Le peuple et ses élites déboussolées

Le peuple et ses élites déboussolées

Aux excellents articles de Michel de Jaeghere et de Guy Millière (n° 896), je voudrais apporter les commentaires suivants :

Dans notre monde hypercomplexe, qui peut se targuer de sa­voir où se trouve le bien commun et comment on y accède ?

Le peuple ne juge qu’à très court terme, en aveugle, faute des connaissances nécessaires, et ne voit que son intérêt immédiat apparent. Les dirigeants peuvent prendre plus de recul, mais à la condition de ne pas trop céder à la démagogie. Or, c’est l’inverse qui se produit. Dans leur désir effréné de pouvoir, ils utilisent de tels moyens de manipulation, ils sont prêts à de telles concessions sociales, que l’on voit mal comment ils pourraient nous conduire tous au bonheur qu’ils nous promettent.

Plus grave encore, ces élites prestigieuses sont totalement déboussolées et ne pensent qu’à jouir des privilèges exorbitants qu’elles se sont accordés sur le dos du peuple.

Ces gens brillants et plus instruits que nécessaire cultivent un nihilisme dévastateur qui ne mène nulle part. Ils tournent systématiquement en dérision toutes les valeurs qui ont fait leurs preuves depuis des siècles et qui ont fait de la France ce qu’elle est. Pour eux :

– La fierté d’être français, c’est limite fasciste ;

– Le mariage et la famille, c’est ringard ;

– La fidélité, c’est débile ;

– L’honnêteté, c’est risible ;

– Le vol, c’est de la récupération presque normale ;

– L’entreprise privée, c’est de la quasi-usurpation ;

– La richesse, c’est le mal suprême ;

– La pauvreté, c’est le bien à viser ;

– Le bon sens, c’est de la niaiserie ;

– La religion, c’est de l’infantilisme, sauf peut-être l’Islam qui, par opportunisme, est plutôt chouchouté…

Bref, tout ce qui est traditionnel, sérieux, équilibré, acquis et testé depuis des centaines d’années, est moqué et rejeté. Tous ces beaux parleurs qui jacassent sans arrêt au nom d’un peuple qu’ils ne connaissent que très superficiellement, ne cherchent qu’à briller, à manier des paradoxes, à jouer avec des idées neuves, le plus souvent fausses, sans prendre le temps de s’informer en détail, d’analyser et surtout de comprendre.

Un jour, on s’entiche de ce que font les Américains ou les Russes ; un autre jour, de ce que font les Allemands ou les Japonais. Pas le commencement d’une réflexion originale franco-française ! Pour eux, le bien du peuple n’est qu’une fiction qui va au gré de leurs passions désordonnées.

Et le peuple dans tout cela ? Il essaye de s’adapter au mieux, mais, sous l’afflux des immigrés qu’on lui impose, il est en train de perdre pied et sent que, demain, il risque, lui aussi, de connaître une sorte de « printemps arabe ».

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Comments (27)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    il faut vous instruire véritablement Monsieur Jaurès

    ” Sexualité au Moyen Âge ”

    de Jacques Rossiaud

    professeur émérite en Histoire du Moyen Âge à l’ Université Lumière Lyon 2 ….

    vous pensez bien que je ne fréquente pas des lieux aussi ” incertains ” que Wikipédia, qui comme le dit Esope de la langue qu’elle est la pire et la meilleure des choses

    29 juin 2013 à 21 h 26 min
    • Jaures Répondre

      Cher Quinctius, je ne doute pas de vos références mais de votre mémoire. En relisant cet ouvrage, vous y verrez sans nul doute que le mariage devient un sacrement dés le XIème siècle (on en trouve d’ailleurs des iconographies de cette époque). Cela ne veut pas dire évidemment que cela donne lieu à cérémonie mais que l’union est un acte religieux effectué devant le prêtre.
      Les mariages étaient évidemment arrangés entre familles avec pour critères la permanence des terres, les transferts de compétences et la rotation des dotes.

      30 juin 2013 à 15 h 53 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        @ jaurès

        le concubinage reconnu par les autorités civiles, ou même constitué OUVERTEMENT devant notaire, l’Eglise a du en tolérer l’existence jusqu’au … XIV ième siècle … et les cas de ” fiancés ” vivant sans vergogne ” avec leurs enfants sans être mariés étaient fréquents jusqu’au …début du XVI ième siècle, leur “mariage non consacré ” étant reconnu par la communauté sur le simple fait de sa … stabilité
        à cette époque,cela pouvait intéresser jusqu’à 10 % des … ” couples ” et parfois davantage dans certaines vallées reculées …

        vous voyez donc que l’union libre ( sans consécration religieuse .. ) *** était beaucoup plus fréquent qu’on ne le dit et cela jusqu’au … XIV ième siècle

        la date que j’ai retenu de 1250 tenait compte des disparités ” nationales ” autant que régionales dans l’évolution DES DIFERRENTES sociétés humaines dans l’Occident Chrétien

        *** à ce propos , c’est le concile de Trente de1593 ( décret Tametsi ) qui IMPOSE la présence d’un PRÊTRE QUALIFIE pour que l’acte soit validé … ce qui en dit assez long sur la ” validité ” du mariage “religieux ” des siècles précédents en particulier dans nos … campagnes ; la France était alors un monde rural, et pas encore ” désenclavé ” ne l’oublions pas ; les villes servant également de refuge pour un anonymat à ceux qui voulaient échapper à la loi ” édictée ” dans leur province ou leur pays… nul ne songeant à leur demander une preuve écrite de leur mariage qu’ils n’auraient pas pu de toute façon produire … on parlait alors de femme untel vivant en concubinage avec untel ou bien de concubine d’untel )

        30 juin 2013 à 21 h 22 min
        • Jaures Répondre

          Cher Quinctius, vous aviez donné la date de 1350 (post du 29/06 à 9h25). Avec celle de 1250 nous gagnons donc un siècle. C’est un progrès. Evidemment, nul ne prétend que dés la réforme grégorienne (1073) le sacrement chrétien s’est immédiatement institué jusqu’aux villages les plus reculés. La polygamie existait d’ailleurs encore à l’époque mais il est pour le moins délicat d’avancer des pourcentages vu le peu d’éléments dont nous disposons à ce sujet sur le haut moyen-âge.. Mais la loi était désormais instituée et s’est ensuite répandue dans toutes les paroisses. La main mise idéologique sur les moeurs, notamment de la sexualité, est une méthode très efficace pour asseoir un pouvoir et contrôler la population.

          1 juillet 2013 à 9 h 56 min
          • quinctius cincinnatus

            si j’avais écrit 1350 c’était une erreur de ma part, 1250 étant la date qui fait ( pour le moment ) l’unanimité entre la bas et le haut Moyen Âge partout en Europe

            j’ai beaucoup aimé votre phrase :

            ” la main mise idéologique sur les moeurs, notamment de la sexualité, est une méthode très efficace pour assoir un pouvoir et contrôler la population ”

            vous faites référence à des faits contemporains, sans doute ?

            quant à la ” polygamie “, qui était en réalité la coexistence dans un même foyer, en général aristocratique, de l’épouse légale ( par alliance dynastique ) et d’une ou de plusieurs concubines ( Karl der Grosse ) , elle a cessé ” OFFICIELEMENT ” d’exister à la fin du IX siècle début du X ième, par une reprise en main ( difficile à réaliser) de la part l’Eglise Romaine … notons toutefois que les jeunes servantes ( ou les jeunes serviteurs) sont restés longtemps des concubin(e)s et même jusqu’au XIX siècle cette pratique sexuelle ” domestique ” s’étant élargie à la bourgeoisie ( ….Karl mais …Marx cette fois ! )

            1 juillet 2013 à 16 h 54 min
  • Glamyl Répondre

    Pour passer le temps : 900 romans paraissent chaque année en France. Voyez votre libraire habituel.

    27 juin 2013 à 15 h 19 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      personne n’est obligé de lire n’importe quoi … choisissez, vous avez un esprit critique pour cela, non ?
      lire enrichit les connaissances et élève l’esprit
      offrez vous, pour commencer , un petit livre à 5 euros

      ” Maximes et Pensées ” de Marc-Aurèle
      chez André Silvaire , cela vous ” sortira ” des stupidités écrites de certains pour lesquelles vous vous passionnez

      la Culture n’a jamais tué personne, mais beaucoup ont voulu tuer la Culture

      si les gens de ” LaGauche ” vous dominent, c’est bien pour la raison qu’ils sont plus cultivés que vous ( exception faite de l’Extrème-Droite )

      27 juin 2013 à 16 h 35 min
      • Daniel Répondre

        La culture, il me semble difficile aujourd’hui de s’y référer tant elle a été pervertie dans son sens d’origine, noble. Un solide bon sens a plus de chances d’aboutir à la clairvoyance.
        Quand la culture ne mène pas à la Vérité mais précisément à manipuler la Vérité, il vaut mieux posséder moins d’infos et affuter son regard… sur ceux qui sont chargés de la faire entrer dans la tête des enfants par exemple…

        27 juin 2013 à 23 h 57 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          La Culture ” pervertie ” c’est ce qui se dit d’une génération l’autre … estimez plutôt qu’il existe des auteurs de référence dans CHAQUE génération qu”ils soient français ou bien ” étrangers ” … qu’ils soient plus ou moins nombreux et/ou brillants selon les époques ne change pas grand chose AUX CHOIX que vous POUVEZ FAIRE … D’autre part si vous croyez que les ” éduqués ” made in E.N. vont TOUS suivre les ” règles imposées ” du politiquement correcte ” vous vous trompez … il poussera toujours des rebelles sur ce terreau ! … des mauvaises herbes

          cela peut même se produire chez les filles de @ Jaurès, on appelle ça une … mutation !

          28 juin 2013 à 15 h 52 min
  • Jeandefrance Répondre

    Un roman n’est jamais une démonstration, ne démontre jamais rien. Dire après-coup “admirable comme ce roman était prémonitoire !” démontre par contre qu’il n’a rigoureusement servi à rien, sinon à occuper un moment ses lecteurs. Par contre un roman peut très bien faciliter la résignation. Après coup, on dit “pas étonnant, c’était écrit, inévitable, Tartempion l’avait bien raconté”.
    Vous êtes un impuissant, complètement passif ? Lisez un roman !

    27 juin 2013 à 9 h 31 min
    • mariedefrance Répondre

      Dire après-coup « admirable comme ce roman était prémonitoire ! »

      et avant coup ?

      lisez le Camp des Saints(1983) si ce n’est déjà fait : tout y est.
      On peut effectivement ne jamais le croire.

      27 juin 2013 à 11 h 29 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous avez tort … un grand roman ( je veux dire par là une oeuvre écrite par un écrivain génial autant que lucide vous apprend plus sur un peuple, une époque , une société que les ” abstracts ” sur commande que sont devenus les articles de presse ou les ” essais ” tapés à la va vite par un besogneux stipendié du clavier … mais c’est là une opinion ” aristocratique ” qui n’ a plus cours, je vous l’accorde !

      27 juin 2013 à 16 h 17 min
  • BRENUS Répondre

    Jaurès, l’adorateur de la lune, vous invite a un mariage “oeil de bronze”. Comme dans le “plaisir des dieux” , à la fin on s’en….le en couronne. Demain, tous ceux qui ne se prosterneront pas devant sodome seront mis a mort. La grande pretresse Tulaura (tu sais où) présidera aux cérémonies.

    26 juin 2013 à 19 h 31 min
  • Jaures Répondre

    Evidemment, il est plus facile de vilipender un discours imaginaire que réfuter de réels propos.
    Par exemple, qui a dit qu’il était contre la famille ? Personne. Simplement, la famille s’organise aujourd’hui comme elle l’entend. Il est sûr qu’autrefois, quand la femme était soumise (autorisation maritale pour travailler et posséder un compte en banque); quand l’homme seul, chef de famille, possédait l’autorité parentale et pouvait décider lequel de ses fils ferait des études et lequel irait aux champs ne se posaient pas les problèmes de divorces, de familles recomposées, de gardes alternées, etc…
    Il est sûr que quand l’homosexualité était un délit le mariage gay n’était pas un sujet de polémique.
    Il est évident que quand la religion catholique était religion d’Etat la question des autres cultes était secondaire.
    La démocratie n’interdit pas la tradition: personne n’empêche quiconque de vivre selon les valeurs traditionnelles familiales. Chacun peut décider d’être fidèle, de se marier à l’église, de suivre le culte auquel il s’est voué. Mais la démocratie n’impose pas la tradition: elle permet à chacun de l’interroger. Si beaucoup refusent de s’y conformer c’est que finalement, elles n’a pas fait autant ses que ne le prétend M Douplitzky.
    Quant à la richesse, personne ne la condamne. On peut juger par contre de ce qui en est fait.
    Enfin, pourquoi être “fier” d’être français ? Etre français est une chance, une opportunité. On peut être fier de ce qu’on a réalisé soi-même, de son implication sociale, de ce qu’on apporte aux autres. Mais en quoi une nationalité que l’on a acquise à la naissance devrait produire de la fierté ?

    26 juin 2013 à 11 h 30 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Tout d’abord il faut définir le mot famille, Jaures. Une femme et un homme ou si vous voulez en langue socialaude une femelle et un mâle. Qu’ils aient des enfants ou non cela les regarde.
      Il arrive qu’un partenaire meurt ou que l’on se sépare d’après les standards socialauds en place.
      Peu importe de nouveau, le conjoint survivant peut convoler en noces avec un partenaire du sexe opposé et reconstituer une famille.
      Ceci est l’ordre naturel de la NATURE, vois idées farfelues n’ont pas cours de ce côté-ci de l’univers connu.

      27 juin 2013 à 12 h 08 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        dans socialaudes il y a malheureusement LAUDES ***

        optez plutôt pour SAUCIA – lodes où vous avez … ” sauce ”

        *** LAUDES mot dérivé du latin et signifiant Louanges, ce qui me semble dans ce cas d’espèce être pour le moins un contre-sens si ce n’est un barbarisme contre notre Civilisation !

        27 juin 2013 à 16 h 24 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Va pour socialodes, Quinctius. Il est en effet inutile de parer les femelles des socialauds d’une couronne de louanges qu’elles ne méritent pas.
          Summa cum laude pour la correction.

          28 juin 2013 à 0 h 07 min
      • Jaures Répondre

        Il s’agit là, cher Hans, de votre conception de la famille. Chacun a droit d’en avoir une autre.
        Autrefois, on ne concevait comme famille qu’un couple marié à l’église sans possibilité de contraception ou de divorce. Les enfants nés hors mariages n’avaient aucun droits et leur mère encore moins.
        Si on observe bien la famille d’aujourd’hui, le fait que deux hommes ou deux femmes puissent convoler n’est pas un élément plus subversif que les autres au regard de la famille traditionnelle. La plupart des pays démocratiques permettent aujourd’hui le mariage pour tous. Bientôt, seules les théocraties islamiques et la Russie de Poutine l’interdiront: cela devrait vous interroger.

        27 juin 2013 à 16 h 52 min
        • HansImSchnoggeLoch Répondre

          Jaures vous avez toujours une conception de la vie différente de la grande masse des gens. Je ne peux que vous conseiller de vous expatrier sur la planète Mars pour y prêcher vos évangiles aux créatures pouvant s’y trouver.
          En nous quittant vous laisserez une place de travail vacante pour quelqu’un de plus assidu que vous. Votre ex-employeur vous en sera reconnaissant.
          Bonne chance et envoyez-nous de temps en temps une carte postale.
          NB: il est possible que les créatures martiennes n’aient ni zizis ni quéquettes. Vos prêches auront dans ce cas un immense succès.

          28 juin 2013 à 0 h 00 min
          • Jaures

            Votre argumentaire est d’une telle force que je ne puis que m’incliner vaincu et penaud.

            28 juin 2013 à 9 h 30 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          Puisqu’il s”agit là d’une question d’Histoire je me permet de redresser la vision erronée que Monsieur Jaurès qui se fournit en connaissances au Drug Store Wikipédia a du mariage religieux en Occident Chrétien . Jusqu’à la fin du Moyen Âge (aux environs de 1350 ) celui ci [ le mariage religieux ] ne concernait pour ainsi dire jamais la classe “laborieuse” : paysans, artisans, manouvriers etc … mais uniquement la noblesse et la riche bourgeoisie et que pour ces deux dernières “castes sociales” les actes passés devant notaire (in fine l’équivalent du mariage civil ) avaient déjà toute leur importance ( importance souvent supérieure aux impératifs ” moraux ” de l’Union religieuse qui par ailleurs donnait souvent lieu à des noces fastueuses )

          29 juin 2013 à 9 h 25 min
          • Jaures

            Je ne sais où vous avez lu pareilles choses, Quinctius (Wikipedia ?).
            Le mariage béni par le curé était la seule forme d’union concevable dans le monde chrétien et cela pour toutes les couches de la population. La cérémonie était même programmée en fonction du calendrier religieux (interdite durant le Carême, l’Avent, le mois de Marie, le vendredi ou le dimanche,…) et des travaux aux champs (pas de mariage en été). D’ailleurs, la plupart du temps, seule la bénédiction à l’Eglise fait office de mariage, les contrats et cérémonies civiles ne concernant que les riches et les urbains.
            Il importe de comprendre que la vie d’alors était rythmée par la religion et le travail rural (90% de la population) depuis la venue au monde (dés la naissance, le bébé doit être baptisé, quitte à mourir sur le chemin de l’église parfois distante de plusieurs kilomètres) jusqu’à la fin. N’oublions pas que ceux qui n’avaient pas suivi avec zèle le parcours religieux étaient promis aux flammes éternelles, enterrés dans un carré herbeux, face contre terre et sans bénédiction.

            29 juin 2013 à 10 h 48 min
  • Lina Répondre

    Prophéties de La Fraudais

    I,236 :
    La fille aînée de l’Eglise sera divisée, partagée, déshonorée, souillée de crimes.

    I,163 :
    Le peuple français va descendre aux dernières limites de la honte et du mal.

    II,105 :
    Ils ont déjà la corde à la main, ceux qui vont conduire des milliers de Français à la mort la plus affreuse. La France devient le repaire d’un grand nombre d’étrangers qui écoute si l’horloge de la sentence ne va pas bientôt sonner. Oui, elle va bien bientôt sonner et le jour va bientôt entrer dans son déclin.

    III,67 :
    France, tu ne pourras renvoyer ces étrangers.

    III, 117 :
    Les gardiens de la paix seront interdits d’entrée et de circulation dans les villes. Ce sera le dernier moyen de laisser tout livrer, en liberté, au terrible pillage.

    III,118 :
    La guerre civile sera terrible.

    III, 56 :
    Lors de la mortelle crise révolutionnaire, les étrangers, dont le désir est rempli d’une violence qui ne se possède pas, les étrangers seront maîtres en France.

    révélé à
    Marie-Julie Jahenny
    à la fin du XIXème siècle
    (Ed. Résiac)

    Note : La Fraudais est un hameau breton

    26 juin 2013 à 10 h 02 min
    • mariedefrance Répondre

      Il vous suffirait de lire le Camp des Saints de J.Raspail.(1983)
      La fin est proche.

      26 juin 2013 à 11 h 44 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      je bois, avec d’infinies précautions, mon café, puis je (re)garde le marc pour ( y lire ) l’avenir !

      26 juin 2013 à 14 h 51 min
  • mariedefrance Répondre

    Je suis fière d’être une réac. !

    Mes grands parents ont fait la guerre puis ont commencé à reconstruire.
    Mes parents ont continué et ont amélioré les conditions de vie dont j’ai profitées.
    Je les en remercie infiniment.

    Et moi, quel monde vais-je laisser ?
    Pourquoi modifier ce qui marche ?

    Voilà LA question.
    Elle ouvre la porte à tellement d’autres questions qu’il faut se préparer au pire pour l’éviter.
    “Qui veut la paix prépare la guerre”

    26 juin 2013 à 9 h 24 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      être ” réac ” c’est être effectivement … réactif

      27 juin 2013 à 16 h 26 min

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