Le pouvoir d’achat

Le pouvoir d’achat

Ce pouvoir d’achat, dont on parle tant, c’est ce que l’on peut dépenser chaque mois après avoir payé taxes et impôts, ce qui fait que le pouvoir d’achat ne s’élève pas parce que taxes et impôts, eux, ne cessent de prendre de l’altitude.

Actuellement, le salaire moyen en France est officiellement de 2 250 euros. Une fois payé ce qu’exige l’État, le logement (principal poste budgétaire), l’alimentation et l’habillement, sans oublier l’inflation, que reste-t-il ? Rien.
21 % des titulaires des comptes bancaires en France sont en dépassement à la fin du mois, disons plus simplement dans le rouge, ce qui fait le bonheur des banques, dont les agios, peuvent s’élever, m’assure-t-on, à 25 %. Mais il y a pire : le SMIC est à 1 522 euros bruts par mois et on compte en France 1,65 million de smicards. Au-dessous, on trouve le seuil de pauvreté, à 1 015 euros mensuels en 2015, puis les chômeurs (autour de 6 millions). Puis, en dessous encore, ceux qui ne vivent que d’allocations sociales. Et enfin ceux qui survivent sans emploi ni allocation, par l’aumône et le vol. Ces derniers sont en grande majorité des immigrés, que des sociologues estiment à 14 millions en France. Faites le compte. Tout cela fait beaucoup de malheureux. Évidemment, cela coûte très cher à la société, sans compter les immigrés qui se multiplient indéfiniment par le droit du sol.

Je rappelle à ce sujet que les dépenses sociales avoisinent 33 % du PIB français, soit 11 points de plus que la moyenne des pays de l’OCDE. Comme les besoins sont toujours plus importants, pour des populations immigrées toujours plus nombreuses, cette politique à la fois excessive et pratiquement insuffisante conduit le pays à la ruine.

Pour autant, cette situation n’est pas une fatalité. Des pays à gouvernance sérieuse connaissent des salaires moyens plus élevés qu’en France : la Finlande, l’Autriche, la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Luxembourg et surtout la Suisse où l’on n’a pas imposé les 35 heures avec des grèves à tout bout de champ.

Ainsi la France apparaît-elle comme un pays où l’on ne travaille pas assez, un pays agité et violent. L’émeute des gilets jaunes le démontre, qui provoque des millions d’euros de dommages par semaine, sans parler des 2 000 blessés déjà enregistrés dont 1 200 parmi les forces de l’ordre. Et alors, disent les gens d’extrême gauche, la France n’est-elle pas le pays de la liberté ? Quelle liberté ? La liberté à coups de couteau dans le dos et de voitures incendiées, du « ôte-toi de là que je m’y mette » ou du « je prends ta montre et j’te donnerai l’heure » ?

Toujours est-il que cette gouvernance aux idées de gauche si généreuses a réussi ce prodige de faire de la France le pays le plus imposé du monde, le plus redistributeur, le plus endetté (avec l’Italie), le plus fiscalement injuste avec des millions d’habitants malheureux, les uns subissant dans le silence, les autres cassant tout. Il n’y a pas de pays qui, en quelques décennies, aient accumulé autant d’erreurs, autant d’échecs !

Il faut savoir aussi que l’adhésion à l’Union européenne n’a pas augmenté le pouvoir d’achat. Elle a fait dans l’ensemble fortement monter les prix. L’euro (fixé en toute simplicité à 6,55957 francs) a provoqué la valse des étiquettes. Celles des rayons frais (crémeries et charcuteries, par exemple) sont celles qui ont le plus flambé : plus 118 % depuis 2000. L’épicerie 42 %.

Bref, il est évident qu’en France, la majorité des citoyens vit au-dessus de ses moyens. Le malheur est ainsi permanent. Il y aura toujours, dit-on, une minorité au travail, permettant à tous les autres de se reposer sans être fatigués. Il en est pourtant qui font des efforts, mais pour tout casser le samedi. Ils provoquent des millions d’euros de dégâts, que finalement le contribuable paiera, et ainsi le pouvoir d’achat baisse-t-il. Les gilets jaunes, c’est Gribouille habillé en jaune.

Les Français dans leur ensemble s’en désolent, constatant qu’aux violences, l’exécutif oppose des mots. Jamais la confiance des ménages, liée au climat politique, n’a été aussi basse. Aujourd’hui, on dénonce les actes antisémites des gilets jaunes, mais on oublie que l’antisémitisme d’aujourd’hui est souvent d’origine islamique. Et on oublie de mentionner que les actes anti-chrétiens sont beaucoup plus nombreux encore : 978 actes anti-chrétiens ont été recensés en 2017, soit une moyenne de 2 par jour. La cause ethnique et migratoire en est bien connue. Là aussi, on récolte ce qui a été semé.

Oui, en France, une mauvaise gouvernance fait que le pouvoir d’achat est faible et cette situation est d’autant plus mal ressentie que les offres d’achat se multiplient dans ce qu’on appelle la société de consommation, où opère la « voracité consumériste » (cf. n° 1177). Les perspectives sont donc très inquiétantes. En Afrique noire centrale, le pouvoir d’achat se situe à moins de 2 dollars par jour et par famille. Le seuil de pauvreté de France est près de 20 fois supérieur. Alors, il n’y a pas à hésiter. Vite en France, où on sera payé à ne rien faire ! Le pouvoir d’achat du Français moyen y pourvoira.

 

 

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Comments (6)

  • Jeanne Papin Répondre

    Il est clair pour tout le monde que les manifestations des gilets jaunes ne sont qu’une répétition générale avant la déferlante. Un tour de chauffe en quelque sorte. “Quand des millions de personnes se rendront compte que l’on ne peut plus vivre comme par le passé, la Révolution sera logique et inévitable” suivant love story “les corps indécents”. Avec la misère qui s’étend considérablement d’une année sur l’autre, l’insécurité partout, le chômage généralisé, l’immigration – invasion, vivre paisiblement est impossible, surtout lorsque les fins de mois débutent le 15 du mois !

    27 février 2019 à 10 h 26 min
  • Zoé Répondre

    Ce qui me pose question c’est pourquoi avoir attendu 2018 pour réagir – on s’est vite rendu compte que depuis que nous étions entrés dans l’U.E. (alors que nous n’en vouions pas en majorité) ce qui coûtait auparavant 1 franc coûtait d’un seul coup 1 euro càd au moins 6 fois plus. En attendant, le montant de nos pensions, nos maigres économies n’ont pas été multipliées par 6,55697. Lorsque je fais mes emplettes, je suis effarée de voir le montant de mes achats. Tous les produits qui servent à se nourrir ont augmenté de façon démentielle. J’étais persuadée que tôt ou tard les gens se réveilleraient mais je trouve que là c’est vraiment tard. Mieux vaut tard que jamais mais là on est mal barrés.

    25 février 2019 à 10 h 00 min
    • IOSA Répondre

      A l’ Elysée, combien coûte la baguette de pain ?

      Surement beaucoup plus cher que chez le boulanger du village, compte tenu du nombre de boulangers pâtissiers au service exclusif de l’élite macronienne, alors que votre baguette de pain coûte actuellement 1 euros ou presque, ce n’ est rien pour eux et de toutes façons….ils s’en fichent complètement du prix, c’est le peuple qui paie avec les impôts.

      25 février 2019 à 16 h 34 min
      • Ralphe LEBŒUF Répondre

        Zoé
        Je partage votre point de vue, ce maudit euro nous a mis dans le pétrin mais vous ne trouverez pas un politique pour l’admettre. Ça devient affolant.

        Vous dites “J’étais persuadée que tôt ou tard les gens se réveilleraient…” ; n’oubliez pas que “les gens”, c’est aussi vous et moi, pas seulement les autres. Alors, en ce qui me concerne, les GJ ayant lancé le mouvement de protestations, je m’applique à les rejoindre, à parler avec eux, à participer aux réunions lorsqu’il y en a dans mon secteur.

        25 février 2019 à 16 h 44 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    il suffit de savoir comme le dit ” l’ express ” que :

    ” le panier moyen n’ a jamais été aussi cher ”

    ah les désillusions arithmétiques des macro-économistes rothschildiens devant le simple panier de la ménagère Madame Lambda !

    à propos de la Maison Rothschild :

    il y a 36 heures les infos du soir d’ Ant 2 nous révélaient que la Maison Rothschild de Paris n’ était pas le Léviathan de la ” Phynance Internationale ” que de vilains anti-sémites fake-nieuwent, oubliant simplement de dire que c’ est la Maison Bancaire qui en France a traité le plus de cessions-acquisitions ( plus de la moitié ) sans doute avec un soucis moral des intérêts des travailleurs en …. gilets jaunes ( oui, je sais, le jaune stigmatise ! )

    22 février 2019 à 12 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Le pouvoir d’achat?
    Pour les gens du pouvoir les achats sont assurés par l’argent des autres.
    Pour tous les autres qui se font faire les poches ces mots n’ont plus aucun sens.
    Pour eux ce serait plutôt la pénurie d’ achat et cela dès le 15 du mois pour certains.

    Et on veut remettre la taxe carbone.
    Sont-ils fous ces LREMs ou cherchent-ils la bagarre?

    20 février 2019 à 21 h 57 min

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