Le pouvoir d’achat

Le pouvoir d’achat

On en parle souvent mais, en réalité, le pouvoir d’achat est beaucoup plus présent dans les journaux et les magazines que dans nos assiettes.

Toutes les analyses démontrent que la France dont le régime politique est socialo-communiste d’inspiration marxiste est un pays appauvri. «La France est en miettes » titre Jacques Julliard dans le «Figaro» du 7 décembre, qui ajoute : « La France est en baisse, comme on dit des vieilles gens ». Si bien qu’une partie importante de la population, au demeurant très diverse, vit au-dessous du seuil de pauvreté.

Il n’est pas nécessaire de sortir de l’ENA et d’être inspecteur des finances pour comprendre le mécanisme de cet appauvrissement. Les salaires d’abord sont très faibles dans leur ensemble. Beaucoup survivent avec un salaire tournant autour du SMIC, généralement inférieur à 2 000 euros par mois. Une fois payées les dépenses obligatoires, l’alimentation, le logement, les taxes et impôts, que reste-t-il? Rien. Jamais les soupes populaires, restos du cœur et autres n’ont été aussi fréquentés.

Le «Figaro magazine» du 5 décembre consacre une page à la baisse sensible du pouvoir d’achat, l’actuelle pandémie ayant tout compliqué, tout aggravé. Comme tout le monde ne lit pas le «Fig Mag», je cite ci-après l’essentiel de son constat : « Près de 43 % des Français estiment avoir perdu ces temps-ci en pouvoir d’achat. 64 % disent avoir vu cette année leurs revenus baisser. Plus d’un Français sur deux déclare avoir été dans le rouge cette année, le rouge vif.

Pour éviter le pire, les banques prêtent et bien sûr font payer des agios.» C’est l’engrenage de la pauvreté. Nombreuses en sont les victimes qui subissent sans rien dire, vivant dans l’anxiété jour et nuit. C’est cela la réalité au sein de la France socialo-communiste qui, depuis des décennies, appelle toute la misère du monde. Celle-ci, une fois installée, crée à son tour de la misère, une maladie contagieuse qui touche maintenant tant de Français – ceux qui s’en plaignent et ceux qui en pleurent en silence. La démagogie pratiquée à tous les niveaux de la hiérarchie politique fait tranquillement ses dégâts, j’allais dire ses ravages.

Le chômage va atteindre des sommets, y compris le chômage technique avec indemnités partielles.

Nicolas Sarkozy, qui est loin d’être bête, écrit le 8 décembre: «Les mois qui viennent vont être très très durs …» C’est presque une évidence, d’autant plus durement vécue que nous vivons dans une société de consommation. La presse à l’unisson ne cesse de nous faire des propositions mirobolantes. La télévision en France, c’est 4 h 30 par jour et par foyer en moyenne. Mais il est des ménages où la télévision ne s’arrête jamais.

Alors tout y passe: les voitures, les trottinettes, l’eau de Javel, les fromages et la paille de fer à récurer, plus le poulet tout cuit. Des centaines de milliers de produits sont présentées à prix cassés, raconte-t-on.

Mais quand on n’a pas un seul euro dans sa poche, que l’on vient de donner à l’État, au titre de la taxe d’habitation que l’on dit supprimée, il ne reste en fait qu’à se serrer la ceinture.

Telle est la réalité: «Donne-moi ta montre et je te donnerai l’heure.» Et si, averti, on refuse de donner sa montre, on vous la prend d’office.

Aussi bien, ne voyant aucun recours pour faire face à cette situation, jamais les suicides n’ont été aussi nombreux. Nous en sommes arrivés là!

Il y a un siècle, au temps de la France encore bourgeoise, on pouvait vivre décemment sans problème. Les retraités percevaient leur coupon. Ils pouvaient vivre sans souci. Les chômeurs étaient peu nombreux. Le chômage n’était pas l’épidémie actuelle, qui va de pair avec la pandémie dont nous sommes les victimes impuissantes. Tous ces facteurs ajoutés créent une ambiance anxiogène dont on ne voit pas la fin.

Seule la «distraction» est au rendez-vous qui, chaque semaine, nous montre des dizaines de policiers blessés par des «jeunes» venus des quartiers «sensibles», habités par des Africains et certains Asiatiques de l’Asie mineure, des Moyen-Orientaux. Ils viennent au centre de Paris avec des barres de fer pour piller les magasins, détruire le mobilier urbain, salir et détruire étant leur objectif. Le lendemain, la presse et les autorités «déplorent» cette anarchie habituelle qui donne lieu à quelques interpellations …

Il demeure que, parmi les interpellés, qui feront sans doute l’objet d’un rappel à la loi, il en est qui sont «sages». Pourquoi prendre des risques pour attraper un téléphone portable ou une bouteille de whisky, alors que la vente de la drogue rapporte des millions d’euros ? Moussa, lui, maintenant, il roule en Alpha Roméo dernier cri, 350 km/h au compteur, c’est un caïd !

Une dernière question : tout cela, ça va durer encore combien de temps?

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Comments (3)

  • ELEVENTH Répondre

    La “paille de fer”, c’était AVANT.
    Aujourd’hui, la maison Frotfor et Féreluir a déposé le bilan. C’était trop dur, surtout avec les pied pour le parquet. Je connais, je l’ai fait…

    19 décembre 2020 à 1 h 20 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le ” pouvoir d’ achat cela n’ existe pas ” !

    17 décembre 2020 à 17 h 31 min
    • ELEVENTH Répondre

      Eh oui, comme le chantait feu Gilbert Bécaud : “la solitude, ça n’existe pas”. Il parait que le pouvoir d’achat non plus. Noté.

      4 janvier 2021 à 16 h 59 min

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