L’école n’instruit plus et éduque mal

L’école n’instruit plus et éduque mal

Depuis que le ministère de l’Instruction civique a pris le nom d’Education nationale

L’école n’instruit plus et éduque mal

A la suite de la pétition lancée par les 4 Vérités et de la campagne de protestation relayée sur Internet par de nombreux sites et blogues, des personnalités telles que l’ancien ministre Christine Boutin, des associations comme le Collectif pour l’enfant, les Associations Familiales Catholiques (AFC) ou l’Association des parents d’élèves de l’enseignement libre (APEL) avaient fait part de leur opposition à la projection du Baiser de la lune dans les classes de CM1 et CM2.

Luc Chatel aurait donné d’autres gages à ses interlocuteurs « Lesbiennes Gays Bi et Transsexuels ». Comme il l’avait précédemment annoncé sur RMC, une campagne d’affichage contre « l’homophobie » devrait être lancée en mars les lycées et dans les collèges. Par ailleurs, un groupe de travail sur les questions d’orientation sexuelle sera créé auprès de la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), et un «module spécifique de formation» sera intégré dans la formation des maîtres.

« Les textes officiels de l’Education nationale préconisent de lutter contre l’homophobie à tous les niveaux du système scolaire», triomphe Philippe Castel, porte-parole de l’« Inter-LGBT », qui souligne que «dans ce pays, ce n’est pas l’homosexualité qui est sanctionnée, c’est l’homophobie».

Reste à définir l’« homophobie ». A l’origine, ce néologisme désignait la haine que certaines personnes, d’ailleurs très minoritaires, portaient aux homosexuels.

Véhiculée par un certain lobby homosexuel, cette notion à évolué jusqu’à qualifier d’« homophobe » l’opinion selon laquelle la relation entre un homme et une femme est supérieure à la relation homosexuelle. Le simple exposé de cette opinion a valu au député Christian Vanneste un procès (qu’il a gagné), et une mise au ban de sa famille politique.

Par la même dérive, sous prétexte de lutter contre « l’homophobie », l’Education nationale en arrive aujourd’hui à promouvoir l’homosexualité. Le Collectif pour l’enfant signale ainsi que le Conseil académique de la vie lycéenne de Paris a organisé un concours contre les discriminations, « dont l’affiche indiquait clairement une similitude entre couple homosexuel et couple hétérosexuel. Sous couvert de lutte contre les discriminations, ces initiatives manifestent en réalité une volonté affirmée de promouvoir l’homosexualité dans les établissements scolaires, au mépris du respect de l’enfant, et à des âges cruciaux pour son développement. »

Il s’agit en outre d’une véritable ingérence dans les choix éducatifs des familles, première responsables de l’éducation des enfants. Cette captation abusive par l’Etat de la responsabilité parentale la plus fondamentale n’a pas cessé de se développer et de s’aggraver depuis que le ministère de l’Instruction publique, tournant le dos à sa véritable mission, a indûment pris le nom de « ministère de l’Education nationale ». Avec pour résultat que l’école n’instruit plus et éduque mal.

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Comments (6)

  • Pierre Bayou Répondre

    Bonjour et félicitations pour vos études. J’ai un service à vous demander.

    Pouvez-vous me dire quand le ministère de l’Instruction Civique a été changé en le ministère de l’EducatIon Nationale. Wikipedia parle d’un ministère de l’Education Nationale en 1936 alors que je croyais que le changement s’était opéré en 1945.

    Merci à vous
    Pierre.

    27 décembre 2010 à 22 h 14 min
  • HOUEL Répondre

    Seule solution qui reste aux parents : inscrire leurs enfants dans des écoles puis des collèges hors-contrat… Lorsqu’ils arrivent au lycée, ils auront, eux, appris à avoir l’esprit critique ! Conclusion : il faut soutenir les écoles catholiques hors contrat, afin qu’elles puissent offrir des bourses aux familles qui ne peuvent les offrir à leurs enfants !

    24 février 2010 à 9 h 08 min
  • Gérard Pierre Répondre
    Tout, dans l’image qui émane de nous, véhicule un message parfois conscient, voulu, parfois inconscient, subliminal.
     
    Le choix vestimentaire, le soin apporté ou non à sa présentation, la sobriété ou la profusion dans la parure, la manière de s’exprimer et le choix des mots utilisés, le ton, le style, rien n’est anodin. Ne dit-on pas que, lorsqu’on rencontre une personne pour la première fois ce sont les dix premières secondes les plus capitales ? Les minutes, les heures, les jours et les temps suivants ne serviront qu’à parfaire ou à modifier peu ou prou cette première impression.
     
    Dans les années cinquante les enseignants portaient le pantalon repassé, la veste droite, une chemise propre et la cravate. Leurs souliers étaient bien cirés et leurs cheveux consciencieusement peignés. Le soin et la rigueur émanaient d’eux de la tête au pied et c’était ce message que percevaient d’abord leurs élèves. Point question de familiarité entre eux et les gamins, et encore moins de remise en cause de l’autorité. Ils étaient ceux qui savaient, qui instruisaient et éduquaient. En face d’eux se trouvaient ceux qui apprenaient. Les lignes de partages étaient nettes.
     
    Aujourd’hui, les enseignants arborent parfois des tenues vestimentaires assez négligées, accompagnées d’une barbe de plusieurs jours. Le cheveu en bataille, quand ce n’est pas tiré en catogan, ils envoient à leurs ‘’apprenants‘’ un message inconscient ou subconscient de contestation de l’ordre établi alors que leur rôle est au contraire de leur enseigner objectivement comment fonctionne l’ordonnancement de la société. Détenteurs de quelques acquis de langage renforcés par des automatismes didactiques, ils « impressionnent » les jeunes cerveaux aux neurones inexperts.
     
    Entendu de la part d’un professeur mal rasé, en blue-jeans et tee shirt douteux, au cours d’un conseil d’établissement : « … les gamins savent bien que les profs c’est des mecs comme les autres ! » …… bonjour la syntaxe !
     
    C’est précisément avec des « mecs comme les autres » qu’on fabrique des citoyens qui ne savent rien et ne ressemblent à rien, …… surtout depuis qu’il est interdit d’interdire. Les « maîtres » étant ceux qui s’interdisent le moins, nous avons sous les yeux les résultats patents d’une pédagogie de l’exemple, …… du mauvais exemple !
     
     
    23 février 2010 à 22 h 31 min
  • JACQUES-FRANCOIS dit LOCARD Répondre

    Après ce flot d’immondices :
    Pas d’autre solution, honnête, pour un chrétien que de voter pour ‘La liste chrétienne’ aux prochaines élections Régionales.
    Merci !
    JFL

    23 février 2010 à 10 h 55 min
  • sas Répondre

    quelle education? quelle morale ? quels français ?

    l ump fustige un socialos , alors que son camp n est pas plus vertueux……nous pointer un

    Soumaré alors qu’elle a des élus délinquants qu’elle continue à soutenir voire protéger.

     
    Facile pour l’UMP de s’en prendre à un candidat PS, novice en politique, mais surtout noir et d’origine africaine. Facile de faire d’une conduite sans permis et d’un outrage à la police des fautes pénales graves.
     
    Facile de ne pas voir ses propres « délinquants » et pourtant, certains sont très célèbres.
     
    J’ai fait une liste :
     
    • Jean-François Mancel, actuellement député de l’Oise, pourtant condamné en 2005 à 18 mois de prison avec sursis et 30.000€ d’amende
    • Serge Dassault, sénateur de l’Essonne, condamné en Belgique à deux ans de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité
    • Jean Tibéri, député de Paris, condamné à 10 mois de prison avec sursis en 2009. Il a fait appel.
    • Alain Juppé, maire de Bordeaux, condamné à 14 mois de prison avec sursis en 2004.
    • Patrick Balkany, député-maire de Levallois, condamné en 1996 à 15 mois de prison avec sursis
    • Xavier Dugoin, maire de Mennecy, Essonne, condamné plusieurs fois dont de la prison ferme pour corruption entre  1998 et 2000
    • Charles Pasqua, sénateur des Hauts-de-Seine, condamné dans l’affaire de l’Angolagate mais impliqué dans d’autres affaires dont certaines pourrait lui valoir de la prison ferme. Il est sur le point d’être destitué par la haute cour de justice de la république
    Mais il y a encore plus cocasse…

    Léon Bertrand, membre de l’UMP, ancien ministre et actuellement 3ème sur une liste divers droite de Guyane pour les régionales est actuellement en prison en Martinique, en détention provisoire pour une affaire de corruption….
     

    Malgré leurs condamnations, malgré les récidives de certains, malgré la prison passée, présente ou à venir, tous ces élus exercent leur mandat sous l’étiquette UMP sans que celle-ci n’y trouve rien à redire…
    BEURKKKK…excusez je dégueule…sur l UMPS les 2 revers de la même médaille maçonnique.
    sas
    22 février 2010 à 23 h 49 min
  • L' Inédit Répondre
    S.O.S.
    ( Save Our Soul; Sauvez nos âmes )

    Par exces de tolérance, de myopie mentale, de mercantilisme, de lacheté, la France, de l’ assassinat de Louis XVI à l’ invasion islamique, s’ achemine hélas, lentement mais surement, vers son auto-génocide.
    Quelques générations égarées auront effacé 2000 ans de civilisation…

    22 février 2010 à 21 h 00 min

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