L’écologie, qu’est-ce que c’est ?

L’écologie, qu’est-ce que c’est ?

C’est une idée nouvelle, inventée par les politiciens, une idée devenue, ces dernières années, tout comme l’égalité sociale, le pouvoir d’achat et les droits de l’homme, une sorte d’impératif que l’on vous sert en permanence. Il vous faut être écolo, écolo de gauche ou écolo de droite, en tout cas écolo. C’est une nécessité telle qu’il a été créé un ministère de l’Écologie, que l’on appelle ministère de l’Environnement, considéré comme un ministère important. Avec les prochaines municipales, on n’a jamais entendu autant parler d’écologie. Un député, parlant de ses collègues, s’est même laissé aller à dire : « L’écologie dans les municipales, ça les rend fous ! »

Après m’être livré à quelques recherches, je suis arrivé à cette conclusion que l’écologie, qui devrait être la défense de la nature, de l’atmosphère, du climat et de la propreté, est l’une des plus belles hypocrisies en cours, ce qui n’est pas peu dire ! Alors que, dans les pays industrialisés surtout, le massacre de la nature – végétation et faune, émission de CO2 et malpropreté à tous les étages – s’affiche partout.

À Paris, et de façon générale dans les grandes villes, l’écologie clamée sur tous les toits, ce sont les poubelles debout et renversées par les malheureux qui, dans notre pays socialiste, en fouillent parfois le contenu pour se nourrir. Les grèves étant assez fréquentes en ce domaine comme dans tous les autres, ces poubelles peuvent rester des jours et des nuits en faction sur les trottoirs et déborder aux alentours.

Pour leur tenir compagnie, on a les « encombrants », un choix pour combler les imaginations les plus débridées. Ça va des cuvettes de toilettes aux matelas à côté desquels il convient de ne pas s’attarder, certains de ces vieux matelas pouvant être couverts de vermine. On trouve partout des bouteilles en plastique de toutes les marques, Coca Cola, eau d’Évian et flacons de parfum sans parfum. Oui, on trouve franchement tout sur les trottoirs ! Ces bouteilles, en tout cas, ont la vie dure ; elles sont éternelles.

Mais on a mieux encore. En face de chez moi, un artisan, je suppose, a renversé un pot de peinture et on en voit les traces sur une longue distance, agrémentées par ce que laissent les chiens. C’est une forme de street art, disait Jack Lang, ancien ministre de la Culture. Mais attention à ne pas glisser sur le street art. C’est le même street art écologique qui macule les murs, les toits, les véhicules et même les voitures du métro. Cet « art » est renforcé par les inscriptions qui accompagnent les dessins, d’une intensité culturelle prodigieuse : « Mort aux vaches », « Les fascistes dehors », etc.

Si, pour éviter cette pollution visuelle, vous vous réfugiez à la campagne, dès que vous avez quitté la route, vous trouvez des boîtes de conserve et autres souvenirs laissés par ceux qui vous ont précédé.

Puisqu’on en est à la campagne, parlons un peu de la nature, premier objectif à atteindre et à protéger selon les écolos. Et d’abord les forêts. En fait, la protection, c’est du massacre. Chacun sait ce qui se passe en Amazonie, poumon, dit-on, de l’humanité, où en toute impunité les éleveurs détruisent systématiquement la forêt pour la remplacer par des pâturages plus rentables. En même temps, ils détruisent la faune que l’on ne pourra pas remplacer. Des espèces disparaissent à jamais. Le même phénomène de destruction se produit en Indonésie.

Les feux de forêt aggravent encore cette désolante situation. En France, c’est en été, dans le Midi surtout, que ça se passe. Les incendies volontaires sont nombreux et on en connaît les auteurs et leur provenance … En Australie, l’immense feu de forêt qui vient de ravager l’île a été un désastre qui a touché l’ensemble de la planète.

Comme l’industrie de l’habitat a de plus en plus besoin de matériaux et de bois en premier lieu, ces destructions des espèces végétales et animales vont s’aggraver, laissant au discours écologique le soin de déplorer cette évolution.

Le gaz à effet de serre est une grave menace pour le climat, disent les écologistes. Ils n’ont pas tort. Mais pratiquement, on ne fait rien pour diminuer ces émissions. Je note en particulier que la publicité pour la vente de véhicules est omniprésente. La moitié des journaux télévisés d’information est consacrée à la concurrence acharnée entre les marques de véhicules à essence. Un petit versement de 299,90 euros par mois et l’affaire est conclue (on ne dit jamais pendant combien de mois il faudra verser 299,90 euros !). Il est prévu aussi que les moyens de transport terrestres et surtout aériens vont doubler dans les 25 années qui viennent. Fort bien, mais véhicules et avions ne marchent pas à l’eau de pluie. Ils contribuent fortement à polluer l’atmosphère, comme les centrales à charbon, dont je n’ai pas entendu dire qu’elles avaient été supprimées. Et les supprimer pour les remplacer par quoi ? Par des centrales nucléaires ? Mais ces centrales présenteraient aussi, prétend-on, des risques considérables. Alors que reste-t-il ? Les bougies ?

On dit aussi que les vastes troupeaux, notamment en Afrique, émettent beaucoup de méthane. Eh bien, allons demander à ces troupeaux de bien vouloir se restreindre …

Les États-Unis sont le plus gros pollueur de la planète, mais Donald ­Trump n’a guère confiance dans l’écologie : « Un truc, dit-il, inventé par les Européens qui, ajoute-t-il dans son aimable langage diplomatique, me font … » Sur ce point, comme sur d’autres, Donald Trump pourrait bien avoir raison. En Chine, le deuxième pollueur, même constat.

Plus important encore, la pollution carrément scandaleuse dans les mers et les océans. Rien n’est fait, rien n’est dit de cette pollution des mers et océans devenus des tout-à-l’égout où se sont formées des îles de grande surface faites de bouteilles de plastique et autres immondices. Il faudrait pour les supprimer une action mondiale conduite par l’ONU. En réalité, on s’en moque, on n’en parle même pas. Tous les cargos – et ils sont très nombreux, pétroliers compris– nettoient leurs cuves en pleine mer. Ainsi les mers sont devenues des dépotoirs tels que je me refuse à en dire la composition.

Tout cela n’empêche pas de nombreux vacanciers de payer très cher pour s’y baigner. Les malheureux, s’ils savaient dans quoi ils se roulent !

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Comments (1)

  • KAVULOMKAVULOS Répondre

    Dans la “plus belle ville du monde” -entendez RAT-CITY- l’écologie c’est la logorrhée de sainte Greta la cyborg ainsi que l’appelle Onfray.
    Mais ce n’est pas grave : l’élite habitant majoritairement rat-city trouve cela très bien. En attendant la réalisation comique de forets tropicales aux lieux et places des gare SNCF, promises par le joueur de boneto LARAIME, s’il est élu.
    Il fut un temps où Paris était Paris et pas ce bouge infame, sorte de poubelle à ciel ouvert, période durant laquelle un candidat comique proposait dans son programme de relier Paris à la mer par une sorte de canal. Ce qui amusait les étudiants de l’époque. Surtout quand le zozo, félicité répondait, “je suis ému”. D’ou la réponse bien connue “VIVE ZEMU”.
    A l’heure du n’importe quoi et après que les supposées élites ont viré les classes populaires et moyennes, je me ris d’observer le bordel que les sachants ont instauré dans cette ville et qu’ils vont devoir subir ,dans laquelle il leur sera désormais de plus en plus difficile de se vanter d’habiter sans faire rire la terre entière.
    D’un autre coté, puisque ce lieu ressemble de plus en plus a une ville du tiers-monde, tropicalisée à mort, pourquoi s’en préoccuper. Laissons le souk et les migrants se développer et les rats en paix !

    5 février 2020 à 1 h 49 min

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