Les lycéens paieront les retraites de ceux qui les manipulent

Les lycéens paieront les retraites de ceux qui les manipulent

Les lycéens paieront demain au prix fort les retraites des responsables des partis de gauche et des syndicats qui les poussent aujourd’hui dans la rue.

« Les manifs de lycéens dérapent », titre le quotidien gratuit Métro du 15 octobre, qui ajoute en sous-titre : « Les manifestants espèrent un assouplissement de la réforme des retraites ».

De qui se moquent les journalistes ? Il est impossible de soutenir sans mauvaise foi que les lycéens poussés aujourd’hui dans la rue par des organisations politisées connaissent si peu que ce soit le contenu de la réforme et la problématique des retraites en France. J’affirme même, sans risque de me tromper, que l’immense majorité des jeunes manifestants sont incapables de décrire le système français de retraite, voire d’expliquer en quoi consiste le système par répartition.

Les jeunes défilent et manifestent aujourd’hui parce que la manifestation, quelle qu’elle soit, est présentée et vécue comme une fête, un monôme, une sorte de passage de la ligne hier estudiantin, aujourd’hui lycéen, en attendant mieux : voilà quelques années, les enseignants d’une école primaire de la ville de Grâce apprenaient aux bambins, dans la cour de récréation, à défiler en brandissant des banderoles et en criant des slogans. A défaut de l’orthographe, la gréviculture, en France, s’apprend très jeune.

Un numéro du magazine Monde et Vie paru le 20 septembre s’intéressait, par la plume de Jacques Cognerais, aux organisations lycéennes, présentées comme « des pépinières de militants et de cadres » du Parti socialiste, « formés dès leur plus jeune âge à l’agit propre, à la manif et à la grève ».

Un excellent tremplin politique

« Ces "syndicats", écrivait Jacques Cognerais, sont des créations socialistes ou, plus précisément, émanent de deux courants du PS : celui de Julien Dray, transfuge de la Ligue Communiste Révolutionnaire et fondateur de SOS-Racisme, qui dans la foulée de cette dernière association, a lancé en 1987 la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) ; et celui de Benoît Hamon, actuel porte-parole du PS, lançant l’UNL (Union nationale lycéenne) en 1994. (…)

« Ces organisations lycéennes, sœurs et rivales à la fois, fournissent des cadres (à défaut de bataillons) au principal "syndicat" étudiant de gauche, l’UNEF, et par la suite au Parti socialiste. On trouve désormais des députés socialistes originellement issus de la FDL sur les bancs de l’Assemblée nationale, comme Delphine Batho, élue en juin 2007 dans la deuxième circonscription des Deux-Sèvres en remplacement de Ségolène Royal. »

Monde et Vie cite également les cas de :

  • François Delapierre, président de la FIDL en 1988-89, devenu par la suite secrétaire général de SOS-Racisme, puis proche collaborateur de Jean-Luc Mélenchon, avec lequel il a participé à la fondation du Parti de gauche ;

  • Léa Filoche – fille du socialiste Gérard Filoche, un ancien de la LCR –, qui présida elle aussi la FDL de 1996 à 1998, milita à l’UNEF devint membre du bureau national du Mouvement des jeunes socialistes, puis Conseiller de Paris au sein de la municipalité de Bertrand Delanoë ;

  • Michaël Delafosse, président de l’UNL de 1994 à 1997, aujourd’hui maire-adjoint PS de Montpellier ;

  • Benjamin Vételé, président de l’UNL de 1999 à 2000, puis ancien vice-président de l’UNEF, devenu adjoint au maire PS de Blois ;

  • Constance Blanchard, présidente de l’UNL en 2004-2005, candidate PS aux dernières municipales dans le XXe arrondissement de Paris…

En somme, le militantisme lycéen représente un excellent tremplin politique pour les jeunes socialistes ambitieux.

Une politique doublement cynique

« L’intérêt de ces syndicats lycéens est donc double pour le Parti socialiste, poursuit Jacques Cognerais : leur existence lui permet, d’une part, de manipuler les lycéens afin de les faire descendre dans la rue ou bloquer les établissements d’enseignement secondaire quand il l’estime nécessaire ; et, d’autre part, de repérer des cadres et de les former très jeunes aux méthodes d’action (voire de subversion) syndicale et politique. »

Comme on le voit aujourd’hui, et comme on l’avait déjà vu lors des manifestations contre le CPE, sous le gouvernement Villepin, la manipulation des jeunes dépasse à l’occasion le cadre de la protestation interne à l’Ecole.

La gauche, en faisant « donner » les lycéens, fait doublement montre de cynisme :

  • d’une part, parce que la présence quasi-systématique de casseurs dans les rangs des manifestants expose ces derniers à se faire racketter par la racaille ou matraquer par la police – à cet égard, on a vu avec quelle précipitation l’ancien ministre Dominique Voynet, maire « Vert » de Montreuil, et certains médias ont exploité la nouvelle que, lors d’affrontements avec les policiers qui se sont déroulés dans cette ville de la banlieue parisienne, un élève avait été blessé par un tir de flash-ball. J’aimerais être sûr que tout le monde, à gauche, se désolerait d’une nouvelle bavure à la « Malik Oussekine »…

  • D’autre part, parce que les responsables des partis de gauche et des syndicats savent très bien que la réforme a minima concoctée par le gouvernement ne suffira même pas à rétablir l’équilibre financier du système de retraites – et qu’en définitive ce seront les jeunes appelés à défiler aujourd’hui qui en feront les frais.

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Comments (18)

  • Gilles2 Répondre

    Les retraites sont toujours payées par les contemporains des retraités, c’est-à-dire les actifs du moment, y compris les (fort mal nommées) retraites par capitalisation. La retraite ne peut être qu’une portion de la production nationale de l’instant (et j’insiste bien sur "de l’instant") versée aux aînés.

    La richesse ne se transporte pas à travers le temps. Ce qui se transporte, c’est la propriété, ce qui est autre chose. La différence ne tient pas à la nature de la ressource (les fonds de pension ne créent pas un seul centime de richesse supplémentaire) mais aux bénéficiaires et aux assujettis.

    Le système des fonds de pension représente un transfert des pauvres en direction des riches, le système dit de répartition (bien à tort, puisque tous les systèmes ne peuvent être que par répartition) est, au contraire (bien que – hélas – dans une faible mesure) fondé sur le principe inverse, d’où l’animosité que vous lui manifestez.

    Une preuve – parmi tant d’autres – de l’arnaque fondamentale des fonds de pension est le fait qu’aux Etats-Unis, les fonds à prestations définies sont systématiquement remplacés par des fonds à cotisations définies. Quelle meilleure preuve de défiance que celle-ci ?

     

     

    15 novembre 2010 à 11 h 49 min
  • Jaures Répondre

    Cher Sembour, vos allégations ressemblent plus à des a priori qu’à la réalité.

    Toutes les études sur les réformes de Sarkozy, typiquement de droite (bouclier fiscal, exonérations des droits de succession, suppression de la taxe professionnelle, baisse de la TVA sur les restaurateurs, exonération des heures supplémentaires,…), montrent qu’elles n’ont aucun effet positif sur l’économie et l’emploi. Pourtant il persiste: n’est-ce pas là de l’idéologie ?

    Par ailleurs quel gouvernement a fait baisser le chômage de plus de 3 points, tout en baissant les impôts (suppression de la vignette auto, baisse de la TVA d’un point, création de la PPE,…) et en rendant des comptes sociaux à l’équilibre ? Le gouvernement Jospin.

    Il n’y a pas d’idéologie, il y a des mesures qui améliorent la vie des gens et maintiennent le lien social et d’autres qui creusent les inégalités et génèrent des conflits sociaux.

    Cher François, vu le taux d’emploi des seniors, je doute qu’après 60 ans, vous trouviez aisément un travail, à moins d’être surqualifié auquel cas, je doute que vos annuités soient suffisantes pour partir à 60 ans.
    Vos raisonnements sont totalement coupés de la réalité du monde du travail.

    On peut , Magny, tourner en ridicule n’importe quel slogan (souvenez-vous "la fracture sociale", "travailler plus pour gagner plus", …) qu’il soit de gauche ou de droite.
    Quant à la phrase "il faut donner du temps au temps", elle est de Cervantes dans le premier volume de Don Quichotte.

    22 octobre 2010 à 10 h 24 min
  • Magny Répondre

    Bien vu Sembour@ : la gauche championne du monde des slogans qui tuent .

    La force tranquille ( c’est limite social-famille-patrie celle-la ) , le coeur est à gauche ( merci pour ceux qui l’ont à droite … ) , donner du temps au temps ( on adresse où ses dons ? ) , l’égalité des chances ( sortons nos formules de probabilités et rions un peu ) , attention aux idées qui puent ( et en plus une idée qui pue peut en cacher une autre ! ) , etc , la liste est trop longue , mais on s’est bien gondolé avouons … ( sauf le pigeon électeur qui se la roucoule mauvaise quand il regarde sa mangeoire )  

    20 octobre 2010 à 16 h 46 min
  • françois Répondre

      La retraite à 60 ans avec 42 annuités de cotisation proposé par les socialistes est une arnaque:
                – La retraite à 60 ans dans ces conditions ne pourra être que diminuée par manque d’annuités, mais cela nos bonnes âmes se gardent bien de le dire.
                – C’est un choix, direz vous, mais il faut compter avec l’esprit combinard de l’homme. Car à ce moment, je prend ma retraite à 60 ans, même amputée et je cumule avec un autre boulot dont je peux me permettre qu’il rapporte moins puisque j’ai ma retraite en complément.
                – C’est tout bénéfice et que dire si je peux prendre ma retraite à 52 ans comme les cheminots. On comprend qu’ils soient à la pointe de ce combat désintéressé-pour-le-bien-du-service-public dans ces conditions…

      Je tire donc les salaires vers le bas, d’abord celui des "vieux" mais très vite celui de tout le monde, y compris celui des jeunes qui sont si fiers de manifester pour une cause aussi juste!
     
      Mais c’est vrai, j’oubliais, l’antienne de la manipulation des jeunes est éculée! Si c’est un socialiste qui le dit, cela n’a pas besoin de démonstration…

    20 octobre 2010 à 9 h 21 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaurès,

         En politique les mots gauche et droite ne correspondent pas à une symétrie de dogmes opposés comme vous le croyez. Intervertir les termes est donc bien un enfantillage dans lequel vous vous vautrez.

         La gauche, c’est plutôt des dogmes, en général faciles à comprendre, à la logique apparente séduisante, beaux, simples, bien carrés et malheureusement tous…faux.

         La droite, c’est plutôt l’absence de dogmes, l’humilité devant la complexité du marché, le pragmatisme, la recherche permanente de l’efficacité en se guidant  avec  les règles dictées par l’expérience, dont l’une est de ne jamais croire, sans les passer à la moulinette du bon sens, aux chimères de gauche. Ceci afin de maximiser le niveau de vie du plus grand nombre possible, sans le boulet du nivellement pas le bas, type gauche française.

         Personnellement, je ne suis ni vraiment contribuable (sauf pour une taxe foncière), ni retraité, ni cotisant d’aucune façon. Je suis un peu à part, je pense. Mais je demanderai (et obtiendrai) du gouvernement français la retraite minimale sociale, pour personne économiquement faible, dès que j’aurais l’âge, et ce sans hésiter.

    20 octobre 2010 à 2 h 28 min
  • IOSA Répondre

    Simple cacul élémentaire, d’école élémentaire devrai-je dire !

    42 ans de cotisations pour une retraite à 62 ans, celà fait à quel age qu’il faut commencer à bosser et à payer des impôts ?

    Bac +5 à 20 ans et voir plus pour ceux qui font une spécialité, mais bon admettons qu’a 17 ans tous les français ont le BAC, ils leur reste 3 ans pour obtenir le Bac+5…

    Voilà l’avenir de la retraite pour les jeunes de notre pays….votre retraite vous sera versée et à la condition que l’age légal de départ ne soit pas à nouveau reculé ( ça j’en doute fortement) sera pour une retraite pleine et entière pour votre 64 ème année….puisque si vous faites des études, vous n’aurez jamais vos 42 années de cotisations à 62 ans.

    Grace à la nouvelle réforme des retraites, nous allons fabriquer très très peu d’ingénieurs, de médecins, d’infirmières, d’avocats ou de magistrats, etc etc.

    Préparons la France à devenir un pays appauvrit intellectuellement et tellement con qu’il nous faudra des "têtes" chinoises pour diriger nos usines…

    Quoique qu’avec un bac on peut devenir poulet en tenue et armé de flashball, non ?

    IOSA

     

    19 octobre 2010 à 18 h 45 min
  • racine Répondre

    Je ne vois aucun inconvénient à ce que les jeunes manifestent, les jeunes oui, mais pas les pré-ados au certificat d’étude.
    C’est vrai, étonnant qu’ils s’intérressent à leur retraite et après avoir voulu de l’effet jubilatoire de ce genre de manif, ils ont, cela va de soi, été manipulés comme moi-même à leur âge en 68.
    Ce ne sont pas ces bébés étudiants qui font dans la violence mais nos bienheureux CPF qui croient trouver enfin l’occasion inespérée de violer le territoire de la République qu’ils vomissent.
    Cela dit, c’est bien de manifester, car réforme il doit y avoir, mais pourquoi ne pas afficher sur leurs banderoles les solutions qu’ils proposent.
    Si j’y avais pu lire "Nous voulons une réforme par points" "la réforme par point est la seule juste" "unissons nous pour construire une réforme juste"et bien d’autres propositions concrèteS encore…au lieu de cette banderole stupide et contre productive de mon quartier "non au racisme d’ "Etat". ….quid ?
    En plus de se réunir pour les retraites, dont, s’ils continuent ainsi, ils ne verront jamais le bout, que ne le font-ils pour dénoncer les occupations violentes et fascistes que nous subissons tous les jours .? A  ben….c’est vraiment un problème ça…
    Attendons encore un peu, et trahis par tous; ils nous rejoindrons peut-être

    19 octobre 2010 à 17 h 04 min
  • christophe Répondre

    A la vérité,la réforme de notre système de retraite n’a pas véritablement été engagé.Il faut bien admettre que le gouvernement  s’engage dans cette affaire à petite vitesse.Le gros morceau est prévu en 2016/2018,et là 

    ce sera autre chose.Je n’ai pas une passion particulière pour ce gouvernement.Reconnaissons,que le gouvernement a du courage .Le temps presse.Je crois qu’il est grand temps de siffler la fin de la partie.

    Les français ne foutent plus rien depuis plus de 40 ans.Nous avons des partenaires qui sont egalement des concurrents redoutables et efficaces,ILS N’ONT PAS L’INTENTION DE NOUS FAIRE DE CADEAUX SUR

    LE PLAN ECONOMIQUE.

    19 octobre 2010 à 15 h 01 min
  • Magny Répondre

    Bien content que ces manifestations embarrassent le gouvernement : il l’a bien cherché celui-là , à la fois sur le fond et sur la forme . Le problème est que les plus gênés ( comme d’habitude ) sont les citoyens normaux , qui n’ont aucun passe-droit , qui travaillent , qui doivent jongler sans filet avec les problèmes sous peine de descendre les échelons de l’échelle sociale ( échelle qui a vu beaucoup de ses barreaux disparaître ) .

    Les poses des grands "intellectuels" qui font la roue devant les caméras en nous expliquant doctement que les lycéens sont complètement téléguidés par des adultes gauchistes , et qu’en aucune manière ils ne peuvent s’intéresser à la réforme des retraites sont assez ahurissantes , et surtout confinent au mépris total . Mais quelle condescendance de la part de ces contemporains de mai 68 , qui eux savent bien sûr ce qu’est une vraie révolte ( faudra passer un diplôme bientôt …) ! Que les jeunes soient influencés par les adultes , et certains véritablement embrigadés par les gauchistes , c’est une évidence , et notre époque n’en a pas le monopole , mais prétendre qu’ils sont tous trop idiots pour réaliser ce qu’ils font et pourquoi ils le font c’est un peu fort de café !

    Mais bon , c’est sûr , quand on a pas de problèmes financiers à la fin du mois on a du mal à comprendre pourquoi les gueux manifestent . C’est un peu comme ces pacifistes qui ne comprennent pas pourquoi il existe tant de violence sur Terre , alors que si tout le monde tendait le joue gauche tout irait  si bien ( pour ceux donnent des baffes … mais aussi pour les lâches qui refusent de combattre , car une tare partagée devient invisible , elle est noyée dans la masse ) .

    19 octobre 2010 à 14 h 44 min
  • UN chouka Répondre

    A lire vos réactions,je me dis que si les jeunes veulent avoir une retraite lorsqu’ils seront vieux,moi,je dis qu’ils ont complètement raison,et ils ont interet a le dire haut et fort ,il me semble ?

    De mon point de vue,il n’est pas du tout exclus que la retraite des vieux deviène une institution comme les autres .

    Ce n’est pas plus bizard d’avoir droit a une retraite ,arrivé a un age ou le travail n’est plus rentable ,que de pèrmètre a des gens de vivre a la retraite du revenu des  locations des logements qu’ils ont acquis ou de leurs placements financiers ?

    La propriété privée est tout ce qu’il y a de plus illusoire, je crois ?

    C’est comme le rèspèct des lois, de la morale et de tout le bastringue a quatre sous,auquels nous voulons croir dur comme fer ,il faut simplement le vouloir,il me semble ?!

    Il n’est pas plus raisonable de renier l’existance des mafias qui font leurs lois ,il me semble ? :-D

    La solution est peut etre dans l’illusion de sèrieux ?

    A suivre………………………………………..

    19 octobre 2010 à 12 h 36 min
  • aym Répondre

    2.8 millions d’emploi sont a trouver pour remplir les objectifs de cette réforme selon l’OFCE soit 2.7% de croissance dans les 10 ans … qui peut croire a une base de calcul aussi utopiste ???

    si les 2.7% ne sont pas là,  ce sera une baisse inéluctable des pensions mais qui le dit aujourd’hui ??!!

    et dans le même temps, comme par hasard Guillaume Sarkozy prépare un fond de pension à la française en accord avec des établissement semi-public …. 17% de croissance attendus dans les 10 ans …

    ou comment une fois de plus faire du fric sur le dos des plus petit !!! c’est une forme de répartition me direz-vous !

    tu n’y comprend rien a cette réforme mon fils  ?!!! c’est pas grave , vas manifester … moi je peux pas je risque de me faire virer

    19 octobre 2010 à 11 h 18 min
  • Jaures Répondre

    Cher Sembour, peut être suis-je comme vous dîtes: "neurologiquement incapable de raisonner autrement qu’en termes de gauche dogmatique." mais je pourrai aisément vous renvoyer le même compliment en remplaçant gauche par droite. Alors cessons ces enfantillages. Vous êtes probablement un riche contribuable, probablement pas ou plus salarié. Vous défendez donc vos intérêts et le reste n’est que littérature.
    Permettez moi de défendre ceux des salariés.

    GBlibre, à 14-15 ans on n’est pas au lycée mais au collège.Les casseurs sont bien souvent extérieurs aux établissements et leurs agissements particulièrement bien organisés amènent des doutes sur ceux qui les manipulent.
    Ce que vous dîtes par ailleurs montre que vous n’avez même pas jeté un oeil aux propositions alternatives de la gauche qui ne se contente pas de dire que "les riches peuvent payer" mais, au contraire de la loi actuelle, fait des propositions pour faire perdurer notre système en répartissant les efforts (plus de financement par les revenus du capital mais plus d’années de cotisation pour les salariés).

    Si les médias sont "de gauche", vous ne les écoutez pas beaucoup. Quant à me faire croire que J.P.Pernaut et L.Ferrari sont de gauche…

    19 octobre 2010 à 11 h 17 min
  • gblibre Répondre

    Merci  aux  enfants gâtés  des services publics et des régimes spéciaux . Ils disent  non à la retraite à 62 ans alors qu’ils partent à 50 ou 55 ans. La réforme pour eux c’est 2023 , merci à tous les députés acceptant de telles disparités.

    Merci aussi  aux enfants de 14  15 ans  qui se battent contre la police,  qui brûlents les voitures de gens qui vont au travail  pour  payer  les agents de l’éducation nationale, ceux-là mêmes qui les poussent à défiler contre la réforme des retraites .Cette réforme  qui leur permettrai de payer un peu moins la facture future.

    Les Français  sont incorrigibles , leur inculture économique aidant ,  ils risquent  d’apprendre  à leur dépends que le financement des dépenses de l’état est fait à plus de 50 % , y compris  pour la sécurité sociale  par des  ressortissants étrangers. Déjà une grande partie de nos ateliers de productions  sont   en Chine , dans les anciens pays  de l’est .

    Les enfants gâtés  syndiqués expliquent par la voix des journalistes des grands  médias  que les riches   peuvent  payer , il faut taxer  le capital . C’est  exact,  au fait  c’est quoi le capital  selon Marx ?

    La base de l’isf c’est  des immeubles estimés pour de grandes valeurs *  par un taux  =  ISF.C’est ce qu’on appelle courament de la fortune . Il suffira  de remettre  des morceaux d’immeuble pour  régler  les contributions , car les revenus  ne suffiront  pas . Qu’en pensent  les les propriétaires des beaux quartiers  travaillant  dans les médias. Sont-ils  soumis à un régime particulier  ?  Tout simplement  pour dire  que la classe  moyenne qui travaille , ne défile pas  est la grande victime  de tout ce système  étatique.

    18 octobre 2010 à 22 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    Jaurès n’est pas jeune mais il a une excuse: il a été un jeune manipulé.

    Il est devenu neurologiquement incapable de raisonner autrement qu’en termes de gauche dogmatique.

    Il n’a qu’un moteur psychologique : perpétuer l’illusion, soutenir l’insoutenable, défendre le faux, propager le mensonge. Il trouvera toujours une statistique à enjoliver ou à fausser, un contre-exemple sans intérêt, une exception non significative qu’il présentera comme la règle.

    Le raisonnement "gauche made in France" est un dévoiement qui ne s’acquière vraiment bien que jeune. Après il est trop tard. Au-delà de 30 ans, l’individu qui n’a pas baigné assez tôt dans la potion gauchiste, ou a été élevé à l’étranger, n’est plus rattrapable. L’église gauchiste lui parait suspecte. Il comprend que c’est une pyramide de marketing sophistiquée ou les dindons sont les militants de base, les cotisants, les bénévoles. Les gagnants sont ceux qui ont réussi à atteindre une place, modeste ou non, dans le clergé des malévoles.

    Heureusement et grâce au ciel (on tremble à l’idée qu’il eut pu en être autrement), tout l’environnement médiatique français est fortement gauchisant, ce qui permet d’intoxiquer une très large part de la population et ceci, dès le plus jeune âge. 

    Ce que les générations futures (par la voix des  prêteurs internationaux) ne voudront plus payer, les riches contribuables français le payeront (il suffira de redéfinir le mot « riche », jusqu’à ce que Jaurès passe pour un ploutocrate indécent et corvéable à 130% de ses revenus annuels). Si cela ne suffit pas, on appellera les Allemands, les Luxembourgeois, les Hollandais,  et les riches nations européennes à la rescousse. S’ils se dérobent, on sortira de l’Euro (avant eux). Si cela ne suffit pas, on nationalisera les fabuleuses cagnottes secrètes et les biens au soleil du  Grrrand Capitaaaal en France qui enfin rendra gorge (il lui en aura fallu du temps pour s’abandonner à la raison du plus fort !) et restituera ses trillions d’Euros (« on » SAIT qu’ils existent), volés au pauvre peuple depuis d’innombrables générations.

    Si tout échoue (mais qui oserait le penser ?), et que la population finit bel et bien dans une misère noire, non vue depuis le XIXème siècle ou même depuis 1936, cela n’aura aucune importance car il suffira de bien rappeler que les faits ont tort. Seul le dogme et le fameux « c’est une question de principe »français, ont raison. Tout le reste est de la propagande d’incroyants-infidèles-hérétiques. En tout cas les meneurs politiques et syndicalistes, flanqués de leur garde rapprochée de hauts et moyens fonctionnaires, eux ne mettront jamais la main à la poche de manière significative. Au fond, c’est le principal…

    18 octobre 2010 à 21 h 16 min
  • db30asp Répondre

    Si les jeunes manifestaient dans le calme,il n’y aurait pas de violences policières.
    Tout le monde sait que ce n’est pas possible,même ,surtout,S.Royal.Il ne s’agit que de provocation et d’instrumentalisation.Et ils n’attendent que la bavure .Comme les Palestiniens,les femmes et les enfants devant dans la manif .A qui fera-t-on croire que les jeunes se sentent concernés par la retraite qu’ils toucheront entière à 62 ans dans 40 ou 45 ans grâce à cette réforme et aux nombreuses autres qui suivront
    quand ils ne savent même pas ce que travailler veut dire. C’est quoi cette jeunesse qui commencent par se comporter comme des "anciens" de 50 ans ? Ou sont passés les idéaux associés à la jeunesse, travail, réussite,ambition,envie ? La force d’un pays se voit dans sa jeunesse,dans sa capacité et son envie à prendre la relève.Or,que voit-on ?  Ou sont les véritables conservateurs et réactionnaires ?Ce pays a beaucoup de soucis à se faire s’il n’est pas capable de s’adapter au 21ème siècle.

    18 octobre 2010 à 19 h 37 min
  • grepon Répondre

    A propos des reformes "a minima" des retraites, et qui payera, ben, c’est assez simple:

    Ils ne peuvent pas etre paye, donc ils ne seront pas paye.   Il y aura forcement une VIieme "Republique" dans l’apres de la faillite terminale.    Les lyceens perdront beaucoup, certes, mais ils ne peuvent pas etre tenu a payer les retraites aujourdhui, car c’est impossible.

    18 octobre 2010 à 16 h 54 min
  • UN chouka Répondre

    Si un pays ne fait plus de chiffre, comment les gens peuvent se payer une retraite  de quelque façon que ce soit ?

    Peut etre que les institutions devraient prendre tout simplement en charge les retraités ?

     

    18 octobre 2010 à 12 h 27 min
  • Jaures Répondre

    L’antienne des "jeunes manipulés" est éculée.

    Les mêmes qui soutiennent les jeunes quand ils manifestent en Chine ou en Algérie méprisent avec ostentation les lycéens et étudiants qui défilent à Paris.

    Ils ne peuvent comprendre la réforme des retraites dit Menou. Il est vrai qu’en 1940, quand d’éminents intellectuels faisaient les yeux doux aux occupants, des gamins de 17 ans, ouvriers et paysans, prenaient le maquis. Qui comprenait quoi alors ?

    Il est vrai également que les cadres politiques ou syndicaux furent autrefois lycéens ou étudiants. Que certains aient occupé alors des fonctions électives n’est pas surprenant. Mais si on peut en citer une demi-douzaine, combien ont mené ensuite une vie anonyme ?

    Enfin, que je sache, ce n’est pas Dominique Voynet qui a tiré au flash ball sur un jeune manifestants. Il est représentatif de l’état d’une société que des parents accompagnent leurs ados qui manifestent non pour éviter des débordements mais pour les protéger des exactions policières.

    18 octobre 2010 à 11 h 50 min

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