Les persécutions qui peuvent tuer les âmes

Les persécutions qui peuvent tuer les âmes

Il me semble que les persécutions qui s’annoncent sont de nature à inquiéter non seulement les Chrétiens, catholiques ou non, mais tous ceux qui sont attachés à notre civilisation occidentale issue de la Chrétienté. Je crains, en effet, que nous soyons menacés d’entrer dans une ère de persécutions particulièrement perverses. Non, hélas, que les persécutions du passé récent soient négligeables : on estime, en effet, que les Chrétiens mis à mort dans le monde en raison de leur religion depuis une ou deux décennies sont déjà beaucoup plus nombreux que tous les martyrs des premiers siècles. Toutefois, nous autres occidentaux, douillettement encoconnés dans notre confort occidental et dans une tolérance à laquelle nous nous sommes habitués, nous avons tendance à ne pas en prendre conscience ou à négliger ce fait pourtant dérangeant.

Et pourtant, nous-mêmes sommes menacés. Peut-être pas de la forme de persécution dont souffrent les Chrétiens de l’Orient proche ou lointain ou de l’Afrique islamisée. Pour l’instant, il ne semble pas que nous soyons menacés d’emprisonnement, encore moins de torture et de mort. Mais, pour être plus sournoise, la persécution qui s’annonce n’est pas moins dangereuse. Elle l’est même beaucoup plus car, comme le Christ nous en a avertis, ce ne sont pas ceux qui peuvent tuer le corps que nous devons craindre, mais bien ceux qui peuvent tuer l’âme.

Une propagande très habile menée par des lobbies qui semblent d’ailleurs tous prendre leur inspiration à la même source, a fini par conduire à une situation qui risque de devenir irréversible, au moins à court et moyen terme : les politiques actuellement au pouvoir ont décidé, sous l’influence de ces lobbies et au vu de sondages peut-être douteux affirmant que les deux-tiers des Français y consentiraient volontiers, de transformer profondément la société par la destruction totale de la famille dite traditionnelle.

 Vers l’effondrement de la structure familiale

 Les Français ignorent généralement que les études (1) qui affirment que les enfants ainsi confiés à des parents de même sexe n’ayant aucun lien avec eux avant leur adoption réussissent aussi bien leur vie que les enfants élevés par leurs propres parents sont, en quasi totalité, l’œuvre de partisans déterminés du mariage homosexuel et qu’elles ont été menées sans respecter les règles scientifiques qui s’imposent dans ce type d’études. Ils ignorent également que, comme il est d’ailleurs naturel de la part d’homosexuels prosélytes, les auteurs de ces études n’estiment pas anormal ni nocif pour ces enfants que ceux-ci deviennent eux-mêmes homosexuels beaucoup plus fréquemment que d’autres enfants.

Pourtant, si cette transformation, prenant la forme apparemment anodine, du « mariage pour tous », est menée à bien, c’est toute la structure familiale qui s’effondrera : plus de mari et de femme (ou d’époux et d’épouse), car comment célébrer le mariage de deux personnes du même sexe, dans un cérémonial qui comprend la formule : « je vous déclare mari et femme », lorsque les « mariés » seront deux hommes ou deux femmes ? Les époux de même sexe pourront adopter des enfants, mais ceux-ci n’auront plus de père ni de mère. Car comment, sans tomber dans le péché mortel de discrimination, continuer à donner ce nom dans l’état civil aux époux de sexe différent ayant mis au monde ou adopté un enfant, alors qu’on ne peut que difficilement inscrire que l’enfant a une mère n° 1 et une mère n° 2 ou un père n° 1 ou un père n° 2 ? Il faudra bien se résigner à des termes neutres, comme « parent n°1 » et « parent n°2 ».

Mais le lobby en question ne s’estime pas satisfait : non seulement il exige que, outre l’adoption, les époux de même sexe aient accès à toutes les formes de conception (insémination, mères porteuses), mais aussi que les personnes partageant la vie des « parents » soient également considérées comme parents.

On peut s’attendre à ce que les enfants qui seront confiés pour adoption à des époux homosexuels, souvent en préférant ceux-ci à des couples parfaitement aptes à adopter un enfant (2), soient quelque peu déboussolés par ce genre de situation (3).

 « Arracher » les enfants à leur famille

 Même si beaucoup de familles continueront à fonctionner comme par le passé, il est évident que l’autorité des parents, que des dérives récentes ont déjà passablement mise à mal, en souffrira considérablement.

 Les mesures du même ordre que ces politiques au pouvoir ont déjà prises en faveur de l’avortement (dans le passé en transformant l’avortement dépénalisé en droit, avec contribution de l’assurance maladie, comme si un enfant était une maladie, et tout récemment en portant le remboursement de cet acte à 100% comme s’il s’agissait d’une maladie particulièrement grave) et celles qu’ils entendent prendre en faveur de l’euthanasie, ne peuvent que contribuer à détruire dans la majorité de la population ce qui restait de morale naturelle.

 Et les projets scolaires du gouvernement, avec un Ministre qui se propose « d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… » – dans la droite ligne de ce qu’il écrivait dès 2008 : « l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. » – sont tout aussi inquiétants. Car comment ces enfants « dépouillés » de leurs racines et de toute obligation morale, « arrachés » à leur famille quand ils en ont une véritable et au contraire confiés à des pseudo-familles à configuration variable dans certains cas, pourraient-ils éviter que l’on tue leur âme ?

 Oui, c’est l’âme des Français et d’abord celle des enfants que les lobbies actuels et le gouvernement qui leur est soumis veulent tuer. Et cette persécution est bien pire que celle qui brise les corps.

(1) Ce sont des études portant sur un petit nombre de cas choisis dans le milieu homosexuel, sans comparaison avec la situation d’enfants vivant hors de ce milieu, les questions n’étant posées qu’aux seuls parents dont l’appréciation sur la qualité de leur éducation est acceptée sans examen, ces questions d’ailleurs ne portant que sur quelques aspects de la vie des enfants, la réussite scolaire, la santé ou l’éventuelle délinquance des enfants, entre autres, n’étant pas abordées.

(2) Récemment, en Grande-Bretagne, une mère à qui avaient été retirés ses droits parentaux n’a pu obtenir que son petit garçon ne soit pas remis pour adoption à des époux homosexuels qui avaient été préférés à plusieurs couples normaux dont la capacité à adopter n’était pourtant pas mise en doute.

(3) Même quand la famille homosexuelle ne comporte que deux parents, une étude conduite par un professeur de l’Université du Texas, avec toute la rigueur scientifique nécessaire, sur 3000 jeunes gens élevés par des homosexuels, avec comparaison avec un grand nombre de jeunes gens élevés par leurs parents naturels, montre que les premiers ont une vie beaucoup moins satisfaisante que les seconds.

Partager cette publication

Comments (17)

  • Jaures Répondre

    “Il se trouve que je n’attendais pas votre avis pour faire mes choix. Il y a mieux: faire l’école soi même; ” écrit Daniel. Eh bien soyez heureux devant tant d’opportunités que vous offre votre pays pour l’éducation de vos enfants ! Les miens sont à l’école publique et s’en sortent très bien également.
    Pluton, il y a 15 ans, moins de 40% des Français étaient pour le mariage libre. Beaucoup ont évolué, également parmi les socialistes.

    7 novembre 2012 à 9 h 48 min
    • Pluton Répondre

      Jaures, il existe 2 types d’école publique. Il y a l’école publique au pied du funiculaire de Montmartre (proche Goutte d’or) dans laquelle 80% des enfants étaient d’origine extra-européenne déjà dans les années 70 et l’école publique d’un village de France. Par quel type d’école publique vos enfants sont-ils concernés ?

      Le mariage libre ne remet pas fondamentalement en cause la structure de la société car ce n’est pas l’absence de contrat entre les parents qui change beaucoup de choses. L’instabilité des couples est beaucoup plus dommageable sur les enfants et ce n’est pas le contrat de mariage qui change grand-chose.

      Dans le cas du mariage homosexuel il y a totale remise en cause de la structure familiale. Il est difficile de penser que l’environnement homosexuel ne conduise pas à un développement de l’homosexualité dans la société. D’autre part, les familles monoparentales posent problèmes pour les enfants. Pourquoi ajouter le problème des familles homoparentales ?

      Et après ce recul devant les lobbies homos d’autant plus violents qu’ils sont ultraminoritaires, à quelles suites faut-il s’attendre ? Polygamie, mariages multiples … avec une accélération de notre décadence.

      7 novembre 2012 à 11 h 31 min
  • Daniel Répondre

    jaurès:
    ” j’ai du mal à vous suivre,”
    Merci, c’est plutôt rassurant puisque vous êtes hermétique. Savoir lire un dogme et le répéter est une chose. Comprendre est une autre démarche. C’est déjà envisager qu’on ne sache pas tout !… Trop dur pour vous…

    ” Par ailleurs, si l’école républicaine ne vous satisfait pas, rien ne vous empêche d’inscrire votre enfant dans une institution privée, religieuse ou non, comme environ 20% des élèves”…
    Il se trouve que je n’attendais pas votre avis pour faire mes choix. Il y a mieux: faire l’école soi même; et l’expérience m’a démontré qu’une heure de travail par jour chez soi permettait à ses enfants d’être tête de classe à chaque fois qu’ils revenaient à l’école publique pour un trimestre tous les 2, 3 ou 4 ans. Mais je ne doute pas que vous en sachiez plus que moi sur ce sujet que vous ne connaissez pas, alors inutile de vous croire obligé d’émettre une opinion. Lisez la mouche du coche et essayez d’en comprendre le sens.

    6 novembre 2012 à 21 h 06 min
  • Pluton Répondre

    Les adeptes du mariage et surtout de l’adoption par des couples homosexuels devraient relire les propos de Mme Guigou, ministre socialiste de la justice, lors de la présentation du PACS en 1998 à l’assemblée nationale :

    “Je veux être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe socialiste).
    ….
    Mon refus de l’adoption pour des couples homosexuels est fondé sur l’intérêt de l’enfant et sur ses droits à avoir un milieu familial où il puisse épanouir sa personnalité (Applaudissements sur certains bancs du groupe socialiste). C’est ce point de vue que je prends en considération, et non le point de vue des couples, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels.

    Je n’ignore pas les procès d’intention sur un éventuel « après » de cette proposition de loi qui préparerait des évolutions plus fondamentales de notre droit. Ce texte serait « une valise à double fond ». Je m’élève avec la plus grande énergie contre de telles insinuations.

    Ce vocabulaire de contrebande, qui fait croire que ce texte cacherait autre chose et que vos rapporteurs et le Gouvernement exerceraient une fraude à la loi, est inacceptable (Applaudissements sur les bancs du groupe communiste, du groupe socialiste et du groupe RCV).”

    Et encore :
    “Je soutiens, comme de nombreux psychanalystes et psychiatres, qu’un enfant a besoin pour sa structuration psychique, sociale et relationnelle d’avoir face à lui pendant sa croissance un modèle de l’altérité sexuelle, un référent homme et un référent femme.”
    FIN des citations.

    Doit-on penser que 15 ans plus tard les psychiatres ont changé d’avis et qu’un enfant n’a plus besoin de modèle “d’altérité sexuelle” ? Sans doute un miracle de l’évolution !

    Et ce projet de “mariage” est-il lui aussi une “valise à double fond” et que demain on nous servira le même battage politico-médiatique avec la polygamie ou le mariage multiple ? Qui tire les ficelles au niveau mondial de cette offensive de destruction de nos sociétés ?

    6 novembre 2012 à 18 h 02 min
  • Claude Roland Répondre

    Au delà de tout ces détails, c’est une prise de conscience des réalités quelles que soient les domaines qui manque aux Français et à certains européens.
    Mais comment peut-on prendre conscience quand on est les champions mondiaux de la consommations de neuroleptiques ?
    Comment prendre conscience quand de plus en plus de gens, quelles que soient les classes sociales, fument du cannabis ou prennent quotidiennement d’autres drogues ?

    Comment peut-on prendre conscience des différents états du pays et du mental de la population quand on a des dirigeants champions de l’anesthésie mais nuls en gestion du pays ?

    Comment peut-on prendre conscience quand on a des médias orientés avec un professionnalisme très douteux qui usent de l’hypnose subliminale ?

    Il faut un sacré mental construit sur le bons sens et la force de caractère et le sens critique pour résister, et aussi une vigilance et une proximité dans l’éducation de ses propres enfants. Or la sélection naturelle chez l’humain se fait par le taux de connerie.

    6 novembre 2012 à 10 h 58 min
  • Jaures Répondre

    Quinctius, je ne connais pas un enfant qui ait choisi ses parents. A moins que vous ne considériez la conception d’un enfant ou son adoption comme une violence exercée à son endroit. Quant au rejet du père, il me semble qu’il s’agit là d’une phase normale de construction d’un jeune. Il est probable que nous y soyons passés vous et moi.
    Daniel, j’ai du mal à vous suivre, si vous pensez que l’école et la famille sont formatés, où diable mettre l’enfant pour qu’il échappe à ces prédéterminismes ? Par ailleurs, si l’école républicaine ne vous satisfait pas, rien ne vous empêche d’inscrire votre enfant dans une institution privée, religieuse ou non, comme environ 20% des élèves. Enfin, l’école obligatoire est une donnée commune de toutes les démocraties. Regrettez-vous le temps où le père choisissait lequel de ses fils ferait des études et lequel irait aux champs (et je ne parle même pas des filles !) ?
    Mais pour en revenir au mariage pour tous, rien objectivement ne permet de dire qu’une famille homoparentale offrirait moins de garanties éducatives que tout autre type de famille. Refuser l’accès au mariage ne ferait que perpétuer des tracasseries et des incertitudes administratives inutiles. Aujourd’hui, si une courte majorité de l’opinion ne voit pas d’inconvénients à cette évolution, les 18-25 ans y sont très largement favorables. Par sa position dogmatique caricaturale, l’Eglise se coupe malheureusement une fois encore de la jeunesse et scelle ainsi un peu plus son déclin.

    6 novembre 2012 à 10 h 40 min
    • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

      Jaurès

      je n’ai jamais ” tué ” mon père, cette mystification freudienne*, et ma ” construction ” ( langue de bois ” psy ” ) n’en n’a pas souffert … je suis ” anormal ” je l’avoue piteusement et vous en demande pardon !
      * il n’y a plus que deux pays au monde ( à part les studios d’Hollywood ) qui baignent encore dans le bouillon de culture de la psychanalyse : l’Argentine et la France … des pays sans problèmes comme vous le savez !
      N.B. : pensez à ” tuer ” votre mère aussi … on n’est jamais assez prudent dans la vie !

      6 novembre 2012 à 13 h 52 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès:
    “Daniel, qu’est-ce qui empêche un individu de penser par soi-même sinon tout ce qui le prédétermine, à savoir son milieu socio-culturel ? Ne vous semble-t-il pas que pour penser par soi-même il importe de se dégager de toutes les idées reçues et a priori que votre milieu, malgré lui, vous assène ? Comment se dégager de ces idées préconçues sinon par l’instruction et la confrontation aux autres milieux qui créent un esprit critique ? Où, à part à l’école de la république… gratuite et obligatoire, etc…”

    Avez vous encore conservé une petite liberté de pensée pour observer ce que vous avez vous même écrit!. En expliquant ce qui prédétermine l’individu, vous ne faites dans ces lignes que désigner précisément ce que fait l’école depuis un siècle en prétendant être la seule référence, la référence à l’intelligence? elle est devenue plus que jamais l’unique milieu socio culturel des enfants,… aprés avoir formaté les parents!. Milieu socio culturel stérile dans sa bulle protégée de toute forme de responsabilité, et, comme vous le rappelez: OBLIGATOIRE. Et vue comme gratuite par tous les malhonnêtes formatés par cette école à la gratuité de l’assistanat! Ah! … la gratuité! quel bonheur pour les idiots qui ne se connaitront jamais!
    L’école de la fausse république , c’est une MESSE obligatoire qui détermine, formate les enfants et fait barrage à toute autre forme d’école qui pourrait lui faire concurrence et démontrer ses crimes religieusement organisés et verrouillés dans les hautes sphères maçonniques de l’Education Nationale.
    Ils sont loin, les quelques vieux instituteurs dévoués et INDEPENDANTS d’esprit qui se faisaient un “devoir” PERSONNEL d’enseigner dans l’intérêt des enfants . Ils sont bien morts et n’auraient aucune chance aujourd’hui de faire profiter les enfants de leur liberté et de leur droiture: ils aimaient les enfants et voyaient à l’évidence l’âme de chacun qu’ils avaient du plaisir à magnifier.

    Mais je vous sais trop peu honnête selon les facettes que vous nous proposez ici pour désirer sincèrement une analyse objective sur ce sujet essentiel qui explique aussi bien la chute de notre civilisation que l’arrogance de vos croyances et l’inconscience de votre racisme. Celui ci a été suffisamment abordé et pourrait l’être à chacune de vos interventions. Vous avez tellement peur de découvrir dans quels mensonges vous vous êtes investi selon un formatage culturel scolaire! … comme si vous étiez seul à vous tromper !.

    5 novembre 2012 à 23 h 07 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    lorsqu’un parti politique s’installe dans la chambre des citoyens c’est un parti ” fasciste ” disent les tutti frutti de droite et de gauche … et violer l’esprit d’un enfant ce n’est ni plus ni moins qu’un ” fascisme ” pédophile

    en toute HONNÊTETE , croyez vous que le libre arbitre , l’esprit critique existe à cet âge ?

    je suis pour l’habeas corpus y compris pour les enfants en bas âge … vous , vous êtes pour le clonage , la greffe socialiste , la soumission à la Nouvelle Rome … vous êtes un ennemi de la liberté individuelle , un nouveau clerc de la Faculté de Paris au début de la Réforme

    mon souhait le plus humaniste : que vos enfants rejettent un jour leur ” dictapère ” !

    5 novembre 2012 à 16 h 18 min
  • Jaures Répondre

    Daniel, qu’est-ce qui empêche un individu de penser par soi-même sinon tout ce qui le prédétermine, à savoir son milieu socio-culturel ? Ne vous semble-t-il pas que pour penser par soi-même il importe de se dégager de toutes les idées reçues et a priori que votre milieu, malgré lui, vous assène ? Comment se dégager de ces idées préconçues sinon par l’instruction et la confrontation aux autres milieux qui créent un esprit critique ? Où, à part à l’école de la république peut-on trouver ces éléments nécessaires à l’éducation de ce que vous appelez “l’âme” et qui est, dans sa conception humaniste, l’ensemble des idées et valeurs morales qui existent en un esprit conscient ? N’était-ce pas avant l’école gratuite et obligatoire que les esprits étaient formatés et les destins scellés dés la naissance ?
    Hans, comment connaître “de manière irréfutable” le nombre de familles homoparentales alors que celles-ci ne sont pas reconnues ? Leur statut est confondu avec celui des familles homoparentales. On sait cependant que 9143 pacs ont été signés en 2011 entre personnes de même sexe. Mais encore une fois, le droit n’a rien à voir avec le nombre, sinon il ne fallait pas instituer le mariage posthume qui est extrêmement marginal.

    5 novembre 2012 à 10 h 53 min
  • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

    @ Rouletabille

    il ne sert à rien d’exposer les ” inconvénients ” du “mariage ” homosexuel à @ Jaurès , encore moins de lui dire les ” bienfaits ” d’une ” tradition naturelle ” ou multi-séculaire
    ce Monsieur n’existe ” intellectuellement ” que parce qu’il EST dans la Pensée dominante ( ? ) actuelle , un acteur besogneux du Progrès de l’Humanité , bref dans le sens de l’Histoire … alors qu’il n’est après tout qu’un banal conformiste mais… de son époque qui est celle de l’hédonisme et de la satisfaction individuelle ( ce qui est un paradoxe pour un … syndicaliste )
    voyez d’ailleurs son style laborieux pour ne pas le qualifier de façon plus déplaisante ! ( et qui serait … censurée , n’est ce pas ? )

    si on devait luis décerner un prix littéraire il aurait assurément le Goncourt mais certainement pas le Médicis

    5 novembre 2012 à 10 h 39 min
  • IOSA Répondre

    je ne sais pas si certains l’ont remarqués, mais il existe dans la pub que l’on nous assaisonne à longueur de temps, un effet sublimatoire pour ne pas dire sournois, de ce qu’est la vie d’un couple.

    Ainsi, il fut un temps où le couple mixte ( homme & femme ) était d’une seule couleur, puis timidement ce fut le couple à deux couleurs ( mais toujours homme/femme).

    Et maintenant et toujours aussi insidieusement le couple se transforme, d’abord deux femmes de plus en plus souvent et le couple couple homme/homme rarement, du moins pour l’instant.

    Voilà comment on fait pour intégrer sans le savoir la normalité de la gauche.

    IOSA.

    5 novembre 2012 à 10 h 32 min
  • Daniel Répondre

    ” l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. » –

    C’est bien une secte qui a des méthodes de sectes pour nous faire entrer dans un mode de pensée dogmatique. Cela nécessite le formatage de la pensée pour atteindre sous contrainte une citoyenneté qui n’en est plus une puisque le formatage aura tué l’âme, c’est à dire la liberté de penser par soi même, y compris différemment.
    On obtient ainsi des zombis comme Jaurès qui répondent en permanence à côté des problèmes soulevés et qui, par exemple, ne voient pas l’importance de l’âme, lui qui a neutralisé la sienne pour assurer la sécurité de son ventre. Pour exprimer un manque, il faut en connaitre l’existence, la réalité et les différents aspects. C’est toujours la connaissance du niveau au dessus qui donne la possibilité de choix.
    Quand on connait la qualité de pensée du vrai Jaurès humble, honnête dans ses convictions et ses arguments mais aussi dans ses doutes, et qu’on lit ici les positions de celui qui usurpe son nom, qui salit son nom sans la moindre humilité, sans le moindre scrupule, on voit clairement que l’âme construit un citoyen libre et que l’absence d’âme produit un citoyen qui ne peut se construire que dans les limites d’un dogme pré établi.
    Quant à la notion de citoyenneté, elle est fondée sur l’égalité de droits (protection identique de chacun) sans laquelle la sécurité individuelle et collective n’existe pas: ainsi, combien ici sont réellement les concitoyens du ministre en question? qui démontre ainsi son racisme de caste de plusieurs manières principales:
    -assisté et protégé par des droits particuliers définis et permis par un statut d’irresponsable,
    – statut qu’il met à profit pour formater les enfants à ce qu’il considère comme supérieur, à son exemple. Ceci démontrant le mépris des parents, le mépris de la démocratie qu’il foule à son pied royal, pour ne pas dire divin… mais assisté de fait.

    4 novembre 2012 à 20 h 43 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Oops, ce post est allé se loger au mauvais endroit, mille excuses. Le revoilà, ce coup-ci au bon endroit, du moins je l’espère.

    Dans le grand foutoir des statistiques françaises, il n’existe pas de chiffre exact décrivant de manière irréfutable le nombre de familles homoparentales.
    Les seuls sites consultables n’ayant pas une stricte obédience pd ou lesbienne parlent d’une quantité <1% des couples hétérosexuels vivants dans l'hexagone..
    On donc peut affirmer sans devoir rougir que s'il n'en existait qu'un seul couple les statistiques (<1%) seraient encore exactes.
    Qui veut-on leurrer à part les caves?

    4 novembre 2012 à 16 h 10 min
  • Jaures Répondre

    Je comprends ce type d’argumentaire mais il relève purement de la Religion et, de fait, ne peut s’adresser qu’à des personnes de foi catholique. En ce sens, il est logique que le mariage religieux ne soit pas ouvert aux homosexuels.
    Or, il s’agit là de mariage civil et, dés lors, l’argumentaire ne tient plus.
    Il existe en France entre 150 000 et 450 000 familles homoparentales. Rien ne permet de dire que les enfants qui en sont issus seraient plus enclins à l’homosexualité, aux déviances ou à la délinquance. Les témoignages qui pullulent dans les médias ces derniers temps montrent que certains en ont souffert, d’autres pas du tout, mais que la plupart ont eu une enfance normale, c’est à dire avec ses joies et ses heurts. On pourrait affiner les études mais alors pourquoi ne pas le faire pour toute sorte de couples ? Pourquoi ne pas interroger les enfants issus de familles catholiques pratiquantes pour savoir s’ils ont souffert de la foi exprimée par leurs parents ? Pourquoi ne pas faire de même avec les enfants issus de couples d’origine différentes, de divorcés, d’ouvriers, d’enseignants,…?
    Peut-être sortirons-nous un profil type de couple en dehors duquel il sera interdit de procréer.
    Pour ce qui est du problème oh combien éminent du “je vous déclare mari et femme”, il sera remplacé par “je vous déclare mariés” et il n’est nullement question de “parent 1 ou 2” mais de deux mères ou deux pères, comme il n’existe qu’une mère ou un père pour une famille monoparentale, et parfois un père et un beau-père, etc…
    Comme on le voit, ces arguties ne tiennent pas. Le seul argument solide est celui de la religion, celle là même qui militait contre l’union libre, le divorce, l’IVG, le PACS, et, il y a plus longtemps encore, la séparation de l’Eglise et de l’Etat. En ce sens, mettre en avant la question de l’âme est théologiquement recevable. Sauf que l’Etat n’a pas à s’en préoccuper: c’est là l’affaire de chacun, dans le secret de sa conscience. Si un homosexuel juge qu’il lui est pour sa foi inconséquent de se marier, il s’en abstiendra. Mais pour ceux qui n’y croient pas, les droits et ceux de leurs enfants doivent être préservés. Comme on peut se contenter d’un Pacs ou d’un enterrement civil quand on est un couple hétéro non croyant.
    Et si la Religion peut influer sur la législation, il faudra admettre que les musulmans demandent le droit du port du voile intégral ou de l’appel public à la prière en influant sur leur entourage ou en écrivant à leur député. Mais au moins, sur le mariage pour tous, catholiques et musulmans ont trouvé un point d’entente.

    4 novembre 2012 à 11 h 03 min
    • Rouletabille Répondre

      Jaurès

      Parmi tant d’autres, il y a deux arguments principaux contre le mariage pour tous.
      Le premier est l’argument religieux, qui ne peut concerner que les croyants.

      Le second est, comme on dit aujourd’hui, sociétal, car il touche à la structure même de la famille et partant, à notre ordonnancement juridique.

      Le mariage a été conçu, depuis la nuit des temps, comme l’union d’un homme et d’une femme en vue de fonder une famille, celle qui permet la pérennité de notre société.
      Certes, pour ce faire, il faut s’aimer, mais l’objectif c’est la transmission d’un héritage, matériel quand il existe, mais surtout moral, comportemental et civique qui permettent de vivre en paix dans la société. Et cet héritage seule la famille composée par un homme et une femme est capable de la transmettre sans traumatismes pour l’enfant.
      Certes, les aléas de la vie, divorces, familles monoparentales, existent, mais de l’avis des psychologues et des psychiatres, la famille unie est la plus structurante pour les enfants.

      Je ne suis pas idiot et sait très bien que pour certains, c’est l’ultralibéralisme sociétal (et non économique) qui est primordial. Et donc il faut s’ouvrir aux désirs de tout individu aussi fantasque soit-il. Quitte à détruire l’enfant en gestation ou même celui déjà né, et partant, notre société. Mais n’est-ce pas là le but ultime de toutes les prétendues “avancées” que nous connaissons depuis 35 ans?

      Ni Dieu ni maître, ni nation ni patrie. Voilà l’objectif.

      5 novembre 2012 à 9 h 13 min
    • Pluton Répondre

      Jaures, à propos de l’âme, vous avez lu trop vite. Il s’agit de “l’âme des Français” et non de l’âme au sens théologique. Oui, l’état s’évertue par sa propagande (théorie stupide du gender par exemple) à tuer l’âme de ce qui a fait la France. On retrouve là le système soviétique où l’enfant est arraché à ses parents le plus tôt possible et embrigadé dans les organisations de jeunesse communistes. L’école assure cet embrigadement avec la complicité consciente ou non des enseignants.

      Vous écrivez : “Mais au moins, sur le mariage pour tous, catholiques et musulmans ont trouvé un point d’entente.” Je crois rêver ! Vous semblez ignorer totalement la position de l’islam sur les homosexuels. Vous allez au-devant de cruelles désillusions !

      8 novembre 2012 à 1 h 13 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *