Les « phobies » du politiquement correct

Les « phobies » du politiquement correct

Plus je lis les journaux, et plus je suis sidéré par l’ampleur de la diffusion d’une « novlangue » dans la classe politico-médiatique.
Cette « novlangue », com­me celle imaginée génialement par George Orwell dans son roman « 1984 », a pour objectif de nous empêcher de penser. Et, de fait, ce que l’on appelle généralement le « politiquement correct » nous empêche de penser. C‘est particulièrement vrai pour les diverses « phobies » qu’a découvertes cette novlangue.

Ne prenons que deux exemples : l’homophobie et l’islamophobie. Deux phobies plus ou moins contradictoires : il ne fait pas bon être homosexuel en terre d’islam ; et, par ailleurs, la communauté homosexuelle du nord de l’Europe est en première ligne dans la lutte contre l’islamisation
Mais ces deux « phobies » ont aussi un point commun : elles sont sévèrement réprimées par la bienséance médiatique et par la justice…

Qu’entend-on par « homophobie » ? En bonne étymologie, il s’agit de la peur du même. On voit mal qui pourrait être atteint de cette tare fâcheuse. A priori, l’immense majorité des êtres humains ont plutôt tendance à avoir peur de ce qui est différent d’eux que de ce qui leur est semblable.
On pourrait même remarquer que les homosexuels, au moins pour certains, sont des personnes marquées par une peur ou une haine de l’autre sexe, et donc par une sorte « d’hétérophobie », beaucoup plus manifeste que « l’homophobie » des hétérosexuels

Mais, me direz-vous, c’est jouer sur les mots : tout le monde sait bien que l’homophobie, c’est la phobie de l’homosexualité.
Peut-être, mais alors pourquoi ne pas le dire clairement ? La bonne étymologie, la bonne syntaxe, ne font sans doute pas tout, mais, sans elles, il y a bien peu de chances que nous nous comprenions…

Mon esprit tordu ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser que, si un délit est défini de façon aussi imprécise, il présente notamment la particularité de pouvoir s’étendre au gré du pouvoir, et ce n’est pas franchement rassurant pour les libertés publiques déjà bien malmenées en France. Cependant, ce qui est encore plus extravagant, c’est que cette « peur du même » est sanctionnée par la loi !

Par définition, me semble-t-il, une « phobie » ne se contrôle pas. On voit mal comment on pourrait condamner quelqu’un pour être agoraphobe (peur des foules), claustrophobe (peur des espaces confinés), ou arachnophobe (peur des araignées)… Pourquoi donc peut-on condamner quelqu’un pour homophobie, même si l’on entend par cette « peur du même » une « peur de l’homosexualité » (ou une « peur de l’homosexuel » ?). Si ce n’est pas vo­lontaire, ce n’est pas condamnable !

Il en va de même pour « l’islamophobie ». Après tout, le contact que les Européens ont eu avec l’islam pendant longtemps justifierait que nos « cerveaux reptiliens » en aient conçu une certaine peur de l’islam.

Nos ancêtres se sont fait égorger, ont été enlevés pour servir d’esclaves ou remplir les harems des sultans. Quelle que soit la part de l’islam dans le comportement des prédateurs, on peut concevoir qu’il ne soit pas spontanément évident pour tous que l’islam est une « religion de paix et d’amour »…

Et, pourtant, cette peur fait courir un risque pénal à celui qui la professe, éventuellement malgré lui. Avouez que la chose est troublante !
Ce qui est plus troublant encore, c’est que les textes législatifs français considèrent que l’islamophobie est une forme de racisme.

Là encore, on s’interroge sur la maîtrise de la langue française par nos « élites ». Car, à bien y réfléchir, c’est précisément faire de l’islamophobie une forme de racisme qui se trouve être une position… raciste. Si être islamophobe revient à être raciste, cela implique logiquement que l’islam, qui n’est évidemment pas une race, est professé par une race. En l’occurrence, je suppose qu’il s’agit de la race arabe. Mais ignore-t-on donc dans les salles de rédaction et les prétoires qu’il y a des Arabes chrétiens ? Ignore-t-on que la grande masse des musulmans ne sont pas Arabes… ni même arabophones (ce qui pose, soit dit en passant, de sérieux problèmes pour la lecture du Coran !) ?

Qu’on m’entende bien ! J’aime évidemment le français, mais je ne dis pas cela par purisme linguistique.
Je crois, je crains que ces imprécisions ne révèlent d’une part que la classe politico-médiatique n’a pas les idées très claires (ce qui est déjà grave) ; et, d’autre part, ce qui est plus grave encore, qu’elle veut nous interdire, à nous, d’avoir les idées claires !

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Comments (19)

  • BORGAL Répondre

    @ Mr. de THIEULLOY

    Quel dommage que je prenne connaissance de votre bel article aussi tardivement (samedi25/6). C’est brillant, de par ses qualités à la fois synthétique et analytique, dans un domaine où le lecteur lambda n’ose pas tellement s’aventurer, à savoir la sémantique cachée – parfois même carrément occultée – qui se trouve derrière l’apparence des mots les plus apparemment "anodins" !  Les lecteurs d’Orwell, Kundera et quelques autres vous comprendront ! Gageons que pour d’autres, cela sera un peu plus difficile …… Il est d’ailleurs injuste que votre article ait récolté si peu de succès, voire même ( des déversements d’agressivité aussi idiote que gratuite,- comme chez ce "Selderf" ….. très bien documenté sur le nombril de l’affaire, si j’ose dire……  alors que, en peu de mots, vous avez tout dit ou presque…. et avec toute l’ironie (et même l’humour!) que recquiert un tel sujet – c’àd. directement lié aux ridicules de cette époque ……

    Je vous souhaite bon courage : y’a intérêt à être diablement disciple des rares stoïciens de notre temps(de Schopenhauer à Muray en passant par Cioran) …. pour simplement moralement tenir le coup dans un "monde" où TOUT, systématiquement, a été RENVERSE et marche sur la tête.

    Bien à vous

    25 juin 2011 à 14 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    Sembour  : " La collusion et  le degré de compréhension extraordinaire existant entre les politiciens, les syndicalistes et les militants « homos » permettent de comprendre à quel point tous procèdent de la même philosophie,’
    –           Et cela est extraordinaire… Un Club a la charte définie par les activités sexuelles, un syndicat de receveurs anals patentés, les Amis de l’Arriere train…  Vraiment, il est remarquable que certains aient le courage de se reunir sous une telle banniere!
    On a la fraternité qu’on peut, I guess!

    Best,

    Mancney

    8 juin 2011 à 18 h 35 min
  • Anonyme Répondre

    Pour le modérateur: ici mon texte corrigé remplaçant celui qui vient de partir.

    @Mancney,

           Ils se définissent ainsi certes mais veulent de façon mégalomaniaque régenter et codifier les activités de beaucoup trop de trous qui ne sont pas les leurs. Comme les politiciens qui fleurissent comme  parasites incontournables de la gestion citoyenne, les syndicats qui prospèrent comme parasites obligés de l’activité économique, les militants « homos » parasitent un certain créneau des activités sexuelles, dont ils prétendent jalousement détenir la direction et le contrôle. Le croire est leur donner un pouvoir factice et se rendre complice d’une mystification qui est une escroquerie complète.

        La collusion et  le degré de compréhension extraordinaire existant entre les politiciens, les syndicalistes et les militants « homos » permettent de comprendre à quel point tous procèdent de la même philosophie, faisant fi complet des intérêts véritables des gens dont ils prétendent être l’émanation naturelle. En fait, les aspirations des « citoyens », des « travailleurs » ou des « gays-lesbiens » sont le dernier des soucis des escrocs ayant fait hold-up de leur représentation. Seuls LEURS agendas et LEURS marottes personnels sont à l’ordre du jour.  

    8 juin 2011 à 3 h 08 min
  • vozuti Répondre

    selderf,                  on ne peut pas toujours profiter du confort d’etre majoritaire.                  en france les catholiques sont considérés comme plus marginaux que les homos et on n’en fait pas un drame.            on ne peut rien entreprendre dans la vie si on a peur du regard des autres.                     vouloir transformer la société pour qu’elle soit à votre image est une réaction immature:      si l’on transforme la france pour que toutes les minorités ne se sentent plus marginales,alors le pays sera peuplé de clochards noirs obèses homos  musulmans…..et se sont les blancs minces catholiques héteros et qui travaillent qui se sentiront marginaux.

    7 juin 2011 à 20 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Sembour : " Leur paranoïa maladive s’autoalimente de façon automatique et presque magique, puisqu’au lieu d’accompagner un phénomène naturel infiniment plus puissant qu’eux, ils se heurtent de front à absolument tout ce qui définit la nature humaine : ils prétendent refaire la biologie, réviser les religions, abolir les priorités amoureuses, inverser à peu-près toutes les valeurs."
    –         Tres juste.
    Mais Sembour est bien sévere envers de pauvres diables qui se définissent dans la vie par les activités de leur trou de balle…

    Best,

    Mancney

    7 juin 2011 à 13 h 04 min
  • Anonyme Répondre

    @IOSA

    « Et ce d’autant plus, que malgré le nombre d’homosexuels, la population humaine est en croissance exponentielle et a tel point que bientôt, la terre ne pourra plus nourrir les humains. »

    Seuls les pays de l’ « Ouest » défendent activement et officiellement les droits des homosexuels et justement c’est seulement dans ces pays que la population « autochtone » décroit et se fait remplacer par des immigrés, sauf au Japon, où elle décroit tout simplement (peu d’immigrés).

    Partout ailleurs, l’homosexualité fleurit  et est tout aussi répandue, voire PLUS qu’à l’ « Ouest », MAIS elle n’y possède pas ces militants et associations « homo », ces clubs « homos », ces quartiers urbains ou villages ghettos « homos ».

    Comme pour les syndicats ouvriers, qui étaient utiles au XIX-ième siècle et nuisibles au XXI-ième, les militants homos sont devenus une tare épouvantable pour la cause qu’ils croient défendre, suscitant des deux côtés rejets et réactions disproportionnées. Les militants homos, à l’instar des syndicalistes et des politicards travaillent exclusivement pour eux-mêmes, pour leurs marottes débiles et causes fétiches, pour « placer » leurs copains, pour se faire mousser vis-à-vis de la galerie des plus jeunes, pour pomper l’argent du contribuable, pour se créer (plus rarement) le statut de martyr en vogue pour telle ou telle sous-cause etc…

    Leur paranoïa maladive s’autoalimente de façon automatique et presque magique, puisqu’au lieu d’accompagner un phénomène naturel infiniment plus puissant qu’eux, ils se heurtent de front à absolument tout ce qui définit la nature humaine : ils prétendent refaire la biologie, réviser les religions, abolir les priorités amoureuses, inverser à peu-près toutes les valeurs. La résistance féroce qu’ils rencontrent et leurs échecs permanents en tout, après une vie entière passée par ailleurs à poursuivre et fuir des « ex » qui les haïssent, leur permettent de se tordre les mains, de pleurnicher et de finir aigris et cyniques en constatant, alors qu’ils ont tant fait pour les « causes justes » combien ils sont haïs de l’humanité entière.

    7 juin 2011 à 0 h 21 min
  • IOSA Répondre

    "Mais il y a aussi une certaine sagesse et un bon sens multimillénaire, que cela vous plaise ou non."

    Cette sagesse dont fait allusion Sembour ne valait que pour cette époque…..époque durant laquelle l’homo erectus devait sa survie à sa faculté de se reproduire face aux prédateurs (aujourd’hui disparus).

    Et à moins que la totalité des  gouvernements sur terre, nous cacheraient des infos sur une pléthore d’animaux mangeurs d’hommes, je ne vois pas comment cette "sagesse" trouverait à s’appliquer aux homosexuels ?

    Et ce d’autant plus, que malgré le nombre d’homosexuels, la population humaine est en croissance exponentielle et a tel point que bientôt, la terre ne pourra plus nourrir les humains.

    Pour le reste de son discours, Sembour marque des points, il n’y a effectivement qu’une petite poignée d’homosexuels qui mènent la barque pour une reconnaissance officielle ( les autres s’en foutent complètement, ils vivent leurs vies sans emmerder les autres et ne demandent rien d’autre que l’on ne les emmerdent pas en retour).

     En fait, c’est comme pour les ouvriers….il n’y a que les syndicats qui foutent le bordel.

    IOSA

    6 juin 2011 à 13 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    @ Selderf,

        Vous vous alarmez ici à tort.

        D’abord, il y a certainement autant de véritables « homos » parmi les auteurs, lecteurs et blogueurs de 4V que partout ailleurs dans la population. 

        Ensuite l’article n’est pas anti-homosexuel, même s’il semble certain que le combat en faveur de l’homosexualité ne soit pas celui de M. de Thieulloy. Comme catholique pratiquant, il ne peut pas avoir une opinion aussi négative que vous croyez sur cette condition.

        Ensuite les vues ici représentées ne sont pas (à mon avis) ultra-minoritaires mais au contraire ultra-majoritaires. C’est ça la force (positive et négative) de la majorité hétérosexuelle, qui brimera toujours plus ou moins la minorité « autresexuelle ».

        Puisque, comme vous le dites les juges font exactement ce qu’ils veulent, et s’appuient anarchiquement et selon leur humeur sur le fatras colossal de lois existantes, il est aussi inquiétant d’avoir des lois écrites « anti-homophobie », que de ne pas en avoir du tout.

        Si vous avez souffert très souvent dans votre vie, ce n’est que l’expression d’un phénomène complexe et éternel de rejet par la majorité hétérosexuelle. Evidemment, il ya beaucoup de bêtise, pas mal d’ignorance, de méchanceté pure, de lâcheté, d’amnésie, de peur de ses propres tendances, de jalousie, etc., dans toute parole ou manœuvre anti-homosexuelle. Mais il y a aussi une certaine sagesse et un bon sens multimillénaire, que cela vous plaise ou non.

        La noblesse de toute condition minoritaire est d’en accepter la réalité et les rejets par les majorités opposées. Il faut vivre avec, dépasser les inconvénients et s’en accommoder, voire s’en réjouir, car c’est justement le salaire à payer pour avoir le privilège de la différence. S’il c’était gratuit, la différence en question aurait très peu de valeur.

        Les gay-prides font, je pense, pas mal de tort à la condition homosexuelle en la ridiculisant et en affectant de banaliser le phénomène. Comme en tout, il y a un moment ou les remèdes à un mal bien réel, attaquent le patient (effets secondaires, bien connus en pharmacie).

        Vous avez tellement la tête dans le guidon que vous ne voyez pas les homosexuels qui agissent et votent activement CONTRE tout ce qui peut favoriser le mariage homosexuel, CONTRE la libération des mœurs et CONTRE le militantisme homosexuel. J’irais jusqu’à penser qu’au sein-même de la communauté considérable constituée par les 10 % de la population (globale comme française), ayant le plus de caractéristiques homosexuelles, ces « réactionnaires » sont la grosse majorité. Par ailleurs, les homosexuels « d’extrême droite » sont une force considérable et très peu visible ou soupçonnable, ce qui est bien compréhensible.

        Bref, ne croyez surtout pas que « ET les homos, ET les associations » sont la voix des homosexuels.

        Il est difficile de refaire le monde. Heureusement.

    6 juin 2011 à 12 h 25 min
  • François Répondre

     @ Selderf
     L’ennui, voyez vous, c’est qu’il y a autant de "définitions" de l’homophobie que d’interlocuteurs. Ce qui revient à dire que ce mot n’a pas de sens… Et que toute condamnation sur ces bases pour le moins fluctuantes et taillées " à la gueule du client" est inique.
     Au point que la loi ne parle JAMAIS d’homophobie dans ses textes mais de discrimination ou autres termes qui eux, ont une signification.
     Alors arrêtons de qualifier des attitudes par un mot qui n’existe pas car non défini officiellement et de condamner des gens pour un délit imaginaire puisque qualifié par un mot sans signification et utilisons le terme approprié!
     Le désordre dans les mots entraîne le désordre des pensées.

      PS: On peut dire exactement la même chose de " l’islamophobie", autre tarte à la crème contemporaine…

    6 juin 2011 à 10 h 16 min
  • sas Répondre

    Assurément ni les intérets de la france ni d AIR FRANCE…..

    LES INTERETS D UNE POIGNEE DE BRESILIENS….sont pas arrivés ceux la….les victimes du mont st odile eux attendent toujours….

     

    sas

    nb Il n y a pas de bon ou de mauvais pilotes d a 330 ou 340 ou 747 ou 777 …….il y a juste de " vieux" "pilotes….

    5 juin 2011 à 13 h 54 min
  • Selderf Répondre

    Tout ça pour ça ? Que de masturbation intellectuelle ! Déjà, il faudrait arrêter de citer Orwell à tout bout de champs, surtout quand on ne l’a pas lu, ou du moins aussi mal lu. Ensuite, sur le fonds du bazar, vous oubliez de préciser un tout petit détail : l’homphobie, ce n’est pas QUE la peur de l’homosexualité. Car en effet, il n’y aurait alors pas matière à la sanctionner. L’homophobie, c’est bien autre chose. Et si l’étymologie du mot ne donne pas son sens en effet, on s’en tape complètement ! Ce qui compte, c’est le sens communément admis qu’on donne à ce mot, le reste n’est que bavardages inutiles (ce qu’est votre texte, donc). Alors, puisque vous faites semblant de ne pas comprendre le sens du mot « homophobie », on va le donner, entièrement. L’homophobie, donc, c’est surtout la haine des homosexuels et tout ce qui y est associé : insultes, refus d’accorder certains droits, violences morales ou physiques, discriminations, etc. La peur n’est que le préalable à tout ça. Quelqu’un qui a simplement peur des homosexuels ne sera jamais, JAMAIS, sanctionné par la justice. Et vous le savez parfaitement. En revanche, quand la peur devient de la haine et qu’on insulte des gens juste parce qu’ils sont homosexuels (dites moi au nom de quel principe républicain on devrait accepter ça ?), qu’on leur refuse des droits, qu’on les méprise publiquement, qu’on les violente, il est normal et justifié que la justice sanctionne. Ca fait parti du contrat que vous avez passé en acceptant de vivre en France : la liberté n’y est pas absolue (elle ne l’est jamais en démocratie ; prétendre le contraire, c’est juste de la mauvaise foi ou c’est juste que vous avez séché vos cours d’éducation civique), et tout ce qui violente et agresse le plus faible (en l’occurrence, une minorité) doit être combattu, par la loi si besoin. Concernant justement les condamnations, arrêtez aussi de laisser croire que tout le monde pourrait être condamné pour homophobie ! Déjà, c’est quelque chose de très complexe à établir, parce que justement l’homophobie est un concept flou ! Et ici, c’est avoir une profonde méconnaissance du système judiciaire français que de croire à une justice qui appliquerait à la lettre les lois ! En tout dernier lieu, c’est le juge qui interprète la loi dans ce genre de conflit ! Et il y a fort à parier qu’un simple « sale pédé » lancé dans la rue ou dans le métro ne vous attirera aucun ennui ! Moi-même, je l’ai entendu des milliers de fois depuis mon adolescence, et il me viendrait pas à l’idée de porter plainte à chaque fois que je l’entends. Et heureusement, parce que je serais pas rendu… Et d’ailleurs, le juge ne donnerait sans doute même pas suite à une plainte pareille. Si condamnation il doit y avoir, ce sera pour des faits plus graves : refus de logement, refus d’un emploi, insultes proférées en public par un responsable politique ou un intellectuel connu, etc. En fait, rassurez-vous tous ici : vous ne serez jamais poursuivis car vous êtes insignifiants. Vous êtes inconnus, personne ne lit votre blog, vos avis sont ultra minoritaires. Vous vous faites peur, mais je vous assure : ET les homos, ET les associations ont autre chose à faire que de vous traîner en justice. Vous pouvez donc continuer à papoter entre vous tranquillement, à dire les pires horreurs, même en débordant des champs de la liberté que la démocratie vous accorde, vous ne risquez STRIC-TE-MENT RIEN !!!

    5 juin 2011 à 10 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    Ozone : " Avec de fausses indications de vitesses sans indication d’incidence et avec des avertisseurs de déccrochage qui se taisent en dessous de 60 kts, c’est la faute du pilote"
    –         C’est probablement ce que pensent un grand nombre de pilotes qui refusent catégoriquement de passer sur 330/340 et restent bloqués des années sur Moyen Courrier en attendant qu’une qualif 747 ou 777 soit disponible…. 
    Curieux que personne ne se soit jamais demandé pourquoi ces mecs refusent catégoriquement de voler sur Airbus…

    Best,

    Mancney

    4 juin 2011 à 13 h 26 min
  • ozone Répondre

    Toc toc toc

    La cause est entendue

    Avec de fausses indications de vitesses sans indication d’incidence et avec des avertisseurs de déccrochage qui se taisent en dessous de 60 kts c’est la faute du pilote

    Aucun doute

    3 juin 2011 à 21 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    LS : "(..) et que les expertises sont payées au tarif horaire des femmes de ménage."
    –           Surprenant. Ainsi, la bande d’expert qui planchent sur la crash d’AF-447 sont assez peu payés… Quand tant d’intérêts sont en jeu, cela laisse songeur… if you see what I mean.
    By the way, "
    La chalunopantaxophilie" … excellent!

    Best,

    Mancney

    3 juin 2011 à 17 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Entre les philies interdites et les phobies non autorisées, il faut se déplacer avec autant de précautions que dans un magasin de porcelaine fine. On a vite fait de commettre l’irréparable, de « déraper », de glisser dans « l’amalgame », de tomber dans l’amour coupable ou de se vautrer dans l’indifférence alors qu’il fallait haïr ou au contraire de s’adonner au rejet viscéral alors que la loi imposait, manu militari, l’amour…

    Par exemple, omettre de haïr suffisamment un pédophile en ne signalant pas sa philie aux Gardiens du Temple de la Magistrature est gravissime (n’est-ce-pas M. Ferry ?). Des poursuites pour non-haïr en rond sont engagées. On croit rêver, alors que les tribunaux et les prisons sont engorgés au point de ne plus pouvoir enfermer quiconque prend 2 ans fermes ou moins, que les finances sont tellement basses que les procédures atermoient  entre 3 ans et 25 ans, que l’Etat ne dédommage jamais plus personne quand sa responsabilité est engagée, et que les expertises sont payées au tarif horaire des femmes de ménage.

    3 juin 2011 à 2 h 57 min
  • vozuti Répondre

    SAS,       j’ai trouvé les vidéos sur you tube "illuminati et pédophilie témoignage des enfants roche"                       très interessant

    3 juin 2011 à 2 h 09 min
  • Anonyme Répondre

    L’opposé de la pédophilie (très mal vue, sauf en terre d’islam et dans certaines contrées) est évidemment la pédophobie (haine des enfants) qui est en fait de plus en plus répandue : elle consiste à adopter vis-à-vis des mineurs, sur tous les sujets « sensibles » une neutralité mi-figue mi raisin, en faignant d’ignorer leur dévergondage plus qu’avancé, justement grandement favorisé par la non-intervention auto-imposée des adultes.

    Le seul sommet indépassable du grand politiquement correct toutes tendances confondues, même chez les Verts  (quoiqu’avec un peu de réticence) est la haine du pédophile c’est-à-dire la pédophilophobie (donc la haine de celui ou celle qui aime les enfants, humains ayant moins de17 ans 11 mois et 365 jours).

    Attention, à 17 ans 11 mois et 366 jours, tout se dégrade catastrophiquement et il n’est plus du tout politiquement correct de haïr ceux qui les aiment, au contraire le faire devient un délit pénal grave. Il faut donc bien faire attention qui nous devons haïr, car à laisser passer un jour de plus peut conduire en prison (on ne badine pas avec l’homophobie).

    La pédophobophilie n’a pas encore été brevetée d’utilité publique.

    L’homoislamophobie est aussi dangereuse à manipuler que la nitroglycérine, tout comme l’homopédoislamophilie.  

    La chalunopantaxophilie est bien tolérée (amour des pendules à coucou suisses).     

    3 juin 2011 à 2 h 00 min
  • sas Répondre

    affaire de juge l affaire roche…..ca rebondit

     

     

     

    sas

    http://www.viddler.com/explore/NeillyDC01/videos/68/

    2 juin 2011 à 13 h 59 min
  • vozuti Répondre

    on peut ajouter la phobie présentée comme la plus immorale: la xénophobie.                le diagnostique de xénophobie n’est pas appliqué uniquement aux "patients" qui ont peur des autres(races),mais également  à ceux qui ne sont pas des fanatiques de l’idéologie du mélange.                      si l’on écoute bien les médias ,un homme blanc qui ne ressent pas le besoin de se marier avec un homosexuel noir et musulman serait un malade qui doit soigner ses peurs avant de risquer de commettre l’irréparable.                                             ne paniquons pas,dans la bouche des médias commettre l’irréparable c’est ………voter marine lepen.                              en réalité pour les pervers qui nous gouvernent la normalité est une phobie qu’il faut réprimer.

    1 juin 2011 à 15 h 03 min

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