L’homme et la nature

• L’homme s’est approprié la nature et s’est donné le droit de vie et de mort sur elle sans s’aviser que tout ce qui vit sur terre fait partie de sa famille, infiniment lointaine, certes, mais suffisamment proche tout de même pour qu’il en ait conservé des gènes communs et surtout sans bien comprendre l’inévitable symbiose qui doit le relier à elle.
• Il en veut toujours plus et le monde tout entier fait son beurre en prenant à cœur de satisfaire d’aussi près que possible toutes ses envies, sans trop se soucier de la facture. Or, comme il y a un endroit et un envers, il y a toujours une facture à payer pour toute consommation quelles que soient ses justifications.
• Il est maintenant au pied du mur et ne peut plus se dissimuler qu’une croissance exponentielle, ajoutée à une démographie débridée, face à des ressources en diminution constante conduit nécessairement à une impasse. Pourtant, au cri de liberté, égalité et fraternité, il persiste à prétendre vouloir sauver le monde entier à « l’ancienne » sans se rendre compte qu’il court à sa perte.
• Il a découvert un grand nombre de lois scientifiques sur la nature sans capter l’essentiel : la faculté extraordinaire de cette dernière à trouver des solutions inédites à l’infini à toutes les difficultés.
• Il fonde, pure chimère, des banques mondiales pour la préservation future des espèces comme s’il avait le pouvoir de conserver le passé et sans bien imaginer à quoi et à qui elles pourront servir.
• Il a découvert que l’union fait la force, en bien comme en mal, mais n’a toujours pas compris qu’elle n’aboutit jamais à rien de bon face à la nature qui a toujours un coup d’avance sur elle.
• Il nie de plus en plus l’amour qui représente trop d’engagement et ne recherche que le plaisir facile à portée de main quitte à s’abrutir de digital.

Pas besoin d’écologistes ni de grande prêtresse pour s’en rendre compte ! Il suffit d’ouvrir les yeux et de regarder.