L’homme et la nature

L’homme et la nature

Alors que nombre de journalistes ont le mauvais goût de vouloir déterminer qui apparaît le vainqueur dans cette abominable catastrophe sanitaire qui nous menace tous, j’ai, malgré moi, fait un parallèle bizarre entre celle-ci et l’étrange histoire que nous conte Liu Cixin (légende de la science-fiction en Chine) dans son livre « Boule de foudre ». Jugez plutôt !

Chen, le héros du livre, voit, une nuit d’orage, ses parents réduits en cendres par une boule de foudre, alors qu’ils célébraient ensemble son quatorzième anniversaire.

Marqué à vie par cet affreux événement, il entreprend des études très poussées en physique atmosphérique pour sa propre édification.

Au cours de sa quête, il rencontre une séduisante major de l’armée chinoise qui, de son côté, s’intéresse au potentiel de destruction de cette foudre, susceptible de devenir l’arme de guerre absolue.

Aussi, dans le but de développer un tout nouveau concept d’arme, elle entraîne Chen dans d’énormes expérimentations réalisées pour vérifier la faisabilité de ce nouveau concept d’arme.

Ces expérimentations n’apparaissent pas convaincantes, le projet est donc abandonné et Chen se sépare du major.

Il finit en effet par se rendre compte qu’au nom de leurs idéaux et de leur patrie, ils sont allés trop loin sur la route de la destruction avec des armes calamiteuses qui peuvent se transformer en fléau aux conséquences funestes imprévisibles. Inventer des armes de mort avant son ennemi réel ou potentiel est en effet un bonheur funeste et de courte durée. Et le projet « boule de foudre » finit en queue de poisson.

Loin de moi, en évoquant la coïncidence de l’apparition de cette guerre virale survenant au moment où je lisais « Boule de foudre », l’idée que la Chine ait pu vouloir provoquer délibérément l’épidémie que nous connaissons. Ce serait trop contraire à la sagesse millénaire de ce peuple ! Je voulais plutôt rappeler combien il était dangereux de vouloir déchaîner à notre profit les lois de la physique, comme nous l’avons déjà fait avec l’atome.

La nature vient de nous prouver qu’avec cette toute petite chose qu’est un virus, elle est en mesure de nous éliminer de la planète. À nous de comprendre cet avertissement et d’arrêter de vouloir l’enrôler dans nos furies destructrices !

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *