L’inévitable fin de l’autoritarisme tyrannique

L’inévitable fin de l’autoritarisme tyrannique

La transformation de notre monde est tellement rapide que, pour subsister, l’humanité devra nécessairement changer de paradigme. Il n’est plus possible de continuer à vivre dans le déni. Il faut affronter le réel, sa complexité grandissante, ses incertitudes, ses turbulences et ses instabilités. En se limitant à l’essentiel : quel est-il ?

– Les hommes sont de plus en plus nombreux et vivent deux fois plus longtemps que leurs ancêtres, ce qui pose des problèmes de ressources difficilement surmontables (pénuries diverses en extension). La technologie ne peut qu’empirer les choses en allongeant encore plus, à des coûts prohibitifs, les durées de vie et en armant toutes les convoitises.

– Les changements climatiques et la pollution affectent nos vies de manière de plus en plus coûteuse. Et cela risque fort d’empirer de beaucoup !

– L’idéologie égalitariste, outre qu’elle produit un nivellement par le bas catastrophique et un parasitisme économique dommageable (l’assistanat) à la société tout entière, attise les égoïsmes, détruit l’esprit d’entreprise et, surtout, représente un coût exorbitant.

– L’éducation, trop socialement manipulatrice, fonctionnarisée et syndiquée, n’apprend plus à construire les cerveaux répondant aux besoins du futur et son prix de revient devient délirant.

– La violence se perpétue ou s’accroît sous des formes de plus en plus sournoises.

Face à tout cela, d’énormes besoins financiers et de nouveaux savoir-faire se profilent à l’horizon, alors que, d’une part, les grandes économies (celle de la France en particulier) sont endettées déraisonnablement (le tout qui devrait logiquement être supérieur à la somme des parties est considérablement inférieur à elles, l’union faisant la faiblesse et non la force…) et que, d’autre part, des institutions ruineuses et inutiles prolifèrent indûment un peu partout.

Il devient donc de plus en plus évident que les hiérarchies et leurs lourdes bureaucraties qui veulent se mêler de tout, à tort et à travers, avec une avidité fiscale insatiable, sont inaptes à régler dans le moindre détail les difficultés du monde complexe d’aujourd’hui – d’où la chute du fascisme, du communisme, du castrisme… –, car toutes tournent rapidement à la tyrannie d’une toute petite minorité (de copains et non d’experts), qui s’accorde d’énormes privilèges, dont celui d’imposer à tous ses propres croyances et de gaspiller indûment l’argent des citoyens.

Il faut s’interroger aussi sur le sens à donner à nos démocraties plus virtuelles que réelles, tant elles sont faussées par la démagogie et les mensonges, en prenant conscience que les hommes ne veulent plus de maîtres et surtout plus de maîtres impuissants.

Enfin, si l’Union européenne n’est pas un concept creux, de deux choses l’une : ou bien elle dirige et se substitue aux États et, dans ce cas, l’échelon national doit disparaître (le risque étant que, trop éloignée des citoyens, elle devienne vite opprimante et inadaptée à la complexité) ; ou bien elle devient une association, un club d’échanges d’idées, de techniques et de coopération, etc., et, dans ce cas, elle devra abandonner beaucoup de ses prétentions et réduire considérablement sa voilure et ses effectifs pour coûter beaucoup moins cher – l’existence d’une banque européenne gérant l’euro n’appelant pas nécessairement un État européen…

Serge Douplitzky

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Comments (1)

  • Jacky Social Répondre

    Where has the author seen any climate change? And if there were any climate change in the direction of global warming, are we talking about man-made climate change? Nothing has been proved as yet. Whilst I agree with the author over the rest of the text, that sentence on climate change is one too many, which makes him a troll. I am not in denial, but simply want to see hard facts and measurements, which the IPCC, which is a club of great pretenders, and other “official” institutions never provide. They always tell us that they have evidence or quasi-evidence. However, their “evidence” is based exclusively upon hypotheses whose tenets and parametres are too conveniently selective to be entirely credible. We know nothing on climate actually and even less on climate change.

    8 mars 2015 à 10 h 26 min

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