Loi santé : étatisme, drogue et mort

Loi santé : étatisme, drogue et mort

seringue

Dans la série mortifère, totalitaire et dangereuse des lois qui sont examinés depuis quelques semaines, voici la loi santé, hallucinante sur tous les points. Après un vote favorable en première lecture le 11 avril dernier où seulement 35 députés étaient présents, la loi Santé a été présentée au vote solennel à l’Assemblée Nationale mardi 14 avril. Voici quelques-uns de ses articles.

 

 

Article 7 bis : autorisation du don de sang pour les homosexuels masculins

en dépit de l’avis négatif du Comité consultatif national d’éthique du 30 mars dernier. Le CCNE recommande en effet de ne pas revenir sur l’interdiction permanente qui s’applique aux hommes ayant eu dans leur vie au moins un rapport sexuel avec un autre homme, puisque l’incidence de l’infection par le VIH chez ces personnes est 200 fois plus élevée que dans la population des personnes nées en France n’ayant eu que des relations hétérosexuelles.

 

Article 9 : autorisation des salles de shoot.

On va en effet créer pour la première fois en France des zones de non-droit où le trafic et la consommation de stupéfiants seront autorisés. En termes de santé et de sécurité, ce serait une catastrophe.

 

Article 17 bis : suppression du délai de réflexion avant une IVG.

La loi prévoit un délai de rétractation quand il s’agit d’acheter une machine à laver ou une voiture sur Internet. Mais pas quand il s’agit d’avorter de son propre enfant, banalisant ainsi un acte qui n’a rien d’anodin. Une grossesse – qu’elle soit interrompue ou menée à terme – est toujours un temps particulier qui marque la femme dans ce qu’elle est, ce qu’elle vit.

 

Article 18 : généralisation du tiers payant,

qui entraînera du travail supplémentaire pour les praticiens, sera économiquement coûteux car il conduira les patients déresponsabilisés à ne pas être attentifs à leurs dépenses de santé et obligera les médecins à faire des avances de trésorerie avant d’être remboursés par la Sécu ou les mutuelles. Une mesure qui provoquera ainsi une explosion des dépenses de santé d’un système déjà au bord de la banqueroute.

 

Article 46 ter : don d’organes rendu “obligatoire” sans opposition préalable

L’État, agent moral qui dirige nos vies, a étendu son domaine sur nos corps, qui ne nous appartiennent plus, en organisant post mortem leur utilisation rationnelle et sociale, leur dispersion solidaire et économique, sans notre consentement.

 

Article 37 : amplification des recherches sur l’embryon.

Ce nouveau régime de recherche sur l’embryon à des fins d’AMP (assistance médicale à la procréation) libéralise fortement les recherches sur l’embryon en France. Alors que l’ancien régime des études sur l’embryon dans le cadre de l’AMP était impérativement « au bénéfice de l’embryon » et ne portait « pas atteinte à l’embryon », le nouveau régime de recherches sur l’embryon menées dans le cadre de l’AMP ne précise ni que les recherches seront faites au bénéfice de l’embryon, ni  qu’elles ne porteront « pas atteinte à l’embryon » : dès lors rien ne s’oppose à ce que l’embryon humain soit détruit par les interventions des chercheurs.

 

Article 38 : établissement d’un quota d’IVG pour chaque établissement de santé.

Les objectifs seront sans doute fixés selon ceux de l’ARS d’Ile-de-France qui considère que pour quatre accouchements effectués, les établissements réalisent une IVG. Ainsi, chaque hôpital devra prochainement pratiquer impérativement 1 IVG pour 4 accouchements.

 

Article 47 : risque de disparition du secret médical par mise à disposition des données de santé.

Avec des risques de fuites d’informations sensibles si, à un moment donné, la confidentialité est rompue.

 

La pétition de CitizenGo : http://www.citizengo.org/fr/21357-non-loi-sante-marisol-touraine

 

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Comments (9)

  • Bistouille Poirot Répondre

    La France ne vit plus au Siècle des Lumières hélas et me demande par quel truchement les démocraties occidentales qui auraient choisies les même dispositions sur une Loi Santé se trouveraient de fait sous cet éclairage. J’en doute. Alors pourquoi suivre ces nations.
    Je ne suis pas opposé au fait de faire un don d’organe et de m’y engager par un acte administratif mais ceux qui s’y opposent n’ont pas besoin d’en faire publicité et n’en veulent pas. Pourquoi les y obliger ?
    Le greffeur saura compter sur….ma greffe et le congélateur qui l’abrite. Il n’a rien à savoir de plus…Nous ne sommes pas des paquets de linge sale.
    Mais Bistouille ne refuse pas tous… les refus et vous a déjà entretenu sur celui auquel devrait s’obliger le Parlement en abandonnant les 63 millions que coûtent leurs partis caméléons et l’organisation d’élections auxquelles 52 % des français ne s’intéressent plus. Car là aussi il est question de nous obliger à fréquenter un isoloir où ceux qui sont refusés finissent par être choisis.
    Et puis tant qu’on y est, sans la rédaction minutieuse d’une autorisation écrite, que devrais-je faire de mon envie pressante? Vous refusez de répondre? Bon, eh ben je m’autorise….Non mais…

    16 avril 2015 à 0 h 40 min
  • philiberte Répondre

    “VRAIS FRANCAIS ALLONS VIRER A COUP DE FUSILS TOUS CES MALFAISANTS”

    passez devant, on vous suit!

    15 avril 2015 à 20 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Vous devrez traverser bien des frontières car la plupart de ces dispositions existent déjà dans nombre de démocraties occidentales.
    Par contre, vous n’en trouverez aucune sous une dictature islamiste. en Arabie Saoudite ni l’avortement, ni l’homosexualité ne sont autorisés.
    Quant au don d’organe, rien ne vous empêche de vous inscrire sur le registre national des refus si l’idée de sauver une vie après la vôtre vous est insupportable.

    15 avril 2015 à 15 h 40 min
    • De Soyer Répondre

      Ce qui montre que vous êtes encore plus con que les musulmans, ce dont nous ne doutions pas. Entre l’islam et vous, c’est vraiment le concours!

      16 avril 2015 à 13 h 15 min
  • Euvrard Jerome Répondre

    et chaque consultation supplémentaire induit en moyenne 120 euros de prescription (médicaments, radios ,examens de labo )…

    15 avril 2015 à 11 h 33 min
    • philiberte Répondre

      et ces consultations avec un généraliste avant d’aller consulter un spécialiste, ce n’est pas du gaspillage? ça n’induit pas plus de frais?

      21 avril 2015 à 8 h 05 min
  • philiberte Répondre

    ça passera! je veux dire par là que ce sera voté!
    comme ont passé toutes leur lois à la khon, dégénérées, liberticides et mortifères.
    vous savez bien qu’à l’AN, UMP ou PS, c’est bonnet blanc et blanc bonnet, et que l’appellation donnée par MLP de “UMPS” leur va comme un gant!

    15 avril 2015 à 11 h 06 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    financées

    15 avril 2015 à 7 h 08 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    Bien chers tous,
    Une loi qui provoque et qui donne la mort, présentée par un ministre femme qui a dû déjà donné la vie et dont je ne comprends pas l’engagement. C’est de la provocation.
    – Et si nous commencions par mettre fin au numerus clausus pour que la France retrouve en sept ans les ophtalmos qu’elle n’a plus et les médecins qui lui manquent.
    – L’équipement en 4 ans en TEP SCAN IRM.
    – Mammographies numériques financés par la suspension du financement des partis politiques (63 millions d’€) et des campagnes électorales.
    – Un plan scientifique “Lazare” sur la régénération neuronale et micro vasculaire pour en finir avec le Moyen Âge des amputations sur gangrène et l’acceptation obscurantiste des séquelles AVC.
    – La création de 13 instituts régionaux de formation aux métiers de la vie.
    Rien d’autre que ce que le programme FORCE FRANCE VIE propose sur son site.

    15 avril 2015 à 1 h 20 min

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