Manifs du 4 octobre un jeu d’entartage

Manifs du 4 octobre un jeu d’entartage

(Vu sur le site de Contribuables Associés)

Contribuables Associés entarte les syndicats pour la rentrée sociale

Une fois de plus la France va être bloquée par les grèves ce 4 octobre. En réponse les Contribuables Associés vous invitent à entarter virtuellement les syndicats dans son nouveau jeu en ligne.

Devenez le meilleur entarteur de chefs syndicalistes en participant à notre jeu en ligne.


Cliquez sur l’image pour jouer (http://www.contribuables.org/modules/jeux/tarte/)

Une version du jeu téléchargeable est disponible : A cette adresse. Le classement des scores n’est pas opérationnel sur celle-ci. Webmasters : vous êtes autorisé à utiliser ce fichier sur vos sites à condition de ne pas le modifier.

Grèves :
Le non-service garanti !

Mardi 4 octobre, les Français en général et ceux qui habitent les grandes agglomérations en particulier seront, une nouvelle fois, pris en otages par les para-fonctionnaires des sociétés nationalisées de transports en commun, au premier rang desquelles figurent la SNCF et la RATP.

Les premiers responsables du chaos prévisible sont bien sûr les syndicats qui organisent ce « mouvement social », avec pour principal souci la défense des « avantages acquis » et de plus en plus abusifs de la fonction publique.
Mais une lourde responsabilité incombe aussi au gouvernement et, au premier chef, à Gilles de Robien, ministre des Transports de Jean-Pierre Raffarin, nommé à l’Education nationale par Dominique de Villepin, sans doute pour récompenser ses brillants états de service.

C’est en effet à ce ministre que l’on doit l’enterrement des propositions de loi sur le service garanti en cas de grève dans les transports publics, respectivement déposées en juillet 2002, puis en septembre 2003, par les députés Jacques Kossowski et Christian Blanc.
On se rappelle que ces deux textes, activement soutenus par les Contribuables Associés, avaient l’un et l’autre recueilli la signature de la majorité absolue des députés. Par ailleurs, tous les sondages, à l’époque, montraient que les Français plébiscitaient ces mesures : pas moins de 81 % d’entre eux s’y déclaraient favorables ! Au demeurant, les députés, en présentant leurs propositions de loi, tentaient de faire aboutir une promesse électorale formulée dès mars 2002 par Jacques Chirac lui-même.

Robien, fossoyeur de la réforme

Toutes ces considérations n’empêchèrent pas Gilles de Robien – avec l’aval du président de la République – de faire en sorte qu’aucune loi ne soit votée. Les quelques membres de Contribuables Associés qui assistèrent, depuis les tribunes de l’Assemblée nationale, à cette pantalonnade en forme de débat parlementaire, se souviennent encore des mines satisfaites des syndicalistes qui, eux aussi, contemplaient le spectacle.

Et pour cause ! En même temps que la perspective d’une légalisation du service minimum dans les transports en commun s’éloignait la possibilité pour le gouvernement d’imposer une véritable réforme de la fonction publique. Le vote des propositions Kossowski et Blanc aurait fait sauter le principal verrou qui l’empêchait. Ce verrou, le gouvernement Raffarin et son ministre des transports l’ont volontairement maintenu.
Les conséquences sont là. Parce que les syndicats n’ont rien à craindre des rigueurs de la loi, ce sont les Français qui vont subir, une fois encore, la loi des syndicats.

Pis encore : alors que la dette publique ne cesse de croître et que le déficit public demeure à un niveau qui défie le bon sens – mais dont l’actuel ministre de l’Economie se félicite ! – le gouvernement renonce au seul moyen qui reste en son pouvoir pour réduire durablement la dépense publique : mettre à profit les départs à la retraite dans la fonction publique pour diminuer les effectifs des fonctionnaires. Pas question de risquer, à un an et demi de l’élection présidentielle, une grève de longue durée dans les transports en commun ! Le verrou est toujours là. Qui osera le faire sauter rendra un fier service à notre pays.

Contribuables Associés 

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Comments (4)

  • sas Répondre

    POur les cripto/marxiste encartés des 4 v….je vous est simplement cité une pensée profonde de CHROUTCHEV(excusez l’orthographe c’est plus compliqué que dupont)…que l’on ne peux pas soupconner lui d’être anti communiste primaire…. sas le rouge (en rêve)

    5 octobre 2005 à 12 h 19 min
  • Bourbaki Répondre

    J’ai vu un autre jeu très amusant sur le site de la CGT : “Qui mettriez-vous dans le premier wagon en partance pour le goulag ?” Allez, c’est une blague ! Ne me dites pas que vous n’avez pas d’humour, seuls les imbéciles n’en ont pas…

    3 octobre 2005 à 21 h 14 min
  • [email protected] Répondre

    Ce n’est pas virtuellement qu’il faut les entarter…et d’ailleur entarter n’est pas la mesure qu’il convient…moi je propose une corde…C EST LE MOINDRE QUE LES CAPITALISTES PUISSENT OFFRIR AUX COMMUNO/MARXISTES droits communs de FRANCE et de NAVARRE….avec une option branches hautes pour les corses amateurs éclairés de matèriel de guerre…roquette ,exécutions sommaires,chantage,raquette…c’est dur le travail militant de terrain. sas le pragmatique.

    3 octobre 2005 à 16 h 36 min
  • Thierry Répondre

    Ces harangues ne suffisent pas et ne convainquent que les convaincus. 80% des français sont pour le service minimum mais 75% soutiennent les grèvistes.Tout le monde peste contre les fonctionnaires mais chacun souhaite que ses enfants le deviennent. Les contribuables veulent voir diminuer les dépenses publiques mais défilent dès que l’on envisage de fermer une classe, une trésorerie ou un bureau de poste. Lors de l’affaire des recalculés, des milliers de cadres se sont précipités dans les permanences de la C.G.T pour s’organiser et faire échec à la réforme. Les libéraux doivent s’astreindre à un peu plus de pédagogie si ils veulent voir avancer les choses dans le bon sens.

    3 octobre 2005 à 14 h 29 min

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