Mariage homosexuel : pas de précipitation !

Mariage homosexuel : pas de précipitation !

Est-il vraiment nécessaire de foncer tête baissée dans le mariage homosexuel avant d’avoir davantage réfléchi au sujet ?
Dans la plupart des civilisations (dont la nôtre), tout au moins pendant la plupart des périodes de ces mêmes civilisations, les homosexuels ont été traités de manière odieuse, voire cruelle (ils sont encore assassinés dans certaines sociétés), alors qu’ils ne sont pas responsables de leur différence. Ils étaient – et sont encore dans bien des cas – obligés de dissimuler cette différence, même à leurs proches. S’ils voulaient vivre en couple, aspiration universelle, ils étaient obligés de le faire en secret.

Nous pouvons nous honorer, en France, d’avoir mis fin, il y a pas mal d’années, à cette réprobation.
Nous pouvons même rendre hommage à Lionel Jospin pour avoir permis aux couples homosexuels qui le désiraient de se donner mutuellement certaines garanties juridiques et financières au moyen du PACS.

Aujourd’hui, on se demande s’il ne faudrait pas aussi permettre à un couple homosexuel de se marier. Mais ce n’est pas si simple. Le petit Larousse, connu pour la sobriété et la précision de ses définitions, dit que le mariage « est un acte solennel par lequel un homme et une femme établissent entre eux une union dont les conditions, les effets et la dissolution sont régis par les dispositions juridiques en vigueur dans leur pays ».
Alors, diront certains, changeons la définition. Mais ce ne serait pas sans conséquence.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde », disait Camus,
reprenant ainsi sous une forme atténuée ce que disait Lao Tseu huit siècles plus tôt : « Quand les mots perdent leur sens, le peuple perd sa liberté. »
Il ne s’agit pas d’une simple coquetterie littéraire : on a vu comment, dans les régimes totalitaires, l’usage de la « novlangue », si bien décrit par Orwell dans « 1984 », contribue à l’asservissement des peuples…
Le mal serait sans doute moindre dans le cas qui nous occupe, mais il contribuerait certainement à rendre encore plus vague la notion de famille qui n’en a certes pas besoin.

Il existe pourtant une solution simple dont on peut s’étonner qu’elle ne soit pas davantage défendue : permettons aux ho­mosexuels de s’unir par un acte civil solennel qui pourrait, par exemple, s’appeler « union », ou tout autre terme plus romantique que celui de PACS, et qui leur donnerait des droits et devoirs semblables à ceux des couples mariés, à l’exception de ceux qui ne s’appliquent manifestement pas, notamment ceux qui concernent les enfants.

La société aurait alors ensuite tout loisir d’étudier avec sérénité la question de l’adoption. Mais vouloir traiter à la fois les deux sujets dans un climat encore tout imprégné des confrontations électorales est une absurdité.

La précipitation avec laquelle M. Hollande s’est engagé sur le « mariage » homosexuel dans sa campagne électorale a quelque chose d’étonnant, voire de grotesque, de la part d’un homme qui se moque aussi manifestement du mariage : il a eu quatre enfants avec une femme sans l’avoir épousée, puis il l’a laissée pour une autre qui est mariée avec une tierce personne et qui l’accompagne dans ses visites officielles, bravant ainsi tous les usages, au risque de diminuer le prestige de la France sur la scène internationale. Il voudrait démontrer que le mariage est une institution sans importance qu’il ne s’y prendrait pas autrement !

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Comments (45)

  • Jaures Répondre

    F, je ne suis pas relativiste.
    Ceci dit, il faut préciser votre pensée. Vous dîtes que l’homosexualité est "contre-nature" et ne souhaitez pas pour cela que les homos accèdent au mariage. Pourtant vous ajoutez que "Comportement contre nature et acte répréhensible ( ou immoral) ne sont pas forcément liés". Si le fait d’être contre-nature est moralement neutre, pourquoi condamnez-vous le mariage homo à ce titre ?

    9 octobre 2012 à 12 h 00 min
  • F Répondre

       Jaures, vous faites, comme d’habitude exprès de ne pas comprendre. Comportement contre nature et acte répréhensible ( ou immoral) ne sont pas forcément liés et je n’ai jamais dit qu’ils l’étaient. C’est vous qui faites un lien entre les deux…

       Et le fait qu’un comportement existe dans la nature ne le dédouane pas pour autant, car alors, aucun comportement ne pourrait être contre nature. Je crois que c’est cela qui vous gêne car vous associez dans votre raisonnement "contre nature" et "mal" ou "immoral".
       C’est ce qui est extraordinaire avec vous. Vous vous déclarez relativiste, qu’est ce que le bien, qu’est ce que le mal, qu’est ce que la morale, et passez votre temps à qualifier des comportements (et des pensées) de bons, mauvais, répréhensibles, sains, gentils, méchants, moraux, immoraux,…Finalement, vous avez raté votre vocation.

       Et comme d’habitude, vous tordez ce que l’on dit pour dévier vers un autre sujet et parler d’autre chose qui vous gêne moins.
       C’est une vieille tactique abondamment employée aujourd’hui par la bien pensance autoproclamée qui (croyez vous) dispense d’argumenter.

    9 octobre 2012 à 8 h 33 min
  • Jaures Répondre

    Selon votre définition, F, le fait de ne pas vouloir d’enfant serait contre-nature.
    Mais c’est là un détail. Curieusement, vous considérez des comportements banals comme contre-nature alors que d’autres, absolument absents ailleurs que dans l’espèce humaine, ne vous semblent pas évidents à classer comme contre-nature. Je parle des religions, du Droit, de l’Art,… Bref, de tous les comportements culturels. Si vous considérez négativement les actions "contre-nature", c’est toute la superstructure des sociétés que vous condamnez.
    En l’occurrence, vous classez contre-nature des comportements que vous jugez immoraux, comme l’homosexualité, que l’on trouve pourtant dans la nature, ou le suicide. Or, ce dernier comportement ne peut exister que dans une conscience connaissant la différence entre vie et mort et se concevant comme capable d’un choix. Pour les animaux, nous pouvons difficilement qualifier de suicides certains comportements comme le chien qui se laisse mourir après le décès de son maître ou les moutons qui se jettent du haut d’une falaise car nous tombons dans l’anthropomorphisme. Les baleines qui s’échouent volontairement sur les plages ne laissent pas de lettre expliquant leur geste. Faut-il dés lors qualifier de contre-nature tout comportement propre à l’Homme ?
    En fait, vous qualifiez le suicide de contre-nature car vous réprouvez cet acte. Pourtant, il peut être noble, comme ceux de Socrate, de Caton ou de Sénèque. Il peut donner lieu à canonisation comme ceux de Pelagia et Sophronia.
    Au XIXème siècle, pour justifier l’emprisonnement des homosexuels, on qualifiait leur comportement de "contre-nature". C’est ce qui fut inscrit sur le PV après l’interpellation de Verlaine et Rimbaud à Londres. Votre distinction, bien heureusement aujourd’hui désuète, n’est qu’un des derniers sédiments d’une persécution aujourd’hui révolue.

    8 octobre 2012 à 17 h 54 min
  • vozuti Répondre

    la défense des minorité est un prétexte souvent utilisé pour imposer un changement de la norme: les homosexuels souffrent de leur marginalité?: "changeons la société pour que l’homosexualité devienne la norme". les arabes souffrent d’etre minoritaires en france?: "faisons en sorte qu’ils deviennent majoritaires". les minorités raciales souffrent parfois du racisme?: "supprimons les races en imposant le métissage". nos gouvernants s’emploient à détruire notre société pour mieux regner, en se faisant passer pour de gentils défenseurs des minorités.mais lorsque les minoritaires deviennent les chrétiens,ou les français qui veulent rester français,par contre ceux là ont juste droit à la diabolisation.

    8 octobre 2012 à 13 h 56 min
  • Shadok Répondre

    @ Jaures, l’égalité des droits pour les homos ne doit pas obligatoirement passer par le mariage devant Monsieur le Maire ou Madame la Mairesse. ( Je dis mairesse comme on devrait dire bourrelle le féminin de bourreau, selon Philippe Muray ) Voilà pourquoi je parle de ” rivalité mimétique “.

    8 octobre 2012 à 8 h 33 min
  • F Répondre

     R. Ed.
     Vous avez raison.

    7 octobre 2012 à 21 h 29 min
  • F Répondre

      Jaures, c’est vous qui confondez comportement contre nature et comportement minoritaire ( pour mieux dire que le premier n’existe pas- évidement, il vous gêne-).

      Exemples de comportements contre nature ( bien qu’existants): L’homosexualité ( parce qu’elle va à l’encontre de la perpétuation de l’espèce). Le suicide ( parce que toutes les ressources naturelles d’un être vivant tendent à le faire continuer à vivre- c’est le commencement du point précédent-). Un carnassier végétarien (ne riez pas, j’ai vu de mes yeux des fondus qui avaient réussi à y arriver avec leur chat)…

      Votre exemple de la protection des handicapés est hors sujet. Ce n’est pas quelque chose de contre nature. Même si ce comportement dans la nature est minoritaire. Ou plutôt non, il ateint plus ou moins rapidement ses limites selon l’espèce.
     

    7 octobre 2012 à 21 h 27 min
    • Luzpe Répondre

      le marche9 de la BD nume9rique est encore en coritnuctson. Les investissements pour la cre9ation nume9rique pure ne pourront se faire sans des e9volutions concre8tes du marche9 vers le grand public. Donc il n’y aura investissements que s’il y a cliente8le. Mais il n’y aura cliente8le que s’il y a initiatives, non ? Of9 seraient les lecteurs des Autres gens si le site et surtout le sce9nario et les dessinateurs n’avait pas e9te9 lance9 d’autorite9 par Thomas Cade8ne et sa petite e9quipe ? Avant ou apre8s e9tude de marche9, avec un potentiel de cliente8le sous- ou sur-e9value9, on s’en fiche : le projet existe, il dure, et c’est la premie8re ve9ritable expe9rience de bande dessine9e nume9rique pure en tant que structure.Les expe9riences narratives et graphiques, c’est bien, mais cela restera du laboratoire si on n’essaie pas d’e9voluer un peu plus loin. Car ce ne sont pas elles qui vont faire venir le public. Ce dont il a besoin, le marche9 , c’est des histoires. Des histoires purement nume9riques, de quelques formes qu’elles soient, soutenues par un financement, autonome ou assiste9, pour re9mune9rer les auteurs et la structure.Attendre les tablettes nume9riques avant de se lancer ? Mais on a de9je0 tous des ordinateurs ! A t-on attendu l’offset avant de publier des livres, des bandes dessine9es ? C’est un faux-proble8me. Un proble8me de gestionnaire d’e9dition et non pas de ve9ritable e9diteur nume9rique. Mais apre8s tout, pourquoi pas ? Il faut bien une pe9riode de transition, de transfert de l’existant, avant d’envisager de mettre un pied sur la Lune

      27 novembre 2012 à 4 h 01 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    lorsque les temps deviennent durs la Nature REPRENDSSES DROITS !

    ..et  heureusement pour la survie de l’espèce … de sorte que si disparaissiez je n’en aurais pas chagrin ni culpabilité

    7 octobre 2012 à 21 h 17 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès dit ( fort justement )

    " on trouvera dans n’importe quelle " catégorie " (  sic )  ses héros , ses victimes , ses lâches et ses salaud "

    pour ce qui est des derniers " stigmatisés " , on pourrait même retrouver des personnes qui descendent  de la même famille à la T.V.  publique ?  Je n’ose y croire !

    7 octobre 2012 à 15 h 19 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures qui donne toujours des leçons aux autres pour leur faire comprendre comment lire et interpréter son verbiage devrait appliquer ses principes à lui-même. Mais comme tous les socialeux il estime que c’est aux autres de faire l’effort et là il se trompe.

    7 octobre 2012 à 12 h 59 min
  • Jaures Répondre

    Shadok, selon votre raisonnement, vous pourriez dire que si les femmes réclament l’accès à touts les professions et aux mêmes conditions de salaire, c’est parce que les hommes y ont droit. Et en quoi cela est-il condamnable ? L’égalité des droits est dans notre constitution et peu importe la motivation de ceux qui luttent pour cette égalité.
    F, je crains que vous ne confondiez agissements "contre-nature" et agissements qui vous déplaisent. Les pires comportements existent dans la nature. La force de l’homme est de justement ne pas se plier à une Nature dont les lois n’ont que faire des notions d’égalité des droits, de liberté individuelle et d’éthique. Protéger ses handicapés, par exemple, est typiquement contre-nature, ceux-ci servant naturellement de proie privilégiée aux prédateurs. Qualifier de contre-nature des actes pour les condamner est donc totalement arbitraire et dénote un manque d’arguments rationnels.

    7 octobre 2012 à 9 h 13 min
  • R. Ed. Répondre

    Je pense que le terme de zoologie conviendrait mieux.

    Cela dit, que Joresse soit zoophile, jusqu’à présent, rien ne prouve le contraire, laissons le donc s’expliquer avant d’entériner la question.

    6 octobre 2012 à 23 h 50 min
  • Daniel Répondre

    Jaurès

    "Pourquoi être fier d’être homo … on l’assume ou non c’est tout"

    Et quand on assume ce que l’on est, on n’a pas de raison d’envier. Envieux comme vous êtes de quelque chose qui vous est extérieur, vous ne pouvez connaitre la fierté d’être à votre juste place.
    Comme par exemple en vous appropriant le nom de Jaurès: encore une fois, l’envieux que vous êtes n’a pu affirmer son propre nom et l’assumer. L’envieux en a choisi un porté et assumé dignement par le passé d’un autre. Vous êtes un coucou dans la nature mais un voleur chez les humains, vol qui , érigé en système socialiste collectif, devient un crime concret et multiple.
    Mais approfondir, s’expliquer ne vous intéresse guère. Etre qualifié du mot "criminel" n’a pas plus de sens pour vous que l’emploi du mot mariage. C’est cela que produit l’égalité, ce mot réducteur et stupide qui n’existe pas dans le vivant mais seulement dans ce qui est mort. La réduction et la simplification du langage correspondent de fait à une réduction du champ d’action de l’intelligence.  Par voie de conséquences à une destruction de la civilisation comme évoqué par d’autres ici.
     
    Vous ne voyez pas l’intérêt d’inventer un nouveau mot pour qualifier l’union homosexuelle parce que vous êtes par habitude un voleur dans tous les aspects de vos choix de vie. Vous n’avez pas le sens de votre vie qui ne peut dés lors s’exprimer dans la capacité qu’a tout être humain de créer son avenir, de faire ses expériences,  et participer ainsi à l‘évolution par un approfondissement de la grandeur de l’esprit dont les limites sont toujours repoussées par les vivants et non par les zombis.
      
    Vos peurs vous ont poussé à vous rabattre sur un dogme établi, et il se trouve que le socialisme a des places au chaud où on peut parler, brasser des idées pleines de bonnes intentions, juger les "erreurs" des autres ! … justement ceux qui vivent et qui vous nourrissent,  vous et vos enfants. Envieux vous êtes de la liberté des autres et envieux vous resterez,   attaché à la niche d’où vous regardez s’exprimer ceux qui ont choisi de vivre et de tirer les leçons de chacune de leurs expériences, ce que vous ne connaitrez jamais.
    Restez donc dans votre ignorance chérie et recevez votre ration quotidienne de bouffe aux droits acquis qui constituent bel et bien la première "niche" fiscale en France. Si un jour vous choisissez la Vie, votre cerveau commencera à fonctionner et à percevoir des nuances hors du périmètre de votre chaine actuelle.

    Et  vous allez encore répondre à côté, montrant ainsi votre peu d’exigence dans votre rapport à vous mêmes selon l’honneur,  un autre mot vide de sens chez les socialistes et autres politicards,   et  révélant ainsi également  votre désir profond d’être fouetté, bousculé. Qu’est ce qui motivait le regard trouble de tous ces homosexuels admirateurs du nazisme? et d’autres aujourd’hui  de l’islamisme dans sa version brutale? occupez vous de vos  f…. Prenez du re cul si vous en éprouvez le besoin. Faites vos expériences et tirez en les leçons pour mieux vous connaitre avant de prétendre avoir des idées politiques qui engagent l’avenir des autres sur vos voies au rabais.

    6 octobre 2012 à 23 h 06 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures affirme que les théocraties islamiques seules persécuteraient encore les homosexuels. C’est bien la première fois que Jaures a quelque chose à redire contre les islamistes. Dans la plupart de ses posts se dégage plutôt l’impression qu’il les protège. Jaures aime donc les homosexuels plus que les islamistes. C’est déjà un point acquis.

    6 octobre 2012 à 19 h 35 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures pense que le mariage homosexuel ne fera qu’entériner un droit pour des faits déjà présents dans la société. À ce rythme là, il faudra aussi légaliser le droit au meurtre car lui aussi fait partie de la vie courante, tant pis pour les victimes collatérales. Cet intervenant est vraiment impayable, pas étonnant que ce pays parte à la dérive avec des mentalités pareilles. Faut-il appeler les urgences?

    6 octobre 2012 à 19 h 28 min
  • F Répondre

      Il faut revoir vos notions de zoophilie, Jaures. Un lion ne tue jamais ses petits. Par contre, quand le mâle dominant change et qu’il devient le chef du clan, il tue effectivement les petits de l’ancien chef pour imposer sa progéniture, ce qui n’a rien à voir avec votre "tirer un coup", mais avec "assurer ma descendance" (fut ce au détriment des autres).
     
      Quand à cette vieille lune "d’homosexualité fréquente", si quelque % c’est fréquent je veux bien, un peu comme les gagnants au loto sont fréquents…
     
      Et ce n’est pas parce que cela existe dans la nature que ce n’est pas contre nature. A suivre ce raisonnement spécieux, comme nous faisons tous partie de la nature, aucun comportement ne serait contre nature…

     
     

    6 octobre 2012 à 17 h 37 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    pour bien VOUS comprendre il faut VOUS relire

    plus clairement : vous n’assumez plus ce que vous écrivez dès qu’une contradiction vous est faite

    et mon exemple à votre détriment sur vos qualités de sophiste était à prendre au second degré …  votre rigidité psychique et votre manque d’humour vous perdront

    6 octobre 2012 à 16 h 39 min
  • Shadok Répondre

    @ Daniel. Excellent analyse socio-psychologique sur le ” désir de mariage ” des homos et à laquelle j’adhère totalement et qui a d’étranges affinités également avec le concept de ” rivalité mimétique ” dont parle René Girard. On pourrait considérer que le mariage ne les intéressent que parce que les hétéros y ont droit et rien d’autre.

    6 octobre 2012 à 11 h 50 min
  • Jaures Répondre

    Qui nie qu’il y eût des homosexuels collaborateurs ? Qui a dit que les homosexuels vaudraient mieux que les autres ?
     Il y eût également des juifs dans la collaboration. Ainsi, Pétain crée l’UGIF en 1941 et y place des amis notables qui échappèrent ainsi aux spoliations. Ceux-ci furent dénoncés par les groupes de résistants juifs pour leur participation notamment au repérage des enfants. Quand une purge sera opérée à la tête de l’UGIF, se sont des juifs que les allemands vont missionner pour retrouver les membres en fuite. Hitler aurait assimilé plus de 300 juifs ‘éminents". Est-ce à dire que les juifs ne furent pas persécutés ? On trouvera dans n’importe quelle catégorie ses héros, ses victimes, ses lâches et ses salauds.
    Il n’est pas évidemment question ici de comparer la persécution des homosexuels avec la shoah. Je n’ai jamais ici prononcé le mot de génocide. J’ai dit que les les homosexuels étaient déportés comme tels et devaient porter l’étoile rose. Je n’ai pas lu ici que, quel que soit leur nombre, quelques dizaines en France mais des dizaines de milliers ailleurs, cela était une action condamnable. Hans dit que d’autres ont été déportés pour des "raisons plus nobles". Est-ce à dire que certains avaient toute leur place à Dachau ? Que si l’on internait les homosexuels en France, Hans ne lèverait pas le petit doigt ? Je rappelle que les pays où l’on persécute encore les homosexuels sont les théocraties islamistes. Celles-ci auraient-elles finalement de bons côtés ?
    Enfin, cher Hans, la famille que vous décrivez n’existe plus guère que dans "La petite maison dans la prairie". Aujourd’hui il y a pléthore de familles recomposées, monoparentales, homoparentales, … Le mariage homosexuel ne sera que la reconnaissance par le droit d’un fait de société comme le fût autrefois l’union libre.
    Daniel, pourquoi être "fier" de sa sexualité ? Quelle fierté a-t-on d’être homo ou hétéro ? On l’assume ou non, c’est tout. Et je ne vois pas l’intérêt d’inventer un nouveau mot. Le contenu du mot mariage n’a plus rien à voir avec le XIXème ou le XVIIIème siècle. On a pu interdire ainsi le mariage interracial ou autoriser plus tard le mariage posthume. Le contenu du mariage a également changé. On ne dit plus que la femme doit obéir à son mari et le suivre. A-t-on pour autant changé le mot ? Il ne s’agit là que d’un contrat dont le contenu évolue selon la loi. Il en sera de même avec le mariage homo.

    6 octobre 2012 à 10 h 41 min
  • Daniel Répondre

    Polo:  " Seules les choses identiques peuvent être traitées d’une façon égale"…

    Si les homos sont fiers (s’ils étaient fiers) de ce qu’ils font et considèrent que leur choix est bon, ils peuvent effectivement trouver un mot eux mêmes auquel ils donneront toute la beauté qu’ils prétendent ressentir. Et ce mot prendra toute la dimension en beau et en laid dont ils le chargeront.
     Le besoin de s’approprier le mot mariage est l’aveu de leur honte, de leur manque de courage et de leur immaturité. Pensée envieuse comme un enfant veut prendre précisément le jouet qu’a son petit copain mais qu’il ne sait pas faire fonctionner. Pensée envieuse de celui qui veut tout mais assumé par d’autres… Pensée envieuse qui introduit  "l’égalité" de celui qui vole, celui qui détruit et celui qui construit. Ce concept "d’égalité" totalement contre nature et à contre sens qui satisfait les simples d’esprit  et constitue précisément le RACISME;  que la loi organise.    
     Comme un syndicaliste français jalouse la paye de son patron, mais la désire  sous forme de droits acquis, en évitant de comprendre l’effort nécessaire pour dépasser ses peurs et oser projeter intimement et avec lucidité ce qui deviendra  une réalité matérielle, belle et utile comme prévue, si possible. La réalité qui en ressort est la mesure.
     Ceci s’appelle le "mérite" que tout malhonnête contourne. Le voleur en étant la plus simple illustration.

    Comme dit F, il y a des gens qui salopent tout ce qu’ils touchent!… mais parce qu’ils sont incapables de créer ce qu’ils touchent et qu’ils n’en connaissent donc pas la valeur.
    Les homos comme les syndicalistes se comportent comme des ados qui jouent à se faire peur avec une autorité injuste avec eux;  mais imaginaire. C’est ainsi que les ados de mai 68 le sont restés. On peut constater comment ils ont pris les postes enviés sans les avoir mérités,  ont shooté la morale qui les gênait et créé leur civilisation, au niveau de ce qu’ils sont restés. Ils ont créé le chômage  et introduit la violence, celle de leurs droits sans mérite  qui sont devenus une violence permanente contre leurs concitoyens et contre leurs enfants. Plus besoin d’étoiles jaune ou rose à faire porter à ceux qu’on prive de l’égalité de droits.

    Comment le cerveau du gentil raciste jaurés pourrait-il intégrer un concept honnête et juste qui condamnerait tous ses choix de "vie"!. Car il faut du courage pour se suicider mais encore plus pour comprendre, puis encore plus pour reconnaitre ses erreurs et ses violences! alors pensez donc, pour changer?!.     Déjà qu’il a eu la flegme de construire honnêtement son système de valeurs et qu’il  l’a remplacé par un dogme laïc prémaché, une religion sans idéal!  Où irait-il pécher le sens des mots dont celui de "mariage"?

     A t-il un autre choix que d’aboyer sur un ton monocorde pour sauver sa face? 

    6 octobre 2012 à 0 h 04 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures, à côté des homosexuels qui ont été déportés dans les soi-disants départements 57, 67 et 68, il faudrait peut-être se rappeler de toutes celles et de tous ceux qui l’ont été pour des raisons plus nobles. Quand je dis soi-disants départements je ne fait que relater des faits. Les 57, 67 et 68 n’existaient plus à l’époque et étaient remplacés par le Reichsland Elsass-Lothringen. Les homosexuels étaient tous traités de la même manière dans le Reich et Elsass-Lothringen ne faisait pas exception. Jaures devrait donc arrêter d’essayer de nous appitoyer sur le sort des homosexuels, c’est une tactique qui ne marche pas. Le fait saillant du mariage des homosexuels est qu’il va détruire complètement ce qui faisait encore la force d’une famille c.à.d. un homme, une femme et des enfants. Comme toujours les socialeux voulant être à la tête du progrès social vont en être les impitoyables fossoyeurs. Quiconque ne comprend pas cela a un besoin immédiat d’une séance sur le couch d’un psy.

    5 octobre 2012 à 22 h 29 min
  • Shadok Répondre

    Nazisme et homosexualité. Abel Bonnard, né le 19 décembre 1883 à Poitiers et mort le 31 mai 1968 en Espagne. En avril 1942, il est appelé au gouvernement de Vichy par Laval qui le nomme ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, poste au sein duquel il fait connaitre ses positions anticléricales. Il fut surnommé par certains « la Belle Bonnard », ou par le chroniqueur Jean Galtier-Boissière « la Gestapette », en raison de son homosexualité et de sa proximité avec les nazis.

    5 octobre 2012 à 15 h 14 min
  • Shadok Répondre

    ” Les homosexuels ont été déportés comme tels et devaient porter “l’étoile rose”. Jaures est vraiement le super champion pour nous rappeler des évidence. La France et ses ” guestapettes “. Vanneste rappelle, citant Patrick Buisson, que la moitié des intellectuels français qui ont “présenté leurs hommages à M. Goebbels” étaient des homosexuels. Il cite aussi Abel Bonnard, ministre de l’Education du gouvernement Pétain, surnommé “Gestapette” pour son homosexualité et ses liens avec les nazis. Aujoud’hui, après la disparition du nazisme et du Stalinisme certains d’entre eux pactisent avec l’islam et l’islamisme car on ne sait pas très bien où fini l’islam et où commence l’islamisme.

    5 octobre 2012 à 11 h 55 min
  • Shadok Répondre

    Entre mémoire réelle et mémoire sélective. Brasillach, esthétique nazie et homosexualité. “Pourquoi tant de pédérastes parmi les collaborateurs” se demande en juin 1941 Jean Guéhenno dans son journal de l’occupation dont il mentionne le nom de Brasillach ? Le romancier homosexuel Jean-Louis Bory interrogé sur son film documentaire chansons sous l’occupation (1976), reconnaissait l’existence d’un milieu homosexuel collaborationniste dans le Paris occupé, et se posait la question d’une attirance de ce milieu pour l’esthétique nazie. Il choisi Brasillach comme un cas d’école. ” Pour ce qui est de la présence de l’armée allemande à Paris, il y avait une fascination qui pouvait jouer sur les homosexuels, c’est la fascination qui joue, si vous voulez, sur le mythe de la virilité, lorsque la virilité est confondue avec la force et le courage (…), le goût de la botte, du cuir, du métal, et les fameuses messes de Nuremberg”. Etiemble surnomma Bardèche et Brasillach ” brasillèche et Bardache ” Autre homosexuel, Le ” cas ” de l’écrivain Marcel Jouhandeau. En 1941 il participe au “congrès” de Weimar (organisé par Goebbels) sur l’invitation de Gerhardt Heller. Partent avec lui Abel Bonnard, Drieu La Rochelle, Brasillach, Fabre-Luce, Chardonne, Fraigneau, Fernandez. Jouhandeau publie en décembre 1941 dans La NRF de Drieu “Témoignage”, un court article où il développe son admiration pour l’Allemagne.

    5 octobre 2012 à 10 h 22 min
  • Jaures Répondre

    Quinctius, c’est vous le sophiste. Je n’ai jamais écrit ce que vous développez. Un minoritaire n’est pas un déviant du fait de son appartenance à une minorité. Un gaucher n’est pas un déviant.
    F, l’homosexualité est fort courante dans la nature. Chez les oiseaux, bien sûr, c’est observé depuis des siècles, mais aussi chez les singes ou les cétacés. On y constate également la bisexualité. Mais d’autres comportements animaux sont dans la nature courants comme la pédophilie, l’inceste,… Savez-vous qu’une lionne ne se laisse pas couvrir avant que ses petits soient sevrés. Il arrive donc que le lion massacre ses propres petits juste pour tirer un coup.
    Expliquez-moi maintenant ce qu’est un comportement "contre-nature" ?
    Au bien nommé, allez discuter avec les femmes (ou les hommes) qui élèvent seuls leurs enfants après un décès ou un divorce. Expliquez-leur que la société s’occupe de tout et que leur reste à charge n’est pas plus accaparant qu’un hobby. Je crains que vous ne vous fassiez renvoyer votre pseudo en pleine figure.
    Shadok, autrefois, on se scandalisait de voir juste deux personnes s’embrasser, même hommes et femmes. Certains encore s’offusquent de voir s’embrasser un Noir et une Blanche.
    Personnellement, j’ai tendance à considérer le baiser favorablement. Je garde ma répulsion pour la violence.

    5 octobre 2012 à 10 h 09 min
  • F Répondre

       Quinctius

      Ce que vous dites de la déportation d’homosexuels limitée aux 3 départements cités est exacte.
       En complément; on peut dire que dans ces départements, 57 homosexuels au total furent déportés pendant toute la guerre. Et 48 revinrent…
       Ce qui porte le " génocide homosexuel" pour ces départements qui n’étaient plus français à … 9 personnes!
       Pour le reste des départements, c’est 0 homosexuels déportés en raison de leur homosexualité.

    5 octobre 2012 à 8 h 49 min
  • Oeildevraicon Répondre

    @ Jaures

    Je cite: (qui a la garde de l’enfant si un des deux décède …)

    D’après vous: 1- le maire qui les a uni
                               2- le curé qui a célébré
                               3- celui des deux membre du couple qui reste?

    Aucun des trois mon générai! Car, il sera encore et toujours à la charge de la société, qui si l’on en croit vos élucubrations, n’en fait jamais assez.

    Le bien nommé.

    4 octobre 2012 à 20 h 53 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès dit que :

    " la polygamie est interdite " mais elle ne l’est pas à …Mayotte département Français et elle est VISIBLE aux guichets de la C.A.F. ou LE mari vient SUCCESSIVEMENT toucher ce qui lui permet de vivre sur son sofa , les babouches aux pieds et le narghilé  aux lèvres  ou bien en étant  un " honnête commerçant " hallal comme à Nantes !
    Savoir aussi que des accords ( tacites ) furent passés avec le Maroc sous l’ère mittérandienne ( qu’Allah le bénisse ! ) puisqu’au Royaume chérifien du Commandeur des Croyants on " tolérait  " alors  DEUX épouses mais PAS D’AVANTAGE ce qui était une avancé sociétale considérable ( Ben Ali , lui, n’en tolérait qu’une mais il était l’héritier d’un admirateur du fascisme : Bourguiba …  ce qui  a suffit à le rejeter dans l’Enfer *** proclamé par les démocraties )

    *** on attend , toujours , un nouveau DANTE pour écrire un nouvel  Enfer contemporain … pour le Paradis on attendra … les élus ( au deux sens du mot ! ) ne se bousculeront certainement pas devant les portes comme par un jour de soldes

    4 octobre 2012 à 20 h 45 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

     @ Jaurès

    ce que vous dites des déportations d’homosexuels est exacte mais n’a concerné sur le territoire français que les deux départements alsaciens et la Moselle " germanophone " et à ma connaissance les " étoiles roses " n’y furent pas très nombreuses mais trop,  assurément .

    4 octobre 2012 à 20 h 25 min
  • Toni Répondre

    Hans a écrit dans un autre article : "Jaures croit que L.Mittal est né avec un chèque de $ 28 milliards attaché à son gros orteil. Pendant que Jaures élucubrait aux 4V, L.Mittal s’occupait d’autre chose.
    Avec des syndicats aussi stupides que les français, pas étonnant que toute les entreprises plient leurs bagages pour des cieux plus cléments.
    Jaures n’a pas remarqué que ces départs sont les conséquences de ses actes et de ses semblables. Trop facile d’accuser les autres sans voir le tas de fumier devant sa porte."

    le tas de fumier devant sa porte … On peut dire qu’il y a un paquet de fumier devant votre porte. Un conseil … je n’ai même pas pris la peine de lire vos commentaires.

    Faites attention mr le syndicaliste, quand je dis que je prends le taureau par les cornes …

    Mais Lakshmi a raison de s’essuyer les pieds sur vos principes … Voyez vous je suis loin d’avoir 28 milliards de dollars mais je constate que le magnat de l’acier est un contre pouvoir très efficace.

    mr le syndicaliste je vais tirer le champagne quant aux délocalistaions d’usines en France. Histoire que ça vous donne une ou deux suées froides …

    4 octobre 2012 à 19 h 43 min
  • F Répondre

      Ce comportement n’est pas déviant parce qu’il est minoritaire, il est déviant parce qu’il est contre nature.
      Et l’homosexualité est contre nature pour une raison simple: L’acte sexuel n’a de raison d’être dans la nature que pour procréer.
      Après, qu’il s’accompagne d’agréments qui nous encourage à assurer la survie de l’espèce , c’est certain.
      Mais il ne faut pas confondre but et moyens.

    4 octobre 2012 à 17 h 41 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ polo

    @ jaurès dit :

    " ce n’est pas parce que un comportement est minoritaire qu’il est déviant "***

    @ Jaurès étant minoritaire ( et masochiste ! ) sur ce blog il n’est donc pas un déviant

    par contre si vous êtes fasciste , alors là vous êtes bel et mal un déviant ( cqfd )

    @ Jaurès rendrait  fou n’importe quel sophiste , cela en devient pathétique

    *** l’homosexualité n’est pas une " déviance " , je m’en suis longuement expliqué sur le blog autrefois

    4 octobre 2012 à 17 h 34 min
  • Jaures Répondre

    Fucius, on peut être contre le mariage homosexuel, c’est tout à fait honorable, mais pas avec des arguments négationnistes. Les homosexuels ont été déportés comme tels et devaient porter "l’étoile rose". Himmler qualifiait l’homosexualité de "peste", de "maladie contagieuse" et promettait la mort à ceux qui seraient confondus.
    Par ailleurs, dire que la mariage est "la voie à suivre pour plaire à Dieu" ne concerne que le mariage religieux. Pour ceux qui ne croient pas, ou dont la religion est autre, laissez-leur la liberté d’agir comme ils souhaitent, tant que nous ne vivons pas en théocratie.

    Polo, ce n’est pas parce qu’un comportement est minoritaire qu’il est déviant. Direz-vous qu’être de droite libérale, ce qui est très minoritaire, relèverait d’un comportement déviant ?
    Sur la sémantique, il peut exister un mot générique avec des déclinaisons différentes. On peut avoir un mariage, l’union de deux personnes selon le code civil, qui concerne deux homosexuels ou un homme et une femme. Quelles que soient les feuilles, vous appellerez toujours cela une salade. Et le mariage ne peut avoir lieu qu’entre deux personnes puisque la polygamie est interdite. Là où elle est permise, mariage et couple ne vont pas de paire (si j’ose dire).
    De plus, vous ne pouvez lier le mariage et l’enfant. D’abord parce que la majorité des enfants naissent hors mariage, ensuite parce que des personnes mariées ne souhaitent pas avoir d’enfants. Rappelons que le mariage n’est qu’un contrat entre deux personnes régi par le code civil. Il permet de définir les droits parentaux en cas de naissance ou d’adoption mais, même sans enfant, le contrat s’applique.
    Enfin, si vous estimez qu’un enfant adopté doit retrouver un père et une mère, il faut interdire l’adoption ou l’insémination aux célibataires.
    Le problème avec votre argumentaire est que vous tentez de cacher derrière des arguties juridiques ou sémantiques une opinion certes respectable mais qui n’est que la vôtre. Rien dans les faits ne montre que les couples homosexuels seraient moins compétents pour élever des enfants que la moyennes des couples hétéros. Dans notre démocratie, le droit est défini par les représentants élus par le peuple. Si l’assemblée vote le droit au mariage et à l’adoption, comme dans bien d’autres états démocratiques, cela aura valeur de droit et vous devrez vous incliner ou voter plus tard pour un parti demandant l’abrogation de cette disposition.

    4 octobre 2012 à 15 h 16 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    " c’est ça , continuez à réfléchir pendant que la société avance "

    en effet , en dehors du fait que la société occidentale avance d’un pas résolu et les yeux bandés au devant de la falaise ( et lorsqu’on vous lit "de la fadaise " ) …  je souhaite aux messieurs Delanoé et consort une vie de plaisirs sous les douces lois de la Charia … Celles que je plains ce sont mes étudiantes tunisiennes qui ont été " libérées " du joug de la dictature corrompue par des " guignols " comme vous !

    Jaurès un jour votre  " bêtise " ( toujours satisfaite d’elle-même )  vous tuera à moins que ce ne ce soit vos enfants et alors ne compter pas sur nous pour vous sauver

    P.S. beaucoup ( trop ) d’interventions sur ce thème mineur et toujours rien sur l’échec de la " politique de la ville " et de l’intégration ( Echirolle )

    4 octobre 2012 à 9 h 15 min
  • Shadok Répondre

    Excusez-moi, mais je suis révulsé quand je vois deux hommes ou deux femmes se rouler une pelle en public. Suis-je homophobe docteur, à moins que je ne sois un homosexuel refoulé ?

    4 octobre 2012 à 8 h 49 min
  • Shadok Répondre

    ” Pendant ce temps la société avance.” dit Jaures. Si la société ” avance “, cela doit être la secte des avancistes des derniers jours de l’humanité alors .

    4 octobre 2012 à 8 h 41 min
  • Shadok Répondre

    Noël Mamère, pourtant maire de Bègle, a marié en toute illégalité un couple du même sexe prétextant le droit à la désobéissance civile. “La désobéissance civile est le refus de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent”. Les maires de France qui ne sont pas d’accord avec le mariage homo pourraient aussi, un nom de cette même désobéissance civile, refuser de marier les couples du même sexe. A mais, c’est vrai, seule la gogoche a droit à la désobéissance civile puisqu’elle incarne à elle seule, le juste, le vrai, le bien dont elle possède le monopole exclusif.

    4 octobre 2012 à 8 h 36 min
  • F Répondre

      @ Polo
    Exposé clair, précis et argumenté avec lequel je suis entièrement d’accord.
      Merci Monsieur!

    4 octobre 2012 à 8 h 35 min
  • ludo Répondre

    Pour participer à un véritable débat national sur le mariage homosexuel, rendez-vous sur :
    http://www.facebook.com/mariagegaydebat

    3 octobre 2012 à 23 h 06 min
  • Fucius Répondre

    L’homophobie passée est très exagérée. C’est un aspect du conformisme ambiant – qui va plus loin que la novlangue d’Orwell puisque, comme J-F Revel le soulignait, la dialectique socialiste nomme les choses par leur opposé. “Esprit critique” pour “conformisme bêlant”, par exemple. Non seulement les homosexuels n’ont pas été déportés, mais les SA, très proches de Hitler, en étaient largement (en tout cas au sommet). J-F Revel, qui fut entouré d’homosexuels puisqu’il consacra à l’art l’essentiel de son temps (outre la gastronomie et la lutte contre les totalitarismes, notamment le socialisme), et qui se foutait complètement des choix de vie de ses amis (sauf une fois où il essaya de caser une charmante jeune femme auprès d’un ami dont il était le seul à ignorer l’homosexualité), J-F Revel, donc, prend pourtant la peine dans ses mémoires de réfuter la légende noire de l’intolérance envers les homosexuels, du moins pour la période d’après-guerre. Dans cette France encore très catholique, à ses dires, les homosexuels pouvaient s’afficher tels sans inconvénient, s’il le souhaitait – même si une “gay pride” était une faute de goût impensable. À dire vrai, je préférerais en revenir à cela… Sur le mariage: Les choix de vie des individus n’ont pas à être sanctionnées par quelque bénédiction. La fonction du mariage est d’indiquer la voie à suivre dans l’intérêt général et pour plaire à Dieu, et il n’y en a qu’une. Que bien des gens n’y parviennent ou ne le veuillent pas, quelle qu’en soit la raison, n’y change rien. Voilà pourquoi le mariage est par définition entre un homme et une femme en vue de fonder une famille. Bénir une union homosexuelle, c’est mentir, et c’est s’engager dans une vision illibérale de la société où les individus n’assument pas leurs choix propres, fondés sur leur caractère et leurs goûts propres. La fonction du mariage n’est pas, n’a jamais été, et ne doit pas être de sanctionner une “histoire d’amour”. Comment en juger ? Comment dès lors ne pas bénir des unions à trois et plus ? “Maudit soit à jamais le rêveur inutile Qui voulut le premier, dans sa stupidité, S’éprenant d’un problème insoluble et stérile, Aux choses de l’amour mêler l’honnêteté!” Baudelaire.

    3 octobre 2012 à 22 h 29 min
  • F Répondre

       Peut être est ce parce que Hollande considère le mariage comme une chose sans importance qu’il veut l’avilir pour tous en faisant n’importe quoi.
      Un peu comme il ne suffit pas à un ivrogne de boire, il faut qu’il en entraîne d’autres dans son vice pour être satisfait…
       Il y a des gens comme cela, qui ont le "don" de salopper tout ce qu’ils touchent.

    3 octobre 2012 à 22 h 01 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    la sexualité devrait être comme la Religion une affaire privée
    on pourrait même dire que dans notre société l’homosexualité est une Religion
    bref , qu’ils s’aiment , mais sans se marier , ni adopter
    et le Monde ne s’en trouvera pas bouleversé

    il s’agit là d’ un simple problème " sociétal " , plutôt que " moral ", et je m’étonne qu’une fois de plus les " 4V² " traite de ce  marronnier mediatique sur le ton de la réflexion profonde

    il y a des sujets plus importants a exposer sur la feuille que les états d’âme de Monsieur Jacques (  de ) Guenin

    P.S.  pourquoi ce ( de ) ?

    3 octobre 2012 à 20 h 03 min
  • polo Répondre

    Non au mariage gay et à la reconnaissance juridique de l’ homoparentalité I. Le langage La normalophobie. L’habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d’orientation sexuelle normale ou d’orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le mariage gay et l’homoparentalité. Des mots précis. L’emploi d’un même terme pour désigner deux réalités différentes conduit à des confusions. On ne peut donner un même nom, en l’occurrence “couple” à l’union homosexuelle et à l’union hétérosexuelle. En effet l’union d’un homme et d’une femme est différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes, à moins de considérer que l’homme est identique à la femme. L’homosexualité est une forme d’ intolérance à l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle. L’utilisation d’un même terme, “couple” pour désigner deux réalités différentes, et même antagonistes, est anormale. A deux types d’unions différentes il faut donner des noms différents : “couple”, comme on l’utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut préconiser le terme “paire” car cette union concerne deux personnes de sexe identique. Si le couple est composé de deux personnes c’est qu’il y a deux sexes différents. Le chiffre “2”, en tant que tel, n’ouvre aucun droit. S’ agissant d’homosexuels, le sexe étant le même pour les deux personnes, cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq. Toute confusion dans les termes entraîne une confusion dans la perception de ces deux réalités. Cette confusion peut amener à souhaiter un même régime juridique , en l’occurence le mariage, pour des unions qui sont différentes. II. La loi et le mariage Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu’elle soit, ne confère aucun droit. Le mariage est ouvert à tous. Il ne crée ni une injustice ni une discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. Leur déviance de l’orientation sexuelle est la seule cause de leur incapacité à se marier. Le principe d’égalité ne s’applique pas au sujet du mariage car l’ union d’un couple est différent de l’union d’une paire. Seules des choses identiques peuvent être traiter d’une façon égale. Malgré le chantage à l’homophobie , le législateur n’a pas à modifier le mariage sous prétexte que les homosexuels sont incapables d’y accéder; cela d’autant plus qu’ avec le mariage, le plus souvent, un tiers est concerné : l’enfant . III. L’enfant Le législateur, par le mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître. S’il est exact que des homosexuels peuvent avoir la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité comme une forme de paternité est inutile, l’enfant ayant un état civil et donc un régime juridique clair. Une fraction du lobby homosexuel souhaiterait assimiler le couple avec enfant et une paire d ‘ homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait apparaître parfois comme destinées à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne. Cette instrumentalisation de l’enfant au profit des personnes homosexuelles pose un vrai problème d’éthique. De même les maltraitances d’ enfants doivent être sanctionnées si des parents sont indignes. Les enfants placés dans une famille d’adoption doivent y retrouver le père et la mère qui leur manquent. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seraient mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en propagandiste obligés de l’homoparentalité. Quant à l’adoption par un célibataire elle devrait prioritairement permettre que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante, ou un autre membre célibataire de sa propre famille. Faire croire à un enfant qu’il a deux papas est un mensonge. Faire croire à un enfants qu’il a deux mamans est choquant. Une mère est unique, biologiquement et moralement. C’est cette unicité qui crée le lien enfant-mère à nul autre comparable. IV Non au mariage pour les gays Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l’union d’un homme et d’une femme car cette union est vitale pour assurer son avenir. La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel individu sauf à créer une règle par individu et par situation ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit. L’homosexualité a toujours existé. Elle est admise par notre société. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage. L’union hétérosexuelle peut donner la vie, pas l’union homosexuelle. La première respecte l’altérité sexuelle, la seconde l’ignore. Les principes d’égalité, de non-discrimination, ne s’opposent pas à ce que le législateur règle de façon différentes des situations différentes. Le mariage pour les gays est un non-sens.

    3 octobre 2012 à 19 h 20 min
  • Jaures Répondre

    C’est ça ! Continuez à réfléchir. Pendant ce temps la société avance. Les mêmes criaient au scandale et à l’agonie de la Famille quand fût voté le PACS qu’ils portent aujourd’hui aux nues.
    La question du mariage et de l’adoption est derrière nous: des milliers de couples homosexuels vivent déjà en famille depuis des années car rien n’empêche un célibataire d’adopter et rien n’empêche une homosexuelle de se faire inséminer.
    La seule question est: quand va-t-on régler le statut juridique des enfants et des deux membres du couple (qui a la garde de l’enfant si un des deux décède, quid des successions, du droit parental,…).
    Bref, la question de société est réglée, comme c’est souvent le cas, par l’usage. Reste la question juridique, dernier moyen pour les réticents de causer aux homosexuels et à leurs enfants quelques tourments mesquins. Réglons cela très vite et passons à autre chose.

    3 octobre 2012 à 17 h 50 min

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