Matraquage médiatique et réchauffement climatique

Matraquage médiatique et réchauffement climatique

J’ai vu récemment (sur Arte, je crois) un beau reportage scientifique expliquant l’importance sur le climat du courant marin Gulf Stream.
Celui-ci prend naissance dans le golfe du Mexique. À chaque automne, il se crée, dans cette zone, de très importantes dépressions conduisant à des ouragans énormes sur les côtes des États-Unis.
On a également détecté de très gros courants marins entre continent américain et l’Australie.
Les débits d’eau charriés par ces courants sont sans commune mesure avec ceux de nos fleuves européens. C’est-à-dire que la quantité de chaleur (calories) véhiculée par les courants marins a une action prépondérante sur le climat.
Alors pourquoi nous bassiner avec la consommation automobile ? C’est de la politique, elle n’apportera en aucun cas le début d’une solution au réchauffement planétaire.
L’archéologie nous a montré qu’en Amérique centrale, des cités florissantes ont été brutalement abandonnées par leur population.
Que s’est-il passé pour les Mayas ? On ne sait pas pourquoi, mais il est certain que le changement de climat dans cette région a trouvé son corollaire en Europe.
Le changement climatique en Amérique centrale est avancé comme ayant provoqué la chute de la civilisation maya.
R. Gill indique que, d’après les mesures réalisées sur ces anciens dépôts sédimentaires, la période la plus sèche au cours des 7 000 dernières années est comprise entre les ans 800 et 1 000 de notre ère.
Cette période de réchauffement correspond à celle que nous avons connue en Europe. Au Moyen Âge, le climat fut exceptionnellement clément, ce qui permit de construire des cathédrales en temps record.
Alors dites-moi ce que vient faire dans tout cela ma bagnole. À cette époque, il n’y en avait pas.
En revanche, si les Mayas, civilisation agricole, ont à l’époque pratiqué un déboisement désordonné, ils ont peut-être provoqué un dérèglement climatique, dont ils furent les victimes.
Aussi devrait-on, aujourd’hui, se préoccuper beaucoup plus sérieusement de la déforestation, au Brésil et ailleurs, de même que de la fuite de pétrole en mer.
On sait bien que, si on mélange de l’huile et de l’eau, l’huile se retrouve en surface. Qu’en est-il alors de l’évaporation de l’eau ? Perturbée probablement, la température de la mer devrait augmenter.
Votre avis ? Circulez !
Tout feu tout flouze, Trump revient sur le principe de précaution retenu par son prédécesseur. Et on m’ennuie (je suis poli) avec le pot d’échappement de ma voiture diesel qui n’a craché que pour 145 000 km en 18 ans ! Foutaises !
Soyons raisonnables, si nous voulons être crédibles.

Partager cette publication

Comments (7)

  • Gérard Pierre Répondre

    Quelques informations sur les canicules depuis les “Chevaliers de la Table Ronde ”

    Voilà ce que l’on pouvait lire dans un journal anglais, le Ampshire Advertiser from Southampton, le 17 juillet….1852 ! ! ! …… eh oui, ça ne date pas de la semaine dernière :

    – En 1132, en Alsace les sources se tarirent et les ruisseaux s’ asséchèrent. Le Rhin pouvait être traversé à pied.

    – En 1152, la chaleur était si intense que l’on pouvait faire cuire des oeufs dans le sable.

    – En 1160, à la bataille de Bela (en Hongrie), un grand nombre de soldats moururent en raison de la chaleur excessive.

    – En 1276 et en 1277, en France, les récoltes d’avoine et de seigle furent totalement détruite par la chaleur.

    – En 1303 et en 1304 la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube pouvaient être traversés à pied.

    – En 1393 et l’année suivante un grand nombre d’animaux tombèrent morts et les récoltes furent anéanties en raison de la chaleur.

    – En 1538, en 1539, en 1540 et en 1541 les rivières européennes étaient littéralement asséchées.

    – En 1556 il y eut une sécheresse généralisée dans toute l’Europe.

    – En 1615 et en 1616 une canicule s’abattit sur la France, l’Italie et les Pays-Bas.

    – En 1646 il y eut en Europe 56 jours consécutifs de grandes chaleurs.

    – En 1676 de nouveau des canicules.

    Les mêmes événements se reproduisirent au XVIIIe siècle.

    – En 1718 il n’y eut aucune pluie entre les mois d’avril et octobre . Les récoltes furent brûlées, les rivières asséchées et les théâtres fermés à Paris par ordre du Préfet de police en raison des températures excessives. Le thermomètre enregistra 36 degrés Réaumur ( 45 degrés C) à Paris. Dans les jardins de la banlieue, arrosés, les arbres fruitiers fleurirent deux fois pendant la saison.

    – En 1723 et en 1724 les températures étaient extrêmes.

    – En 1746 l’été fut particulièrement chaud et sec et les récoltes furent littéralement calcinées. Pendant plusieurs mois il n’y eut aucune pluie.

    – En 1748, en 1754, en 1760, en 1767, en 1778 et en 1788 les chaleurs estivales furent excessives.

    – En 1811, l’année de la comète, l’été fut très chaud et le vin très bon y compris à Suresnes.

    – En 1818 les théâtres parisiens restèrent fermés pendant un mois en raison des chaleurs excessives, la chaleur avait atteint 35 degrés C.

    – En 1830, alors que des combats avaient lieu, le thermomètre afficha des températures de 36 degrés C les 27, 28 et 29 juillet.

    – En 1832, lors de l’insurrection du 6 juin, le thermomètre releva une température de 35 degrés.

    – En 1835 la Seine était presque à sec.

    – En 1850, au mois de juin, au cours de la seconde épidémie de choléra de l’année le thermomètre afficha 34 degrés”.
    Il s’agit bien là d’un extrait de journal de 1852 et non pas de je ne sais quelle élucubration de n’importe quel site dit complotiste.

    Dans une interview de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, parue dans Libération lors de la canicule de 2003, (et rediffusé en août 2018) au sujet de celle de 1718, ce dernier rappelle qu’elle aurait fait 700 000 morts !

    Libération précisa que son livre “Histoire du climat depuis l’an mil” (Flammarion 1967) restait la référence en la matière, ce qui est plutôt un bon point de la part de ce journal qui ne porte pas vraiment les prétendus climato-sceptiques dans son cœur…

    Édité en 1967, à une époque où on ne parlait pas encore de réchauffement climatique, l’éminent auteur de ce livre ne peut pas être accusé de vouloir prendre le contre-pied de la tendance d’aujourd’hui.

    Libération, serait donc devenu complice des climato-sceptiques, , ceux qui osent rappeler l’importance des cycles naturels sans accuser uniquement le CO2, et les gaz à effet de serre partiellement d’origine anthropique ?

    Ceux qui font remarquer qu’à une époque où il n’y avait pas encore le moindre soupçon de début de révolution industrielle (avec son CO2, gaz vital, que l’on nous présente pourtant comme un polluant), il y avait déjà eu de très nombreuses vagues de chaleurs extrêmes ainsi que des sécheresses catastrophiques, entraînant des centaines de milliers de morts…

    C’est à n’y plus rien comprendre au sujet de la relation CO2/températures qu’on nous assène pourtant comme étant un dogme indiscutable !

    C’est vrai que nous vivons une très forte et inhabituelle canicule, mais à l’évidence il n’y a rien de nouveau sous le soleil !

    À moins de vouloir rester sur la certitude que la canicule actuelle est un phénomène exceptionnel qui n’a encore jamais eu d’antécédents, car provoqué par l’activité humaine.

    L’ère de la culpabilisation travaille tous azimuts, depuis le climat, en passant par la colonisation, l’esclavage et la blanchitude !

    Époque décérébrée ! …… Le GIEC a de beaux jours devant lui, et ses sangsues de belles recettes à espérer !

    3 septembre 2020 à 16 h 58 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      les faits historiques que vous citez sont des faits météorologiques ( peut être liés à une activité solaire ponctuelle … éloignée ) ce ne sont pas des faits CLIMATIQUES

      peu de gens ont l’ esprit scientifique disait mon prof de maths du lycée national du Parc à Lyon qui appartenait au cercle Bourbaki

      6 septembre 2020 à 7 h 36 min
      • Gérard Pierre Répondre

        Admettons « humblement » ce que vous dites ! …… et que j’avoue tout aussi « humblement » ne pas comprendre !

        Esr-ce à dire pour autant que les faits que je rapporte, … quelle qu’en soit l’origine ou la nature, … n’ont pas eu lieu ?

        Sans le moindre esprit malsain de ma part, puisque vous semblez vouloir nuancer ce que j’allègue, ….. pouvez-vous consentir à nous « éclairer » ?

        Nous ne demandons toutes et tous qu’à l’être !

        6 septembre 2020 à 19 h 24 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          c’ est pourtant plus simple que l’ explication de la Sainte Trinité !

          on distingue

          la météorologie : qui étudie le temps sur un temps court

          la climatologie : qui étudie le temps sur un temps long

          mais je sais que vous avez , vous, parfaitement compris homme de … mauvaise Foi !

          7 septembre 2020 à 10 h 44 min
          • ELEVENTH

            GERARD. Ne vous bilez pas : c’est plus fort que lui. Il ne peut s’empêcher de ramener sa pseudo science et tenter de passer pour le meilleur. Je suis sur que, plus jeune, il faisait des concours de longueur de pisse pour s’affirmer. Minable, tout simplement.

            12 septembre 2020 à 0 h 50 min
          • quinctius cincinnatus

            Eleventh ( classe de l’ enseignement secondaire de 16 à 17 ans )

            toujours dans la période du pipi-caca à votre âge ? il faut vous élever et vous renouveler ( intellectuellement … si vous le pouvez ) mon brave ! …. vous allez finir par lasser vos plus inconditionnels et fervents admirateurs

            j’ espère pour elles que vous n’ êtes pas un fidèle abonné des ” 4 Vérités ” dans le cas contraire quelle image vous donnez de son lectorat

            14 septembre 2020 à 21 h 12 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    dans l’ état actuel de nos connaissances aucun scientifique sérieux n’ est capable de ” comprendre ” les ” mouvements ” marins des profondeurs encore moins que ceux des vents de la stratosphère … mais nous MESURONS une chose : le climat se réchauffe sauf pour les ” cons “

    1 septembre 2020 à 21 h 42 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *