Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose!

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose!

Il se produit périodiquement dans notre république des explosions de vertu qui mobilisent les tribunaux et la presse. Je m’explique.

En 1945, il suffisait de dire que le maréchal Pétain avait gagné la bataille de Verdun et avait donc fortement contribué à la victoire de 1918 pour être jeté en prison.

Le maréchal était un «collabo». Ce fut en effet pendant au moins dix ans la chasse aux «collabos». Les prisons en étaient remplies. Pompidou, intelligent et patriote, y mit fin. Mais dix ans furent perdus. Ce n’est qu’à partir de 1955 que les Français entreprirent de reconstruire leur pays. Ils ne regardaient plus en arrière. Ils allaient de l’allant. Bravo !

Mais voici qu’il y a une vingtaine d’années, on découvrit la pédophilie. Les tribunaux étaient submergés de dénonciations.

«Monsieur X est très bien, dites-vous. Mais, vous savez, j’entends dire qu’il est pédophile.» Inutile de fournir des preuves, le mal est fait.

Pour cela, un mot suffit.

Puis les choses se calmèrent.

L’ennui est qu’elles viennent de rebondir avec l’inceste qui n’est que de la pédophilie au sein de la famille.

Cette «découverte» résulte du comportement d’un certain Olivier Duhamel, président de la Fondation des sciences politiques, qui a déclenché une vague de dénonciations d’agressions sexuelles partout, y compris dans tous les Sciences Po de province – Bordeaux, Strasbourg, Lille, Toulouse, Lyon, Aix en Provence.

Quant au prestigieux institut de la rue Saint-Guillaume, son directeur, Frédéric Mion, a dû démissionner.

Tout ceci a rappelé le cas de Richard Descoings, directeur de Sciences Po, il y a dix ans, que l’on a retrouvé mort dans son hôtel à New York, après avoir reçu la visite d’individus qu’il n’aurait pas dû recevoir …

Toutes ces histoires ont fini par ternir sérieusement la réputation de Sciences Po, par où est passée l’élite gouvernante de la France, si bien que Sciences Po est devenue «Sciences Porcs». Désormais, il vaut mieux ne pas dire: «J’ai fait Sciences Po!»

Je pense aussi à Mgr Barbarin, archevêque de Lyon, passé devant les tribunaux comme un vulgaire malfrat parce qu’il n’aurait pas dénoncé l’un des prêtres placés sous son autorité!

Vous jugez de «l’ambiance». Tout cela est abondamment complété par le viol.

Depuis quelque temps, tout le monde aurait violé tout le monde. Les derniers cités sont Depardieu (72 ans), Patrick Poivre d’Arvor, le présentateur bien connu de la télévision, et de nombreux autres. Bref, on vole de viol en viol! Il s’agit généralement de plaintes émanant d’une femme délaissée par son amant qui, pour se venger, déclare qu’elle a été violée par l’amant du moment, voici 25 ans. «Apportez la preuve, Madame. – Pas besoin de preuve, punissez-le!»

Le viol est donc très à la mode. On parle même de viol conjugal entre mari et femme. Bizarre! Et on se demande comment une femme qui se débat peut être violée. Faut-il commencer par l’assommer? Dans ces affaires sordides, l’odieux côtoie le ridicule.

On raconte ainsi l’histoire plaisante d’une famille affirmant que leur aïeule, cantinière de Napoléon, a été violée par l’empereur le soir d’Austerlitz, le 2 décembre 1805. Alors, faut-il faire le procès de la mémoire du violeur, que Napoléon soit rétrogradé au grade de caporal?

Tout ceci, ce fatras sexuel de pédophilie, d’inceste, de viol témoigne d’une société profondément traumatisée par l’évolution des mœurs. I

l s’inscrit dans l’anarchie qui se manifeste partout et dans tous les domaines. On s’indigne ou on rit. Il n’empêche que le viol classique est bel et bien une réalité. Je lis à ce propos dans la documentation qui vient de m’être communiquée le passage suivant:

«Lors du débarquement des soldats alliés en Europe, de nombreuses plaintes ont été portées contre les soldats américains par des femmes françaises. L’historien américain J. Robert Lilly, dans son ouvrage “La Face cachée des GIs”, rapporte que plus de 17 000 viols ont été commis par les GIs au Royaume-Uni et en France, entre 2500 et 3500 cas de viol en France ayant entraîné 150 condamnations. Il y a eu selon Suzanne Braun-Miller 971 condamnations pour viol par les cours martiales américaines entre janvier 1942 et juin 1947, dont 57 exécutions capitales.»

Au Congo Brazzaville, des milliers de femmes qui fuyaient la capitale ont été violées dans la région du Pool durant les guerres de 1998-2000. En République démocratique du Congo, le Dr Denis Mukwege indique avoir soigné dans sa seule clinique plus de 40000 femmes victimes de viol. La France n’est pas le Congo, heureusement. Hélas, attendez un peu!

Je serais en mesure de citer d’autres cas de ce genre, mais je dois m’arrêter là en lisant dans le «Figaro» du 12 mars: «Violences sexuelles: des allégations aux effets dévastateurs …» On n’en sort pas!

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Comments (2)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    d’ abord ne pas se mentir à soi-même serait une bonne base de départ !

    19 mars 2021 à 8 h 20 min
  • ELEVENTH Répondre

    …la France n’est pas le Congo…. Pas encore ! Mais ne désespérez pas : l’Afrique est un immense réservoir humain dont le niveau ne fait que monter chaque jour. Alors, comme disent les bien-pensants, il va falloir partager…beaucoup. Comme si cela n’avait pas déjà bien commencé.
    Qui connait un peu ce continent, n’a aucune illusion à se faire. Je ne parle pas des “touristes” et de ceux/celles que les Africains eux-mêmes nomment des “aller-retour”, couillons pleins de faux rêves.

    16 mars 2021 à 17 h 02 min

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