Noël 2017 : enseignantes christianophobes à l’œuvre

Noël 2017 : enseignantes christianophobes à l’œuvre

Tous les ans en décembre, ressurgissent les polémi­ques habituelles concernant les crèches qui font se déchaîner les bas instincts de représentants de l’islamo-gauchisme et qui donnent lieu à des actes où l’indécence le dispute à l’imbécillité.

Dernièrement, dans la nuit de Noël, à Viverols (63), l’Enfant Jésus de la crèche a été volé et remplacé par une endive. Un message avait été également posé à sa place dénonçant la politique européenne de contrôle des migrants.

Cette même nuit, une Femen a tenté de s’emparer de la statuette de Jésus dans la crèche installée Place Saint-Pierre à Rome. Le 25, en « préambule » à la bénédiction du Pape, 2 autres de ses con(sœurs) ont fait irruption dans cette même crèche. Seins nus, photos et grand tapage…

Pour ces 2 lieux, Viverols et Rome, ce n’était que la répétition des mêmes faits du plus mauvais goût ayant eu lieu naguère, piètre signature de gauchistes obsédés à détruire toute manifestation de foi chrétienne en France et en Europe.
Cette année, petite nouveauté inattendue dans le mauvais genre, mais tout aussi absurde : s’en prendre à un film pour enfants !

Le 13 décembre, à Langon en Gironde, des enseignantes ont fait interrompre la séance dans le cinéma où elles avaient emmené leurs 83 élèves assister à la représentation du film américain d’animation : « L’Étoile de Noël ». Leurs griefs : le film n’était pas assez laïque à leur goût.

On peut légitimement se poser des questions à propos de ces enseignantes : sont-elles idiotes, désinvoltes, ou aveuglées par une mauvaise foi propre aux gauchistes ? Ou les trois à la fois ? Et même indélicates et malhonnêtes en se servant d’enfants pour parvenir à des fins, bien sûr pas très catholiques, pour un dessein qui, je pense, avait été parfaitement organisé dans leur petite cervelle.

Ayant exercé au sein de l’Éducation nationale, je sais qu’on ne doit pas partir à l’aveuglette, sans réflexion, voir un spectacle seulement pour passer un moment récréatif avec des élèves.

En principe, tout enseignant doit avoir à l’esprit un but pédagogique qui donne lieu à une phase de préparation préalable et une phase d’exploitation par la suite. Ce qui implique donc qu’on ait connaissance du sujet qu’on verra. Il m’est donc difficile de croire, à moins d’avoir affaire à des amateurs (et c’est loin d’être impossible), que les enseignantes ne savaient pas ce qu’elles allaient voir.

Le titre « L’Étoile de Noël » était assez évocateur. Sur l’affiche du film, on voyait une crèche, « une histoire connue de tous », à moins d’être complètement ignare ou de mauvaise foi !

Sur internet, il était facile de trouver la bande-annonce qui donnait une idée de ce qu’on y verrait. Et pour le film en question, c’était l’histoire d’un petit âne qui, sur sa route, rencontre d’autres animaux comme « une colombe aux nobles aspirations… tous suivent l’étoile et vont devenir les héros méconnus de la plus belle histoire jamais contée, celle du premier Noël… »

En cherchant un peu plus, on pouvait lire aussi sur des sites chrétiens des remarques intéressantes : « C’est une histoire qu’on connaît déjà, une histoire universelle, qui rappelle aux petits et aux grands ce que représente Noël pour les chrétiens. On est loin du lavage de cerveau ou de vente de la religion. Ce film d’animation remet Jésus au centre de Noël. »

Ce n’était donc pas une histoire violente, ni un film classé X que des enfants allaient voir.

Je n’ose pas imaginer leur déception de se voir obligés de quitter une séance déjà commencée et qu’ils avaient dû attendre avec impatience. Tout ça parce que des gardes-chiourmes d’une laïcité forcenée l’avaient abusivement décrété !
Je n’ose pas imaginer de quelle façon, au retour en classe, on aura fait du lavage, puis du bourrage de crâne.

Dommage car, par la suite, ce film aurait pu donner lieu à une exploitation culturelle intéressante comme, par exemple, pour les plus grands, le thème de la Nativité en peinture. De nombreux peintres ont traité le sujet avec excellence.

Heureusement, certains enfants, ailleurs, ont eu plus de chance, comme en témoigne un article de la « Voix du Nord » du 26 décembre. On y lit : « Ce mercredi 27, la ville de Cateau-Cambrésis organise un ciné-goûter au cinéma Le Sélect. À l’affiche, le dessin animé L’Étoile de Noël. » Apparemment, pas de mauvais esprits dans cette ville du Nord puisque, à ce jour, aucune polémique n’est à déplorer.

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Comments (6)

  • Guilhem de Tarlé Répondre

    Pour partager l’indignation de Françoise Moulin Lerat, je me permets de copier-coller les quelques lignes que j’ai écrites sur mon blog Je ciné mate :

    L’Étoile de Noël, un film d’animation, américain, de Timothy Reckart

    « Dites
    Dites si c’était vrai
    S’il était né vraiment à Bethléem dans une étable
    Dites si c’était vrai
    Si les rois Mages étaient vraiment venus de loin de fort loin
    Pour lui porter l’or la myrrhe l’encens
    Dites si c’était vrai
    (…)
    Si c’était vrai tout cela
    Je dirais oui
    Oh sûrement je dirais oui
    Parce que c’est tellement beau tout cela
    Quand on croit que c’est vrai ».

    Cette hypothèse de Jacques Brel, cette simple possibilité de beauté, certains enseignants du pays langonnais n’ont pas voulu la voir, qui, d’après l’hebdomadaire Le Républicain Sud-Gironde, se sont fait rembourser leurs places de cinéma.
    Oui, “Il y a grande pitié au Royaume de France” quand par sectarisme on refuse de montrer aux enfants ce film d’animation magnifique et plein d’humour. Un long-métrage superbe pour les petits et pour les grands.
    J’en arrive à croire que Jésus est né aux États-Unis, et je remercie les Américains d’avoir si joliment installé la crèche dans les salles de cinéma, quand nos laïcistes français veulent les interdire.
    God bless America !

    13 janvier 2018 à 12 h 22 min
  • Hilarion Répondre

    Ce qui me paraît inquiétant, c’est cette véritable schizophrénie collective qui s’est emparée de la fête de Noël. En effet, ou bien Noël consacre la naissance du Christ ou bien on célèbre quoi ? Que ces abrutis gauchistes aient au moins le courage de demander la suppression de la fête de Noël, on sera au clair et on verra quelle sera la réactions des Français.

    12 janvier 2018 à 13 h 10 min
    • Paul Répondre

      Monsieur, il y a bien longtemps que la fête de noël n’est plus qu’un jour de caprices consuméristes des enfants et parents avec festin et beuveries. Les Français ont oublié l’origine de Noël et sa signification. C’est pourquoi l’enseignement doit retrouver sa part religieuse. Des prêtres devraient faire partie des conseils d’écoles et veiller à ce que l’instruction des enfants s’effectue dans un cadre moral en phase avec nos racines chrétiennes. La décadence de la France commence au début du siècle dernier avec la persécution des prêtres.
      Auparavant, la France était le phare du monde. Aujourd’hui, elle en est devenue la risée.

      12 janvier 2018 à 13 h 55 min
      • Gérard Pierre Répondre

        Que risquent ces ‘’combattantes‘’ de l’intégrisme laïcard à la rémunération mensuelle garantie, au statut social en béton, assurées de ne jamais connaître les affres du chômage ?

        RIEN ! … bien sûr ! … puisque c’est au nom du principe de laïcité qu’elles œuvrent !

        Pour autant, s’aventureraient-elles à oser une démarche identique à l’occasion du ramadan, de l’aïd el-Kebir, ou d’un film ‘’exotique‘’ faisant vaguement référence à la vie du ‘’prophète‘’ ?

        NON ! … bien sûr ! … puisque ce serait contraire au principe du multiculturalisme !

        « Le gauchiste évite avec un tact méticuleux de marcher sur les pieds des véritables puissants. » – Nicolás Gómez Dávila – Aphorismes.

        12 janvier 2018 à 19 h 44 min
  • Brucker Christiane Répondre

    tout a fait d’accord ! cela a été une brimade pour ces enfts de la faute d’incompétente. car il y a encore, mais pour combien de temps, les vacances de Noël en FRANCE. de part le monde, c’est la fête à Noël !!! alors ?

    12 janvier 2018 à 9 h 22 min
  • Paul Répondre

    Si la laïcité n’avait pas été imposée nous n’en serions pas là. Autrefois, une croix était accrochée dans chaque classe et, alors, les maîtres étaient respectés, les écoles n’étaient pas saccagées, les petites filles ne voulaient pas devenir des garçons (ou l’inverse), on connaissait l’hymne national et le drapeau, les parents saluaient les enseignants avec déférence,…
    Si ces professeurs christianophobes sont aujourd’hui méprisées, raillées, parfois insultées ou pire, elles ne doivent s’en prendre qu’à elles mêmes.

    9 janvier 2018 à 12 h 15 min

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