NON à la commémoration du 17 octobre 1961 par la Mairie d’Asnières

NON à la commémoration du 17 octobre 1961 par la Mairie d’Asnières

17 OCT

Le 17 octobre 1961, le FLN Métropolitain appelle les Français d’Algérie résidant à Paris et en banlieue parisienne à rompre le couvre-feu imposé par la préfecture de police de Paris et à venir manifester en soirée. Ce couvre-feu avait été imposé par le Premier Ministre Michel Debré et exécuté par le Préfet de Police de Paris, Maurice Papon, il faisait suite à une vague d’assassinat de policiers parisiens par des commandos du FLN, alors même que le pouvoir gaulliste poursuivait des négociations avec le FLN d’Algérie pour l’indépendance du territoire.

Des dissensions entre les militants du FLN Métropolitain et le FLN d’Algérie seraient à l’origine de cette décision de passer outre le couvre-feu et de manifester alors que la police parisienne est à cran.

La répression mené par la police est sanglante et brutale tout comme elle le sera contre les « pieds-noirs » lors de la fusillade de la rue d’Isly le 26 Mars 1962.

La guerre qui ne voulait pas dire son nom en était bien une avec son lot de manipulations, de crimes et d’exactions.

De nombreux Français d’Algérie périrent noyés dans la Seine, jetés des ponts situés dans l’Ouest parisien, dont celui de Clichy. La Préfecture de Police fit état d’un bilan officiel de deux morts. Les historiens, suite à l’ouverture des archives, estiment aujourd’hui le nombre de victimes à plusieurs dizaines. De multiples arrestations eurent lieu les jours suivants.

Estimant devoir associer la ville d’Asnières à la mémoire de cette nuit terrible, l’ex-maire (PS) d’Asnières, Sébastien Pietrasanta, a fait le choix lors de sa mandature de commémorer avec l’Ambassadeur d’Algérie en France et le Consulat d’Algérie la date du 17 octobre et d’y associer les anciens combattants comme lors d’une cérémonie patriotique.

Conseiller Municipal d’opposition, j’avais dénoncé l’année dernière l’organisation de cette commémoration par la ville et mis en évidence la volonté de manipulation de l’électorat de Français d’origine maghrébine à des fins communautaires.

Devenu Maire-adjoint d’Asnières je ne peux que regretter vivement que notre nouveau Maire, Manuel Aeschlimann (UMP) et son adjoint aux cérémonies patriotiques, Alexandre Brugère, perpétuent cette initiative toujours en collaboration avec l’Ambassade et le Consulat d’Algérie, mais aussi avec l’association ACELA, l’association culturelle de la Mosquée d’Asnières…

Aucune municipalité de droite n’a pour l’instant annoncé son intention de commémorer cette date, préférant bâtir l’avenir avec les populations de Français d’origine maghrébine plutôt que de verser dans une repentance à caractère politicienne voulu par un parti socialiste qui cherche désespérément des électeurs.

La commémoration du 17 octobre ne peut que contribuer à perpétuer un climat de haine et de défiance à l’égard de la France alors même que, plus que jamais, la communauté nationale a besoin d’unité et de solidarité.

Je demande à Manuel Aeschlimann de renoncer à cette commémoration, conformément aux engagements que nous avions pris auprès des Asnièrois lors de la campagne pour les élections municipales en Mars dernier.

Je sollicite les associations d’anciens combattants d’Asnières afin qu’il s’associe à ma demande pour que ne soit pas considéré comme « cérémonie patriotique » la commémoration d’un évènement aux conséquences tragiques qui fut déclenché à l’époque par le FLN alors en guerre contre les soldats Français.

 

Laurent Martin Saint Léon
Adjoint au Maire d’Asnières sur Seine

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Comments (33)

  • Rectificateur Répondre

    Commémorer le souvenir des morts c’est quand même une bonne choses.

    Les gens de bonne constitution et équilibrés, comprennent le rôle des commémorations.

    10 mars 2015 à 11 h 56 min
  • Oxydent75 Répondre

    Une honte de plus .
    Une soumission indigne (dhimmitude) qui ne fait que renforcer le communautarisme algérien, dont ce Maire fantoche honore les “martyrs”.
    Rien de tel pour les (vrais) Français abattus le 26 mars 62 devant la grande poste d’Alger, les milliers d’égorgés et disparus du 5 juillet à Oran, et le massacre des Harkis abandonnés par la France.
    A vomir.

    20 octobre 2014 à 17 h 40 min
  • Magne Répondre

    Il faut rappeler quelques faits . Le FLN entre janvier et le octobre 1961 va cibler la police à Paris , et 22 policiers isolés vont être abattus par le FLN . La colère des policiers commencent à se faire sentir et lors des enterrements officiels de ces policiers certains ne cachent pas leur désarroi en voyant des hommes dangereux ( pour eux ) sortir de prison .
    Lors de la Libération de Paris 169 policiers tomberont sous les balles allemandes , soit 7 àu 8 , en pourcentage , de plus que sous les balles FLN .

    Car les négociations ont commencé et un référendum ( sur l’autorisation d’un référendum sur l’autodétermination ) le 8 janvier 1961 donne sur 75 % des inscrits en métropole 76 % de oui , contre 70 % de oui en Algérie pour 30 % de personnes qui voteront . Le référendum sur l’autodétermination aura lieu l’année suivante .

    20 octobre 2014 à 16 h 33 min
  • dissident Répondre

    pour etre precis, il ne s agissait pas de “Français d Algerie”” mais de “Français de souche nord africaine” terme utilise a l epoque, population immigree livree a la terreur du fln qui torturait et tuait les récalcitrants, populations prises en otage qui n intéressait nullment le grand Charles preoccupe, obsede par l independance qu il voulait accorder a tout prix aux départements Français d Algerie

    18 octobre 2014 à 21 h 22 min
  • exploit Répondre

    Il y avait une guerre, le parlement l’ a reconnu.
    Dans une guerre on n’autorise pas les ennemis à manifester dans sa capitale. S ‘ils le font c ‘est à leur risque et périls.

    18 octobre 2014 à 7 h 54 min
  • euréka Répondre

    La France crève à petit feu de l’ingérence des ex-colonisés. Depuis la fin de l’Indochine et la volte-face de De Gaulle en Algérie.

    Deux exemples parmi des milliers :
    Mouloud Aounit un champion de l’antiracisme qui a carrément persécuté Robert Redeker, l’a menacé de mort, au point que des membres du MRAP avaient organisé une pétition lui demandant de se retirer de la présidence du Mrap.

    Un autre exemple de ces bi-nationaux qui font leurs petits business en France mais agressent notre pays. René Naba journaliste-écrivain franco-libanais qui commence son texte “France Identité nationale par ces mots :

    “Rappel à l’ordre de la part d’un Français par choix aux Français de souche. !!! … La récidive dans la singularité est aussi un trait de l’exception française: ce pays jacobin, égalisateur et égalitariste se singularisera, aussi, en étant le seul pays au monde à avoir officialisé le «gobino-darwinisme juridique», en codifiant en Droit «la théorie de l’inégalité des races», une codification opérée sans discernement, pour promouvoir non l’égalité, mais la ségrégation.”…/…”la France, en contrechamps, aura été le seul grand pays européen à l’articulation majeure des deux grands fléaux de l’Occident de l’époque contemporaine, «les penchants criminels de l’Europe démocratique», , la traite négrière et l’extermination des Juifs, contrairement à la Grande Bretagne qui a pratiqué la traite négrière exclusivement, sans aucunement participé à l’extermination des Juifs, contrairement même à l’Allemagne qui a conçu et réalisé, elle, la solution finale de la question juive, mais sans participation significative à la traite négrière.”

    http://www.renenaba.com/france-identite-nationale/

    Et que dire des franco-syriens qui poussent Hollande à chasser B. El-Assad., ou encore la guéguerre Maroc-Algérie pour le contrôle des mosquées.. ?

    17 octobre 2014 à 23 h 12 min
    • Oxydent75 Répondre

      @Eurekâ
      Lien intéressant.
      De Franz Fanon à Noah en passant par Zidane… Les nouveaux symboles de la France malade de la pensée de gauche.
      Une cinquième colonne pour laquelle la France sert de couveuse et multiplie le nombre de poules pondeuses.

      19 octobre 2014 à 12 h 31 min
  • Narcisse Répondre

    A Oran, il n’y a pas eu Un millier de Pieds-noirs assassinés sous le nez de l’immonde Katz,mais entre 3500 et 5000. Il ne faut pas écouter Stora, l’historien du FLN, Juif comme par hasard !

    17 octobre 2014 à 20 h 47 min
  • Georges PN Répondre

    En ce qui me concerne, je suis très déçu que les 4Vérités laisse passer un article comme celui-ci.
    Je suggère aux lecteurs intéressés par le 17 octobre de prendre connaissance du rapport établi par la Documentation Française, à la demande de Lionel Jospin, peu suspect de sympathie pour le pouvoir gaulliste. Ici : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/984000823/index.shtml
    Par ailleurs, vous pourrez lire le témoignage d’un journaliste présent le 17 octobre : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/984000823/index.shtml

    17 octobre 2014 à 17 h 09 min
  • Caillou Répondre

    Merci pour votre article, très nécessaire, Monsieur Le Maire ! Cependant, essayez de relire vos textes avant de les envoyer afin de corriger les quelques fautes d’orthographe !
    Cependant je partage complètement vos sentiments d’indignation, de refus de ces manipulations supplémentaires et de colère contenue à ce sujet ! Il nous faut beaucoup d’initiatives comme la vôtre ! Merci encore à vous pour cette vigilance et pour votre engagement pour la défense de la vérité et de notre pays !

    17 octobre 2014 à 11 h 38 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      un adjoint au maire seulement, peut être même pas le premier, et dans un système ” présidentiel ” autant dire … rien … ainsi chez moi le Premier Magistrat de la Ville fait ce qu’ il lui plait de faire, c’ est à dire du ” parisianisme sociétal et culculturel ” et personne ne s’ oppose à lui

      17 octobre 2014 à 12 h 07 min
      • Caillou Répondre

        On juge ici l’article, qui est quand même un engagement clair et net aux yeux de tous de cet homme et vous faites ici contrairement à de bons commentaires que vous savez faire aussi un détournement pour charger ce maire-adjoint dont vous ne connaissez probablement pas plus que nous les désirs intérieurs au sujet de la ligne politique qu’il veut mener avec la liberté de parole et d’action que l’on voudra bien lui accorder et qui je le reconnais sont hélas bien souvent malmenées.

        17 octobre 2014 à 12 h 43 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          je ne juge pas l’ homme extrêmement respectable sans aucun doute, mais le fonctionnement ” démocratique ” à ce niveau de responsabilités ( ici municipales ) … je souhaite simplement que cet adjoint au maire s’ oppose PHYSIQUEMENT à cette commémoration … parce que nous en sommes là : à l’ opposition physique …

          17 octobre 2014 à 15 h 41 min
          • Rectificateur

            Avis au Modérateur : Incitation à la violence qui tombe sous le coup de la loi. Vous êtes pire que des zadistes !

            10 mars 2015 à 12 h 07 min
  • Hilarion Répondre

    Il y a aussi à célébrer Waterloo, la défaite de 1870, l’invasion de Juin 40, le massacre de Dien Bien Phu puisque nos dirigeants, “républicains” ne sont capables que de nous entraîner d’échec en échec. Michèle Alliot Marie n’était-elle pas allée commémorer avec le porte avion Charles De Gaulle la victoire anglaise de Trafalgar! Dans la célébration de l’échec on trouve aussi le bon élève vilipendé parce que bon élève etc… On peut craindre que le sommet de l’asymptote civilisationnelle ayant été dépassé depuis plus de deux siècles, nous soyons sur la pente descendante accélérée. Le moment ou les huttes africaines du grand remplacement occuperont les ruines de la place de la Concorde approche.

    17 octobre 2014 à 11 h 22 min
    • Caillou Répondre

      J’ignorais cela pour Trafalgar ! JE SUPPOSE QU’ELLE NE S’EST PAS VANTÉE DU PRIX ÉNORME PAYÉ PAR LES ANGLAIS que le “glorieux” amiral Nelson, chef d’escadre, paya lui aussi de sa vie, comme sans doute beaucoup de ses marins, abattu par un tireur d’élite de notre Marine de Guerre et qui vengea ainsi l’assassinat de L’ UN DE NOS PLUS JEUNES ET PLUS GLORIEUX CAPITAINES: exceptés les anachronismes des articles de FRÉDÉRIC LEWINO comme à l’habitude cet article est riche d’enseignements et la vie glorieuse de ce jeune Capitaine a rejailli sur notre pays !

      Le Point.fr – Publié le 01/08/2012 à 00:00 – Modifié le 01/08/2014 à 00:13

      Durant la bataille d’Aboukir, entre les flottes anglaises et françaises, le capitaine du Tonnant Dupetit-Thouars. meurt en héros.
      Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

      Cela fait du bien, de temps à autre, de raconter l’histoire d’un vrai héros. Pas d’un gugusse qui après une branlée à l’élection présidentielle se prend toujours pour Zorro… Le 1er août 1798, le capitaine Dupetit-Thouars poursuit le combat malgré la perte de trois de ses membres emportés par un boulet lors de la plus grande bataille maritime de tous les temps, Aboukir ! Il se fait installer dans un tonneau pour rester debout et commander ses hommes jusqu’à son dernier souffle. En face, son adversaire n’est pas non plus un héros de pacotille. Il s’agit de Nelson en personne. Vous savez, le marin borgne et manchot perché sur sa colonne à Trafalgar Square…
      La vie d’Aristide Dupetit-Thouars est pavée d’héroïsme. Né en 1760 du côté de Saumur, au sein d’une vieille famille aristocratique, Aristide Aubert intègre à 9 ans le collège militaire de La Flèche. Captivé par les aventures de Robinson Crusoé, il s’enfuit à plusieurs reprises pour essayer de se faire engager comme mousse. Ce n’est pas du sang qui coule dans ses veines, mais de l’eau de mer. Après avoir achevé ses études militaires, il tente, sans succès, de participer à la troisième expédition de Cook autour du monde. Du coup, il entame des études maritimes, puis participe à la guerre d’indépendance américaine. Quand l’expédition de La Pérouse, partie en 1785, ne donne plus de nouvelles, il décide d’armer un navire pour partir à sa recherche, car son frère botaniste en fait partie. En décembre 1791, l’Assemblée nationale et Louis XVI en personne lui octroient une belle somme, et comme cela ne suffit pas, Aristide vend ses biens.
      Meute de navires ennemis
      Le 2 août 1792, le voilà qui s’élance enfin sur l’océan à bord du brick de douze canons, Le Diligent. Mais il ne retrouvera jamais La Pérouse. En revanche, en cours de route, il tombe sur une quarantaine de Portugais mourant de faim sur l’île de Sel (Cap-Vert). Son bon coeur lui dicte de les sauver. Il les transporte donc sur une autre île où il leur abandonne presque la totalité de ses vivres. Il peut alors reprendre son voyage, mais pour le récompenser de sa générosité, Dieu envoie à son bord une affreuse maladie qui décime le tiers de l’équipage. Voulant trouver du secours au Brésil, son brick s’échoue définitivement devant Recife. Les Portugais, qui se méfient des événements révolutionnaires en France, l’arrêtent et l’envoient à Lisbonne, où il moisit en prison de longs mois. Libéré, ne pouvant plus revenir en France où la chasse aux aristos est ouverte, Dupetit-Thouars gagne l’Amérique du Nord. À deux reprises, il part, par voie de terre, à la recherche du passage du Nord-Ouest censé contourner l’Amérique par le nord. Il rencontre un aventurier entouré de quinze caméras de télévision qui dit s’appeler Jean-Claude Vannier… Il visite les chutes du Niagara avec La Rochefoucauld-Liancourt. Puis, après trois ans d’exil américain, il finit par retourner en France où il est réintégré dans la marine. En 1796, le voilà promu chef de division. Il prend le commandement du Tonnant en mai 1798, un vieux vaisseau de 80 canons qui fait partie de l’escadre de Bonaparte pour aller rechercher Dalida en Égypte…
      Une fois l’armée française débarquée, la flotte s’apprête à quitter le mouillage dans la rade d’Aboukir. Il faut faire vite, car celle-ci pourrait rapidement se révéler une nasse si la flotte anglaise se présente. Justement, celle-ci est signalée. L’amiral Brueys convoque un conseil de guerre à bord de son navire. Dupetit-Thouars s’empare de la parole pour dire : “On est perdu si l’on attend Nelson dans la position fausse où l’on est, il faut appareiller sans délai.” On ne l’écoute pas. Le 1er août 1798, les navires français se retrouvent donc dans une position désespérée face aux canons de l’amiral britannique. La bataille s’engage. Autant dire que Dupetit-Thouars se bat comme un lion. Il demande à son équipage de clouer son pavillon sur le mât pour bien montrer qu’il combattra jusqu’à la mort. À lui seul, Le Tonnant affronte trois vaisseaux anglais à coups de canon. Il commence par mettre hors de combat le HMS Majestic. Pour autant, la flotte anglaise prend le dessus. Bientôt, Le Tonnant se retrouve seul pour affronter une meute de navires ennemis. Une grêle de boulets laboure son pont. Le combat dure toute la nuit.
      Un boulet emporte un bras, puis les jambes
      Les uns après les autres, les vaisseaux français sont dévastés. Le Tonnant est l’un des derniers à résister, cerné par l’Alexander, le Swiftsure, le Theseus et le Leander. Un boulet emporte un bras de Dupetit-Thouars, qui dégringole de son banc de quart. Refusant de quitter son poste, il se relève, se fait poser un garrot et reprend le commandement. Comme on le disait à son époque : “La douleur ne peut rien sur son âme de fer.” Une nouvelle volée ennemie balaie le pont. Cette fois, Dupetit-Thouars y laisse les deux jambes. Croyez-vous que cela le décourage ? C’est mal le connaître. Le vaillant capitaine français demande à ses hommes de l’installer dans un baril placé sur la dunette. Ainsi peut-il encore assister au combat et lancer quelques ordres. Mais sa vie s’en va avec son sang. Avant d’expirer, il lance d’une voix forte : “Équipage du Tonnant, n’amène jamais ton pavillon !” Selon son dernier désir, son corps est balancé à l’eau. Les requins qui tournent autour du navire se plaignent de la portion congrue. Mieux vaut aller rôder du côté des surfeurs de La Réunion…
      Bien qu’il ait perdu son mât et son gouvernail, Le Tonnant parvient à s’éclipser dans la nuit, s’épargnant la honte d’une reddition. L’honneur est sauf. Mais le vaisseau ne va pas bien loin. Il s’échoue sur une plage égyptienne, où les Anglais le retrouvent quelques jours plus tard, abandonné. Le destin du Tonnant ne s’arrête pourtant pas là. Il est renfloué par les Britanniques, qui l’incorporent dans leur flotte sous le nom de HMS Tonnant. Il combat sous les ordres de Nelson à Trafalgar, puis sert de navire amiral durant la guerre anglo-américaine de 1812-1815. C’est à son bord que, le 14 septembre 1814, l’Américain Francis Scott Key, venu négocier avec les Anglais, aurait écrit les paroles de l’hymne national américain, The Star-Spangled Banner, en hommage à l’acharnement des soldats américains à défendre leur bannière étoilée lors du bombardement de Baltimore. Enfin, dernière aventure du Tonnant : en 1815, il fait partie du convoi britannique amenant Napoléon à Sainte-Hélène. “Ciao amore, ciao”, pleure Dalida.

      C’est terrible comme nous devenons bêtes dans notre beau pays et après avoir reçu et développé une aussi belle culture ! ! !

      17 octobre 2014 à 12 h 18 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        merci de nous avoir rappelé cette page glorieuse de Histoire de La Royale … mais souvenons nous aussi de …Mers el Kébir

        17 octobre 2014 à 15 h 48 min
  • grisacci Répondre

    On aura tout vu! Ce maire qui s’apprête a commémorer une manifestation interdite à l’époque, les manifestants étaient les assassins de policiers parisiens, ou la partie émergée du FLN. Ce beau monde veut maintenant se refaire une virginité avec la complicité de notre personnel politique à la recherche de nouveaux électeurs, bientôt le vent tournera et ces gens la auront des comptes a rendre à la nation.

    17 octobre 2014 à 11 h 00 min
    • Caillou Répondre

      Oui et la facture sera beaucoup trop lourde pour eux mais elle sera là ! Le diable est ainsi et ses enfants prennent exemple sur lui et comme il est le père du mensonge il cherche toujours à montrer que la vérité est l’exact contraire de ce qu’elle est réellement et cela par tous les moyens possibles et y compris les plus criminels !

      17 octobre 2014 à 12 h 25 min
    • euréka Répondre

      FLN qui égorgeait dans les caves des cafés les
      Algériens partisans de Messali Hadj ou ceux qui n’étaient pas à jour de leurs côtisations.
      C’est tout de même fou de penser qu’à cette époque, le FLN avait divisé le territoire français en wilayas
      sous le regard distrait du gouvernement français.

      Je pense que Mittérand n’ en a pas passé assez à l’échafaud. Non, je rigole !

      17 octobre 2014 à 23 h 30 min
      • Rectificateur Répondre

        “C’est tout de même fou de penser qu’à cette époque, le FLN avait divisé le territoire français en wilayas” oui c’est fou !

        C’est pour vous plus normal que la France ait réalisé cela en Algérie ?

        C’est fou !

        10 mars 2015 à 12 h 01 min
  • maispasdutout Répondre

    “MALHEUR A CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE” ( dixit Jésus: Luc XVII,1)
    Ici , ce sont les Algériens qui défient la loi qui sont responsables de la suite .
    Mais les Algériens peuvent dire ” Ce sont les envahisseurs français qui ont commencé avant nous ”
    Mais ,les Français peuvent dire ” Ce sont les pirates et esclavagistes algériens qui ont commencé ”
    Mais , les Algériens peuvent dire ” Pourquoi furent-ils riches et nous pauvres ? “etc ,etc …

    17 octobre 2014 à 9 h 37 min
    • Caillou Répondre

      À ceci près qu’ils oublient simplement que c’est nous qui avons créé leur pays et qui les avons tirés des griffes de l’esclavagiste État ottoman qui écumait aussi la Méditerranée à cette époque-là avec ses navires barbaresques ! C’est pour cela que nous sommes allés fonder ce pays apparemment ! Quelle belle gratitude et quelle saine intelligence !………
      Et nous voudrions faire entrer la Turquie dans l’Europe avec un actuel président qui veut recréer l’empire de ses ancêtres ? ! ? ! ? ! ? !

      17 octobre 2014 à 12 h 31 min
  • Guy Marquais Répondre

    L’UMP a décidément des taupes dans ses rangs .
    Ces politiciens de nature repentante n’ont aucune notion de notre Histoire et aucun respect pour nos anciens.
    Plus prompts à soutenir nos ennemis que nos compatriotes…. on a déjà connu ça dans le passé !

    17 octobre 2014 à 8 h 18 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      des taupes ? non ! des ” gaullistes ” et c’ est bien … naturel !

      17 octobre 2014 à 12 h 09 min
    • Caillou Répondre

      Merci pour tous vos commentaires, clairs, sains et éclairés !

      17 octobre 2014 à 12 h 33 min
    • Caillou Répondre

      Je parle de ceux qui soutiennent cet article bien sûr !

      17 octobre 2014 à 12 h 34 min
  • Rosalie Répondre

    promesse de campagne ? Les électeurs apprécieront, dont acte.
    Les hommes politiques n’ont plus de couilles…toujours dans le politiquement correct, jamais dans l’opinion assumée sauf quand ils sont en campagne bien sur….

    17 octobre 2014 à 8 h 00 min
  • HOMERE Répondre

    Cette initiative personnelle est on ne peut maladroite au moment où on reparle de Tibérihidine et que les relations avec l’Algérie ne sont pas au mieux…..au fait ou se trouvent les assassins de notre otage,soit disant aux mains des autorités algériennes ?

    16 octobre 2014 à 18 h 26 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous suivez très mal l’ actualité algérienne !

      17 octobre 2014 à 8 h 15 min
  • DA85 Répondre

    Avec un pareil maire UMP c’est vraiment l’union avec le PS
    qui éclate au grand jour. Ou est la différence entre ces deux partis. L’UMP gaulliste rejoint le PS et le PC. Tous ensemble pour se repentir de ce qu’a fait la France et la condamner. Bien entendu le FLN était un mouvement on ne peu plus pacifiste, la police française doit être assimilée a un ramassis d’assassins matraquant les pauvres travailleurs algériens.
    Nos 150.000harkis assassinés dans les conditions que l’on voit renaitre avec les égorgements récents sont oubliés et passés en profits et pertes. Quant au millier d’Européens d’Oran massacrés en juillet 62. C’est un rêve ?
    La France seule est coupable. Mais comment peut on encore voter pour une pareille pourriture qui se dit de droite.
    Que font les anciens d’Algérie a Asnières ?

    16 octobre 2014 à 15 h 54 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      avec un ” pareil ” maire U.M.P. dites vous parce que vous croyez que les autres municipalités ” néo-gaullistes ” ne sont pas de la même veine ? Voyez notre sarkozyste @Homère qui trouve l’ affaire seulement ” on ne peu plus MALADROITE ” ce qui signifie, si on décrypte, que l’ on peut avoir cette opinion mais qu’ il ne faut surtout pas l’ afficher sur la place publique !

      17 octobre 2014 à 8 h 22 min
  • philippe 01 Répondre

    “Aucune municipalité de droite n’a pour l’instant annoncé son intention de commémorer cette date, préférant bâtir l’avenir avec les populations de Français d’origine maghrébine plutôt que de verser dans une repentance à caractère politicien voulu par un parti socialiste qui cherche désespérément
    des électeurs.”
    Bravo M. Laurent Martin Saint-Léon, vous ne pouviez mieux dire !

    16 octobre 2014 à 12 h 35 min

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