Les paradoxes du féminisme et la garde alternée

Les paradoxes du féminisme et la garde alternée

Les combats et luttes incessantes pour «l’égalité femmes-hommes» (nouvelle dénomination ministérielle et non inclusive, depuis Macron) aboutissent, mais dans un seul sens, comme un énoncé plus explicite le laisse entendre. Il s’agit en fait de l’égalité des femmes avec les hommes, mais pas nécessairement l’inverse!

La réalité, qui illustre un paradoxe de plus dans cette politique sociétale et les mouvements qui la stimulent, est bien à sens unique.

Le débat ouvert judicieusement par un député , avec sa proposition de loi sur la garde alternée des enfants pour parents séparés, le prouve à l’évidence.

11 associations féministes viennent, en effet, de se manifester et s’opposent avec leur vigueur habituelle à ce changement fondamental – au nom de l’intérêt de l’enfant!

Dans le même temps, il est question d’accorder un congé de 6 semaines au nouveau père et Aviva anticipe même cette révolution en décidant un congé parental de 10 semaines pour tous ses employés, français et étrangers.

Cherchez l’erreur!

Il serait intéressant et utile de questionner les employées de cette société pour savoir de quelles tâches elles vont se décharger sur leur conjoint. Et vice versa.

Mais pas seulement, car on devrait aussi et surtout interroger les enfants.
Les amazones du féminisme sont des dyslexiques de la parentalité: elles militent, en réalité, contre une garde altérée!

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Comments (4)

  • Tachy Répondre

    La “PMA pour toutes”, c’est aussi dans l’intérêt de l’enfant de faire des orphelins de père ?

    8 décembre 2017 à 13 h 57 min
    • Jaures Répondre

      Personne ne sait en quoi des enfants issus de PMA seraient meilleurs ou pires, plus heureux ou malheureux que les autres.
      Par contre, il y a 110 000 personnes à la rue parmi lesquels 30 000 enfants. Sur ce point, par contre, tout le monde est d’accord pour dire qu’un enfant qui n’a pas de toit est en grande situation de détresse.
      Ceux qui se préoccupent du sort des enfants devraient, à mon sens, lutter d’abord pour ceux dont on est certain de la souffrance. Il y a là déjà beaucoup de travail.
      A quand 500 000 personnes à Paris pour exiger que chaque enfant aient en France de quoi se loger, se nourrir, se vêtir et s’éduquer ?

      8 décembre 2017 à 15 h 39 min
  • Jaures Répondre

    “Il serait intéressant et utile de questionner les employées de cette société pour savoir de quelles tâches elles vont se décharger sur leur conjoint.”
    Pourquoi les femmes auraient-elles à “se décharger” de tâches ? Aucune ne leur incombe a priori, ou alors il faut m’expliquer lesquelles et pourquoi. Accorder un congé paternité est donc une excellente initiative profitable au couple de parents comme à l’enfant.
    La question de la garde alternée est complexe et ne divise pas que les féministes: les pédopsychiatres et les juristes ont des discours différents sur la question.

    6 décembre 2017 à 10 h 04 min
  • BRENUS Répondre

    Envoyez toutes ces allumeuses à Pajot (La Chapelle) qu’on rigole un brin. Et qu’elles n’oublient pas de laisser leurs nibards à l’air.

    5 décembre 2017 à 16 h 49 min

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