Plan de refondation de la Sécurité Sociale

Plan de refondation de la Sécurité Sociale

basé sur le principe de responsabilité citoyenne et civique

Exposé des motifs :

Depuis des décennies, les gouvernements successifs s’efforcent chaque année de remettre à flot la Sécurité Sociale, au moyen d’expédients et d’acrobaties comptables totalement utopiques, qui n’ont aucune chance de résoudre durablement un problème qui est à la fois de nature technologique, sociologique et philosophique.

Sur le plan technologique, les multiples pollutions chimiques et la dégradation de l’environnement dues à un développement industriel anarchique et à la production d’une multitude d’objets et d’appareils polluants dévoreurs d’énergie, d’air et d’eau, tant pour leur fabrication que pour leur utilisation, engendrent des agressions permanentes contre la santé publique, auxquelles s’ajoutent les conséquences de la baisse de qualité des produits alimentaires de l’agriculture intensive à base d’engrais chimiques et de pesticides.

Sur le plan sociologique, le développement démographique, découlant à la fois de la natalité normale de la population et d’une immigration mal contrôlée en provenance de pays pauvres, la sophistication de plus en plus poussée de la technologie médicale, l’allongement continuel de la longévité quantitative s’accompagnant d’une baisse qualitative constante de la vie des personnes âgées devenant de plus en plus dépendantes, contribuent à augmenter sans cesse les dépenses de maladie.

Sur le plan philosophique enfin, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la France et le monde ont considérablement évolué, et sont passés progressivement du règne des idéologies collectivistes au triomphe planétaire de l’individualisme libéral. Or, la Sécurité Sociale est demeurée imperméable à ce changement des mentalités et elle demeure figée en un système archaïque, inadapté au comportement de l’homme d’aujourd’hui.

Ces diverses considérations nous forcent d’admettre – tant du moins que les pouvoirs publics n’auront pu engager la nation dans une politique volontariste d’agriculture biologique, d’énergie renouvelable, de productivité non polluante et d’éducation civique écologiste et responsabilisante des jeunes générations – que le déficit de la Sécurité Sociale ne pourra que s’accroître à l’avenir dans des proportions faramineuses qui la vouent inexorablement à la ruine.
Cette ruine de la Sécurité Sociale serait d’ailleurs déjà consommée si sa fiscalisation progressive, tant par le biais de la contribution sociale généralisée (CSG) que par le comblement annuel de son déficit par l’État, ne la masquait provisoirement en transférant sur le contribuable l’endettement de l’assuré social, mécanisme pervers qui entraîne l’appauvrissement de la nation tout entière.

Comment stopper ce processus destructeur ?

Les libéraux purs et durs sont enclins à proposer l’abandon du système conçu en 1945 et à conseiller la privatisation des assurances sociales sur le modèle des autres types d’assurance.
Cette solution a ses attraits, mais il ne semble pas que l’opinion publique française puisse lui être actuellement favorable, étant conditionnée depuis plus d’un demi-siècle dans la croyance quasi religieuse que notre système de protection sociale est le meilleur du monde. En fait, les Français n’ont aucune idée de ce qu’il coûte réellement à chacun d’eux et de ce qu’il coûte globalement à l’économie nationale.

Or, ce coût n’est pas seulement financièrement exorbitant, il l’est aussi psychologiquement de façon aussi dramatique qu’insoupçonnée et il hypothèque dangereusement l’avenir de notre peuple et de notre pays. Si l’on ne peut se résoudre à privatiser la Sécurité Sociale, au moins est-il possible de la refonder sur des bases plus en accord avec l’humanisme moderne, selon des directives nouvelles de responsabilisation proposées ci-après :

Première directive : Tout assuré social qui n’aura pas demandé de remboursement de frais médicaux ou pharmaceutiques au cours de l’année écoulée verra ses cotisations et celles de son employeur diminuées de 5 %.

Cette réduction sera portée à 10 % au terme de la troisième année consécutive sans remboursement demandé, à 20 % au bout de la cinquième année, puis de 5 % supplémentaires par an à partir de la dixième année.
Tout remboursement demandé, quel qu’en soit le montant, déclenchera le retour à la cotisation normale.

Deuxième directive : Tout assuré social dépendant d’une addiction quelconque (alcoolisme, tabagisme, toxicomanie, boulimie…) devra adresser au directeur de sa caisse de sécurité sociale une déclaration de sa dépendance assortie de l’engagement de prendre les mesures nécessaires pour y remédier dans un délai d’une année.
Au terme de l’année écoulée, si son engagement n’a pas été suivi d’effet, tous ses remboursements médicaux seront diminués de 40 %, à l’exception des cures de désintoxication et des aides psychologiques. Les assurés sociaux qui n’auront pas fait cette déclaration, et qui se trouveraient confrontés à une pathologie découlant directement de leur addiction diagnostiquée comme telle, verront leurs remboursements médicaux diminués de 60 %.

Troisième directive:
Tout assuré social qui dépassera de trois points l’indice de masse corporelle (IMC) maximum correspondant à ses caractéristiques personnelles, et qui sera donc en surpoids, devra en faire la déclaration au directeur de sa caisse de sécurité sociale en s’engageant à prendre les mesures nécessaires à la réduction de son obésité dans le délai d’une année.
Au terme de l’année écoulée, s’il n’est pas revenu à un indice de masse corporelle normal à un point près, tous ses remboursements médicaux et pharmaceutiques seront diminués de 40%. Ils seront rétablis au taux habituel dès qu’il pourra faire constater son retour à un IMC normal.

Quatrième directive :
Aucune ordonnance médicale ne devra comporter plus de quatre médicaments différents. Aucun pharmacien ne pourra exécuter une ordonnance dépassant ce nombre et devra la réduire, soit de son propre chef, soit, si c’est possible, en accord verbal avec le médecin traitant. Tout médecin qui considèrerait des médicaments supplémentaires comme indispensables au traitement correct de la pathologie diagnostiquée devra soumettre son ordonnance à l’autorisation de la caisse de sécurité sociale, sauf s’il considère qu’il y a urgence, auquel cas il pourra présenter l’ordonnance au cours de la semaine suivant sa mise en application.

Cinquième directive :
Toutes les entreprises devront prévoir dans leurs établissements des locaux ou des espaces réservés à des pauses de vingt minutes programmées deux fois au cours de la journée de travail.
En fonction de l’activité spécifique de chaque salarié, ces pauses seront réservées, soit à des relaxations ou siestes pour les personnels accomplissant des travaux physiques pénibles, soit au contraire à des exercices musculaires pour les personnels accomplissant des tâches sédentaires de bureau ou d’informatique.

L’équivalent salaire du temps consacré à ces pauses sera pris en charge pour moitié par les salariés et pour moitié par les entreprises.
Ces cinq directives principales, qui pourront éventuellement être complétées par d’autres directives de détail (comme, par exemple, la suppression de l’obligation aberrante et non démocratique faite actuellement à chaque assuré social de désigner son médecin traitant), sont de nature à réduire très rapidement le budget excessif de la Sécurité Sociale et à ramener celle-ci à sa vocation originelle, qui était d’écarter des familles le danger de grande pauvreté consécutif à un accident ou à une maladie grave.

Elles auront en outre l’avantage d’amener chaque citoyen à une prise de conscience de ses responsabilités quant à l’évolution de sa propre santé, et du même coup à restaurer les bases d’une vraie solidarité qui doit naître de la confiance de tous en chacun, en renonçant à cette « solidarité » dévoyée qui consiste aujourd’hui à faire payer aux raisonnables les négligences et les imprudences des inconscients.

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Comments (28)

  • UN chouka Répondre

    Merçi @ Daniel ,pour votre sympatique vison réaliste .

    Peut etre que votre point de vue, fait état d’une habitude devenue univèrcelle qu’est la spéculation a tous les niveaux?(chacun comme il peut) ?

    Cèrte lorsque les gens du bas, se mettent a faire comme les spéculateurs professionels ,il ne rèste plus beaucoup de niche pour gagner des fortunes sur le dos des travailleurs ignards ?

    Le problème aujourd’hui ,je crois ,c’est que de moins en moins de gens croient a l’honeur, a la justice ,a la loyauté,au dévouement, a la solidarité,etc…………….les gens se doutant bien qu’il faut des sacrifiés pour sèrvir de manière complètment désintéressée l’ordre publique ,et tout ce qui est BON  et  BEAU ? 

    Les textes sont pourtant là, pour nous rappeler nos droits sacrés ,ou alors,je n’ai rien compris a la présence de toute cette législation ? 

    9 septembre 2008 à 20 h 24 min
  • Daniel Répondre

    Un chouka:  

    Oui votre raisonnement est aussi un aspect de la réalité actuelle. Sauf que pour en finir avec une situation pervertie aussi profondément et aussi dangereuse (pas pour tout le monde),  la seule sortie est vers le haut.  Et  le haut,  c’est réapprendre à respecter les règles naturelles de la bonne santé,  tant pour l’intérêt individuel que pour l’intérêt collectif.  Pierre Lance a écrit préalablement de nombreux articles en ce sens.

    Noël Hanssler:   conclusion simple et claire.   

    Cela n’empêche pas la générosité pas plus que la solidarité: bien au contraire, cela redonne à la solidarité ses lettres de noblesse que le socialisme lui a fait perdre en générant une multitude de privilèges et de passe droits malsains chez des individus peu scrupuleux (parce que peu exigeants) qui veulent le beurre et l’argent du beurre… 

      C’est à dire une main dans la poche de leur voisin et l’autre dans la poche de leurs enfants pour assumer leurs multiples besoins de compensations.   Et pour eux, c’est encore mieux quand la deuxième main est dans la poche des enfants de leur voisin.. le "racisme" de classe faisant d’autant plus partie de leur construction mentale  qu’il en est le moteur.

    7 septembre 2008 à 22 h 25 min
  • UN chouka Répondre

    Comme je suis un ignard du bas, je me pèrmet donc de penser a ma façon (chacun se débrouillant  comme il peut ).

    Les travailleurs cotisants se faisant  de moins en moins nombreux,la main d’oeuvre de base souvent sousemployée  ,est surabondante,puisque l’exploitation des travailleurs doit se fait ayeur , donc notre "pays "( :-D) a de moins en moins  de participants ,et de moins en moins  besoin d’invèstir dans la santé des gens  (invèstissement inutile a court tèrme ),ce qui se comprend facilement peut etre  ?

    Donc pour faire encore des tunes avec un marché qui est sans doute en voie de recul,le mieux est de privatiser ,et ofrir une santé a la carte pour ceux qui peuvent payer de leurs poches ?

    Ce besoins de couvèrture maladie ,pourtant se fait sentir sur le tard souvent ,donc pourquoi les jeunes s’assureraient’ils pour rein ?

    Il faudrait peut etre les fidéliser avec une forme de sécu alors ?

    Le problème avec ça, c’est que les travailleurs encore en activité,mais aussi les cadres,et les rèsponsables sont stressés un max,donc bien plus vulnérables aux maladies ,alors que l’homme libre n’a pas a subir ce terrible  toxique qu’est la  relations pèrvèrses en société èsclavagiste ? ;-)

    Y en aurait’il pour toutes les bourses ?

    En sommes, la santé risque donc de subir elle aussi les effets négatifs des délocalisations/mondialisation/chomage a retardement   ?

    7 septembre 2008 à 9 h 53 min
  • Daniel Répondre

    Florin : 

    Ne vous arrêtez pas en si bon chemin.  Tout ce qui peut tendre à rétablir la justice doit être dit et redit ; y compris quand ça gêne ceux qui se disent à droite.

    6 septembre 2008 à 21 h 51 min
  • Daniel Répondre

    Vous avez touché un point ultra sensible qui met à jour des peurs intimes individuelles cachées derrière la masse collective et regroupées par clans de millions de Jaurès… qui rivalisent de subterfuges pour ne pas se regarder individuellement en face.   A la suite de votre article, on rêverait d’un débat de fond qui nous amènerait au lien entre la politique et la bonne ou mauvaise santé des "citoyens". Et vice versa…

    Vous avez raison d’insister sur la notion de responsabilité individuelle:  comme valeur choisie, elle détermine le niveau d’élaboration des penséees d’un individu. Transposée au plan national, elle détermine le niveau de civilisation.   Ceux qui fuient leur responsabilité individuelle d’adulte acceptent pourtant le droit de vote:  hypocrisie et double language intérieur qui constituent d’excellentes bases pour la maladie dont la dépression.

    Le lien entre la responsabilité individuelle et la liberté devrait être décortiqué à l’école!. Ah! j’oubliai! le problème, c’est que le statut choisi, désiré, vénéré par les enseignants l’est précisément  parcequ’il est dépourvu de la responsabilité personnelle, dépourvu de la nécessité de se poser des questions sur les conséquences à long terme de ses actes quotidiens… Et pour les dépressions, ils en sont où? …

    Il faut tout de même rappeler que le choix de la responsabilité individuelle correspond au refus du mensonge. C’est le choix d’affronter et d’assumer la réalité et ses leçons en toutes circonstances y compris contre son intérêt immédiat, apparent. A long terme, ce principe de bonne santé mentale génère une bonne santé physique, c’est à dire la meilleure possible pour chacun (évidemment). En même temps, on doit aussi parler des peurs individuelles et des maladies produites par les désordres des institutions et des administrations qui ont assis leur pouvoir et leurs privilèges sur la possibilité de contraindre chaque citoyen à passer par leur canal de mensonges. 

    Oui la bonne santé est naturelle, normale. Sauf que c’est au prix d’un combat contre notre tendance au laisser aller  et contre les compensations qui en découlent.    Peut-on parler de mourir dans la dignité quand culturellement, on n’a jamais défini (ou cesser de définir avec l’exemple de l’école) ce qu’est "vivre dans la dignité"?

     

     

     

     

    6 septembre 2008 à 11 h 39 min
  • Noël Hanssler Répondre

    Que d’outrance dans tous ces commentaires, que de procès d’intention !
    Suis-je bien sur un forum de droite ? Visiblement, le mot a perdu son sens (s’il en a jamais eu un). Le collectivisme est partout.

    Messieurs les obèses qui n’y êtes pour rien (j’en connais, il est vrai), y suis-je, moi, pour quelque chose ?
    Nous sommes nés chacun avec nos atouts et nos tares. Nous profitons tout à fait égoïstement des premiers (et à juste titre), assumons donc les secondes sans exiger des autres de payer à notre place.

    6 septembre 2008 à 7 h 23 min
  • MAGNE Répondre

    Bonjour . Peut-être faire comme les polynésiens anciens , faire monter les cheveux blancs aux palmiers et secouer . Ceux qui tiennent  bon peuvent redescendre .Déjà pour monter beaucoup auraient des problèmes . Les esquimaux abandonnaient leurs personnes âgées dans des igloos , leur laissant  quelques nourritures , mais ils n’avaient pas le choix .

    Il ne faut pas prendre , à mon avis , les avis de M. Lance au pied de la lettre .La marche fait du bien , la natation , le vélo aussi .

    Le surpoids : quel rapport avec la santé . Nos pères et nos grands- pères n’allaient jamais voir de médecins . Ils mourraient de mort naturelle . Les Japonais , racontent les Jésuites "ont beaucoup de centenaires ( 15OO ) . Ils mangent peu , et surtout ne vont pas jusqu’à être rassasié , se laissant une petite faim ." ( Jean Lacouture , Les Jésuites ) .

    C’est le Général , le père de la Sécu . Mais comme il voulait tout contrôler , il n’a pas organisé des contre – pouvoirs et la sécu est tombé aux mains des syndicats , bien " gentils " , mais incompétents . Ne regardons pas dans le rétroviseur .

    Paraît -il au Canada le médecin est libre d’accés , mais les frais pharmaceutiques sont à votre charge .

    Vous avez peut -être d’excellentes idées qui serviront dans quarante ans , mais je sais que cela ne vous intéresse pas , vous n’avez aucune chance de devenir Ministre de la Santé .

    Pour conclure , je dirai , comme vous , que nous arrivons en fin de règne , et que tout est lié , que tout s’écroulera ensemble , et que tout renaîtra . C’est l’éternel retour . MAGNE 1,88 m , 88 kilogs . Nage sur plus de deux à trois kilomètres sans effort ,et surtout avec plaisir , jusqu’à quand ?

    5 septembre 2008 à 19 h 28 min
  • Jacques Répondre

    M. Lance !

    Vous vous fourvoyez vraiment sur tous les plans !

    On ne défend pas la liberté par l’interventionnisme et le dirigisme…

    Avec vous, on est pas sauvé…

    Jacques, un bien trop lourd, selon M. Lance…

    5 septembre 2008 à 9 h 24 min
  • Jean-Pierre Répondre

    La "sécurité sociale" est une monstruosité stalinienne directement importé d’urss par le traitre déserteur communiste thorez.

    Ce mammouth soviétique aura ruiné des centaines de milliers d’artisans commerçants et entreprises françaises,  et donc le premier responsable de la faillite actuelle de notre pays.

    Enfin cette monstruosité aura fini d’achever la France en finançant l’immigration invasion reproduction.

    En 60 ans de destruction c’est la pire calamité que la France aura connu dans son histoire jusquà son prochain arret de mort.

    5 septembre 2008 à 1 h 44 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Karin Bernfeld : Que le surpoids aie de multiples facteurs, c’est une évidence, pour la simple raison que tout dans la vie a de multiples facteurs, y compris le plus banal accident d’automobile. Mais à propos de précision SCIENTIFIQUE, je me permets de vous rappeler que les facteurs principaux du surpoids sont une alimentation trop riche en sucres et en matières grasses jointe à une insuffisante activité musculaire, et ce à hauteur de 80 %. Qu’après cela le stress, les soucis professionnels, les carences affectives, les dérèglements glandulaires, les désordres psychologiques, etc. aient aussi une incidence, je le sais aussi bien que vous, si ce n’est mieux, mais je ne vois pas en quoi cela diminue la responsabilité individuelle. Chacun doit être tenu pour responsable de ce qu’il est et de ce qu’il fait, et qu’il le soit réellement n’a aucune importance. (Les déterministes professent que nous ne sommes responsables de rien, mais je ne suis pas déterministe, et à la fatalité j’oppose la liberté et la volonté.) Ce qui est important, c’est de savoir que la responsabilité individuelle, inséparable de la liberté, est la base de toute civilisation ascendante, et qu’à l’inverse la déresponsabilisation est le point de départ de la décadence. Mais cela, c’est de la philosophie et de la psychologie, auxquelles il me semble que vous n’entendez rien, si j’en juge par votre allusion complètement inepte au gouvernement de Pékin. En outre, la directive que je propose n’exclut nullement la possibilité pour les intéressés de faire valoir, avec certificat médical à l’appui, que leur surpoids découle d’une autre cause que celle d’excès alimentaires. Je ne suis pas un caractère dictatorial, mais les caractères dictatoriaux m’accusent volontiers de l’être, parce qu’ils glissent inconsciemment leur propre caractère derrière mes propositions. Ce qui est en psychologie d’une très grande banalité. Mais quelque chose m’amuse dans votre message, c’est que vous vous dites “spécialiste des problèmes alimentaires”, que vous nous recommandez le livre “Déjouer les troubles alimentaires”, pour nous dire après cela, en substance, que l’alimentation, ce n’est pas le principal. Votre musique serait plus audible si votre instrument était mieux accordé. Cordialement.

    5 septembre 2008 à 0 h 59 min
  • augustine Répondre

    Je crois savoir qu’en Angleterre où le système de santé est pourtant déplorable, on ne donne pas plus de doses de médicament que nécessaire. Par exemple, nous avons un traitement pour un mois, nous avons besoin de 30 pilules et pourtant on nous délivre 2 boîtes contenant chacune 25 pilules en France. En Angleterre, on nous donnerait 30 pilules. Pourquoi les pharmaciens ne font-ils pas la même chose ? Est-ce utopique ?

    Je suis d’accord pour dire que la sécu n’est plus viable.  Arrêtons de soigner à nos frais toute la planète et arrêtons la CMU. Il est normal que chacun paie quelque chose quels que soient ses revenus. Il se trouve des gens avec CMU qui peuvent se faire soigner les dents alors que les travailleurs pauvres ne le peuvent pas. Ce n’est pas normal.

    4 septembre 2008 à 21 h 50 min
  • Karin Bernfeld Répondre

    Juste une précision SCIENTIFIQUE sur le chapitre obésité: vouloir punir (ou soi-disant rendre service) aux personnes qui ont un IMC supérieur à la moyenne en augmentant leurs cotisations est une grave erreur. Le surpoids a de multiples facteurs. Le réduire à une histoire de “responsabilité individuelle” c’est faire preuve d’une méconnaissance totale du problème : certaines personnes mangent beaucoup, du gras, du sucré, et ont un IMC faible. D’autres mangent peu, “diététiquement correct” et sont en surpoids. Je ne m’étendrai pas sur le reste de votre discours qui pourrait servir au gouvernement de Pékin d’ici un an ou deux peut-être. On m’a informée de ce petit paragraphe extremement grave pour toutes les personnes qui souffrent de cette maladie qu’est l’obésite, et qui fait preuve, hélas, d’une méconnaissance totale du problème reflétant les pires clichés répandus chez le grand public (entretenus aujourd’hui par le discours officiel). Karin Bernfeld spécialiste des problèmes alimentaires. (Référence qui ne coûtera rien à la Sécurité Sociale et pour un prix inférieur à un paquet de barres chocolatées, un petit guide autour du surpoids, de l’obésité: “Déjouer les troubles alimentaires” – éd. J’ai Lu/Librio)

    4 septembre 2008 à 9 h 07 min
  • Florin Répondre

    Vos directives ne risquent pas de marcher un jour, et ceci, pour une raison fort simple : vous chargez la barque d’un seul coté, elle chavire et coule à pic.

    Pour l’équilibrer, vous aurez dû demander un effort à TOUS, y compris les entreprises (j’entends déjà qui hurlent …) :

    SIXIEME DIRECTIVE : Toute entreprise ayant reçu des subventions sera obligée de les restituer à la collectivité avec les intérêts légaux, lorsque l’objet desdites subventions aura disparu, notamment en cas d’activité délocalisée à l’étranger.

    SEPTIEME DIRECTIVE : Les réductions de charges sociales seront chiffrées annuellement. Elles seront réservées à des activités et branches économiques définies par décret, après discussion et vote au parlement. Les branches à faible concurrence, fortes marges ou non-délocalisables SERONT EXCLUES de plein droit du dispositif d’aide publique, subventions ou réductions de charges.

    HUITIEME DIRECTIVE : Toute aide aux entreprises au titre du passage aux 35 heures est supprimée.

    NEUVIEME DIRECTIVE : Toute somme versée à des personnes physiques par une entreprise sera frappée par les MEMES charges et taxes. Aucune distinction dans la taxation (fiscale ou sociale) ne sera opérée entre salaire, jetons de présence, dividendes, participation, intéressement, avantages en nature, dépenses somptuaires individualisables. Un repas de 200 euros par personne, remboursé en notes de frais, doit donner lieu à versement de cotisations sociales.

    DIXIEME DIRECTIVE : Les pouvoirs publics incitent fortement, par des leviers de nature fiscale, le repeuplement des zones rurales et des départements et régions en voie de désertification. Les retraites de ceux qui acceptent, en fin de carrière, de quitter les très grandes agglomérations pour s’installer en zones de repeuplement seront majorées annuellement de 3 points en complément des majorations nationales.
    Le mouvement de populations enclenché sera de nature à réduire la pression spéculative immobilière, ainsi que d’augmenter la qualité de vie des retraités.

    Bon, on pourrait continuer un long moment …

    4 septembre 2008 à 0 h 25 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    Lance, cela devient récurent chez vous, maintenant ce sont les gros qui sont dans votre collimateur, à quand les rouquins , les cyclistes et…les juifs?

    Désolé, vous ne nous faites plus rire…

    VALE

    3 septembre 2008 à 17 h 01 min
  • sas Répondre

    Mr LANCE , ignore peut être que les congé payé et la sécu émanent des frères du front populaire de 1938 à 1945…..c’est la même source….qui faisait suite au corporatisme et à la mutualité…..

    Mais qui profite le plus de cette mane ? si ce n’est les sectaires du caducet (le ba^ton surmonté d’un globe autour duquel s ‘enroule 2 serpents…) ce sont tous nles métiers médicaux et pharmaceutiques qui ce sont enrichis honteusement avec ce pactole incontrôlé et cogéré…..

    …..les française sont le peuple le plus camé de la terre , le plus d’antidépresseur vendus, de psychotrope vendu,d’antibiotique vendu…….l industrie pharmaceutique est riche à milliards…..et cogestionnaire de nombreuses autres activités du cac 40……les laboratoires font la pluie et le printemps sur le monde politique corrompu et à sa solde……les implications avec le monde militaire est patent , que ce soit pour tester leurs produits mortrifères sur les populations autochtones ou pour developper des ADM , inconnues chae SADDAM ,mais bien presentes en france et en europe…

    Donc la véritable bonne idée Mr LANCE c’est de supprimer la securité sociale…….et sa plethoire d’oisifs pontifiants et inutile aux frais de representation "démesurés"…..voir rapport cours des comptes: repas à 1000 frans le menu et bouteilles de vins millésimés a 10 000 frs…..et ce n’est pas une exception….sans compter les gabgies des commité d entreprises de la sécu et autres dérogations aux frais du contribuable etrillé.

    Donc pierre arrêtons le bricolage et supprimons ce tonneaux des d’alaÏdes.

    sas

    2 septembre 2008 à 12 h 52 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À aspidephoros : Non, je ne sais pas tout, hélas. J’en sais seulement trois fois plus que vous. Et j’arriverai sans peine à cinq d’ici peu. Mais dites-vous bien que ce que l’on sait, ça compte, mais ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est la lucidité et le courage de regarder la vérité en face. Et c’est dur, parce que la vérité est souvent très cruelle. Moi, vous savez, que vous soyez trop gros ou pas, je m’en fous complètement. Mais ce que je trouve un peu triste, c’est que vous vous lanciez dans des arguties pitoyables à coups de sumotoris, d’Hawaïens oui de Mongols (car vous n’êtes probablement ni l’un ni l’autre) dans le seul but de vous donner bonne conscience et de vous mentir à vous-même. C’est votre droit, bien sûr. Et chacun s’arrange comme il peut avec son destin. Mais êtes-vous bien certain de vous rendre service ? Ne vaudrait-il pas mieux reconsidérer votre façon de vivre ? C’est à vous de voir. Quel que soit votre poids, je vous souhaite d’être heureux. Et surtout de vieillir heureux. Parce que, dans la vie, le plus dur, c’est la vieillesse. C’est pendant la vieillesse que tombent les factures. Cordialement.

    2 septembre 2008 à 1 h 18 min
  • Anonyme Répondre

    Monsieur je sais tout

    Je n’ ai pratiquement pas de mauvais cholestérol malgré que je mangeasse comme un cochon et j’ avalasse tout sans macher.

    Histoire de l’ arroseur arrosé car vous êtes d’ une mauvaise foi génétique.

    Pour vos commentaires, 2 sur 20 car beaucoup sont remplis d’ inéxactitudes mais cela est une autre histoire.

    Par exemple sur votre cheval du surpoid, les Sumotoris exemple s’ il en est de population en surpoids, et bien certains de ces athlétes mangent une seul fois par jour le Chankonabé et prennent du poids d’ autres se gavent deux fois plus et ne grossissent que très peu. Les hawaïens par exemple ont tendance à prendre beaucoup de pois, Konishiky-250 kgs, Musashimaru-230 kgs ,Akébono-240 kgs alors que les mongoles avec ce m^me régime restent dans le raisonnable entre 120 et 140 kgs.

    D’autres exemples , ils sont légions mais comme d’ habitude, vous préferez ignorer , vous n’ êtes point un combattant comme vous aimez à l’ écrire.

    31 août 2008 à 9 h 48 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Hervé : Puisque vous considérez mon article comme un torchon, vous devriez en profiter pour vous torcher. Mais si vous prenez plaisir à rester dans la crotte, c’est votre droit le plus strict. De même que c’est le droit des autres de vouloir nettoyer la Sécu-qui-pue. À Frédéric Gouëdard : Je n’ai aucune idéologie. La seule chose qui m’importe est la liberté individuelle, qui ne se conçoit pas sans responsabilité. Et ce sont justement les idéologues de tout poil qui condamnent la liberté. Mon raisonnement n’est pas incomplet, il est seulement destiné à poser quelques grands principes de responsabilité et il n’était pas question de dresser tout un catalogue de déviations, car c’est pour le coup que l’on tomberait dans une inquisition insupportable. Comme vous le dites vous-même très justement : “À trop vouloir bien faire, on en devient totalitaire.” L’individualisme peut effectivement faire des dégâts, surtout lorsque beaucoup d’individus sont malsains, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui; Mais quels que soient ces dégâts, ils seront toujours cent fois moindres que ceux causés par le collectivisme, qui détruit la civilisation elle-même et corrompt l’être humain à la racine. À carel Wijngaards : Le fait d’avoir quelques kilogs de trop ne devrait pas vous opposer à ma proposition à ce sujet, car son but essentiel est de rendre service aux personnes en surpoids, afin de les aider à le perdre et à recouvrer une meilleure santé. L’avantage énorme de la responsabilité individuelle, c’est qu’elle est à la fois utile à chacun et à tous. À chacun elle redonne liberté et dignité. À tous elle redonne l’argent qui leur appartient. C’est un système gagnant-gagnant. Il faut seulement faire l’effort de le comprendre. Si lorsqu’on parle de citoyenneté vous sortez votre revolver, faites gaffe, je sors le mien plus vite que Lucky Luke… (Rions un peu !) Cela dit, je vous approuve entièrement lorsque vous dites que la religion et le communisme, c’est pareil. Je me tue à essayer de faire comprendre ça aux Français depuis 40 ans. À Mâ : En effet, la santé est l’état normal. Mais notre civilisation égarée en est venue à considérer la maladie comme normale. C’est le monde à l’envers. À aspidephoros : Le taux de cholestérol n’a aucune signification. Le cholestérol est un agent indispensable à la vie que notre corps fabrique en permanence. Mais une mauvaise hygiène de vie crée un mauvais cholestérol qui, lui, est dommageable. Malgré votre absence de courtoisie à mon égard (un manque de légèreté, sans doute), je vous offre volontiers la règle infaillible de la bonne santé. Elle tient en 5 mots : “Marchez plus et mangez moins”. Distribuer des bons et mauvais points ? Quelle bonne idée ! Je n’y avais pas pensé. Mais vous avez raison, c’est plus rapide. Je vous accorde 5 sur 20, par indulgence. Et 18 sur 20 à grutjack et à bob. Cordialement à tous.

    31 août 2008 à 1 h 25 min
  • bob Répondre

    Vous avez oublié un truc. Remplacer une heure de RER ou de bagnole dans les bouchons le matin pour aller bosser par une heure de vélo. C’est ce que je fais personnellement. Ça permet de faire du sport sans être obligé de trouver un créneau dans l’emploi du temps. Ça remplace un temps perdu et ennuyeux par une activité amusante et excellente pour la condition physique. Ça détend. Ça économise beaucoup de sous en pleins d’essence. Ça fluidifie le trafic, une voiture de moins dans les bouchons. Et c’est écolo, accessoirement.

    29 août 2008 à 10 h 30 min
  • grutjack Répondre

      La Sécurité Sociale, comme toute bureaucratie, gaspille de l’argent, mais le fond du problème n’est pas là. Les Américains dépensent encore plus que les Français pour leurs "soins de santé" (et ne s’en portent pas mieux).  La principale raison du déficit de l’assurance-maladie, c’est l’augmentation phénoménale des coûts de la médecine. En 1945, on ne procédait pas, par exemple, à des transplantations d’organes, opérations extrêmement compliquées et coûteuses, qui transforment en plus le transplanté en un malade perpétuel, luttant jour après jour contre les risques de rejet. Loin d’essayer de limiter le plus possible ce genre d’opérations, les autorités médicales et politiques ne songent qu’à les multiplier, et tonnent contre l’égoïsme des gens qui pensent que leur corps leur appartient, même au delà de la mort. Certains songent même sérieusement à implanter des organes d’animaux sur les humains.   La deuxième raison, c’est la surmédicalisation. Le monde moderne a adopté la devise du Dr Knock, selon laquelle "un homme bien portant est un malade qui s’ignore". Si vous vous sentez en bonne santé,, n’oubliez pas votre visite de routine, votre "check-up" et on finira bien par vous découvrir une maladie.  Pierre Lance voudrait réagir contre cette tendance et encourager les gens à se soigner eux-mêmes. Bonne idée. Mais il faudrait d’abord empêcher les politiciens de tous les pays de subventionner massivement la recherche médicale, afin  que l’on trouve toujours de nouvelles machines à soigner et de nouveaux médicaments. L’industrie médicale, comme toute industrie, a besoin de consommateurs !

    24 août 2008 à 22 h 52 min
  • bluebearcat65 Répondre

     Désolé monsieur Lance,ma droite à moi n’est pas petit bras et étriquée. Winston Churchill n’approuverait certainement pas votre conception hygiéno-moraliste, franchement ,après la gauche caviar, avait-on besoin d’une droite eau minérale???

     

    A votre santé!

    24 août 2008 à 14 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    Monsieur Lance

    Croyez vous que certaines personnes ont un indice de masse corporelle , juste par plaisir décidement vous êtes vraiment indécrotable dans vos argutis.

    A propos, cher monsieur malgré mon poids lourd pour ma taille, mon taux de cholestérol est bien inférieur à la moyenne française et certainement du vôtre.

    Merci au modérateur de ne pas zapper mon commentaire sauf évidemment dans le cas où suel le siuer Lance est le droit de distribuer les bons et les mauvais points.

    21 août 2008 à 18 h 53 min
  • Répondre

    Braucoup de réflexions et propositions intéressantes, mais que de contraintes et de stress elle génèreraient…..

    Le paradoxe est que non seulement cette société agit de manière à nous rendre malades d’une manière ou d’une autre, mais en plus, elle nous le fait payer par un système injuste parce que  collectif et obligatoire. De plus, elle ne reconnait comme repère et étalon valable la médecine allopathique et son corrolaire de sangsues avides de profits que sont les laboratoires pharmaceutiques via les pharmacies.  Que sont devenus les herboristes par exemple ?

    Un tout petit peu de lest a été laché pour les aliments et boissons trop salés ou sucrés, mais ne devrait-t’on pas commencer par en interdire beaucoup ? Tout le monde n’a pas la capacité de se prendre en main. et  les produits sains ne sont pas à la portée de toutes les bourses loin de là. pas plus que la possibilité de posséder un potager.

    Dans cette perspective de très nombreuses sociétés seraient dans l’obligation de fermer. et beaucoup de métiers greffés sur les juteuses "maladies" n’auraient plus de raison d’être. Et ils sont incommensurables (je pense également à tout ce qui entoure les animaux ; leur nourriture et leurs habitats  ‘contre nature’)

    L’école devrait être plus active dans l’enseignement sur les caractéristiques et usages des différents produits qui doivent entrer dans une ration journalière équilibrée et basique.

    Mais pour celà il faudrait  avoir la possibiliter de retrouver le rythme des saisons et se reconnecter à la nature, au lieu de planer entre des couches de béton. mais là aussi impossible d’arrêter les responsables bêtes et cupides qui nous entraînent dans un tourbillon inexorable.

    La santé est un état normal et  devrait ne rien devoir à la médecine ni aux scientifiques de tout bord.

    21 août 2008 à 1 h 40 min
  • carel Wijngaards Répondre

     

    Voila un budget équivalent à celui de l’état français sans passage par nos représentants du peuple mais géré par des « partenaires sociaux » dite paritales

     

    Au premier regard il me semble que vous voulez sauver le Titanique  mais il y a plus grave

    Vous parlez de citoyen «  soyez citoyen » à des termes comme celui-là je sort mon revolver.

    Parce que nos sommes avec un langage de ce type chez les socialo-trotsko-coco et autres verts.

    Ce genre de comportement civilisé nous fut enseigné par l’église et répondait certainement mieux à un comportement humain qu l’éducation bolchevique dont Brecht dit bien si le peuple ne choisit pas les penses de ses maîtres il vaut changer le peuple.

    Dans le fond ces deux idéologies sont pareilles mais la religion avec un Dieux a une supériorité.

    Dieux vous voit toujours et sait même ce que vous aller penser tandis que l’autre doit employer un pléthore de policiers Tcheka et autre KGB

    Personnellement je vends de la drogue dite « opium du peuple » mais un bon vendeur ne consomme pas ses marchandises et je reste agnostique mais pas athéiste.

     

    La mesure de convoquer tout citoyen dépassant les 3 points son quotient poids / taille

    Nous voilà de nouveau chez les dirigistes de tout poil.

    Que chaque un va chez son assureur et si un tel applique des mesures coercitives et si votre suggestion ne me convient pas et c’est bien mon cas parce que j’ai visiblement quelques kg de plus que vous, je vais ailleurs.

    Ce n’est pas pour autant que la solution tout libérale est la solution mais nous entraîne dans un discussion refond complète du système.

     

    La Sécu française est condamné,

    1)      par Bruxelles

    2)      par son propre implosion

     

    Quelle est cette maladie incurable dont soufre notre meilleur système du monde ?

    Il y a un qui prescrite,

    Il y a  un qui consomme,

    Il y a un qui paye.

    Le tout est gratuit parce que je ne peux intervenir dans la contribution.

     

    Une anecdote racontée de mon père dans les années 1920 au Pays Bas sa tante laissait jouer la radio jour et nuit parce que elle avait payé la redevance (l’histoire cachait certainement autre chose)

     

    Dans les années 1965 au service militaire au Pays Bas nous avions aussi un jeu pervers avec des dés : le premier qui gagnait choisissait sur la liste du bar la deuxième gagnant devait le boire et le troisième le payer.

     

    Vous pouvez lire plus sur la gratuité dans le site http://www.nomdundieu.com/

    Carel Wijngaards

    20 août 2008 à 23 h 55 min
  • Frédéric Gouëdard Répondre

    vos propositions peuvent se comprendre tout au moins pour ceux qui embrassent votre idéologie.

    Malheureusement votre raisonnement est incomplet.

    l’allongement de la durée de la vie, la démographie, l’organisation du système de soin, le commerce organisé autour de la santé, le déséquilibre entre recettes et dépenses (niches sociales, aides aux entreprises, 3 millions de chomeurs….) sont à considérer comme éléments du déficit et non pas seulement dû au comportement de certain.

    D’ailleurs là aussi vous oubliez un certain nombre de comportement qui induisent des dépenses de maladie comme l’amour, l’activité sexuelle, l’activité sportive, les voyages, la non activité, le travail, le bricolage, la télévision, la grève, les manifestations…Pour aller dans votre sens, je propose de dérembourser toutes celles et tous ceux qui pratiquent ces activités car elles nuisent gravement à la santé et donc à la prise en charge collective et solidaire.

    A trop vouloir bien faire, on en devient totalitaire. On peut rêver ensemble meilleure société.

    Et nous pouvons aussi retrouver l’équilibre de nos comptes sociaux avec plus d’imagination et moins de sanction perpétuelle.

    je vous invite à lire et étudier les analyses de Jean de Kervasdoué ainsi que les propositions que la mutualité française avance depuis bientôt 20 ans.

    Dernier point, vous savez, les mots collectif, ensemble, partage, solidarité ne sont pas des gros mots. on peut les prononcer sans avoir le couteau entre les dents et le marteau et la faucille dans les mains.

    L’idéal d’une humanité plus heureuse ne sera pas assuré uniquement par l’individualisme, qui fait des dégats chaque jour comme le montre l’actualité.

    20 août 2008 à 9 h 18 min
  • Herve Répondre

    J’espère que la rédaction de ce torchon ne vous a pas demandé trop de temps. Je ne vois aucun réalisme ni aucun pragmatisme dans cet écrit. Un enfant de 10 ans aurait fait mieux avec un peu de bon sens.

    En revanche si c’est de l’humour, merci, vous m’avez fait beaucoup rire.

    20 août 2008 à 8 h 49 min
  • Daniel Répondre

    Excellent dans l’idée et l’orientation générales. L’objectif est sain. La forme peut être autre.

    Si on pouvait comprendre les dégats de la sécu sur la santé, seulement parcequ’elle infantilise les adultes et qu’elle induit une série de lâchetés dans la tête du citoyen:

    Le doute sur sa propre capacité à être responsable de sa bonne santé, avec 

    –  le besoin de délèguer la prise en charge de cet aspect  de lui même, 

    – l’idée que la bonne santé n’est pas naturelle et que la maladie est inévitable,

    – l’idée que c’est pas moi qui paye, c’est tout le monde, d’ailleurs c’est payé quand même,

    – l’idée que faire le nécessaire pour être en bonne santé est culturellement non reconnu dans notre échelle de valeurs puisque la société fera finalement payer davantage celui qui ne fait pas juter la sécu ,

    – l’idée que celui qui ne se plaint pas et ne fait pas  quelques cures améliorant ses congés payés  est un con qui paye pour les autres,  etc..

    La sécu affaiblit et fragilise chaque français sur le plan financier et se trouve être la cause essentielle du chômage .    Le milieu ouvrier pour qui la sécu a été un progrés au début est devenue progressivement leur boulet le plus lourd. Mais leurs syndicats ont toujours vêcu de la dépendance des salariés et ils ne sont pas prêt à laisser passer une telle remise en questions de leurs mensonges acquis. Il est pourtant clair que ce type de lois passera tôt ou tard car le fruit est mûr et que ce type de raisonnement qui renvoie chacun à sa responsabilité est directement  issu de …  l’intelligence!.  

    Comme dit dans un post il y a 3 jours:   l’assurance obligatoire  étouffe le sain d’esprit et de corps dont on ne veut pas voir qu’il devrait être en premier l’objet des recherches scientifiques d’intérêt collectif…

    A cette époque où enfin on parle de compter les dommages collatéraux,   par exemple des transports excessifs dans le coùt d’un produit,   il serait temps de parler des dommages directs autrement plus graves pour le pays.  Que de destructions et de morts inutiles pour en arriver à reconnaitre des évidences!  

    Merci Pierre Lance.

     

    19 août 2008 à 23 h 24 min
  • Noël Hanssler Répondre

    Entièrement d’accord avec M. Lance.
    Concernant la privatisation des régimes de santé, j’étais complètement pour il n’y a guère. Le film de Michael Moore : Siko (passablement orienté, certes, mais  dénonçant néanmoins un dévoiement  effrayant du système aux USA) a quelque peu atténué mon enthousiasme pour la liberté d’entreprise.

    19 août 2008 à 21 h 20 min

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