Pour répondre à l’urgence de la situation de nos agriculteurs

Pour répondre à l’urgence de la situation de nos agriculteurs

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Courrier adressé à François Hollande

Monsieur Président de la République,

L’avenir de l’agriculture française se joue aujourd’hui dans bon nombre de nos territoires ruraux.

La situation de nos agriculteurs n’a jamais été aussi alarmante dans quasiment toutes les filières et notamment celles de l’élevage. Il en va de la survie d’un pan essentiel de notre économie.

L’élevage représente près de 900 000 emplois directs et indirects en France.

La forte baisse des prix agricoles à la production conduit à une dégradation des marges qui compromet l’équilibre financier des exploitations. Les plus touchées sont celles qui ont investi récemment ; celles des agriculteurs de demain, qui ne voient plus de perspectives.

La faiblesse des trésoreries est telle que seules des mesures urgentes et significatives peuvent répondre à la détresse de ces hommes et ces femmes qui aiment leur métier, nourrissent notre pays, façonnent ses paysages.

Au-delà des agriculteurs, toujours sous pression comme premier maillon de la chaîne, chacun des acteurs des filières agroalimentaires doit prendre ses responsabilités, industriels et distributeurs.

Tous les leviers d’actions doivent être activés pour permettre aux agriculteurs de passer cette période de crise. En particulier, le non-respect d’accords conclus entre les acteurs de filières agroalimentaires, et notamment celui du 17 juin dernier sous l’égide du Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt est vécu comme une trahison. Et toutes les clauses de renégociations de prix doivent être activées pour une meilleure répartition de la valeur au sein des filières.

Trop d’agriculteurs sont à la limite du dépôt de bilan.

Les allégements de charges, certes nécessaires mais insuffisants, ne répondent pas à l’ampleur de la crise.

Vous ne pouvez rester sourd à cette détresse.

Pour répondre à l’urgence de la situation, nous vous demandons que, lors d’un prochain  Conseil des ministres, soient prises des mesures de soutien à l’agriculture française et ce, à effet immédiat. Les organisations professionnelles n’ont cessé, ces derniers mois, d’émettre des propositions concrètes et pertinentes. La répartition de la valeur ajoutée au sein des filières et l’empilement des normes sont deux sujets à traiter en priorité.

Les autorités françaises doivent également se battre pour qu’au niveau européen la situation de crise soit reconnue et que des mesures efficaces soient enfin actées.

Au regard de la fragilité du monde agricole, nous demandons qu’avant la fin de cette session parlementaire, un débat soit engagé à l’Assemblée nationale sur l’avenir des filières agricoles et sur le nécessaire soutien de la Nation à son agriculture.

A l’heure où tous les yeux sont légitimement tournés vers la Grèce, n’oubliez pas également ceux qui, dans nos campagnes, appellent au secours.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de notre haute considération.

Véronique LOUWAGIE, Députée de l’Orne, Maire de l’Aigle

François FILLON, Ancien Premier ministre, Député de Paris

Annie GENEVARD, Députée du Doubs, Maire de Morteau

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Comments (33)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Problème BRÛLANT de l’ actualité DE CE JOUR :

    ” répondre à l’ URGENCE *** de la situation de nos agriculteurs ” comme le dit le titre

    comme d’ habitude il y aura des … aides publiques , mais pas de décisions prises sur les causes réelles du problème et pour n’ en citer que quelques unes :

    – la perte du débouché … russe ( embargo )

    – la politique salariale des exploitations agricoles de l’ ex-R.D.A. et son dynamisme ( inattendu ) à trouver de nouveaux marchés ( et pas seulement intérieurs )

    – l’ absence totale de solidarité entre les différentes filières : producteurs, les plus faibles, les transformateurs , abattoirs et conditionnement, centrales d’ achat de la grande distribution pour gagner des marchés locaux etc …

    etc … etc …

    alors on ne peut s’ attendre qu’ à un nouveau coup d’ éponge fraîche sur le blessé qui reprendra la partie toujours aussi groggy tout cela en attendant … T.A.F.T.A.

    *** en France tout ce fait dans l’ URGENCE !

    des circuits courts ! des circuits courts ! des produits goûteux et sains, pas de la viande industrielle ! voilà déjà un début de solution au problème

    21 juillet 2015 à 19 h 16 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      j’ oubliais un point pourtant essentiel qui concerne cette crise :

      N’ en déplaise à Monsieur DeSoyer, laudateur d’ une agriculture à l’ échelle industrielle ( comme dans une vulgaire … ferme collective soviétique ) , les agriculteurs français se sont déjà enfermés dans une production de masse et de qualité souvent médiocre qui ne peut être dans un système d’ économie ouverte en aucun cas concurrentielle lorsque l’ on connait le poids des charges en France

      21 juillet 2015 à 21 h 05 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    à @ l’ illustre @ Jaurès ( un des derniers ) représentant sur Terre du Dieu Marx ( de la Lutte des Classes )

    Avez vous vu cette photo ” sacrilège ” ( du point de vue dogmatique marxo-léniniste ” ) sur laquelle on voit Evo Moralès offrir à François Pape un crucifix communiste ? .. oui . l’ alliance ” sacrilège ” de la croix , de la faucille et du marteau

    13 juillet 2015 à 18 h 09 min
  • DE SOYER Répondre

    En régime socialiste, où la prime au fainéant (cf. JJ) est généralisée, tous les secteurs souffrent. Il faut satisfaire tous les prébendiers, toutes les “assoc” de gauche. Tout ce petit monde “croque” un argent qui serait beaucoup mieux utilisé ailleurs.

    13 juillet 2015 à 17 h 30 min
  • druant philippe Répondre

    Sans résolution du problème démographique : division par 5 de la population mOndiale , point de salut et d’ espoir de développemnet des pays du 1/3 monde .
    On ne développe pas une population non stabilisée .

    13 juillet 2015 à 13 h 34 min
  • druant philippe Répondre

    QC :

    nos gouvernants ont soit été d’ une malveillance absolue (c’ est ma thèse) ou d’ une bêtise absolue pour laisser croître leurs populations respectives très largement au-delà du raisonnable (la fameuse adéquation ressources et population de Malthus et autres Lovelock / Ehrlich).
    Quand on pense que certains crétins , le mot est faible, à la Ziegler ou autres zozos Hulot ou experts pour farces attrapes de l’ ONU osent prétendent , ces barons de Munchausen de l’ écologie que la planète peut nourrir 12 milliards d’ habitants sans se demander si le nombre de terres fertiles est suffisant pour cela , c’ est hallucinant de débilité .
    Le bobo Jaures s’ esbaudit de l’ existence de réseaux locaux mais ne s’ interroge pas sur l’ hyperpopulation de la France qu’ il faut nourrir 365 jours sur 365 .

    BEATI PAUPERES SPIRITU !

    13 juillet 2015 à 13 h 31 min
  • Magne Répondre

    Et voilà les socialistes qui pendant 50 ans ont travaillé d’arrache pied pour désertifier la campagne et abolir les fermes productives ( au même titre que les gaullistes ) , nous vanter les fermes productives ( petites tailles qui faisaient vivre confortablement les familles quand la ferme avait au moins dix hectares ) où nos parents plantaient du trèfle blanc producteur d’azote ( pour ne pas acheter d’azote ) , nourrissaient les bêtes avec de l’herbe ( et n’achetaient pas de soja américain ) , fertilisaient leurs champs avec le fumier qu’ils obtenaient avec de la paille etc… … au lieu des ces fameux pesticides ,ces mêmes personnes viennent nous vanter ce que nous avons toujours su .

    Dépôt de bilan !!!!!

    Il y a longtemps que le taux de suicide est le plus élevé chez les agriculteurs .

    Suivre les mêmes , c’est achever l’agriculture française .

    11 juillet 2015 à 14 h 48 min
  • quiinctius cincinnatus Répondre

    LIBRAIRIE

    pour les gens soucieux de l’ avenir lire :

    ” un monde sans famine ? ”

    de François RAMADE aux éditions DUNOD ( 24 euros )

    le Pf François RAMADE est professeur émérite d ‘ Ecologie et de Zoologie à l’ Université d’ Orsay

    ce livre de 230 pages passionnant , très facilement abordable même par un ” néophyte “, est une synthèse écrite par un véritable expert sur la destruction de tout notre domaine vivant et n’ est en rien politique … seulement scientifique

    11 juillet 2015 à 12 h 53 min
    • quiinctius cincinnatus Répondre

      j’ ai omis de citer le sous-titre de ce livre ce qui pourtant est capital pour bien comprendre l’ idée directrice que l’ auteur avait sur le sujet

      ” vers une agriculture durable ”

      N.B.

      le livre aborde aussi sans fards ” misérabilistes ” le problème de la démographie c. à d. de la surpopulation mondiale ( dans certaines zones planétaires ), de l’ eau, des O.G.M., des pesticides, des intrants exogènes, des massacres forestiers ou prairiaux etc … bref une vision HOLISTIQUE du problème de la survie de l’ homme sur Terre

      11 juillet 2015 à 13 h 03 min
  • druant philippe Répondre

    Bon , chacun ici soutient avec raison l’ agriculture dite bio utilisant des fertilisants dits naturels et peu ou prou de substances en – icides (poisons ultraviolents car organochlorés) mais il faut se demander si ce type d’ agriculture peut nourrir durablement une population de 65 millions d’ habitants (chiffres INSEE) en lui fournissant une nourriture équilibrée de qualité honnète.
    L’ agriculture productiviste a pu le faire mais elle détruit la fertilité de nos sols : elle ne pourra plus longtemps le faire sans créer des déserts .
    Sans oublier l’ effroyable dépendance envers les dérivés du pétrole que sont les fertilisants chimiques et les -icides .

    11 juillet 2015 à 10 h 46 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      l’ azote et les phosphates

      11 juillet 2015 à 10 h 57 min
    • Jaures Répondre

      Nous exportons chaque année pour 14 milliards de céréales dont nous n’avons pas besoin. Ces exploitations ultra subventionnées empoisonnent les terres et emploient peu d’agriculteurs. C’est une rente servie à des millionnaires qui manipulent les petits exploitants pour garder leurs privilèges.
      Cessons de les subventionner et aidons les exploitants à se reconvertir dans l’agriculture raisonnée.

      11 juillet 2015 à 12 h 29 min
      • quiinctius cincinnatus Répondre

        Si, comme c’ est votre habitude, vous placez le débat sur VOTRE terrain ” politique ” mono-maniaque ( les nantis-profiteurs vs les exploités ) , vous ne rendez certainement pas service aux vrais ” amoureux ” de la Terre ( et donc des Hommes ) … cela est même totalement contre-productif … une vision globale, une vision holistique, @Jaurès !

        11 juillet 2015 à 12 h 41 min
        • Jaures Répondre

          Quinctius, il ne sert à rien d’être un amoureux transi de la Terre si on ne veut pas voir les luttes d’intérêts qui mènent une classe de privilégiés largement subventionnée à pourrir les sols avec des produits inutiles.
          Pendant que vous larmoyez sur un constat en lisant Ramade, les lobbys avancent leurs pions et imposent leur agriculture productiviste sur une terre nourrie au Monsanto.
          C’est cela la vision holistique. Cela s’appelle plus communément la lucidité.

          13 juillet 2015 à 13 h 39 min
          • quinctius cincinnatus

            @ Jaurès vous qui inlassablement demandez :

            – des références

            – de l’ information

            – ” de l’ éducation ”

            … vous auriez du tout au contraire être au moins curieux que je vous donne à lire ( et à divulguer ) un ouvrage SCIENTIFIQUE de divulgation que vous n’ avez pas lu et que vous n’ auriez jamais lu

            Mais non, tout au contraire, vous continuez à jouer le rôle du ” bons ” bolchévique comme si la ‘ lutte des classes ” avait sauvé les terres, les fleuves, les lacs et les steppes de l’ Asie Centrale ou le Nord de la Chine

            @ Jaurès vous vous faites encore plus con que prévisible ce qui, jusqu’ à présent, me semblait improbable

            13 juillet 2015 à 17 h 57 min
          • Jaures

            Pour l’instant rien ne sauve les terres, les fleuves ou les lacs.
            Aussi, l’insulte dont vous vous plaisez à m’affubler, outre à vous même, vous pouvez la resservir à bon nombre de gens.

            13 juillet 2015 à 18 h 07 min
          • quiinctius cincinnatus

            ” con ” n’ est pas ( pour moi ) une ” insulte ” mais plus simplement un degré dans l’ échelle de la stupidité …et pour ce qui est de votre ” lucidité ” elle est limitée au champ visuel que vous ” autorisent ” vos oeillières dogmatiques !

            15 juillet 2015 à 13 h 13 min
  • Nicolas Répondre

    Je vois là des signatures des Républicains.,ils ont contribué, mis ennplace la destruction de notre agriculture avec l’UE et hollande achève le travail avec conviction et énergie. Et ils s’adressent à lui, évidemment.,ils vont voter Tafta qui nous met pieds et poings liés entre les mains devMonsanto (comme en Ukraine avec leurs gentils nazis),et ils viennent pleurnicher qu’ilsvsevsoucient du sort de notre agriculture et de nos agriculteurs. Ils ont voté le Traité de Lisbonne,,tous.,ce déni de démocratie “parce que le peuple vote mal”.,et on trouve encore des UMP et PS et centre, des républicains, en somme , pour se présenter devant nous.,ah! Oui! Les régionales …

    11 juillet 2015 à 9 h 27 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      Si vous avez connaissance d’ un SEUL HOMME ( ou FEMME ) PLOITIQUE LUCIDE en France faites moi signe

      11 juillet 2015 à 10 h 48 min
      • DE SOYER Répondre

        Moi, Quinctius, vous le savez, mais vous préférez regarder ailleurs, sous des prétextes plus ou moins alambiqués!

        13 juillet 2015 à 17 h 49 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          Vous ? j’imagine qu’ il s’ agit d’une blague ! d’ ailleurs je ne crois pas à l’ Homme ou ( et encore moins ! ) à la Femme providentiel(le ) …

          20 juillet 2015 à 8 h 43 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le problème reste qu’ il faut nourrir les ” masses citadines ” et le potager du jardin des plantes n’ y suffira pas … d’ autant que les dites ” masses ” préfèrent la dite mal-bouffe ou bien y sont bien souvent contraintes par la nécessité

    11 juillet 2015 à 9 h 17 min
  • Boutté Répondre

    Bio ou pas, gros ou petit,tout agriculteur a son mérite et contribue à nous faire vivre de plus en plus longtemps . L’agriculture est la seule activité INDISPENSABLE sur terre

    11 juillet 2015 à 8 h 35 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      l ‘ agriculture ” moderne ” ravageant avec une belle constance depuis un siècle la terre , la forêt, l’ eau , les mers et les océans et même les airs ravage aussi l’ Homme et ne pourra jamais ” nourrir ” normalement 11 milliards d’ hommes

      11 juillet 2015 à 10 h 55 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        j ‘ avais donné la référence du livre ” référent ” sur le sujet … sans doute par déférence envers les productivistes les ” 4V² ” n’ a pas jugé disons utile de le … référer …. j’ espère que la parution n’ est que …. différée !

        12 juillet 2015 à 14 h 36 min
        • Foucart Répondre

          pouvez-vous nous (me) donner les références du livre ?
          Merci

          13 juillet 2015 à 8 h 12 min
          • quinctius cincinnatus

            au modérateur des ” 4 V² ”

            pouvez vous transmettre à Monsieur Foucart la référence de librairie demandée

            François RAMADE ***

            ” un monde sans famine ? ”

            ” vers une agriculture durable ”

            éditions DUNOD

            *** professeur d’ écologie et de zoologie à la Faculté d’ Orsay

            merci

            13 juillet 2015 à 9 h 27 min
        • Foucart Répondre

          Merci à la personne faisant office de modérateur et à vous même pour les références.

          Pour celles et ceux intéressés :
          http://www.dunod.com/sciences-techniques/culture-scientifique/sciences-de-la-vie-de-la-terre-et-de-lenvironnement/un-monde-sans-famine-1

          13 juillet 2015 à 14 h 47 min
  • Foucart Répondre

    Quand on est pieds & poings liés avec FNSEA et Crédit Agricole, endetté jusqu’au coup pour avoir tout son matériel à soi, surtout on ne partage pas ! en plus, aujourd’hui se rajoute grâce à Mosanto en co le rachat obligatoire des graines , CHERCHER l’ERREUR. Faut-il vraiment pleurer sur cette profession ?
    Vive les petits paysans et leur circuit court, eux ont compris !

    11 juillet 2015 à 7 h 41 min
    • DE SOYER Répondre

      Reductio ad hitlerum simpliste: les exploitations agricoles françaises sont en moyenne trop petites. L’excès d’utilisation d’herbicides et pesticides est flagrant, mais refuser le progrès technique, c’est comme refuser l’automobile ou les vaccins à la fin du XIXème siècle.
      Avoir des exploitations plus grandes avec 20, 30 ou 40 employés, dirigées par de vrais leaders, de niveau ingénieurs agronomes, permettrait d’avoir une agriculture capable de s’adapter au monde moderne. “Small is beautiful” est vrai dans certains cas, mais le “bio” n’est qu’une vaste fumisterie de gauche. Seuls les bobos (biobios) peuvent se payer cela. Je suis stupéfait que de soi-disant gens de Droite tombent dans un tel piège. Je suis fils d’agriculteur et je dis: le FN en agriculure, çà craint!

      13 juillet 2015 à 17 h 46 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        rigolo !

        20 juillet 2015 à 8 h 47 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le ” drame ” des agriculteurs français c’ est de s’ être endettés pour le productivisme … bien entendu deux autres responsables les banques et les aides … quand une activité humaine ne se développe pas ” naturellement ” elle se fragilise et la France c’ est comme un plan de fleur dans son pot : quand on ne l’ arrose plus et qu’ on ne lui donne pas d’ engrais exogènes elle dépérit sitôt qu’ elle retourne aux lois de la Nature !
    Vous bouffez mal ! Achetez chez les ” petits ” producteurs bio !

    10 juillet 2015 à 13 h 03 min
    • Jaures Répondre

      Quinctius, vous avez tout à fait raison !
      A côté des agriculteurs productivistes qui n’en peuvent plus, bernés par les banques et la FNSEA, les petits agriculteurs bio et les AMAP des circuits courts sont prospères et, surtout, exerce leur métier avec plaisir dans un environnement sain.

      11 juillet 2015 à 9 h 00 min

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