Pourquoi je suis hostile au mariage gay

Pourquoi je suis hostile au mariage gay

La question du « mariage gay », qui va bientôt être posée au parlement, a peu de choses à voir avec celle de l’homosexualité. Cette dernière a toujours existé, tantôt magnifiée, tantôt persécutée, mais toujours vécue comme éminemment privée. Il n’en va pas de même du mariage, réalité éminemment sociale.

Cette dissociation des questions de l’homosexualité et du mariage gay explique que l’on trouve des homosexuels opposés au mariage gay et des hétérosexuels favorables.

Mais, tout d’abord, expliquons les mots. Je parle de « mariage gay » et non de mariage homosexuel, non par goût pour le « franglais », mais parce que le mariage gay est une revendication d’un lobby microscopique qui se prétend représentatif des homosexuels. Dire que tous les homosexuels le suivent est aussi absurde que dire, naguère, que tous les ouvriers suivaient le PCF.
Officiellement, ce lobby affirme vouloir lutter contre les « discriminations ».

Toutes les discriminations ne sont pas forcément nuisibles. Mais, ici, il n’y en a aucune : tout le monde peut se marier avec une personne du sexe opposé. D’ailleurs, il n’est pas absurde de traiter différemment des situations différentes. Or, les couples hétérosexuels se constituent notamment pour engendrer et éduquer des enfants. C’est pour remplir cette mission indispensable à la société que le mariage présente un certain nombre d’avantages. Je sais bien qu’il existe des couples stériles, mais relisez le Code civil et vous verrez à quel point celui-ci lie la stabilité du lien conjugal à l’éducation des enfants. En tout état de cause, il serait singulier de légiférer sur la base d’exceptions.

On oublie trop souvent de prendre en compte la double dimension du mariage. Celui-ci est, d’une part, un contrat et, d’autre part, une institution. (Notons, au passage, qu’il n’est pas la reconnaissance sociale d’un sentiment amoureux.)

Comme tous les contrats, il est « négocié » librement et confère des droits et des devoirs. Et, en tant que contrat, il n’y a aucune raison que les couples homosexuels en soient privés. Pas davantage qu’il n’y a de raison d’interdire ces droits à deux frères ou à plusieurs personnes célibataires. C’est probablement cela que voulaient dire François Lebel, le maire du VIIIe arrondissement de Paris, ou le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, lorsqu’ils ont déclenché des polémiques sur ce sujet : je doute qu’ils aient voulu établir un lien entre homosexualité et inceste ou polygamie. En revanche, il est clair que, si le mariage civil est regardé comme un contrat « comme les autres », il n’y a aucune raison de le réserver aux couples.

Mais le mariage est aussi une institution. Ce qui se manifeste notamment dans le fait que le contrat ne se rompt pas par simple lettre recommandée, comme la plupart des con­trats. S’il en était ainsi, nous serions revenus à la répudiation – et je n’imagine pas que les socialistes proposent d’en revenir à ce régime !
Le mariage n’est donc pas « n’importe quel contrat », mais bel et bien un cadre dans lequel la famille, cellule de base de la société, peut prospérer.

Il faut noter, d’ailleurs, que le mariage gay est lié à la question de l’adoption. Et c’est ici que l’on va introduire de graves discriminations : certains enfants auront été engendrés et éduqués dans le cadre immémorial d’une relation sexuée entre leurs parents. D’autres seront issus d’une autre relation. Et, surtout, ils auront été éduqués par deux hommes ou deux femmes, privés de cette richesse éducative que constitue l’altérité sexuelle des deux parents.

Il convient aussi de noter qu’en ne parlant que de l’aspect contractuel, on ne fait pas une « promotion » des couples homosexuels, on propose une régression du mariage, qui s’approchera toujours plus du Pacs, sorte de CDD patrimonial et fiscal.
La gauche ayant toujours manifesté une haine à l’égard de la famille, elle est, sans doute, dans son rôle dans cette dégradation du mariage. Mais elle devrait prendre garde aux conséquences.
J’en vois au moins deux graves.

La première concerne les enfants. Contre toutes les conventions internationales, en adoptant le mariage gay, nous consacrerions un droit à l’enfant, faisant de ce dernier un simple objet – alors que le seul droit défendable dans ce domaine est le droit de l’enfant.
Par ailleurs, nous consacrerions aussi l’idée d’une société de l’éphémère, où tout ce qui compte, c’est le plaisir des adultes du moment, sans égard pour les anciens qui nous ont précédés, sans égard pour les enfants qui nous succéderont. Une société de déracinés qui constitue peut-être le rêve des déracinés qui nous gouvernent, mais qui risque de tourner au cauchemar !

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Comments (25)

  • IOSA Répondre

    AAA@…

    N’exagérons pas, le mariage en tant que tel était à son début un moyen de fournir une ou plusieurs femmes à un bonhomme et ce n’est que bien plus tard ( après 1968) lors de la reconnaissance du droit individuel de la femme, que nous considérons comme acquis le couple homme/femme ayant tous deux les mêmes droits et devoirs.

    Concernant la fonction de maire, ce dernier ayant aussi les pouvoirs d’un officier de police judiciaire, se doit de rechercher si l’union à laquelle il va procéder, ne serait pas un mariage blanc et dont l’objectif serait de naturaliser l’un des deux futurs conjoints par voie de mariage.

    Il se doit aussi de s’assurer que le mariage est consenti par les deux parties.

    C’est donc à mots couverts, que le maire doit s’informer de l’amour réciproque que se porte les deux candidats au mariage.

    Et c’est toujours dans la fonction d’officier de police judiciaire, que le maire se doit de prévenir toutes atteintes aux libertés individuelles et donc par son action ou son inaction permettre qu’un crime ou un acte delictuel soit commis.

    Même si la loi sur mariage gay passe en force, il y a encore le Conseil constitutionnel qui devra statuer sur le bien fondé de la loi.

    IOSA

    18 octobre 2012 à 0 h 51 min
  • Jaures Répondre

    AAA trouve incongru de parler de couple homosexuel comme on parle de couple hétérosexuel mais considère comme pertinent de parler d’une “paire” d’homosexuels comme on parle d’une paire de chaussettes ou d’une paire de claques.

    17 octobre 2012 à 12 h 58 min
  • AAA Répondre

    Non au mariage gay et à la reconnaissance juridique de l’ homoparentalité.

    I. Le langage

    La normalophobie.

    L’habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d’orientation sexuelle normale ou d’orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le mariage gay et l’homoparentalité.

    Des mots précis.

    L’emploi d’un même terme pour désigner deux réalités différentes conduit à des confusions.
    On ne peut donner un même nom, en l’occurrence “couple” à l’union homosexuelle et à l’union hétérosexuelle. En effet l’union d’un homme et d’une femme est différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes, à moins de considérer que l’homme est identique à la femme.
    L’homosexualité est une forme d’ intolérance à l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle.
    L’utilisation d’un même terme, “couple” pour désigner deux réalités différentes, et même antagonistes, est anormale.
    A deux types d’unions différentes il faut donner des noms différents : “couple”, comme on l’utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut préconiser le terme “paire” car cette union concerne deux personnes de sexe identique.
    Si le couple est composé de deux personnes c’est qu’il y a deux sexes différents. Le chiffre “2”, en tant que tel, n’ouvre aucun droit. S’ agissant d’homosexuels, le sexe étant le même pour les deux personnes, cette reconnaissance juridique de la vie à deux n’offre pas plus de pertinence qu’une reconnaissance juridique de la vie à trois, quatre ou cinq.

    Toute confusion dans les termes entraîne une confusion dans la perception de ces deux réalités. Cette confusion peut amener à souhaiter un même régime juridique , en l’occurrence le mariage, pour des unions qui sont différentes.

    II. La loi et le mariage

    Avec le mariage la société reconnaît juridiquement l’importance de l’altérité sexuelle et lui rend hommage, en mariant par exemple des couples qui ne peuvent pas, ou plus, enfanter. La société sait que seule l’ union d’un homme et d’une femme permet potentiellement d’ assurer son avenir. Les hétérosexuels n’ont jamais eu besoin de réclamer un droit au mariage , car une telle possibilité est évidente depuis la nuit des temps.

    Le mariage n’a pas été créé pour permettre au législateur de remettre en cause la liberté individuelle en se préoccupant de sexualité récréative, homo ou hétéro, ni pour s’occuper d’amour. Le maire n’a d’ailleurs pas à demander aux futurs époux s’ils s’aiment ou non. Il ne leur demande pas non plus leur orientation sexuelle, cette dernière, quelle qu’elle soit, ne confère aucun droit. Le mariage est ouvert à tous. Il ne crée ni une injustice ni une discrimination envers les personnes qui sont incapables d’établir une relation complète avec le sexe opposé. Leur déviance de l’orientation sexuelle est la seule cause de leur incapacité à se marier.
    Si chaque individu peut librement se marier, est l’ égal des autres devant le mariage, l’union homosexuelle, elle, n’est pas égale à l’union hétérosexuelle. Seules des choses identiques peuvent être traitées d’une façon égale.

    Malgré le chantage à l’homophobie le législateur n’a pas à étendre le mariage à une union différente de celle pour lequel il est prévu, cela d’autant plus qu’ avec le mariage, le plus souvent, un tiers est concerné : l’enfant . Le législateur, par le mariage, propose un cadre au couple afin de l’aider à se stabiliser et protéger ainsi l’enfant né ou à naître.
    S’il est exact que des homosexuels peuvent avoir la charge d’enfants, la demande de reconnaissance juridique de l’homoparentalité comme une forme de paternité est inutile, l’enfant ayant un état civil et donc un régime juridique clair.

    III. L’enfant

    Une fraction du lobby homosexuel souhaiterait assimiler le couple avec enfant et une paire d ‘ homosexuels élevant un enfant. En effet l’apparence de ces derniers se rapproche de celle du couple normal. Les demandes d’accès au mariage et à l’adoption peuvent de ce fait apparaître parfois comme destinées à faire oublier le caractère spécifique de l’homosexualité. L’enfant deviendrait alors un moyen mis au service d’une cause qui n’est pas la sienne.
    Les maltraitances d’ enfants, quant à elles, doivent être sanctionnées si des parents sont indignes. Les enfants placés dans une famille d’adoption doivent y retrouver le père et la mère qui leur manquent. On ne doit pas utiliser le malheur de ces enfants afin de démontrer qu’ils seraient mieux dans une famille de deux hommes ou deux femmes que dans leur famille d’origine et les transformer ainsi en propagandiste obligés de l’homoparentalité. Quant à l’adoption par un célibataire elle devrait prioritairement permettre que des enfants puissent être adoptés par leur oncle, leur tante, ou un autre membre célibataire de sa propre famille.

    Faire croire à un enfant qu’il a deux papas est un mensonge.
    Faire croire à un enfants qu’il a deux mamans est choquant. Une mère est unique, biologiquement et moralement. C’est cette unicité qui crée le lien enfant-mère à nul autre comparable.

    La loi n’a pas à entériner toutes les situations de fait découlant du comportement de tel ou tel individu sauf à créer une règle par individu et par situation ce qui entraînerait la disparition de la notion même de droit. L’homosexualité a toujours existé, elle est admise par notre société. Ce comportement n’a cependant pas vocation à être à l’origine d’une modification de la législation sur le mariage.

    IV Non au mariage pour les gays

    L’union hétérosexuelle peut donner la vie, pas l’union homosexuelle. La première respecte l’altérité sexuelle, la seconde l’ignore. Les principes d’égalité, de non-discrimination, ne s’opposent pas à ce que le législateur règle de façon différentes des situations différentes.

    Le mariage pour les gays est un non-sens.

    17 octobre 2012 à 9 h 49 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Explications sur le mariage gay:
    two horny guys sharing the same bed.
    and two luscious gals sandwiched between the same linens.
    QED: la synthèse entre “guy” et “gal” donne bien gay

    13 octobre 2012 à 21 h 00 min
  • IOSA Répondre

    F@…
    Ne vous inquiétez pas, je sais faire la différence entre un débat dépassionné, d’un autre durant lequel chacun veut avoir le dernier mot, même à tort.

    Quinctius@…
    Au sujet de votre commentaire de 19h16, c’est ce que je voulais vous faire comprendre en indiquant dans un autre post, qu’il fallait faire ce qui est juste.
    Et donc, il faudrait que loi éthique sur la fécondation in vitro soit modifiée et que cette technique soit accessible aux homosexuel(le)s.

    Noémie@…
    Ce que vous avancez ne concerne qu’une seule personne…vous même et ne peut en aucun cas définir une généralité ou même une banalité, ce dont F@… vous a justement décrit, car ce qui est critiqué n’est pas l’amour qui peut unir deux êtres, et ce quel que soit leur sexe, mais bien d’une adoption qui concerne et engage l’avenir d’ un enfant issu d’une relation hétérosexuelle désirée ou non, au sein d’un couple homosexuel.

    A ce sujet, je fais la différence entre les couples femmes et les couples hommes qui ont déjà un enfant ( et à qui je ne dénie pas le droit d’éléver leur propre enfant, puisqu’il s’agit d’une situation de fait ), de ceux qui n’en ont pas et c’est bien de ces derniers qu’il s’agit.

    La loi n’ayant pas but de subvenir au désir parental, mais bien de subvenir aux besoins ( y compris spychologiques) des enfants orphelins et de s’assurer que celà sera effectivement le cas.

    Et en absence totale d’études sérieuses sur le sujet, c’est faire preuve d’aberration que d’accorder le droit au mariage homosexuel dont on sait qu’il s’agit en vérité du droit à l’adoption par ces derniers.

    A titre d’exemple, il vous suffit de lire le sujet des OGM

    Jaures@… Vous avez pour la première fois, entamez une réelle discussion.
    Sauf que vous oubliez que le droit à l’enfant n’est applicable en ce qui concerne les handicapés mentaux (ex: trisomie 21).
    Bon je passe sur les parents célibataires, abandonné(e)s ou veufs( veuves), l’argumentation est spécieuse et ne fait pas avancer le débat, merci d’en tenir compte.

    IOSA

    11 octobre 2012 à 23 h 35 min
  • F Répondre

    Notre gouvernement prétend suivre “l’évolution de la société” avec le mariage homosexuel. Au delà de la constatation que la loi n’a pas pour vocation de suivre l’évolution de la société mais de la guider, pourquoi ne pas demander à la société de confirmer son “évolution” par référendum?
    En fait, le gouvernement sait bien qu’il nous raconte des bobards et que cette “évolution” sur cette question n’existe que dans ses discours.
    C’est bien pour cela qu’il se refuse à toute consultation…

    11 octobre 2012 à 22 h 53 min
  • Jaures Répondre

    F, même s’il y a autant de mariages homos que de mariages posthumes, quelle importance ? Ce n’est pas le nombre qui fonde un droit mais le principe.
    Le mariage n’a plus la même signification qu’il y a un siècle: on se marie en présence des enfants, on se remarie 1,2, 3 fois, on se marie à tout âge, sans possibilité de procréer. Les familles se composent, se décomposent, se recomposent. Finalement, le mariage des homosexuels apparaitra probablement dans quelques décennies comme un épiphénomène de l’évolution de la famille.

    11 octobre 2012 à 22 h 25 min
  • F Répondre

    Commentaire qui n’est pas passé.

    Synthèse claire et précise de Monsieur de Thieulloy.

    Iosa, votre commentaire m’a bluffé. Tout à fait d’accord avec vous. J’espère que vous ne le prendrez pas mal…

    Noémie: D’après ce que je comprends de votre situation, vous avez donc été élevée par votre père et votre mère d’abord, puis par votre mère et son compagnon ensuite. Soit par un couple homme/femme. Ce qui est très différent de ce qui est évoqué ici, être élevé par une paire (homme/homme ou femme/femme) après avoir été adopté.

    Le pacs avait été inventé essentiellement pour les homosexuels. Aujourd’hui, seuls 6% des pacs concernent des homos. Soit 60 000 (moins de 1/1000° de la population) en 13 ans! Et on ne sait pas combien sont toujours en cours… Vous parlez d’une “vrai demande”! Et avec le mariage, ce sera pareil. S’ils obtiennent gain de cause, les gays nous démontreront, comme avec le pacs, que cela ne les intéresse finalement pas.
    On aura juste mis à bas un des piliers de notre société pour “faire plaisir” momentanément à une infime minorité .

    11 octobre 2012 à 21 h 31 min
    • moi_rien_que_moi Répondre

      je suis jeune certes (16 ans). pour certain vous direz que je n’ai pas à m’occuper des histoires des sois disant adulte. Mais ont a tous un mots à dire. Étant gay ou homo (comme vous voulez) j’ai grandit dans une famille qui m’a mis au monde en pansant à mon avenir et mon bonheur, ils mon accepter comme j’étais et me soutienne toujours pour mon avenir et mon bonheur. Moi je dirais juste que on viens pas au monde homo on le devient en s’apprenant, en se posant des question et pour ma par vivre éduqué par des parent hétéro ou homo c’est la même chose car les enfant auront toujours des personnes à qui s’identifier (amis d’école, professeur, grand parant, les parrain) sur ceux j’attends les rageux qui vont venir me faire la morale car je ne devrait pas m’occuper des histoire des “adulte” car c’est aussi au enfant homo, bi ou hétéro que leur avenir se joue avec des “”””””adulte”””””””.

      26 juin 2014 à 19 h 22 min
  • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

    En ce qui concerne l’adoption d’enfant(s) par un couple d’homosexuels(les) une seule remarque semble s’imposer à mes yeux :

    quel sont ( puis seront à plus ou moins long terme ) les répercussions psychologiques chez un enfant d’avoir à vivre EN SOCIETE avec deux personnes du même sexe ?

    de toute évidence il sera ou , au mieux , se sentira mis ” à part ” ( de la société ) et il en souffrira : fils ( ou fille ) de P.D. , fille ( ou fils de gouines ) seront son lot quotidien de quolibets dans tous les établissements scolaires situés hors bobolands
    et là on peut compter sur les ” parents beaufs ” des enfants ” normaux ” , pour faire monter les insultes ,croyez moi !

    dans ce cas précis être ” minoritaire ” n’est pas seulement un droit mais c’est aussi un risque et plus qu’un risque une faute criminelle

    11 octobre 2012 à 19 h 16 min
    • moi_rien_que_moi Répondre

      de ton point de vu je peut en déduire que se sont les parent de couple hétéro qui n’encadres pas leur enfants. ils ne leurs donnent pas une éducation suffisante pour respecter les autres enfants. donc avant de dire se ramasser de Papier toilette plein de merde. allait tous refaire l’éducation de vos enfants pour qu’ils ait un brin d’intelligence !!!!!

      sur ceux j’attends les rageux qui vont venir me faire la morale car je ne devrait pas m’occuper des histoire des adultes qui n’apprivoise pas leurs goss.

      tant de vulgarité dans petit texte m’en excuse mais venais pas me faire la morale a deux balle

      26 juin 2014 à 19 h 34 min
  • Jaures Répondre

    “il serait singulier de légiférer sur la base d’exceptions.” Pourtant le mariage a déjà été modifié pour des exceptions. On a ainsi inscrit dans le droit le mariage posthume en 1959.
    De plus, il est réducteur de lier le mariage et les enfants. Des couples légitimes ne souhaitent pas procréer et une telle conception amène à considérer comme caduque un mariage quand les enfants sont majeurs et autonomes ou quand ils sont décédés.
    Par ailleurs, d’autres types de contrats ont également une influence sociale et ne se résilient pas par simple lettre. Le contrat de travail, par exemple.
    Le droit à l’enfant est un fait: nul ne peut empêcher quiconque de procréer, même un alcoolique ou un fasciste. Seule l’autorité parentale peut être retirée sur des faits précis de violence ou de manque de soins envers un enfant. Or, rien ne permet de dire que de tels faits aient été rencontrés en plus grande proportion chez des couples homosexuels élevant des enfants. Et si l’altérité sexuelle est si indispensable à l’éducation, il faut interdire l’adoption aux célibataires et retirer leurs enfants aux femmes abandonnées ou aux veufs.
    Enfin, le dernier paragraphe de l’article relève de l’opinion et pourrait concerner n’importe quel sujet: la pollution, les OGM, internet,…

    11 octobre 2012 à 18 h 31 min
  • gb Répondre

    Les institutions doivent évoluer, et tous les couples de même sexe que je connais autour de moi et qui désirent se marier sont ensemble depuis plus de 10 ans; dire que ces relations sont des "CDD" est donc une contre vérité.

    La plupart des couples de même sexe désirant se marier veulent également donner un cadre protecteur à leurs enfants issus d’une précédente union hétérosexuelle. Ce n’est donc pas une atteinte au droit des enfants mais un renforcement. La encore grosse contre vérité.

    Enfin, revendiquer l’accès à une institution conservatrice telle que le mariage renforce la pérennité de l’institution plutôt que l’éphémère comme vous dites. Là encore votre raisonnement est complètement faussé.

    10 octobre 2012 à 17 h 38 min
    • IOSA Répondre

      gb@….

      Bien que d’accord avec vous sur le changement prévisible des institutions, il n’en demeure pas moins vrai, que l’adoption d’un enfant est et sera toujours le comblement d’un vide affectif que l’on peut nommer pour être plus précis….le feedback.

      Mais que se passera t’il si ce fameux retour affectif que l’on attend n’est pas au rendez-vous?

      Et n’oublions pas que cet enfant adopté, voudra tout comme tous les enfants s’intégrer aux autres enfants dont les repères structurels & familiaux seront bien différents des siens.

      Quel sera donc son feedback pour lui ?

      Une cellule familiale stérile dans l’incapacité de lui donner un frère ou une soeur avec qui il pourra jouer, se confier et trouver une complicité.

      D’autres enfants, bien que se sachant aimer par leurs parents, subissent d’innombrables dégats spychologiques, du simple fait que leurs mères ne soient pas dans la norme de la société ( prostituées, meurtrières, lesbiennes, mères célibataires, etc).

      Et c’est justement en regard à cette position prévisible, qui démontre fortement, que le désir d’avoir un enfant en dépit des risques encourus pour celui-ci, est un désir égocentrique et non de l’amour.

      Quels parents dignes de ce nom, mettraient en péril la santé psychologique de leurs enfants ?

      Allez vous me dire que dans toute guerre, il y a des dommages collatéraux ?

      Parce que, en fin de compte dans toute cette histoire, il s’agit bien de celà.

      IOSA

      16 octobre 2012 à 8 h 14 min
  • Pale Rider Répondre

    Excellent article, d’une rare intelligence. Un seul bémol: je ne crois pas que la gauche ait, comme Gide, la “haine de la famille”. Elle a simplement une pensée pseudo libertaire affichée, mais derrière laquelle il y a des gens de bon sens qui, au fond d’eux-mêmes, n’adhèrent pas vraiment à ce qu’ils sont prêts à voter. Personnellement, je suis de gauche, sauf sur les questions de moeurs où je serais rangé très à droite. Et je ne suis pas le seul. Il faudrait sortir de ces clivages idiots. En tous cas, merci pour votre texte.

    10 octobre 2012 à 16 h 37 min
  • Jarod Répondre

    Vous réduisez le mariage à 2 choses: le contrat patrimonial et fiscal et l’éducation des enfants. Ceci écarte totalement un aspect à mon avis bien plus fondamental : le mariage légitime un couple aux yeux de la société. Si l’on considère le mariage avant tout comme une union approuvée socialement, votre raisonnement tombe à plat. Ce projet vise à reconnaitre les couples homosexuels comme les couples heterosexuels. Vous tournez cela habilement en disant ” tout le monde peut se marier avec une personne du sexe opposé” censé prouver l’absence de discrimination. Maintenant si vous regardez l’entité que constitue le couple en lui même, vous voyez bien que le couple homosexuel n’a pas la même considération que le couple hétérosexuel. En cela il y a bien discrimination. Considérez le mariage comme une union amoureuse, et vous comprendrez pourquoi on ne peut la comparer à l’union “à deux frères ou à plusieurs personnes célibataires” comme vous le dites, ou encore “on propose une régression du mariage, qui s’approchera toujours plus du Pacs, sorte de CDD patrimonial et fiscal.” On fait la promotion d’un couple uni par l’amour. Sans parler de la phrase gratuite “La gauche ayant toujours manifesté une haine à l’égard de la famille” qui m’apparait infondée et non argumentée. Quant à l’adoption, si vous pensez que les moqueries qu’il pourrait subir à cause de parents homosexuel est une raison suffisante pour l’interdire, vous devez alors interdire l’éducation par des parents divorcés, ou par des parents uniques, ou par des parents handicapés, etc… C’est justement en donnant une légitimité aux couples heterosexuels que ces moqueries disparaitront. Vous identifiez deux conséquences: 1- “un droit à l’enfant, faisant de ce dernier un simple objet – alors que le seul droit défendable dans ce domaine est le droit de l’enfant.” Je ne vois pas en quoi l’adoption par un couple homosexuel est un droit différent de celui de l’adoption par un couple homosexuel. Si vous considérez que l’adoption est un droit à l’enfant, il devrait être interdit pour tous le couples. L’adoption n’est pas droit à l’enfant, c’est bien un droit de l’enfant de bénéficier d’un environnement familial stable, ce que peut offrir un couple homosexuel, comme le montre d’innombrables témoignages d’enfants élevés par des parents homosexuels ou de parents homosexuels. 2- la seconde est tellement idéologique qu’aucun commentaire n’est nécessaire, tant l’absence d’argument se suffit à lui-même. En tout état de cause, bien que bien rédigé, votre texte construit un raisonnement fondé sur de mauvaises hypothèses. Le mariage n’est pas qu’une question financière ou d’éducation d’enfants. C’est tout d’abord la reconnaissance sociale et un statut officiel. Ne pas l’accorder aux homosexuels nie la réalité et constitue une discrimination. Cependant l’éducation d’un enfant par des parents homosexuels ne constitue ni une discrimination pour l’enfant, ni l’instauration d’un droit à l’enfant. Il renforce le droit à l’enfant de bénéficier d’un environnement familial.

    10 octobre 2012 à 16 h 16 min
  • Damien Répondre

    Finalement l’argument principal de l’article se situe ici :

    "Il faut noter, d’ailleurs, que le mariage gay est lié à la question de l’adoption. Et c’est ici que l’on va introduire de graves discriminations : certains enfants auront été engendrés et éduqués dans le cadre immémorial d’une relation sexuée entre leurs parents. D’autres seront issus d’une autre relation. Et, surtout, ils auront été éduqués par deux hommes ou deux femmes, privés de cette richesse éducative que constitue l’altérité sexuelle des deux parents."

    Cependant, je ne saisis pas quelle est cette "richesse éducative que constitue l’altérité sexuelle des deux parents". Sur quoi se fonde cette affirmation ? Quand bien même il y aurait une homoparentalité,  une jeune fille cotoiera des hommes tout autant qu’un jeune garçon cotoirera des femmes. Ainsi l’"altérité sexuelle" dont parle l’auteur et qui au fond ne détermine que peu de chose en l’individu face à son environnement social, sera découverte dans le cadre scolaire ou même bien plus tôt, dans l’entourage des parents homosexuels. Bien que cela n’ait pas de fondement scientifique, on peut tout de même observer que, rassurant le sexe opposé par l’indifférence sexuelle qui leur est propre, les homosexuels sont souvent entourés d’amis très proches étant du sexe opposé.

    Outre ce point, cela me semble déplacé de juger comme responsable de futures discriminations les discriminés plutôt que les discriminants. Les enfants ne subiront de mauvais traitements (probablement plus psychologiques que physiques) que par ceux qui éprouvent de l’aversion envers les homosexuels et, par là même, le "mariage gay". Par conséquent, à propos des discriminations possibles de futurs enfants de couples homosexuels, il serait peut-être temps de rendre leur responsabilité à ceux qui honnissent l’homosexualité plutôt qu’à ceux qui veulent s’occuper de ces enfants.

    10 octobre 2012 à 15 h 06 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Iosa

    la solution : …  " le mariage entre un homosexuel et une homosexuelle "  …  vous ne croyez pas si bien dire car …

    pour votre information , les couples d’homosexuelles  pouvaient  , il y a de cela 15 ans environ , " procréer " à Paris dans les locaux d’une association de lesbiennes ; l’une d’entre elle ( la mère en quelque sorte ) était  fécondée  " médicalement " avec le sperme d’un donneur … lui même  homosexuel …  il y avait même dans ce réseau procréatif un véritable étalon Grec ! Je crois que la directrice de cet établissement aussi branché que charitable eût plus tard des démêlés sinon avec la Justice du moins avec ce donneur prolifique

    10 octobre 2012 à 14 h 59 min
  • Shadok Répondre

    S’agit il d’égalité de droit ou d’égalité de cérémonie, je m’interroge. En réalité les ” gays ” ne revendiquent pas une égalité des droits mais bien la cérémonie du mariage de manière à “faire comme “, faire comme les hétéros. Ce qu’ils revendiquent c’est de se marier devant Monsieur Le maire, se passer la bague au doigt et se rouler une pelle sous les applaudissement des familles respectives. Pourquoi pas le voyage de noce ? Ce qu’ils revendiquent n’est pas une égalité des droits, mais une cérémonie de mariage officielle.

    10 octobre 2012 à 13 h 54 min
  • Bourgeois Répondre

    je suis totalement d’accord avec la tenue de cet article. Les homosexuels peuvent se pacser donc établir entre eux un contrat pourquoi vouloir le mariage ?

    10 octobre 2012 à 13 h 25 min
  • noémie Répondre

    Bonjour, Je m’appelle Noémie, j’ai 18 ans, je suis hétérosexuelle, fille d’un homosexuel et d’une hétérosexuelle. J’ai un papa, une maman et deux beaux pères. TOUT va très bien, je réussi mes études, je suis heureuse. J’ai vécu une enfance heureuse, je n’ai pas été maltraitée dans la cour de récréation, ni par mes enseignants, tout au plus quelques sales blagues que j’ai appris à ne plus écouter, pas plus que si j’avais été un peu grosse ou rousse ou à lunettes et venant de gens un peu comme vous… Je souhaite ardemment tout comme mon père que le mariage entre deux personnes du même sexe soit enfin autorisé comme dans d’autres pays pour mettre un terme à vos stériles discussions…

    10 octobre 2012 à 13 h 18 min
  • BARD75 Répondre

    Il faut détruire les fondations nationales pour imposer leurs doctrines mondialistes. Le citoyen n’a pas donné mandat à un gouvernement quelqu’il soit pour attenter à son droit fondamental, le droit naturel à se protéger dans son intégrité physique et de conscience. On attente au lien familliaux, plus de père, de mère, de grand-père etc … de ligné, de l’espèce Nous avons à fiare aux nouveaux Tyrans

    10 octobre 2012 à 13 h 09 min
  • Francisgay Répondre

    Si j’étais sûr de ne pas me faire censurer, je répondrais … Mais le port de la muselière étant en voie de généralisation …

    10 octobre 2012 à 6 h 12 min
  • IOSA Répondre

    Celà fait plaisir à lire un article qui dénote fortement avec l’obscurantisme religieux dont fait part certains internautes.

    En effet, bien que sachant l’auteur dans la mouvance catholique, il fait preuve d’une extrême clairvoyance quant au devenir de l’enfant adopté par un couple homosexuel et celà sans avancer en quoi que se soit la religion pour défendre sa position.

    Il est clair que même Jaurès@… courageux défenseur auto-proclamé du droit au mariage gay, ne peut nier qu’un enfant adopté par un couple homo, subira les mêmes tourments à l’école qu’un autre enfant issu d’un mariage hétéro, du simple fait qu’il soit  gros, maigre,difforme, de religion ou de couleur différente de la sienne ( perception d’un enfant en face d’un handicap au sens large).

    Il est même probable que cet enfant adopté par un couple homo, soit dans une certaine mesure, tenu comme "responsable" des moeurs de ses parents, par les profs et ait à en pâtir dans les études et dans la cour de récréation lorsque la surveillance regarde désinvoltement ailleurs.

    Il ne s’agit plus seulement des droit de l’enfant que l’on bafoue pour plaire à certaines personnes, mais de maltraitance prévisible sur mineur dont les responsables politiques se rendent coupables et complices.

    Les homosexuels sont ils infertiles ? Non ils ne le sont pas, c’est leur union qui les rendent infertiles, alors qu’ils assument ce fait, car rien, ni personne n’ interdit le mariage entre un homosexuel et une homosexuelle et ainsi de procréer sans recourir à l’adoption.

    La succession du patrimoine me direz vous ?

    Le mariage sous contrat existe tout comme le divorce par consentement mutuel et en prime c’est légal, car en défintif ce que recherche avant toute chose les homosexuel(le)s c’est la légalité et non l’égalité.

    Parce que si c’est l’égalité que recherche les homos, sachez que vous êtes comme nous, dans la vie on ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la fermière.

    Ce qui veut dire, qu’il faut faire des sacrifices…..tout comme nous !

    IOSA

     

    10 octobre 2012 à 1 h 25 min

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