Quelques remarques à propos du mariage homosexuel

Quelques remarques à propos du mariage homosexuel

L’actualité internationale et le chaos qui s’étend dans une grande partie de l’Afrique du Nord ont sans doute occulté une riche actualité « sociétale » en France même.

Le 28 janvier, le Conseil constitutionnel a déclaré que la réservation du mariage aux couples hétérosexuels n’était pas inconstitutionnelle. Et le 5 février, Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célébrait symboliquement une union homosexuelle.

Je n’insiste pas sur la violation patente de la loi par une élue. Dans un État de droit, il est évident que la première responsabilité des élus est d’appliquer la loi. Je ne comprends donc pas comment Mme Mandroux peut continuer à exercer son mandat comme si de rien n’était.
Revenons plutôt à la décision du Conseil constitutionnel. À vrai dire, la question paraissait un peu saugrenue. Il aurait été bizarre que, depuis 1958, personne ne se soit avisé de l’inconstitutionnalité d’un fait aussi visible et aussi central dans la vie personnelle et dans la vie de la société.
Mais deux femmes pacsées, et « mè­res » de quatre enfants, avaient utilisé la nouvelle disposition qui permet aux citoyens de saisir directement le Conseil constitutionnel pour demander si les articles 75 et 144 du Code civil (réservant le mariage à un homme et une femme) étaient con­formes à la constitution.

L’argument central était lui-même étrange : il reposait sur l’idée que le mariage était la seule solution con­forme au bien des enfants. Mais ces deux femmes auraient pu penser plus tôt au bien des enfants. Car il y a un bien dont ils seront à jamais privés : celui d’avoir un père.

On peut penser à peu près ce que l’on veut de l’homosexualité, du mariage homosexuel et de l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Mais il y a une chose certaine : jusqu’à présent, les enfants sont toujours nés de l’union d’un homme et d’une femme et il est à tout le moins risqué d’expérimenter sur des enfants bien réels et bien vivants des formes d’éducation dont l’humanité ne connaît pas d’exemple.

En tout cas, le Conseil constitutionnel a répondu qu’il appartenait au législateur de se prononcer sur le mariage homosexuel. C’est bien le moins que la société soit saisie de la question par ses représentants. Encore qu’il ne soit pas évident que le parlement soit compétent en ces matières. Jadis, le parlement britannique, qui n’était pourtant pas un nid d’obscurantisme, se déclarait incapable de transformer un homme en femme. Façon de dire que la loi ne peut pas tout…

Il s’agit, dans un domaine décisif pour l’avenir de nos sociétés, de ce constructivisme que dénonçait na­guère Hayek. Il faudrait absolument faire confiance à tel psychologue, à tel sociologue, qui aurait « prouvé » que les enfants élevés par des couples homosexuels sont aussi épanouis que ceux élevés dans des couples hétérosexuels.

Et ce constructivisme est d’autant plus inquiétant que l’on ne sait pas bien d’où sortent ces « spécialistes », ni moins encore les chiffres et les « faits » qu’ils avancent à l’appui de leurs thèses. Je lis ainsi dans la presse que Me Caroline Mécary, avocate de SOS Homophobie, a déclaré que le Conseil constitutionnel venait « de rater une occasion historique de mettre un terme à une discrimination devenue intolérable pour plus de 3 millions de personnes gays et lesbiennes en France ».

Je passe sur l’absurde terme « d’homophobie » employée par l’association que représente Me Mécary. Je passe sur le terme « discrimination », qui a servi à justifier toutes les privations de libertés de ces dernières décennies. Mais le chiffre de 3 mil­lions me laisse tout de même rêveur. À qui fera-t-on croire que 3 millions d’homosexuels français rêvent de mariage ?

Hélène Mandroux s’est engagée (à quel titre ?) à ce que le PS ait dans son programme pour 2012 la légalisation du mariage homosexuel. En face, peu de personnes osent répondre. La réponse est pourtant simple : il n’y a aucune violation des droits et libertés individuelles dans le fait de réserver le mariage à deux personnes adultes de sexe opposé.

Tout le monde a le droit de se marier dans ces conditions – y compris les homosexuels. Et l’État doit protéger le mariage « hétérosexuel » pour une raison tout aussi simple : le mariage fonde la famille et donc l’avenir du pays. Dans l’état actuel du droit, chacun fait ce qu’il veut chez soi, mais il n’existe aucune raison de traiter de la même manière des unions qui engagent l’avenir et des unions qui ne l’engagent pas. La question qui suit logiquement celle du mariage étant celle de l’adoption par des couples homosexuels, j’ajoute qu’il existe certes des droits de l’enfant, mais aucun droit à l’enfant !

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Comments (33)

  • bORGAL Répondre

     

    Et tiens, comme malheureusement je prends connaissance de cet articla avec retard, et comme j’ai peur qu’il ne disparaisse trop tôt pour une juste répercussion, j’en rajoute une couche !

    Encore queleques jours ‘à l’affiche", j’espère.

    8 mars 2011 à 12 h 35 min
  • BORGAL Répondre

     

    Bravo, double et triple bravo, Mr. de Thieulloy pour votre article d’une rare clairvoyance et d’une rare clarté.

    E n ces temps où la réalité a été "renversée" dans le pire sens du terme (non pas au sens de Nietzsche mais plûtot de Philippe Muray !), il est réconfortant de vous lire : on se prend à rêver que, non, les confusionnistes habituels n’auront pas le dernier mot !

    8 mars 2011 à 12 h 28 min
  • jayjay Répondre

    Le mariage contrairement à ce que certains commentateurs prétendent existe depuis la nuit des temps et est pratiqué par la plupart des sociètes du monde. Il était connu dans l’antiquité, les indiens d’Amazonie reconnaissent cette institution sociale, Malinowsky en a parlé dans son étude des coutumes de Tobriandais au début du siècle dernier, les aborigènes d’Australie pratiquaient cette reconnaissance sociale de l’union d’un homme et d’une femme. Le mot mariage ou son équivalent a toujours été utilisé pour désigner le geste social reconnaissant ou permettant l’union d’un homme et d’une femme. La signification d’un mot lui étant conféré par l’usage qui en est fait, il ne peut, sauf consensus général servir à autre chose que ce pour quoi il a été créé. On pourrait par exemple dès demain décider d’appeler le chat un chien mais il faudrait aussi changer le nom du chien pour ne pas confondre les deux animaux. Les homosexuels bénéficient du PAX qui leur confère autant de droits que les gens mariés; rien ne les empêche cependant d’inventer une cérémonie et un mot nouveau bien à eux, préservant ainsi la particularité des gens mariés qui ont adhéré a la signification du mot mariage bien avant qu’il ne soit revendiqué par les homosexuels, et qui ne voudraient en aucun cas être confondus.

    24 février 2011 à 11 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    A Jaures le philo-musulman, Je m’astreins à la lecture de vos posts bien que la plupart du temps cela soient des fadaises. Je vous demande simplement de vous mettre en accord avec vos partenaires des mouvements gays et lesbiens qui eux martèlent que ce comportement soit dans les gênes. Enfin que vient faire le droit de vote pour les femmes et une basse histoire de sexe; encore une façon de cacher la forêt par un arbre. Toujours la même rengaine, culpabiliser le passé pour faire accepter n’importe quoi au présent et dans l’avenir. Une forme de négationnisme historique mais cela finira par se retourner contre les utilsateurs de cette pensée.

    18 février 2011 à 13 h 08 min
  • Jaures Répondre

    "l’homosexualité serait innée et non d’ordre éducative ou de choix" c’est effectivement, siniq, ce que j’écris. Je me demande parfois si vous lisez mes posts avant d’y répondre.

    "Le mariage est bien l’union de deux personnes de sexe opposé et cela durant toute l’histoire de l’ humanité". Plus maintenant M Siniq. Le mariage gay est légal dans de nombreux pays et parfois depuis plus de 10 ans.
    L’Histoire de l’humanité est toujours en cours. Avant la fin du XIXème siècle, on aurait pu dire:" le droit de vote est réservé aux hommes et cela durant toute l’histoire de l’humanité".

    Les temps changent, siniq, il faut vous adapter.

    17 février 2011 à 18 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaures le philo-musulman, Toujours pas de réponse sur cette interrogation : ” comment expliquerez vous à vos amis musulmans, les bienfaits de l’ homosexualité”; suite à vos remarques sur le chois de sa sexualité car selon vos amis du mouvent gay et lesbien, l’homosexualité serait innée et non d’ordre éducative ou de choix mais apparemment vous êtes plus au fait que vos propres mais sur le sujet, expérience personnelle en réponse à vôtre question sur mon expérience d’hétérosexuel. Le mariage est bien l’union de deux personnes de sexe opposé et cela durant toute l’histoire de l’ humanité même si les acharnés du mariage gay ergotent sur le fait que le législateur n’est pas inscrit que les futurs épousés doivent être de sexe différent, il en pouvait prévoir que des furieux d’une forme de sexualité feraient un travail de sape en ce sens. UN moment ou à un autre certains de ces camarades immoraux demanderont l’ abaissement de la l’ âge de la maturité sexuelle.

    17 février 2011 à 10 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    alors pourquoi renoncer à la parité dans le couple marié, automatique, évidente et naturelle depuis toujours?

    Lorsque cette parité existera réellement…les poules auront des dents !

    16 février 2011 à 21 h 21 min
  • tutenuit Jean Répondre

    on envisage d’imposer la parité dans les Conseils d’Administration, à l’exemple des Conseils Municipaux et autres Assemblées, alors pourquoi renoncer à la parité dans le couple marié, automatique, évidente et naturelle depuis toujours?

    15 février 2011 à 15 h 22 min
  • Jaures Répondre

    François, vous avez raison, le mariage réservé à un homme et une femme n’attente pas aux libertés publiques.
    Mais une loi étendant cette possibilité aux couples homos ne serait pas non plus anticonstitutionnelle.

    Limiter le droit de vote aux jeunes de plus de 21 ans n’était pas plus anticonstitutionnel que de l’étendre aux plus de 18 ans.

    Et puis, après tout, qu’est-ce que cela peut bien vous faire que les homos s’unissent devant l’adjoint au maire plutôt que devant un juge (pacs) ? En quoi cela a-t-il une conséquence sur votre propre vie ?
    Vous avez une conception du mariage tout à fait honorable: appliquez-vous la à vous même et laissez donc les autres, dés-lors qu’ils sont des adultes responsables et consentants, s’unir selon le rituel qu’ils ont choisi.

    Il y a tellement de choses plus importantes.

    15 février 2011 à 9 h 31 min
  • IOSA Répondre

    François@…

    Votre ferveur religieuse vous aveugle à un tel point, que vous ignorez cette recommandation venant de votre prophète Jésus et qui est " Aimez vous les uns et les autres".

    De vos écrits contradictoires, il en ressort une haine envers la gente homosexuelle que vous avez bien du mal à cacher et pourtant selon vous, ils sont aussi les enfants de Dieu, puisque vous tentez en vain de leur imposer votre vision de l’amour sous la bannière de Dieu….même dans leurs foyers.

    Au fait, il y aurait il dans la Bible, un passage fustigeant l’homosexualité…..voir même la pédophilie ?

    Ah oui, Sodome et Gomorrhe…malheureusement pour vous, il s’agissait d’une éruption volcanique et non des foudres de Dieu, que l’ Eglise s’empressa de reprendre à son compte, comme elle le fit pour le jour de nöel.

    Heureusement qu’il existe au jour d’aujourd’hui, des moyens plus évolués pour la conservation des récits que la simple transmission orale, parce que sinon dans le futur, nos descendants croiront dur comme fer que la petite souris existe.

    IOSA

     

    14 février 2011 à 22 h 36 min
  • françois Répondre

      Je crois, Iosa que vous ne savez pas lire le français.
     J’ai dit que le mariage avait acquis ses lettres de noblesse par l’église et vous lisez que l’église a acquis sa noblesse… Dyslexie, hélas!
      La définition actuelle du mariage entre un homme et une femme exclusivement n’attente à la liberté ou à l’égalité de personne. Cette loi serait elle conforme sinon à la constitution? A moins que cela n’ait échappé au conseil constitutionnel…
      Réclamer le mariage homosexuel n’est donc pas une question d’égalité ou de liberté, contrairement à ce que clament les homosexuels et leurs partisans.
      Pour les considérations sur la "norme", consulter le dictionnaire…Une fois qu’on sait ce que cela veut dire,on comprend…

    14 février 2011 à 13 h 41 min
  • Jaures Répondre

    "Mariage: union légitime de deux personnes dans les conditions prévues par la loi" (Le Petit Robert)

    François, votre conception du mariage est celle régit par la loi actuelle laquelle peut fort bien évoluer.

    Mon discours n’a rien d’anticlérical: le mariage à l’église doit se conformer aux principes défendus par la religion. Si un homosexuel croyant veut se marier à l’église, il doit convaincre les autorités ecclésiastiques.
    Par contre, pour le mariage civil, il s’agit d’une décision politique.

    Enfin, je le répète, comment voulez-vous que l’homosexualité devienne une norme ? Croyez-vous que l’on peut faire que la norme devienne d’être gaucher ? On peut obliger une personne à renoncer à ses idées, ses opinions, ses projets, mais pas à ses attirances sexuelles. Eventuellement à les cacher, mais ce n’est jamais sans conséquences.

    14 février 2011 à 9 h 00 min
  • IOSA Répondre

    Le problème des homos n’est pas la liberté, il l’ont. Leur problème est qu’ils veulent que leur mode de vie soit reconnu comme identique par l’institution. Or, pour une société, les enfants sont un bien précieux indispensable à sa survie. Et le moyen le plus efficace, le plus sûr, le plus accessible, le plus rapide, le plus facile, et le plus économique de faire des gosses, c’est un homme et une femme. Il paraît même que c’est prévu pour. Mais ne le disons pas trop fort, c’est "réac".

    Ce n’est pas en répétant une vérité biologique, que celà fait des homos des tueurs d’ humanité dans l’incapacité de comprendre qu’ils ne peuvent pas se reproduire entre partenaires de même sexe.

    Et être reconnu comme identique par la société permet d’avoir les mêmes droits que tout le monde….or il s’avère que plus haut, vous estimiez que les homos possédaient déjà ce droit, il faudrait au minimum ne pas se contredire dans le même post, si vous voulez que l’on vous croit.

    Tenez et à titre d’exemple, votre post du  12 février dernier:

      Il n’y a pas besoin d’amour pour se marier, l’histoire pullule d’exemples. En fait, le mariage a acquis ses lettres de noblesse par l’église qui avait comme souci de protéger la femme. En combattant la répudiation d’abord et en instituant ensuite un sacrement irrévocable ( sauf vice de forme au départ).

    Vous parlez de noblesse acquise par l’ Eglise protégeant la femme de la répudation lors d’un mariage religieux , alors que dans la phrase précédente, vous affirmez qu’il n’y a pas besoin d’amour pour se marier.

    Il y a comme un problème car :

    1- Où se trouve la noblesse de l’ Eglise mariant une femme, alors qu’elle sait pertinemment que cette femme n’a pas le droit de refuser ?

    2- La répudation ne concerne pas monsieur et madame tout le monde, en fait on répudie lorsque l’on est Roi ( privilège royal nécessitant l’accord de l’ Eglise).

    3- Vous vous empêtrez tout seul avec vos affirmations, dont encore celle-ci:

    Mais, les critiques de la religion qui semblent incontournables ( et indispensables) pour certains quel que soit le sujet abordé ne doivent pas éloigner de la question traitée.

    Car si vous relisez attentivement vos écrits, c’est bien vous même qui avez soulevez la question de la religion dans ce débat ….en parlant de noblesse acquise par l’ Eglise et donc de fait, tentez de faire intervenir le religieux dans l’esprit des lecteurs, alors même que tous nous savons que l’ Eglise est contre le mariage des homos.

    Celà s’appelle de l’ingérence ( manipulation ), puisque l’ Eglise ne peut intervenir dans nos choix politiques (dans une République laïque), ou alors et c’est plus que désastreux, celà serait à l’insu de votre propre volonté.

    IOSA

    14 février 2011 à 3 h 52 min
  • françois Répondre

      " Le mariage est l’union légitime d’un homme et d’une femme. C’est l’établissement officiel et solennel d’une communauté de vie appelée "famille" dont le but est d’instituer le cadre destiné à élever des enfants".
       Wikipedia.
     
     L’église a institué l’indissolubilité des liens du mariage ( ce qui lui est assez reproché) donnant par là plus de sécurité à l’élément le plus vulnérable du couple: la femme. Avant cela, on pouvait répudier sa femme facilement. D’autres religions le permettent aujourd’hui. Elle ne l’a pas fait que pour la femme mais aussi pour les enfants ( l’élément le plus vulnérable de la famille) dans le but de leur assurer un cadre stable pour leur développement.

      Quand aux enfants nés hors mariage, faut il rappeler que les couvents ont toujours recueilli anonymement les nouveaux nés quelles que soient les raisons de l’abandon de ceux ci? ( naissance illégitime, pauvreté, défaillance des parents…). Aujourd’hui,on préfère les supprimer avant la naissance. C’est un progrès considérable…

      Mais, les critiques de la religion qui semblent incontournables ( et indispensables) pour certains quel que soit le sujet abordé ne doivent pas éloigner de la question traitée.

      Monsieur de Thieulloy a raison quand il dit que les homosexuels ont les mêmes droits que les autres pour le mariage. Un hétérosexuel ne peut pas non plus épouser une personne du même sexe.
      Deux personnes de même sexe peuvent s’unir par le Pacs.
      Il n’est plus nécessaire d’être marié pour adopter. Un homosexuel peut donc le faire.
      Quand ils parlent de "discrimination", nos homosexuels veulent en fait dire la non acceptation de leurs pratiques et de leurs goûts.La tolérance ( accepter que d’autres ne fassent pas comme moi) ne leur suffit pas, ils veulent que tout le monde sot d’accord avec eux ( avant de les imiter?).
     
     Non, le vrai combat des homosexuels n’est ni le mariage ni l’adoption dont ils se moquent comme un guigne. La seule raison est d’imposer une nouvelle norme, la leur. Et pour cela, il faut commencer par vider le mariage de son sens afin que la famille ne veuille plus rien dire . Et quand cette cellule élémentaire de la société ne voudra plus rien dire, tout deviendra possible…

     Le problème des homos n’est pas la liberté, il l’ont. Leur problème est qu’ils veulent que leur mode de vie soit reconnu comme identique par l’institution. Or, pour une société, les enfants sont un bien précieux indispensable à sa survie. Et le moyen le plus efficace, le plus sûr, le plus accessible, le plus rapide, le plus facile, et le plus économique de faire des gosses, c’est un homme et une femme. Il paraît même que c’est prévu pour. Mais ne le disons pas trop fort, c’est "réac".
     

    13 février 2011 à 10 h 08 min
  • IOSA Répondre

    François@…

    Et heureusement, que l’amour n’est pas une condition nécessaire au mariage, on voit mal comment le prêtre ou le maire pourrait s’assurer objectivement que cette condition est remplie…

    C’est con à dire, mais les mariages sans amour permettent très souvent à une certaine catégorie d’étrangers l’accès à la nationalité française.

    D’autre part et contrairement à vos affirmations concernant les liens du mariage au regard de l’ Eglise il y a encore peu de temps de celà.

    "La femme doit obéissance et fidèlité à son époux" et de fait le mariage est le moyen de s’approprier une femme et secondairement de procréer.

    Dois-je vous rappeler que jadis les enfants conçus hors mariage étaient des batards et rejetés tout comme la mère par l’ Eglise ?

    Alors, elle est où l’aile protectrice de l’ Eglise pour la femme ?

    Il y a t’il une seule femme qui soit devenu Pape ( a part celle qui fut lapidée parce qu’elle était enceinte), cardinal ou prêtre ?

    IOSA

     

    12 février 2011 à 23 h 47 min
  • Jaures Répondre

    François, vous donnez votre propre conception du mariage, ce qui est estimable, mais qui demeure la vôtre.
    En effet, nul besoin de mariage pour officialiser une famille: on peur reconnaître un enfant sans être marié ou bien se pacser.

    Votre "il faut" est exact légalement à ce jour, mais si demain la loi change, la nécessité d’être homme et femme pour se marier disparaitra comme c’est déjà le cas ailleurs.
    Votre conception procédurière du mariage devra évoluer avec la loi.

    Par ailleurs, dire que le mariage a été conçu par l’Eglise pour protéger la femme est risible.
    Les fondamentalistes musulmans disent la même chose de la burqa.

    Seuls l’éducation, l’indépendance financière et le libre contrôle de son corps protègent la femme.

    12 février 2011 à 22 h 13 min
  • françois Répondre

      Life, partir d’une définition fausse pour aboutir, après "raisonnement" à une conclusion fausse que l’on fait passer pour juste est un vieux truc. Le mariage n’est pas une institution ayant pour but d’officialiser l’amour entre deux personnes.
      Le mariage est une institution ayant pour but d’officialiser la création d’une famille. Et une famille, regardez votre dictionnaire, c’est un père, une mère et des enfants s’il en vient.
      Il n’y a pas besoin d’amour pour se marier, l’histoire pullule d’exemples. En fait, le mariage a acquis ses lettres de noblesse par l’église qui avait comme souci de protéger la femme. En combattant la répudiation d’abord et en instituant ensuite un sacrement irrévocable ( sauf vice de forme au départ).
      En fait, il y a 4 conditions à remplir pour un mariage valide:
        – Un homme et une femme, car il faut cela pour fonder une famille
        – Le libre consentement
        – Ne pas être marié par ailleurs
        – Une maturité suffisante pour savoir ce que l’on fait
      S’il y a amour en plus, tant mieux, mais cela ne fait pas partie des conditions de validité. Par contre, le non respect d’une des conditions précitées peut entraîner l’annulation du mariage aussi bien religieux que civil (en France du moins).
       Et heureusement, que l’amour n’est pas une condition nécessaire au mariage, on voit mal comment le prêtre ou le maire pourrait s’assurer objectivement que cette condition est remplie…
     

    12 février 2011 à 18 h 11 min
  • Jaures Répondre

    Siniq, j’ai des amis musulmans, juifs, communistes, catholiques, athées,… Pourquoi-donc faîtes vous une fixation sur certains ? Ils sont tous très estimables.

    Les femmes sont femmes par la nature, certes, mais cet état ne préjuge absolument pas des attirances sexuelles. Ce n’est pas leur nature que je compare, mais leur combat.

     Je ne veux pas m’ingérer dans votre vie privée mais si, par hasard, vous êtes hétéro est-ce parce qu’un jour vous avez décidé, en même temps que la nature de vos études, que vous vous intéresseriez sexuellement aux femmes plutôt qu’aux hommes ?
    Evidemment non. Comme beaucoup, les hormones arrivant, vous avez ressenti une attirance vers le sexe opposé ou bien, comme 8 à 10% de la population, vers les personne de votre propre sexe.

    Le choix n’a pas plus à y voir qu’être droitier ou gaucher. D’ailleurs, beaucoup d’homos disent regretter de ne pas être comme la majorité, ce qui serait plus confortable (comme il est plus confortable d’être droitier).

    La plupart des gens, qu’ils soient gays ou non ne désirent qu’on les laisse en paix. Eh bien souscrivons-y !
    Que ceux qui désirent se marier le fassent. Que ceux qui n’y voient pas d’intérêt s’en abstiennent.
    Qu’est-ce que Diable ! cela peut bien vous faire ?

    12 février 2011 à 11 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaurès le philo-musulman, J’aile beaucoup cette remarque: ” Et ils gagneront car c’est par là que souffle le vent.”, avec une odeur de chienlit. Vous êtes prêt à écrire n’importe quoi pour assouvir vos fantasmes politiciens mais vous devrez expliquez à vos amis islamiques que l’ on ne pend les homosexuels au bout d’une grue ce qui en plus est plus douloureux car dans ce cas précis la corde agit comme un garrot en étouffant le supplicié et non en lui brisant la nuque comme dans une pendaison normale. Comparez les femmes et les homosexuels, il fallait oser mais venant de vous plus rien ne m’ étonne. Les femmes sont femmes de par la nature et non par choix comme vos amis pédérastes ou lesbiens. J’ ai beaucoup d’amis gays , ils en demandent qu’une seule chose qu’ on laisse en paix. Le mariage même devant un maire était considère il y a quelques temps comme une résurgence bourgeoise mais maintenant se serait le top de la branchitude , j’espère un jour que le nouveau des branchés ne sera pas de se faire greffer un oeil sur le front pour être comme Bouddha.

    11 février 2011 à 17 h 49 min
  • R. Ed. Répondre

    Le comble de l’espérance, deux jeannettes qui achètent un berceau.

    11 février 2011 à 13 h 02 min
  • IOSA Répondre

    Jaurès@…

    Et puis, si un des enfants se découvre homosexuel, quel sera son comportement en se souvenant de ce que fût la réaction paternelle à la vue de ce couple homo ?

    La seule réponse possible à vous donner est le suicide de l’enfant se découvrant homosexuel malgré le "comportement" de ses parents.

    Je dis suicide, puisque bien entendu dans la cellule familiale que vous décrivez, il est hors de question que les parents aient un jour discutez réellement du sujet avec leur progéniture.

    Mais ceci est un autre débat, bien qu’il s’attache directement à la capacité pour un couple homosexuel d’élever un ou plusieurs enfants ( adoptés ou non).

    Cette capacité n’étant par ailleurs plus à démontrer, puisque les homosexuel(le)s ( y compris les bi-sexuel(le)s) élèvent depuis belle lurette des enfants (et sans qu’aucune étude sérieuse puisse démontrer qu’une orientation sexuelle particulière soit transmissible par le fait de vivre dans un couple harmonieux, de fait, il n’y a que la connerie humaine qui soit transmissible visuellement et par contact).

    Ce n’est donc pas cette caractéristique de capacité qui est en cause, mais la reconnaissance d’un droit égal aux hétérosexuels mariés et donc la possibilité de transmettre un patrimoine financier sans les droits exorbitants du service fiscal.

    Quant à la possibilité d’adopter, la loi permet déjà cette possibilité sous condition de revenu + enquête de bonne moralité (normalement, si la DDASS fait son boulot correctement) et n’est pas réservée aux seuls couples mariés.

    Comme vous pouvez le constater, le mariage homosexuel n’est qu’un prétexte et non une cause….puisqu’au bout du chemin, ils feront comme la majorité des hétéros, ils divorceront et s’entre-déchiront pour la garde de l’enfant sans chercher à savoir où se trouve le bonheur de celui-ci.

    Reste l’épineuse question du droit parental sur l’enfant dans le cadre législatif actuel et dont s’accomodent assurément bien de couples homosexuels:

    1- La possibilité d’avoir un enfant né de cette union est nulle.

    2- La possibilté d’avoir un enfant dans un couple homosexuel composé de femmes existe.

    3- La possibilté d’adopter un enfant existe.

    4- La possibilté du droit parental mutuel est nulle (alors qu’elle existe dans un couple hétérosexuel non marié et celà suppose bien évidemment que l’enfant soit le fruit de cette union).

    Vous pouvez constater que là aussi les homosexuels disposent des mêmes droits que les hétéros pouvant ou ne pouvant pas avoir d’enfant biologique ( les homosexuels mâles ne vont pas tout de même prétendre au droit à être enceinte).

    Il s’agit donc encore une fois, de pouvoir transmettre un patrimoine à une personne étrangère sans les droits prohibitifs de l’ Etat.

    Que votre groupe fasse donc le nécessaire à ce niveau…si vraiment il veut renoncer au pactole des autres.

    IOSA

     

    11 février 2011 à 0 h 46 min
  • Jaures Répondre

    François, que veut dire pour vous qu’un comportement sexuel devienne "la norme" ? En fait les homosexuels cherchent avant tout la conformité, las de vivre en marge.
    Il n’est pas étonnant qu’ils s’attachent aux comportement les plus conformistes du couple (mariage, enfants,…). Il en fut de même quand les femmes conquirent leurs droits: elles s’approprièrent les comportements sociaux des hommes. Les meilleurs comme les pires.
    Aujourd’hui les femmes font ce qu’elles veulent sans se poser la question du comportement sexuellement correct.
    Il en sera de même avec les homosexuels. Quand ils sauront qu’ils ont le droit de se marier, ils s’en détacheront peu à peu. Après avoir lutter pour le PACS, ils le snobent: aujourd’hui 90% des pacsès sont des hétéros (dont votre serviteur).

    Ceux qui combattent ce droit nouveau sont contreproductifs: plus ils s’acharneront, plus les homosexuels se battront pour obtenir gain de cause.
    Et ils gagneront car c’est par là que souffle le vent.

    Ainsi, Iosa, même si tous les aspects fiscaux et juridiques sont réglés hors mariage, les homosexuels continueront d’ en revendiquer l’accès par principe, comme se sont battues les femmes pour pouvoir devenir pilote d’avion, pompier ou chauffeur poids-lourd, même si une infime minorité d’entre elles se sentent attirées par ces métiers.

    Je ne pense pas que le problème soit celui de l’adoption mais du principe de la capacité d’un homosexuel à élever un enfant. Il règne la-dessus la même hypocrisie que pour l’avortement: on sait que cela se fait mais on est contre. Le résultat est que ceux qui ont les moyens culturels et financiers s’arrangent avec les lois et les autres les subissent.

    Beaucoup sont encore prisonniers de leurs préjugés. Un éditorialiste sur ce site écrivait: "Je préfère les femmes, et mes enfants eux-mêmes se sentent mal à l‘aise lorsqu’ils voient des homosexuels s’embrasser sur la bouche, au point de me demander de faire un détour ". Que fera-t-il alors si ses enfants se sentent mal à l’aise en voyant deux handicapés s’embrasser, deux Noirs, deux nains, deux personnes âgées,… ?

    Doit-il conforter ce malaise en disant que cela est "mal" ou bien expliquer que les personnes sont libres de s’aimer entre adultes consentants et qu’il faut accepter chacun avec ses différences sachant que l’on peut soi-même avoir parfois des goûts, des idées ou des comportements exotiques ?
    Et puis, si un des enfants se découvre homosexuel, quel sera son comportement en se souvenant de ce que fût la réaction paternelle à la vue de ce couple homo ?

    10 février 2011 à 19 h 33 min
  • sas Répondre

    Un maire….officier de police judicière….fonctionaire agent d etat QUI APPLIQUE DES LOIS  INEXISTANTE OU QUI CONTOURNE LES LOIS VOIR LES ENFREINT…..

     

    …..doit de suite être destitué    point

     

    sas

    10 février 2011 à 16 h 58 min
  • IOSA Répondre

    jaurès@…

    Le fond du débat est assurément l’adoption, mais en réalité, il est plus facile pour deux lesbiennes d’avoir des enfants bien à elles et celà sans adoption….tandis ques les homosexuels (mâles) auront bien plus de mal à se reproduire.

    Mais l’un n’empêche pas l’autre et personne ne s’offusquera à ce que un homosexuel ait un enfant avec une homosexuelle, donc votre logique ne tient plus du tout puisque depuis des lustres les familles monoparentales existent ( donc sans obligatoirement passer par le mariage).

    En réalité et celà est bien plus pervers que celà n’y parait, il s’agit en fait des frais occasionnés lors d’un leg à une personne n’ étant pas un parent proche ou éloigné, mais bel et bien une personne étrangère au sens fiscal et donc taxée au maximun.

    Lorsque la taxe concernant les legs sera uniformisée, il n’y aura plus lieu de faire une loi autorisant le mariage entre homosexuel(le)s.

    IOSA

    10 février 2011 à 13 h 37 min
  • françois Répondre

       Seul un faible pourcentage d’homosexuels réclame le mariage ou l’adoption. Comme par hasard des activistes. En fait, ils se fichent pas mal du mariage ou de l’adoption. Ce qu’ils veulent, après avoir obtenu la dépénalisation, la considération, la tolérance, la protection, le pacs, ce qu’ils veulent c’est devenir la norme.
       Cela ne s’arrêtera jamais, car ensuite ils voudront être un modèle. En attendant mieux?

    10 février 2011 à 13 h 34 min
  • Hommet Répondre

    Ce serait une bien curieuse idée en ces temps de lutte contre la pédophilie que de confier des petits garçons à des homosexuels de sexe masculin, c’est à dire ayant une “orientation sexuelle” quelque peu contre nature (ce n’est pas un jugement de valeur c’est un fait, la sexualité a tout de même pour finalité la perpétuation de l’espèce). En effet, la pédérastie définit des relations sexuelles entre un enfant et un adulte et l’on peut se demander comment les homosexuels qui ont déjà franchi le seuil d’une relation contre nature n’en franchirait pas une autre avec un enfant, la barrière de l’inceste n’existant pas de surcroît). Il y a suffisamment de couples hétérosexuels en demande d’enfant pour éviter des aventures scabreuses. Et de quel droit faudrait il prendre le risque de transformer en cauchemar une enfance déjà privée de la présence de ses parents biologiques.

    10 février 2011 à 13 h 08 min
  • nina Répondre

    Dieu créa l’homme à son image; à l’image de Dieu il le créa.; mâle et femelle il les créa.
    Il les bénit et Dieu leur dit soyez féconds et prolifiques; remplissez la terre et dominez la…. GENESE 1:24

    Tout ses débats ne sont que vent et désordre. Cela ne vient pas de Dieu. Laissons ses insensés recevoir leur châtiment s’ils continuent dans cette voix. Il y aura toujours des hommes à soutenir ce genre de débat.

    La parole de Dieu est donné a ceux qui savent la recevoir. Dieu a créé le monde, tout lui appartient ….

    PAS DE commentaires !!!

    NINA

    10 février 2011 à 13 h 04 min
  • Rita Pitton Répondre

     Bonjour  à tous ,                 Ce 29/01/2011

    Bonjour à tous ,
    Sur la France il  a fait noir  pendant 4 jours !! pas un rayon de soleil : car les ténèbres androgynes entraient en action contre la Lumière en voulant constitutionaliser le mariage homosexuel .
    Eh bien la LUMIERE d’en HAUT  a  gagné un combat contre les androgynes déviants  d’en Bas : le Conseil Constitutionel a rejeté   le mariage homosexuel laissant ce travail de transformation régressive aux parlementaires !
    l
    Je regrette que ces Sages n’aient  dit que des petits mots : pourtant le sujet se prêtait à des grands mots à des  explications élévées sur Dieu et SON ORDRE NATUREL .Ils sont  restés pitoyablement terre à terre se contentant de   renvoyer  la question au Parlement . Sages ??? mon oeil !!
    J’ai remercié le Ciel  quand même pour cette victoire lumineuse car j’avais prié avec ferveur pour que les  Forces androgynes infernales de l’anus sidaïque soient vaincues .Alleluia !
    Et notre journal régional  Le Progrès sans surprise ( =Goliath ) leur  avait fait une  grosse pub un peu  avant la réponse finale  du Conseil avec une grande photo de deux hommes s’étreignant !! encore un petit peu et ils auraient montré ces deux androgynes ténébreux s’embrassant à pleine bouche . Minable .
    Ben  c’est le pouvoir de la presse, de l’argent .Ca s’appelle la médiaklatura , l’enferklatura française prête à renverser le monde  dans la merde au lieu de construire le Beau , le Bien, le Grand .(télevision , presse écrite monopolisée  = la même  propagande homo )
    Et du côté politique Le PS merdeux homo et pro homo  prend de la graîne  et se prépare donc à politiser cette déviance  aux prochaînes élections présidentielles !! A droite il y aura des résistants bien sûr  et Dieu merci !!.Car   septembre 2012 approche avec ses EAUX /ESPRITS ANDROGYNES  , ses terribles menaces apocalyptiques !! Faites gaffe .

     Bonne réflexion . Rita Pitton  Réseau Terre /Cosmos       

     

    10 février 2011 à 10 h 02 min
  • Life Répondre

    Le problème n’est non pas tant qu’on "veuille" ou non d’un mariage, le problème est qu’il existe une discrimination sur le principe de l’égalité de l’amour. Le mariage est une instistution qui a pour but d’officialiser un amour entre deux personnes. Depuis le début des années 2000, politiques de tous bords s’accordent à dire qu’ils sont d’accord pour reconnaître l’amour gay au même titre que l’amour "classique" hétérosexuel (à part ceux qui ouvertement ont une frustration sur ce sujet). Alors que ces mêmes politiques rejettent l’idée du mariage gay, c’est un peu drôle, non ?

    Je rappelle, puisqu’il semble nécessaire de le faire, que l’état est laïque depuis décembre 1905 et que le mariage légal n’a strictement rien à voir avec le mariage religieux. En tant que personne me reconnaissant comme gay, je n’ai pas nécessairement envie de me rendre dans une église pour célébrer mon amour. Ce dont j’ai plus envie en revanche, ce n’est pas nécessairement de me marier dès que la loi sera votée, c’est d’avoir la possibilité de le faire. Et ça, c’est la reconnaissance des droits des homosexuels et de leur égalité vis-à-vis des autres citoyens. On paye nos impôts, on consomme ici comme tout le monde, et une partie de notre argent s’en va dans cette institution qu’est le mariage, alors je ne vois pas pourquoi nous n’y aurions pas le droit.

    En ce qui concerne l’adoption, il ne suffit pas de critiquer les recherches scientifiques unanimes à ce sujet (sauf bizarrement celles reliées à certains partis politiques comme aux Etats-Unis par exemple), mais il faut les lire aussi ! Une simple recherche sur un moteur de recherche vous donnera bien plus de connaissances sur le sujet qu’une idée reçue bien facile à décocher dans un argumentaire bancal.

    De plus, l’argument de la famille des deux femmes présentée comme exemple à de nombreuses reprises à la télévision n’était pas seulement de protéger leur famille, mais c’était, comme je l’ai précisé plus haut, de permettre leur reconnaissance officielle de l’Etat. En outre, l’argument assez inacceptable qui consiste à dire "qu’il fallait penser aux enfants avant" est totalement déplacé. En effet, sous prétexte qu’une loi discriminante devrait rester telle quelle pour l’éternité, alors on n’aurait pas le droit de se battre pour la faire changer. Dans ce cas précis, ce n’est pas ces enfants qui sont des problèmes, ce sont davantage ceux qui leur interdisent d’être reconnus comme fils et filles de leurs vrais parents, fussent-ils du même sexe.

    Les enfants sont bien évidemment nés de parents biologiques de sexe opposés, certes. Mais quid de l’adoption hétérosexuelle. Il me semble que dans ce débat, vous ommetez un peu trop souvent à mon goût qu’on n’est pas obligé d’être parent biologique pour être un bon parent. Et je ne parle même pas des personnes stériles, qui doivent bien rigoler en lisant votre article. Ils ne peuvent pas procréer, donc ils n’ont pas le droit d’adopter, cela semble couler de source en vous lisant. En somme, cet argument de la procréation "naturelle" me fera toujours sourire, une sorte de manière détournée de dire "c’est dégueulasse donc non, on ne veut pas".

    Je finirai en disant que Mme Mecary a parfaitement raison de dire que les homosexuels sont bien victimes d’une discrimination millénaire par rapport à la reconnaissance de leur amour. Le PACS, c’est bien, mais c’est loin d’être suffisant, et surtout loin d’être équivalent au mariage, aussi bien d’un point de vue juridique que symbolique. Et ça, je doute que vous ne le sachiez pas. Je ne dis pas que les homosexuels sont de pauvres petits citoyens constamment à plaindre, je dis qu’ils revendiquent, et à juste titre, des droits qui les reconnaissent d’égal à égal par rapport aux autres citoyens. Depuis des dizaines d’années, nous avons fait progresser nos droits de manière spectaculaire, et il va sans dire que d’ici quelques unes autres, nos arguments sauront convaincre la majorité de la classe politique, et qu’une loi sera votée d’ici là.

    10 février 2011 à 7 h 50 min
  • IOSA Répondre

    De toutes façons, je ne regarde jamais chez les voisins et encore moins dans leur lit….celà se nomme voyeurisme.

    Oh mais j’entends déjà les hétéros 100/100 purs et durs râlés contre les homos…..mais dites moi, jamais vous ne regardez un porno entre deux femmes ?

    Comment ? c’est le porno entre deux mecs qui vous gêne ?

    Ben faut pas regarder….parce que le mariage homo ce n’est pas du porno et c’est strictement identique à mes voisins, je ne regarde pas chez eux !

    IOSA

    9 février 2011 à 21 h 48 min
  • R. Ed. Répondre

    Dégénéres ? OUI

    9 février 2011 à 21 h 00 min
  • ozone Répondre

    Faudrait aussi parler du divorce dans les mariages homos,et des pensions alimentaires,et des avocats……Il y aura moins de volontaires.

    Il est quand méme risible de voir ceux qui hurlaient a la tare bourgeoise a propos du mariage demander a corps et a cris la méme chose pour les homosexuels…

    Haa ces idées a la mode…

    9 février 2011 à 20 h 12 min
  • Jaures Répondre

    "il n’y a aucune violation des droits et libertés individuelles dans le fait de réserver le mariage à deux personnes adultes de sexe opposé." Dit  G de Thieulloy. C’est exact constitutionnellement, comme il n’y a pas violation des libertés à permettre le mariage entre deux personnes de même sexe.
    Sagement, le conseil constitutionnel a demandé aux parlementaires de prendre leurs responsabilités.
    Si la communauté homosexuelle souhaite accéder au droit au mariage, il n’y a qu’à voter un texte le légalisant.
    Après tout, c’est peut-être une manière de sauver cette institution: bientôt, avec le succès du PACS, seuls les homosexuels voudront se marier et je parie qu’après quelques années, cela tombera chez eux en désuétude.

    Sur la vraie-fausse cérémonie organisée par Hélène Mandroux, elle n’est pas illégale car le couple n’a pas été inscrit sur le registre das mariages. Cela demeure symbolique.

    Depuis de nombreuses années, des enfants naissent non-pas de l’union d’un homme et d’une femme mais de l’union de spermatozoïde et d’ovules. Quand un couple hétéro profite du don de l’un ou de l’autre, l’enfant nait de leur union mais pas de  leurs cellules. On peut donc avancer qu’il en est de même pour les couples homosexuels: l’embryon n’est pas un enfant en acte mais en puissance.
    Le fait qu’un enfant soit le fruit de l’union d’une cellule mâle et d’une cellule femelle ne préjuge en rien de la manière dont se formera l’environnement de cet enfant: certaines femmes sont abandonnées enceintes et assument seules leurs enfants, des pères le font également. Ainsi, de nombreux enfants sont élevés dans un cadre différent que le sempiternel "un papa une maman un enfant".

    Soyons dés lors honnête: ce qui pose problème à ceux qui refusent que les homosexuels se marient et élèvent des enfants est purement moral. Donc, comme toute morale qui ne porte pas préjudice aux autres, je dirai "appliquez le vous à vous-même et fichez donc la paix aux autres".
    D’autant qu’il ne s’agit pas là "d’expérimentation": des couples homos élèvent des enfants depuis des décennies dans de nombreux pays.

    Le Canada autorise le mariage homosexuels depuis 1999, l’Australie, des Etats des Etats-Unis, 7 pays européens ont légalisé l’homoparentalité: s’agit-il là de pays dégénérés ?

    9 février 2011 à 17 h 33 min

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