Un merveilleux voyage : le monde entier à Paris

Un merveilleux voyage : le monde entier à Paris

Tout le monde sait que la réalité, ce n’est pas ce que racontent la télévision et autres médias politiquement très corrects et subventionnés ; c’est la vie quotidienne. C’est ainsi que je viens de faire un merveilleux voyage à travers le monde presque sans bouger.

D’abord l’Algérie. Dans le supermarché où je m’étais rendu dès le matin, la caissière est algérienne. Elle s’appelle Aïcha, selon son badge ; le vendeur sri-lankais. Dans un autre magasin, la vendeuse est vietnamienne et le vendeur marocain. Je passe chez le traiteur chinois, entouré de sa belle et nombreuse famille, tout heureux de m’entendre parler chinois (mal). Il me présente ses deux petites dernières, Sophie et Florence, qui travaillent très bien à l’école. Ils sont originaires du Quangdong (Canton). La grand-mère m’explique qu’en Chine, les ménages n’ont droit qu’à un seul enfant, sinon c’est la sanction. Tandis qu’en France, plus on a d’enfants, plus on a d’allocations payées par le bon contribuable français. « Tous mes neveux et nièces, me dit-elle, vont venir nous retrouver. » Les Chinois sont déjà un million en France !

Je vais faire renouveler mon pass navigo RATP auprès d’une Indienne qui danse en écoutant la musique de son baladeur.

Ne quittant pas le continent asiatique, je retrouve des Chinois dans le restaurant chinois où je me rends. Je note que tous ces Chinois travaillent de 9 heures à minuit. Ils sont toujours aimables et disponibles. Un restaurant japonais se trouve tout à côté, mais en réalité, il est tenu par des Chinois, comme presque tous les restaurants japonais de Paris. Les Japonais n’y vont pas et ils savent bien pourquoi…

En rentrant chez moi, je passe au pressing. J’y suis reçu par une Roumaine, que je croyais être une Kosovare. Le patron est turc. Je passe aussi chez mon marchand de journaux – qui est une marchande. Elle est très serviable et libanaise, de la montagne, me dit-elle.

Je fais un bref détour par le Bois. J’y vois une joyeuse assemblée parlant espagnol autour d’un pique-nique. Je leur demande s’ils viennent de Barcelone. Non, me disent-ils, nous parlons espagnol parce que nous sommes Péruviens et Colombiens…

Je rentre chez moi, la gardienne est portugaise. J’y retrouve mes voisins saoudiens et iraniens. Je n’habite pourtant pas la Courneuve, une localité du département de Seine St-Denis en état de semi-insurrection permanente où les pouvoirs publics sont incapables de maintenir l’ordre et d’assurer la sécurité, malgré les milliards déversés et puisés dans la poche du contribuable français. J’habite ce qu’on appelle un beau quartier, c’est-à-dire pas trop mauvais (ce qui n’est pas très bien vu…).

Dans ce beau quartier, une avenue compte beaucoup d’Iraniens (des médecins, des avocats et aussi des marchands de tapis). On se croirait à Tabriz. Dans une autre avenue, c’est l’Arabie saoudite, avec Rolls, Bentley, ou Mercedes 600 et les chauffeurs qui attendent. Toutes ces belles limousines sont immatriculées soit en Suisse, soit à Monaco, soit en Grande-Bretagne. Je me demande pourquoi…

Dans une troisième avenue, c’est le Liban, avec les grands noms de la politique libanaise qui sont mieux là qu’à Beyrouth – et les draps qui prennent l’air aux fenêtres, comme là-bas. Il y a aussi des Africains, venant de l’Afrique noire, je veux dire « subsaharienne », si chère à nos cœurs et à nos portefeuilles. J’en connais un qui habite un bel appartement à 8 000 euros le m2. Le propriétaire est ministre dans son pays, où la population crève de faim avec moins d’un euro par famille et par jour. C’est ce qu’on appelle le « succès de l’aide au développement »
Oh, suprise ! j’ai la joie de rencontrer l’un de mes anciens domestiques – pardon, pardon, pardon, je veux dire « employé de maison ». « Mais qu’est-ce que tu fais là, Rigobert, lui dis-je. – Ah patron, j’ai « clandesté », parce que là-bas au pays, y a plus moyen. Le président et les ministres, ils nous bouffent tout. » C’est ce qu’on appelle aussi l’aide au développement (de la corruption) !

Passant devant l’esplanade du Trocadéro, je vois un grand rassemblement et j’entends des hurlements. Je m’informe auprès d’un nonchalant gardien de la paix. Il me confie qu’il s’agit de Tamouls du Sri Lanka. Ils sont là des milliers depuis 8 jours avec drapeaux et hauts-parleurs jour et nuit. Les toilettes, ce sont les jardins du Trocadéro. Depuis 30 ans, les Tamouls se sont fait une spécialité d’égorger les Cinghalais au Sri Lanka, les Tamouls étant plutôt hindouistes, les Cinghalais bouddhistes. Les Tamouls sont très ingénieux : ils ont mis au point l’attentat à la voiture piégée, technique largement utilisée depuis en Irak, en Afghanistan, en Mauritanie – en attendant la France ! Les Tamouls sont 125 000 en France, tous titulaires de beaux visas français avec regroupement familial…

Je reprends l’autobus. Attendent avec moi des Asiatiques. Je remarque qu’ils ne sont pas Chinois. Je leur demande en anglais leur nationalité, car ils ne comprennent pas un mot de français. Ils me répondent qu’ils sont mongols et cherchent un emploi. Le conducteur de l’autobus est noir, mais pas subsaharien : il est originaire de Haïti. Les passagers sont des passagères, toutes Philippines. Un peu plus loin, de jeunes et charmantes créatures blondes comme les blés me demandent leur chemin. Elles me font comprendre qu’elles viennent de Biélorussie. Elles sont « hôtesses d’accueil ». N’insistons pas…

La tête finit par me tourner. Je n’y comprends plus rien. Je croyais être en France, mais, en réalité, où suis-je ? Un expert, géographe et sociologue, veut bien m’informer.

« Monsieur, y a-t-il encore des Français en France ? – Oui, Monsieur, mais ils sont en vacances ou au chômage. Cependant, on peut encore en trouver, et les plus doués, des entrepreneurs, des artistes de renom, des grands sportifs, en Suisse. À Marrakech, on en dénombre plus de 50 000. On en trouve aussi pas mal en Belgique, en Grande-Bretagne.

– Mais pourquoi donc Monsieur l’expert ?

– Parce que, depuis des décennies, la France est gouvernée sous le signe de la démagogie. Elle est écrasée d’impôts et de taxes innombrables et vit dans l’insécurité en raison notamment d’une immigration qui peut atteindre plusieurs centaines de milliers de personnes par an, alors les meilleurs s’en vont et s’en iront, sans oublier leur patrimoine. »

Je passe devant la mairie. Il y a foule. C’est un mariage entre une Cap-verdienne, toute de blanc vêtue, et un Français d’origine sénégalaise. Il a tous ses papiers et n’en est pas, dit-on, à son premier mariage… Les amis sont là, et les youyous. Je souhaite aux jeunes mariés beaucoup de bonheur… et quand même pas trop d’enfants !

Partager cette publication

Comments (10)

  • Toni Répondre

    Je le redis les gens et les partisans de Mai 68 doivent assumer leurs choix électoraux. J’attends que les bobos Parisiens viennent pleurnicher quand leur ville ressemblera à Sarajevo. Ensuite je me demande si j’irai ou non défendre ces gens, je crois que je choisirai l’expatriation avant.

    On a déjà comment se passait une manifestation casseurs de banlieues vs jeunes de banlieues en 2005 et 2006,  il me semble que les jeunes délinquants de banlieues avaient l’avantage ce jour là. C’est d’ailleurs aussi bien que la police n’ait pas réagi, pour les étudiants de l’unef il faut bien mettre en accord ses idées avec ses actes et son environnement. ça ne me dérange qu’un(e) étudiant(e) de l’unef se fasse castagner dans une telle manifestation, ces gens là sont mes énnemi(e)s.

    Super ce site internet, au moins on peut discuter avec des gens qui ont les pieds sur terre.

    8 septembre 2009 à 22 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    Simplement pour nôtre tiers mondiste au lunettes roses

    Je me suis retrouvé dans XVIII ém Ardt de Paris et là je me suis retrouvé dans une annexe du monde simplement en prenant le Métropolitain, je dois remercier les gouvernements socialistes successifs et un certain Shirak que vous stipendiez avec vigueur durant ces deux mandats de calife.

    A un moment, j’ eu même la joie de découvrir avec quelle pudeur nos immigrés nous cachaient leurs épouses sous une succession de drap divers et nombreux, c’est certainement ce que vous appelez une intégration réussie.

    Jusqu’ où ira vôtre veulerie.

     

     

    7 septembre 2009 à 18 h 45 min
  • Jaures Répondre

    "ceux qui ne pourront vraiment pas partir ils risquent de se retrouver dans des conditions dignes du tiers monde et ça sera pire que la mort pour eux." Si le tiers monde est pire que la mort, cela explique peut-être pourquoi tant d’hommes essayent d’y échapper pour rejoindre nos côtes.

    7 septembre 2009 à 17 h 08 min
  • Toni Répondre

    Vercinpatorix a écrit: "Si les conséquences n’étaient pas la ruine et le malheur de ceux qui ne pourront pas partir (et ils sont nombreux, qui les accueillerait?) , il faudrait se réjouir de ce beau boxon qui ne fera que précipiter la fin.  Ce sera bien drôle quand il n’y aura plus rien a ramasser : avez vous déjà vu des tiques pouvoir survivre sans le sang d’un animal?"

    C’est quand on en arrivera là que ça sera intéréssant, pour ceux qui ne pourront vraiment pas partir ils risquent de se retrouver dans des conditions dignes du tiers monde et ça sera pire que la mort pour eux. Je pense aux grands handicapés sur ce point là. Pour ces habitants là, l’entourage (si entourage il y a) devrait regarder dans d’autres pays. Précipiter la fin ne me semble pas une mauvaise idée au sens où cela fera entendre raison et remettre les pieds sur terre de gré ou de force aux planqués et aux récalcitrants. La terre brûlée est une bonne hypothèse.

    J’émets l’hypothèse qu’en cas de cessation de paiement de l’état Français et convocation devant la FMI, les réformes économiques attendues depuis 30 ans se feront. Et il y aura beau y avoir des manifestations, ça ne changera rien du tout. Et oui en cas de faillite et quand on quémande aux autres, on n’est plus maître chez soit … Un peu comme avec les huissiers.

    Vercinpatorix a écrit: "Ce sera bien drôle quand il n’y aura plus rien a ramasser : avez vous déjà vu des tiques pouvoir survivre sans le sang d’un animal? " De toute façon les tiques dont vous parlez vont se retrouver piéger à un moment donné surtout qu’il ne reste plus grand chose à ramasser.  

    6 septembre 2009 à 17 h 18 min
  • Vercinpatorix Répondre

    Si les conséquences n’étaient pas la ruine et le malheur de ceux qui ne pourront pas partir (et ils sont nombreux, qui les accueillerait?) , il faudrait se réjouir de ce beau boxon qui ne fera que précipiter la fin.  Ce sera bien drôle quand il n’y aura plus rien a ramasser : avez vous déjà vu des tiques pouvoir survivre sans le sang d’un animal?

    Vous désignez les bobos, mais, croyez moi, ils ne sont pas les seuls a soutenir, au moins en paroles, tous les parasites. J’en connais et très près de chez moi, qui ne donneraient pas un morceau de pain à un affamé mais qui vous traitent bravement de raciste si vous dites avoir vu un voleur de couleur. Ces crétins s’imaginent que cela leur donne bonne conscience et de plus qu’ils seront considérés par les nouveaux maitres.

    Il ne faut pas hésiter à se couper un doigt, voir un bras pour ne pas se laisser prendre, sans faiblesse.  La terre brulée, il n’y a que cela. C’est pour ne pas l’avoir appliquée à Bourges que Vercingétorix a permis aux envahiseurs de se requinquer et finalement de nous soumettre en esclavage. Certains s’en réjouissent peut être au prétexte de la civilisation, mais cette fois ce ne sera pas la même chose. Surtout avec des gens a la nature de prédateurs qui n’apportent rien de bon et sont incapables de vivre autrement que sur le dos des autres.

    5 septembre 2009 à 16 h 08 min
  • Toni Répondre

    Candide a écrit :"désespérance de cet état de fait impensable il y a moins de trois décennies." Entre temps il y a eu Mme Miterrand, Jack Lang, Jack Chirac …Les gens doivent assumer leurs choix électoraux et sociétaux post 68 des 30 dèrnières années.

    Bah soyons pragmatique ceci va accélérer la faillite de la France et celle de tous les régimes de protection sociale et de retraite. Peut être les anciens de Mai 68 vivront assez longtemps (augmentation de l’espérance de vie) pour constater le fruit de leurs oeuvres. Pour les pro Mai 68, Nul doute que vos petits enfants apprécieront cet héritage … Je ne parle pas des petits enfants d’immigrés de seine saint-denis; là ça sera une autre histoire. L’avenir nous dira comment.

    L’élitisme républicain, vu ce qui est dit dans l’article il risque d’être mis à mal le pauvre … Les 80% d’une classe d’âge au bac accélèreront aussi la faillite de la France. Normal ils risquent de finir en fac au pôle emploi … Peu de chances qu’ils rapportent beaucoup au pays.

    Les pro Mai 68 et les bobos sont aigris, ne surtout pas les plaindre ils ont bien cherché ce genre de situations donc maintenant ils assument!

    2 septembre 2009 à 21 h 50 min
  • Jaures Répondre

    En fait, Christian Lambert est Martien !

    2 septembre 2009 à 21 h 01 min
  • Candide Répondre

    Bravo Monsieur LAMBERT pour votre humour ravageur. Ravageur, mais qui traduit bien aussi votre (notre) désespérance de cet état de fait impensable il y a moins de trois décennies.  

    2 septembre 2009 à 16 h 53 min
  • Toni Répondre

    Je ne sais pas si il faut rire ou pleurer ni comment réagir.

    Nul doutes que tout ce petit monde comblera la dette public et assurera les retraites.

    ça se passe à Paris dans un quartier bien ?? Excellent! C’est ce que veulent les bobos et ça correspond à leurs idées et choix politiques. Il faut bien qu’ils assument leurs choix électoraux eux aussi!

    LC a écrit "alors les meilleurs s’en vont et s’en iront, sans oublier leur patrimoine" … ça aura au moins le mérite de donner des sueurs froides au bobo. Je suggère d’ailleurs à l’ensemble de la classe politique de faire attention à la fuite des cerveaux.

    LC a écrit "une localité du département de Seine St-Denis en état de semi-insurrection permanente où les pouvoirs publics sont incapables de maintenir l’ordre et d’assurer la sécurité, malgré les milliards déversés et puisés dans la poche du contribuable français" … Le mieux serait de favoriser les rencontres bobos 16ième arrondissement et Seine St-Denis. Pour les milliards d’euros déversés et puisés, le contribuable français appréciera sûrement avec en prime le crachat de remerciement.

    R.Ed a écrit :"Le doigt, je crois qu’on va l’avoir bien profond" … Excellente remarque. Il faudrait demander aux bobos si la vaseline est fournie en complément.

    2 septembre 2009 à 16 h 45 min
  • R. Ed. Répondre

    Bruxelles, ce n’est pas mieux, avec 55 % de sa population d’origine étrangère.

    Par contre, notre roi, c’est encore un Belge, belge du moins depuis la création du pays.

    Peut-on en dire autant du digne représentant des Français ( et de tous les autres ) lui qui n’est Français que depuis fraîche date, et ne s’en cache pas, d’ailleurs ?

    A Bruxelles, le bourgemestre (le maire) est encore un bon Belge de souche, malgré que son conseil communal, composé de 23 édiles y compte 17  " allochtones ".

    Mais le suivant ?  Marocain comme celui de Rotterdam ?

    On n’est plus chez nous, Monsieur, et le dire est devenu un délit.

    C’est beau la tolérance, la démocratie et les "Dwoits de l’homme "

    Le doigt, je crois qu’on va l’avoir bien profond.

    2 septembre 2009 à 13 h 20 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *