Une euthanasie à coups de fusil

Une euthanasie à coups de fusil

Cette tragédie a fait l’objet d’un communiqué de quelques lignes diffusé par l’AFP et repris tel quel par quelques journaux, puis, plus rien. Or, il se trouve que ce drame me touche personnellement, car il s’est déroulé dans un chef-lieu de canton de Seine-et-Marne du nom de La Chapelle-la-Reine, où j’ai passé une bonne partie de mon adolescence.

C’est dans ce village, qui comptait à l’époque 800 habitants, que j’ai fait mes premières armes d’écologiste et d’empêcheur de ronronner, puisque j’y ai créé, à l’âge de 16 ans, mon premier journal, entièrement composé à la main en caractères de plomb. Son premier numéro (1949) déclencha un mini-scandale, car j’y affirmai que l’eau du puits municipal qui trônait sur la grand-place y était sévèrement polluée (déjà !). Émoi à la préfecture ! Convocation chez le maire, le Dr Battesti, à qui je fis valoir qu’une demande préalable d’information adressée au responsable départemental de l’hygiène avait été traitée par le mépris. Allait-on fournir des explications à un lycéen qui voulait jouer au journaliste ? Cela ne méritait qu’un haussement d’épaules. Grosse erreur, le lycéen en question, ayant plus de mordant qu’on ne croyait, publia des informations de source privée. Finalement, on me fit des excuses. Et mon petit journal cantonal eut le vent en poupe. Pardonnez-moi ces souvenirs d’ancien combattant. Ah ! nostalgie, quand tu nous tiens !

Ceci pour vous dire que je ne pus me défendre d’une vive émotion quand je pris connaissance, par cet entrefilet trop discret, de la fin sanglante d’un couple de personnes de ma génération habitant ce village, dont j’ai probablement connu au moins l’un des deux conjoints. Âgée de 74 ans, la femme était atteinte d’une très grave maladie et elle était hospitalisée à son domicile. Son mari, âgé de 76 ans, a courageusement décidé d’en finir avec ce calvaire sans espoir. Il a pris son fusil, est entré dans la chambre de sa femme et, d’une seule balle, a mis fin à ses souffrances. Puis il est ressorti dans le jardin, a retourné l’arme contre lui, et il est parti la rejoindre. On n’en a pas parlé à la télévision. Cela n’a pas fait la une des quotidiens. Ce n’était après tout qu’un banal fait divers, comme il s’en produit sans doute plus fréquemment qu’on ne croit.

Mais je me suis pris à imaginer que les choses auraient pu être bien différentes si nos députés indignes avaient voté la légalisation de l’euthanasie volontaire, comme ils en eurent l’occasion en février 2004, lorsque trois députés déposèrent un projet de loi en ce sens. L’épouse aurait pu décider de quitter paisiblement cette vie dans un endormissement définitif provoqué, comme cela est possible en Suisse ou en Hollande. Le mari aurait accompagné ses derniers instants en tenant ses mains dans les siennes. Lui-même aurait pu retrouver la paix de l’âme sans être poursuivi par un acharnement judiciaire totalement inique et n’aurait pas été contraint de se suicider pour lui échapper.

Les opposants à la légalisation de l’euthanasie peuvent donc pavoiser. Sous prétexte de respecter la vie, fût-ce dans la torture sans espoir, ils ont deux morts sanglantes de plus sur la conscience. Et combien de drames analogues dont personne ne parle ?

Lorsque j’ai parlé des euthanasies de Vincent Humbert et de Chantal Sébire, le leitmotiv de mes contradicteurs consistait à prétendre que ces affaires avaient été outrancièrement médiatisées et que le « lobby » pro-euthanasie les avait « montées en épingle ». Piètre argumentation, si même le mot convient. Avez-vous remarqué comme le mot « lobby » est désormais utilisé à tout propos pour tenter de discréditer une opinion dérangeante ? Le « lobby », c’est toujours les autres, ceux avec lesquels on n’est pas d’accord. Je rappelle qu’un lobby est un groupe de pression minoritaire qui s’efforce d’imposer son point de vue à la majorité. Or, 87 % des Français sont favorables à la légalisation de l’euthanasie volontaire. Vous parlez d’un lobby ! Certes, tout citoyen a le droit de militer contre cette légalisation s’il juge en conscience qu’elle n’est pas souhaitable. Mais militer, c’est défendre une opinion en acceptant d’en débattre loyalement avec ceux qui ne la partagent pas, et c’est en fin de compte s’incliner devant la majorité qui se dégage au terme du débat. Cela s’appelle la démocratie.

Or, elle n’est pas appliquée dans notre pays sur ce sujet tragique. Quel est donc le lobby qui lui fait obstacle ?

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Comments (85)

  • Pierre LANCE Répondre

    À IOSA : Vous avez raison : si les adolescents visitaient les mouroirs, tout changerait. À condition de bien leur faire comprendre qu’ils risquent d’être eux-mêmes un jour à la place des grabataires, car les jeunes, inconsciemment, ont tendance à penser que les vieux ont toujours été vieux.

    28 avril 2009 à 0 h 14 min
  • alain Répondre

    le pessimisme est d’état
    l’optimisme est de volonté
    Alain

    26 avril 2009 à 22 h 46 min
  • IOSA Répondre

    Siniq@…..

    N’étant qu’un être humain, je crois que je suis éternel, mais sans rire…le testament ou sa déclaration de vouloir une euthanasie ne concerne que ceux qui ne souhaite pas un acharnement thérapeutique et comme celà n’existe pas en France (l’euthanasie), je me demande d’où vous vient cette question puisque ne concernant que ceux qui la souhaite et non ceux qui n’en veulent pas ?

    Par contre et dans le cas où celà serait "légal" et donc entré dans les moeurs et coutûmes, il suffirait tout simplement et comme celà se passe actuellement pour l’information du "service militaire" de rajouter un paragraphe sur la question, c’est aussi celà la vie en responsabilisant les enfants majeurs.

    Que les écoles aillent visiter les mouroirs ( les soins palliatifs) et après tout changera.

     

    24 avril 2009 à 19 h 59 min
  • siniq Répondre

    IOSA

    Quand on a 20 ans, on ne pense pas à la mort donc établir un testament pour être oui on non euthanasier reléve de l’ utopie.

    A propos avez vous fait le vôtre ?

    24 avril 2009 à 3 h 37 min
  • IOSA Répondre

    Siniq@….

    Bien, je vais répondre à votre question puisqu’il semblerait qu’elle vous tienne à coeur…..

    Il n’existe aucune échelle de mesure pouvant définir que tel ou autre handicap vous donnera accès ou pas à l’euthanasie volontaire et non selon vos propos à un choix d’euthanasie non décidé par le candidat, mais par d’autres…ce qui bien évidemment et là je vous suis sur la déviance que certains ne manqueront pas d’user à leurs profits.

    C’est pourquoi, je le répète….La loi sur l’euthanasie volontaire ne peut et ne doit pas être la loi euthanasie, qui elle permettrait cette déviance, tandis que la première (euthanasie volontaire) exigeant de fait une approbation préalable du candidat, qui demeure le seul à émettre sa volonté par testament et vidéo, une double condition nécessaire afin de prémunir d’éventuelles erreurs d’écritures notariales ( la vidéo servant à se faire une approche de l’état psychique du candidat).

    La différence entre les deux "euthanasies" réside sur le choix personnel de la personne et non sur un choix familial ( l’histoire des vieux Japonais et esquimaus qui sont des choix personnels et celle du petit poucet qui est un choix familial).

    Sur l’échelle….. définissant si la vie vaut le coup d’être vécue après un handicap, seule la personne concernée peut la définir et c’est pourquoi certains se suicident alors même qu’ils n’ont aucun handicap physique, mais pour eux la souffrance était insurmontable et donc ils ont fait un choix personnel en mettant fin à leurs vies.

    Se cacher pour mourir ne permet pas à la famille de faire son deuil.

    Votre question sur le moment où décider d’écrire sa volonté d’être euthanasié, pourrait être prise à tout instant…tout comme il est possible de changer d’idée et donc de modifier sa volonté à tout moment.

    Tout le monde possède un téléphone qui fait des vidéos ou un ordinateur avec une webcam de nos jours….

    IOSA

    22 avril 2009 à 19 h 09 min
  • siniq Répondre

    IOSA

    Je lis vos posts et croyez ce n’est pas évident de suivre un intervenant qui passe du coq à l’ âne, un coup le suicide, une autre fois l’ abandon volontaire, il faut vous suivre.

    Donc quand devrat on décidé d’ écrire sa volonté d’ être euthanasié car personne ne sait ce que demain lui promet.

    Demain étant un autre jour et les progrès médicaux avançant à pas de géant qui vous que ce qui incurable aujourd’hui le sera encore demain!

    Vous n’ empêcherez pas des gens mal intentionnés de profiter de la loi pour servir leurs propres intérêts, l’ être humain est ainsi, pervertir tout ce qu’ il touche.

    Vous n’ avez pas répondu à ma question ni vous ni personne à partir de quel taux d’ handicap, la vie ne vaut le coup d’ être vécue.

    21 avril 2009 à 11 h 44 min
  • IOSA Répondre

    Siniq@….

    Donnez vous au moins la peine de comprendre mes posts…….

    Je vais donc reprendre mes explications pour vous, en ce qui concerne l’Euthanasie de ceux qui seraient dans l’impossibilité physique d ‘émettre leur accord ou désaccord et ceci en référence à votre histoire personnelle.

    1- La nécessité d’une loi sur l’euthanasie volontaire est pour tous ceux qui au préalable avaient décidés que l’on mette fin à leurs vies dans le cadre d’une maladie dont la médecine est dans l’incapacité de soignée ( incurable), ou accident ayant pour effet de maintenir un état végétatif de la personne. 

    Est donc hors cadre, tous ceux qui n’auraient pas fait de déclaration préalable sur leur volonté d’accéder à l’Euthanasie Volontaire.

    En effet, je diffère sur ce point avec M.Lance et uniquement sur ce point et absolument pas pour une question de religion, mais d’éthique morale qui veut que le souhait d’une personne en ce qui la concerne ne regarde qu’elle et absolument pas la famille ou le médecin.

    Il s’agit donc essentiellement d’un choix personnel que rien ne peut interférer et que personne ne peut modifier.

    Maintenant, je relis ce que je viens d’écrire et je ne vois pas ce qui peut vous empêcher de comprendre mon post  et la futilité de votre questionnement sur d’éventuels débordements d ‘une loi sur l’euthanasie volontaire tel que je viens de vous expliquer (une nouvelle fois).

    Bonne lecture !

    IOSA

    20 avril 2009 à 15 h 21 min
  • siniq Répondre

    IOSA

    Comme d’ habitude vous vous embourbez que vient faire l’ abandon de personnes âgées ou d’ enfants encombrants devenues soient inutiles ou des bouches à nourrir supplémentaires.

    L’ euthanasie serait donc un moyen de se débarrasser de personnes inutiles à toute société.

    Il y aurait une euthanasie non volontaire selon vos propos :

    "Comme vous pouvez le constater, je ne me "mélange" pas les pinceaux sur un sujet aussi délicat qu’est l’euthanasie volontaire et non l’euthanasie…..ce qui est bien dommage pour vous."

    Il est donc normal que le législateur n’autorise pas officiellement cette pratique ce qui pourrait donner l’occasion à certains personnages peu regardants de se débarrasser de proches encombrants.

    Pour mon père comme je le soupçonner, vous n’avez rien compris même si la loi m’avait autorisé d’utiliser l’ euthanasie, je ne l’aurais point fait car il aurait pour un fils de tuer son père alors pourquoi aurais je autorisé des étrangers à commettre cet acte au nom de ma lâcheté.

    Enfin, jusqu’ où peut on considérer qu’ une vie ne soit digne d’ être vécue, certains régimes l’ ont fait et les camps d’ exterminations ont tourné à plein régime.

    19 avril 2009 à 21 h 17 min
  • IOSA Répondre

    Siniq@….

    Saine réflexion de votre part à en juger la teneur de votre réponse, mais toujours cette petite pointe d’amertume qui en ressort de votre post.

    Pour reprendre votre propre définition du suicide selon laquelle toute autre forme d’euthanasie non effectuée par le candidat lui même serait un meutre prémédité et donc condamnable par la loi.

    Si j’ai bien compris le sens de vos propos, ce qui vous a fait hésiter pour votre père serait justement cette définition selon la loi et les conséquences qui en découlent pour celui ou celle qui aurait accomplit l’acte (l’euthanasie) demandé par le candidat dans l’incapacité de mettre fin à ses jours par lui même.

    Vous rendez vous compte que vous venez de mettre le doigt sur le noeud du problème et que celà est justement la demande des pro-euthanasie ? 

    1- Le terme euthanasie est usité pour désigner une aide venant mettre fin aux souffrances d’une personne affligée d’une maladie incurable par le décès provoqué en milieu médical ( que le sujet ait donné préalablement son accord ou non).

    2- Le terme suicide ou autolyse est l’acte mettant fin à la vie par le sujet sur lui même ( ce qui implique la capacité physique de le faire).

    A ce stade les alinéas numérotés 1 et 2 devrait vous suffire pour comprendre la nécessité d’une loi régissant l’ "euthanasie volontaire" qui est mélange des deux……. Autolyse + Euthanasie.

    Comme vous pouvez le constater, je ne me "mélange" pas les pinceaux sur un sujet aussi délicat qu’est l’euthanasie volontaire et non l’euthanasie…..ce qui est bien dommage pour vous.

    D’ une part, c’est bien évidemment dans la "civilisation chrétienne" que le suicide est considéré comme un acte déshonorant……bien que certains suicides en France sont sensé laver l’honneur de certains ministres et de beaucoup de capitaines de bateaux.

    D’autre part, au japon et chez les esquimaus ( il y a longtemps) on abandonnait les vieux dans la montagne pour certains et pour d’autres sur la banquise…..les vieux acceptaient le même sort que leurs parents qui avaient pratiqués ce même rite aux grands parents.

    L’ histoire du petit poucet abandonné dans la forêt ( c’est de qui ?).

    Et pourtant il y a une différence énorme entre ces deux formes d’euthanasie, mais sauriez vous faire la distinction ?

    ps: meutre prémédité= la non connaissance de la victime du projet de son assassinat et donc absence de son accord préalable….CQFD…..

    ps2: Euthanasie volontaire= Lacune du législateur….

    IOSA

     

    18 avril 2009 à 23 h 48 min
  • siniq Répondre

    Donc selon nôtre grand philosophe IOSA, l’ euthanasie serait un acte de mort de mort volontaire plus communément dénommé Suicide mais pour prétendre à ce terme cette définition ne peut s’ appliquer que si la victime est elle même bourreau dans tout autre cas, il s’ agit d’ un acte convenu donc condamnable par la loi comme meurtre prémédité. Le suicide est dans toutes les civilisations un acte déshonorant sauf au Japon mais dans des conditions bien particulières comme pour éviter un trahison ou un non respect à une parole donnée ou comme la légende des 47 rônins. Dans nôtre civilisation ce dernier est souvent l’ acte d’ une personne psychologiquement désespérée et rarement d’ être souffrant de déficience physique voir de maladie grave. Cette dénomination aide beaucoup les partisans de l’ euthanasie à tout prix.

     

    Cher IOSA

     

    Vous êtes un philistin, où avez vous lu que j’ étais contre l’ euthanasie, essayez de lrie mon texte plus amplement, je ne donne pas mon avis favorable ou non mais simplement une analyse d’ une situation.

     

    Monsieur Lance vous a répondu avec beaucoup de sagesse au sujet des personnes accidentées ou qui ont subit diverses attaques qui laissent sans pouvoir dire leurs dernières volontés Mon père ce grand homme ne pouvait donner aucun avis suite à deux attaques cérébrales et même si le corps médical m’ avait autorisé à l’ euthanasie , aurais eu le courage de passer à l’ acte ce que vous n’ avez évidemment pas compris.

    C’est peut être pour ce dilemme terrible que beaucoup de proches demande une innervation’ un tiers, volontaires pour une mort digne ou un représentant médical.

     

    Pour terminer et pour faire comprendre à quel point vous êtes un béotien, vous auriez interprétez la titre très « Ici Paris » de monsieur Lance comme suit:

     

    « Il suicide sa femme au calibre 12 et s euthanasie ensuite avec la même fusil »

    18 avril 2009 à 19 h 44 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Ce douloureux problème de l’euthanasie volontaire mérite qu’on lui donne un maximum de clarté et que l’on n’entretienne pas la confusion par des approximations ou des procès d’intention. Comme le dit fort bien IOSA, il s’agit d’une forme de suicide (qui peut être éventuellement programmé à l’avance) et non d’une mort décidée par quelqu’un d’autre (sauf toutefois dans certains cas, comme celui d’une personne plongée dans le coma depuis des années, et dont on peut admettre que la famille puisse prendre légitimement une décision d’euthanasie). Que demandent en fait ceux qui réclament la légalisation de l’euthanasie volontaire, et qui sont les 3/4 des citoyens français ? Ils demandent seulement, tant pour eux-mêmes que pour ceux qui leur sont chers, la possibilité de quitter la vie lorsque sa prolongation inflige à la personne d’épouvantables souffrances sans espoir d’apaisement ni de guérison. Ils demandent qu’on leur fournisse les moyens indolores de quitter ce monde lorsqu’ils le décideront, tant qu’ils pourront mettre ces moyens en oeuvre eux-mêmes. Et ils demandent le droit de rédiger un testament en ce sens et que celui-ci soit respecté, dans le cas où ils se trouveraient parvenus dans un tel état de déchéance qu’il ne leur soit plus possible d’agir ni d’exprimer leur volonté, autrement dit un “état de légume” qui n’a plus rien de commun avec celui d’être humain. C’est tout et c’est, me semble-t-il, relativement simple. Bien entendu, les personnes qui jugeraient ces dispositions en contradiction avec leurs croyances auraient le droit de choisir personnellement le martyre. Mais je ne vois pas au nom de quoi elles pourraient faire obstacle à la liberté de ceux qui choisiraient l’euthanasie, à moins d’accepter de devenir des tyrans et des bourreaux de la pire espèce.

    15 avril 2009 à 0 h 47 min
  • IOSA Répondre

    Nathaniel@…..

    Comme d’hab ! Votre intervention ne rejoint pas le sujet sur le fond et préconise une intervention divine dont je n’ai cure puisque nous parlons pour la énième fois, non pas d’un choix familial sur la décision de vie ou de mort d’un proche mourant et incapable de dicter sa dernière volonté sur le sujet de son euthanasie, faute d’avoir oublié qu’il arrive à tous de mourir et pas toujours dans son lit, de sa douce mort.

    Mais puisque vous intervenez sur le sujet et puisque vous avez pris autant de temps que Siniq@… pour lire mon post précédent, je me permet de vous renvoyer à la lecture de celui-ci où il est précisé que cette euthanasie réclamée, est avant toute chose un suicide et que ce terme indique implicitement dans sa logique, un choix appartenant à l’individu de mourir à sa manière.

    Et si poussez plus loin cette lecture de post, vous trouverez aussi ces quelques mots mentionnant que le fait de décider pour autrui ne l’est pas ( n’est pas un suicide le fait de faire mourir des gens sans leur consentement).

    Vous voilà donc éclairez ( une nouvelle fois) sur mes propos.

    Quand à Dieu dans tout celà ? Ben là, je suis encore une nouvelle fois obligé de vous inciter à relire mes posts dont notamment le post en date du 05 avril dernier adressé à Anne@ , dans son dernier alinéa.

    Maintenant, dans la situation décrite des proches qui pensent que pour éviter une longue continuité de souffrance à un parent atteint de maladie incurable, il conviendrait de procéder à l’euthanasie…alors même que le dit parent a de tout temps refuser cette pratique, il me parait évident que sa dernière volonté est prioritaire sur le désir nombrilique des proches.

    Dites vous bien que le refus de dissertation sur une loi Euthanasie n’apporte rien de concret à tous ceux qui veulent "partir dans la dignité" et de ne pas laisser en héritage ce choix cruel aux leurs. Ce qui est sans aucun doute le plus beau des cadeaux que le "candidat " puisse faire à ceux qu’il  aimé.

    Il n’y a que la peur du lendemain sans celui ou celle qui s’en va, qui nous empêche d’être à l’écoute de celui ou celle qui veut partir dans sa dignité.

    D’autres en profiteront en prétextant une volonté divine pour cacher cette peur, après tout c’est humain……. mais pas divin !

    IOSA

    15 avril 2009 à 0 h 31 min
  • Anonyme Répondre

      Pierre lance:

    Nous sommes d’accord. J’espère qu’ils le font ou qu’ils le feront car sinon nous sommes dans une "sacrée merde", comme le dit si bien SAS

    IOSA:

    les misérables et les vrais riches: il pourrait aussi s’agir des infidèles (qu’il venait de durement vilipender)  et des fidèles (appelés au combat). Il précise d’ailleurs: "les ennemis de Dieu" et "ses amis". Je ne sais pas s’il parle là de ceux qui n’iront pas à la croisade.

    "Ce n’est pas vous de choisir si il fallait débrancher votre père". Et c’est donc à qui? vous avez deux réponses possibles: Dieu ou le médecin. dire Dieu vous compromettrait dans votre objectivité, sauf si vous vous rattrapez et invoquez tout simplement la nature. Dire le médecin vous renverrait à la même affirmation: "ce n’est pas au médecin de choisir s’il fallait ou non débrancher le père". Cette décision devrait être prise par la famille dans son ensemble en consensus avec l’hôpital et pas par une personne isolée ou par une administration quelconque (médecin compris) n’ayant aucun lien avec la personne concernée.

    Sur ce point nous sommes d’accord.

    14 avril 2009 à 15 h 07 min
  • IOSA Répondre

    SAS@… Merci pour votre réponse mais je m’empresse de joindre une autre à notre bon ami Siniq@…. Mais on est dans la merde tout de même…..

    Siniq@….

    Votre post suivant…  "Comme d’ habitude IOSA dévie du sujet principal pour nous emmener sur un terrain qu’il pense mieux maîtriser. Ici en nous imposant un long copié-collé, ce type de démarche me fait penser à un intervenant qui on donnerait la parole et qui pour toute réponse utiliserait un magnétophone, voilà interlude terminée."

    Comme à l’accoutumé votre intervention est toujours dirigée par la plus mauvaise lecture tant il est vrai pour vous l’importance du dénigrement.

    Si vous avez le temps et l’aptitude de le faire,  relisez plus sereinement mon post afin que la voie de la compréhension du texte……soit accessible à votre esprit.

    Sur le sujet de l’euthanasie, dont vous semblez malgré vos dires…être contre.

    Ce n’est pas vous de choisir si il fallait débrancher votre père, ce qui est hors de propos concernant l’euthanasie volontaire décidé par le candidat à la " mort douce" et non par des tiers, familiers ou non.

    Je me permet de vous signaler ce qui vous échappe encore….CAD que l’Euthanasie volontaire est une forme de suicide et le fait de le décider pour autrui ne l’est pas.

    Malgré que votre post fasse allusion à une histoire qui vous touche, elle est hors sujet de cet article, sauf si votre père avait auparavant rédiger un billet mentionnant son refus de vivre à l’état végétatif, ce qui permettrait dans ce cas de le situer dans le cadre de cet article.

    La volonté de ceux qui nous ont donné la vie est certainement la chose la plus sacrée qui soit…surtout aux derniers moments de leur vie.

    Il ne s’agit donc certainement pas de décider si il faut une loi permettant à quiconque de donner la mort, mais de faire une loi permettant aux familles d’accompagner le proche dans sa démarche personnelle.

    IOSA

    ps: le sujet principal est donc respecté, non ?

     

    13 avril 2009 à 18 h 20 min
  • sas Répondre

    A iosa….

    Amen……mais la prière seule sera de très loin insuffisante…les forces du mal en présence sont considérables et aguerries…..et nous ,qu avons nous à opposer à cette déferlante…..des etudiants décérébrés de science po ou ,l ena ou l ecole des finances….puis tous la masse de pietaille vociférente

    Des types sourd oppotunément, lache, compatisant à tord et culpabilisés….qui s excusent de s’être laissé tapé sur la gueule comme un lâche…qu il est probablement….

    Voilà en direct et plein écran…..ce qui truste nos administrations, nous dirigent et prévalent à nos destinées….

    on est dans une sacrée merde iosa…

    dans une sacrée mouise, ca c’est certain…..

    sas

    13 avril 2009 à 13 h 42 min
  • siniq Répondre

    Comme d’ habitude IOSA dévie du sujet principal pour nous emmener sur un terrain qu’il pense mieux maîtriser. Ici en nous imposant un long copié-collé, ce type de démarche me fait penser à un intervenant qui on donnerait la parole et qui pour toute réponse utiliserait un magnétophone, voilà interlude terminée.

     

    Revenons maintenant au sujet du billet de Monsieur Lance, l’euthanasie .Il s’ agit d’ un sujet aussi vaste que le tonneau des Danaïdes .Ayant vu mon père en quelques années devenir un légume, je peux m’ exprimer sur le sujet. Du courage disent certains pour tuer un être cher, je ne sais mais une grande pitié envers celui dont la vie s’étiole certainement mais donne t’ elle le droit d’ ôter le souffle de sang froid, je ne sais pas!

     

    Faire exécuter cet acte par une tierce personne, c’est une façon de dédouaner de se donner bonne conscience, une façon de garder sauve la moral. Il ne s’ agit pas de moral religieuse mais simplement de tuer celui ou celle qui vous a donné la vie.

     

    Je n’ aurais jamais débranché mon père quand il est parti, je le savais libéré de tous ces fils et branchements qui le maintenaient envie végétative.

     

    A partir de quel taux d’ incapacité pourrait on dire que cette vie est un enfer à une époque certains hommes l’ on fait lors d’ une période noire de notre histoire en utilisant l’ eugénisme. comme référence De nos jours, la médecine fait des progrès extraordinaires et certaines personnes pensant au suicide assisté ont la chance de pouvoir regarder le monde d’ une façon différente comme les derniers greffés du Visage. Un des plus grand cerveau du XX éme Siècle était un paraplégique.

     

    Qui nous dit qu’ une fois cette loi votée des gens mal intentionnés ne la détourneront pas malgré tous les gardes fous..

     

    Pour terminer, j’ ai beaucoup ri en lisant le titre racoleur de M Lance, on serait cru dans la pagode garde de « Détective », le but recherché certainement, pleinement atteint par le poids des mots, il ne manquait plus que le choc des photos.

    13 avril 2009 à 12 h 40 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Nathaniel : Quand je dis que les hommes se battent pour leur patrie d’abord, je parle des hommes normaux, qui sont, fort heureusement, la majorité. Je ne parle pas des aventuriers, désaxés, exaltés, fanatisés et paumés de toutes sortes qui constituent les troupes du djihad comme ils constituèrent autrefois les troupes des croisades chrétiennes.

    13 avril 2009 à 1 h 11 min
  • IOSA Répondre

    Nathaniel@….

    Un peu de lecture sur le discours du Pape de l’époque….Urbain II, fait à Clermont le 27 Novembre 1095 et qui déclencha la première croisade.

    ps: alinéa 3………" D’un côté seront les misérables, de l’autre les vrais riches; ici les ennemis de Dieu, là ses amis. "

    En dehors du fait que le Pape Urbain soit à l’origine de la Première Guerre Sainte et dans le contexte de l’époque, toute personne refusant de partir en guerre répondait aux critères de " misérable & ennemi de Dieu "  et celui qui partait en croisade pour la Gloire de Dieu était le " vrai riche et l’ami de Dieu".

    Et que faisait-on aux ennemis à cette époque ? ( ce que l’on fait toujours et dans toutes les guerres aux traîtres et ce que la Bible elle même préconise comme exemple……le sort de Judas).

             "Bien-aimés frères,

                Poussé par les exigences de ce temps, moi, Urbain, portant par la permission de Dieu la tiare pontificale, pontife de toute la terre, suis venu ici vers vous, serviteurs de Dieu, en tant que messager pour vous dévoiler l’ordre divin (…) Il est urgent d’apporter en hâte à vos frères d’Orient l’aide si souvent promise et d’une nécessité pressante. Les Turcs et les Arabes les ont attaqués et se sont avancés dans le territoire de la Romanie jusqu’à cette partie de la Méditerranée que l’on appelle le bras de Saint-Georges, et pénétrant toujours plus avant dans le pays de ces Chrétiens, les ont par sept fois vaincus en bataille, en ont tué et fait captifs un grand nombre, ont détruit les églises et dévasté le royaume. Si vous les laissez à présent sans résister, ils vont étendre leur vague plus largement sur beaucoup de fidèles serviteurs de Dieu.

                C’est pourquoi je vous prie et exhorte – et non pas moi, mais le Seigneur vous prie et exhorte comme hérauts du Christ – les pauvres comme les riches, de vous hâter de chasser cette vile engeance des régions habitées par nos frères et d’apporter une aide opportune aux adorateurs du Christ. Je parle à ceux qui sont présents, je le proclamerai aux absents, mais c’est le Christ qui commande (…).

                Que ceux qui étaient auparavant habitués à combattre méchamment, en guerre privée, contre les fidèles, se battent contre les infidèles, et mènent à une fin victorieuse la guerre qui aurait dû être commencée depuis longtemps déjà; que ceux qui jusqu’ici ont été brigands deviennent soldats; que ceux qui ont été autrefois mercenaires pour des gages sordides gagnent à présent les récompenses éternelles; que ceux qui se sont épuisés au détriment à la fois de leur corps et de leur âme s’efforcent à présent pour une double récompense. Qu’ajouterai-je ? D’un côté seront les misérables, de l’autre les vrais riches; ici les ennemis de Dieu, là ses amis. Engagez-vous sans tarder; que les guerriers arrangent leurs affaires et réunissent ce qui est nécessaire pour pourvoir à leurs dépenses; quand l’hiver finira et que viendra le printemps, qu’ils s’ébranlent allègrement pour prendre route sous le conduite du Seigneur."("Les Templiers et leurs mystères" Patrick Rivière, Ed. de Vecchi).

    IOSA

    11 avril 2009 à 11 h 26 min
  • Nathaniel Répondre

    Iosa:

    Ah bah oui, le djihad= peur pour les proches!!!!! on vous croit…, tuez les infidéles, mais faites le pour protéger les votres. Non, quelquechose ne colle définitivement pas là dedans….

    L’expansion de l’Islam jusqu’en Espagne= peur d’être puni religieusement?????? oh….

    Les chefs des croisades, en quete de gloire et de conquetes, peur de l’excommunication??? Dans ce cas tous ceux qui ne sont pas partis ont été excommuniés????????  Les pays qui n’ont pas participéaux croisades ont ils été excommuniés?????

     

    Nathaniel…

    10 avril 2009 à 19 h 49 min
  • sas Répondre

    CQFD

     

     je vais te paraphraser coluche….à une époque où l on pouvait encore s exprimer en france….

    "Il faut mieux être blanc , grand, fort , en bonne santé et riche…..que petit , malade ,noir, con et pauvre"

    De lapalisse n’aurait pas dit autre…..chose

     

    sas

    10 avril 2009 à 16 h 41 min
  • IOSA Répondre

    à Pierre Lance…….Il y a méprise, l’inconnu ce n’est pas moi et je crois bien que le moment venu, je le ferai tout seul dans un lieu que j’aimerai, mais merci pour le renseignement……

    Sas@….. Sans vouloir insister, mais le mieux que la législation pourrait faire actuellement et sans légaliser l’euthanasie, serait de tenir compte qu’il s’agit d’un suicide assisté et de cesser de poursuivre en justice les parents assistants dès lors qu’il est prouvé qu’il s’agit bien de la volonté du candidat à la mort douce et sereine.

    Nathaniel@….. Les croisades et le djihad tirent et ont tirés leur puissance de la peur pour les proches, ils n’avaient et ils n’ont pas le choix sous peine de représailles ( l’excommunication et le gibet pour les chrétiens et la mort pour les "autres".

    10 avril 2009 à 1 h 29 min
  • Anonyme Répondre

    Pierre Lance:

    "Mais les hommes se battent pour une patrie d’abord"….

    Et les croisades?

    Et le Djihad, qui promet 70 vierges à ceux qui auront tué des infidéles?

    8 avril 2009 à 9 h 44 min
  • Daniel Répondre

    P. Lance

     " Désolé, mais je crois que c’est vous qui le prenez à l’envers. Nous avons certainement trop de lois, dont beaucoup sont mal faites et beaucoup peu ou mal appliquées, mais cela n’affaiblit pas le principe même de la législation. Il n’y a aucune liberté dans une société sans lois, car alors elle n’en connaît qu’une : celle du plus fort. …"

    Cette réponse confirme qu’on ne perçoit pas la conscience de la même manière. Une conscience évoluée n’a pas besoin de lois avec menaces de sanctions mais tout au plus de règles de base générales mais souples, comme on a besoin d’un langage commun.   Le mot responsabilité suffit à englober toutes les lois déjà faites et celles à venir. Il appelle chacun  à la prudence permanente quand la loi indique clairement les limites de la responsabilité et les moyens à utiliser pour contourner la loi et nuire dans la légalité.

    Celui qui a le véritable sens de sa liberté a de même le sens de la liberté pour ses contemporains.   Une culture commune suffit alors à communiquer d’autant mieux qu’il n’y a pas de loi pour limiter cette communication d’intérêt commun. Si vous n’en avez pas l’expérience vêcue, c’est par manque de conscience et d’exigence  (ce n’est pas insultant, vous ne manquez pas de points forts) .    Ne bradez pas le vêcu de beaucoup de vos concitoyens honnêtes et silencieux pour un "principe" dont l’énoncé parait cohérent…  mais  qui ne vaut que par le manque de conscience généré puis entretenu par des lois qui sont une provocation permanente à l’intelligence et au bon sens…      

    Cela n’a rien d’utopiste mais représente précisément la loi la plus naturelle pour des gens doués d’une intelligence normale sous réserve qu’ils ne soient pas déformés par une Education Nationale. Sa messe obligatoire est fondée sur le mensonge et le respect forcé  d’une hiérarchie au service de fausses valeurs et établie pour diviser et régner.  

    Je vous ferai remarquer que la loi du plus fort est précisément ce que nous vivons actuellement avec en prime la légalité qui interdit à l’individu brimé, humilié,  de se défendre, surtout s’il ne fait pas partie de l’élite. Outreau n’est qu’un exemple connu pour des millions non connus. Il suffit que la loi, le droit, les privilèges blanchissent le criminel en col blanc pour qu’on lui doivent socialement le respect.

      Mais il est une réalité pour qui ne se cache pas derrière le droit pour être: malgré vos combats respectables,  vous vivez loin, trés loin de l’essentiel des drames qui détruisent beaucoup de vos concitoyens réduits au silence. Vous avez  une sympathie particulière réservée à des castes que vous "comprenez" mieux!    Pas étonnant que l’argument  "200 millions de morts au nom de la légalité " glisse sur vous.  Vous imaginez que le monde serait pire sans cette législation.

     

    Vous écrivez:  "liberté de mourir à sa guise…" "  tout cela exige une loi qui le permette, puisque, dans l’état actuel des choses, la loi l’interdit. C’est de la simple logique, et tout argument contraire vient se briser sur elle" …

    Ne faites vous pas erreur dans la formulation? A moins que ce ne soient des "billevesées"…

    Vous dites bien que c’est la loi qui empêche la liberté de mourir à sa guise!   … à moins que ce ne soit  des individus qui n’existent que par le Droit  (celui-ci  leur donne  l’importance qu’ils n’ont pas) qui se servent  de cette aberration au service du plus pervers qui devient ainsi le plus fort! par la loi.  Comme me disait un marchand de biens franc mac qui osait toutes les malhonnêtetés "je n’ai jamais perdu un procés!".   

    Vous écrivez donc que c’est la loi stupide qui oblige à créer une autre loi stupide…. qui sera  stupide puisque limitée et rendue nécessaire seulement parce que quelques prétentieux s’imaginent que sans eux le monde serait mauvais!  … Alors que le mal existe essentiellement par eux.  

    L’exigence est toujours relative; ça ne vaut pas que pour les religieux… 

    8 avril 2009 à 0 h 01 min
  • sas Répondre

    Iosa…..sujet trop sensible et complexe ,pour pouvoir l aborder come une conversation de comptoire.

    L’athé que je suis…estime que le clergé épris de la vie sous toute sa forme….defend au nom de la parole de dieux d’infléchir, promotioner ou supprimer toutes vies…..que cela ne relève exclusivement de larbitraire divin et en aucun cas de la volonté humaine….cette partie totalement théologique, comme toutes causes justes et fondées de cette religion…..touche une nécessité qui doit eventuellement echapper aux profanes….

    En l’état actuel des choses , et l humanité nous ayant déjà largement prouvé son imaturité…..le système politique actuelle étant largement perverti et calculé au profit des méchants et de leurs cultes mortifères et égemonistes……la mesure de prudence la plus élémentaire commande , en ce domaine… de la RESERVE….et si telle mesure d’exception pouvait eventuellement envisagé ici ou là , il est certain qu’une mesure générale serait encore une nouvelle hemorragie à lordre morale, l ordre naturel et et la primoté sociétal…..

    En revanche…..le désordre social et economique est tel…..qu effectivement le problème de gestion et de cout de nos vieux va absolument passer par une solution type soleil vert….c’est certain…..gageons que les fils du diables qui nous egarent et nous convoient sur les chemins du désastre (ecologie, armement,pillage du sud…) racourciront nos souffrances a vennir et précipiteront les échéances de telle manière que cette problématique ne se pose pas…..

    Rendons à césar ce qui lui appartient et au clergé ce qui lui revient…..

    sas

    7 avril 2009 à 18 h 01 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Daniel : ” Toute personne qui  parle de liberté grace à la loi me semble prendre le problème à l’envers. ” Désolé, mais je crois que c’est vous qui le prenez à l’envers. Nous avons certainement trop de lois, dont beaucoup sont mal faites et beaucoup peu ou mal appliquées, mais cela n’affaiblit pas le principe même de la législation. Il n’y a aucune liberté dans une société sans lois, car alors elle n’en connaît qu’une : celle du plus fort. La liberté de mourir à sa guise, donc de pouvoir se procurer librement les moyens nécessaires, et même de solliciter l’aide d’une tierce personne si l’on est empêché physiquement, tout cela exige une loi qui le permette, puisque, dans l’état actuel des choses, la loi l’interdit. C’est de la simple logique, et tout argument contraire vient se briser sur elle. ” Cela me fait douter des intentions de Pierre Lance dont le combat pour légiférer et légaliser l’euthananasie volontaire prend un aspect politicien suspect dont on perçoit le véritable moteur, toujours le même.  Ce qui confirmerait l’hypothèse émise par SAS.  A moins que Pierre Lance n’ait pas une grande confiance en sa conscience ?…” Vous n’avez pas honte d’étaler de pareilles billevesées ? À pi31416 : Votre idée d’aller demander à Al-Quaida les moyens de vous “éclater” serait séduisante si l’on ne vous dirigeait pas ensuite vers une cible pleine de femmes et d’enfants. À Nathaniel : ” Ce qui nous avait sauvé la première fois, c’était l’union derrière la bannière catholique. ” Je ne vois pas à quoi vous faites allusion. De quelle première fois parlez-vous ? Durant les siècles chrétiens, la bannière catholique a toujours accompagné les drapeaux. Mais les hommes se battent pour une patrie d’abord, pas pour une religion, même s’ils acceptent sa présence, en quelque sorte comme appoint. Cela s’appelle “faire flèche de tout bois”. Le bois de la croix en l’occurrence. À IOSA : (Attention, vous oubliez souvent d’inscrire votre pseudo) Voici les coordonnées de l’Association helvétique “Dignitas” : DIGNITAS – Vivre dignement – Mourir dignement Postfach 9 / CH-8127 Forch – Tel: +41 44 980 44 59 – Fax: +41 44 980 14 21 E-mail: [email protected] – Site Internet: http://www.dignitas.ch  Non, cette association n’a certainement pas un monopole, mais, à ma connaissance, c’est la seule actuellement qui soit vraiment opérationnelle (enquête sur la légitimité du cas et la claire volonté de l’intéressé, soutien et préparation psychologique, accueil des familles, procédé totalement indolore, etc.). Elle n’est pas réservée aux Suisses et accueille les étrangers, dont d’assez nombreux Français. Un de mes lecteurs alsaciens, qui était atteint d’une terrible maladie incurable qui le détruisait à petit feu, a eu recours à ses services. Il est parti avec un sentiment de délivrance et de sérénité traduit dans une très belle lettre d’adieu, que j’ai publiée dans “L’Ere nouvelle”. J’ai pu constater que le fait d’avoir adhéré à cette association l’a aidé à tenir plus longtemps, sachant qu’il avait une issue. C’est une chose à laquelle les adversaires de l’euthanasie volontaire ne pensent pas : le fait de savoir que l’on aura la possibilité de partir même si les forces physiques se dérobent, cela atténue l’angoisse et permet de se prolonger jusqu’aux limites de l’insupportable. Loin d’abréger l’existence des incurables, la légalisation de l’euthanasie la prolongerait au contraire.

    7 avril 2009 à 1 h 13 min
  • IOSA Répondre

    La seule issue de secours pour survivre à l’Islam est d’avoir la foi en nous mêmes et non d’avoir les foies parce que la foi catholique ( la vraie foi, pas celle interprétée le dimanche) est sur le déclin, parce que faussée depuis le début à des fins mercantiles.

    Sas@… bien que vous soyez contre l’euthanasie volontaire réglementée, dites moi si il est normal que l’état interdise à un concitoyen le droit de mourir au moment où il le souhaite et surtout accompagné si possible de sa famille ( pas obligatoirement à côté et dans l’acte, mais dans l’approbation) puisque de toute façon la médecine ne peut plus rien faire contre sa souffrance physique et encore moins lui sauver la vie (mis à part le drogage systématique et à haute dose qu’est le coma artificiel et encore je ne suis pas certain que la perception des douleurs intenses cessent ?) .

    7 avril 2009 à 0 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    Merci Pierre Lance pour votre réponse à mes questions

    la principale raison qui me pousse à m’intéresser à ce sujet est que j’ai souffert d’un cancer avancé dont je suis en rémission (la répission est maintenant assez rolongée pour que puisse m’affirmer guéri ou presque) et qu’à l’époque j’avais songé à me procurer les moyens de me suicider au cas où la rémission ne serait pas venue et que j’avais constaté que c’était assez difficile de trouver les bons outils sauf à accepter une mort dans la souffrance ou peu praticable quand on est plus ou moins grabataire (se jeter d”un pont par exemple)

    depuis lors, je me suis plus ou moins désintéressé du sujet mais pas complètement, d’où mes questions

    j’ai d’autres questions à vous poser si vous voulez bien prendre le temps d’y réponse

    vous indiquez qu’en Suisse, ce sont des bénévoles de l’Association "Dignitas" qui s’en occupent

    quelles sont les condtions pour devenir et rester bénévole de cette association?

    cette association a-t-elle le monopole de cette activité en Suisse?

    est-il possible pour un français de recourir aux services de cette association?

    6 avril 2009 à 15 h 25 min
  • sas Répondre

    Haaa oui….

    avec des précautions techniques et juridiques…..

    comme a Outreau ?(juridique)……ou comme pour le sang et les hormones de croissance ? (technique)

    se questionne sas….le naif…

    sas

    6 avril 2009 à 13 h 10 min
  • Anonyme Répondre

      Pierre Lance:

    je suis d’accord avec vous. J’espère juste qu’il ne sera pas trop tard lorsque notre besoin d’identité rejaillira. Les barbares sont à nouveau à nos portes. Ce qui nous avait sauvé la première fois, c’était l’union derrière la bannière catholique. Qu’est ce qui nous sauvera maintenant? Nous ne sommes pas assez à penser que nous pouvons survivre contre l’Islam sans religion. Si cette identité existe bien, il serait temps qu’elle apparaisse au grand jour…nous en avons terriblement besoin…

    J’ai bien parlé de ces 3 auteurs. J’estime que leurs 3 pensées regroupées pourraient constituer un nouveau départ pour la civilisation européenne. Il rejettent la religion mais désirent néanmoins un certain ordre basé sur une conscience commune. Je pense que vous pouvez être en accord avec eux.

    Nathaniel.

    ps: Freedom isn’t free

    6 avril 2009 à 11 h 28 min
  • pi31416 Répondre

    wawa
    [email protected]

    dimanche 05 avril 2009 18:27 de —.9.64-86.rev.gaoland.net


    si l’euthanasie devenait légale en France, qui serait autorisé à euthanasier? y -aurait-il un diplôme à passer? ou alors les titulaires de diplômes existants auraient-il simplement à passer une espèce de capacité? quels professionnels diplômés sont-ils actuellement en meilleure position pour se voir attribuer la possibilité de passer une telle capacité? les infirmiers? les médecins? les vétérinaires? les pharmaciens? les chirurgiens (dentistes ou non)? tous ces diplômés-là? quels autres?

    ce sont des questions de ce genre que les éventuels législateurs devront se poser non?

    ————————————————————————

     

    Intéressante question, pour l’état d’esprit qu’elle révèle. A moi maintenant.

    Et si se décrotter le nez devenait légal en France, qui serait autorisé à se décrotter le nez?

    Oh, ne vous récriez pas! Si l’on y va avec un doigt muni d’un ongle bien acéré on risque fort de se provoquer un saignement de nez. Et si l’on est hémophile, c’est grave. Il y aurait un diplôme à passer, ça se voit comme le nez au milieu de la figure.

    Passerai-je maintenant au mode Rabelaisien? Allons-y.

    Et si se torcher le cul devenait légal en France? Je vous laisse compléter, mais permettez-moi de vous conseiller un oison, comme le fait Maître Alcofribas Nasier, qui vous fera (l’oison) au fondement une volupté bien grande.

    Pour mettre agréablement fin à ses jours, o, trompette bouchée, il ne suffit que de savoir comment, savoir dont la dissémination en votre Beau Pays est sévèrement réprimé,   remémorez-vous le tollé qu’avait suscité le livre "Suicide, mode d’emploi".

    Quant à moi, si Monsieur l’Etat m’en..quiquinait trop l’heure venue, j’irais à l’agence Al-Qaïda la plus proche, où je déclarerais: "Ji veux l’jihad, mou zami, ti m’files la çontire di dynamite, ji mi fis souti chi li kouffar".  Suicide gratos aux frais de la princesse, et 72 houris superniquables à la clef pour l’éternité! Qui dit mieux? C’est Soeur Anne qui sera contente.

    6 avril 2009 à 0 h 51 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À wawa : Les réponses aux questions que vous posez figurent dans les projets de loi qui ont été déposés à ce sujet sur le Bureau de l’Assemblée. Il vous suffit de les consulter. Tout le monde semble d’accord pour dire qu’il appartient aux médecins de recueillir la demande d’euthanasie du malade et de veiller à ce qu’elle soit satisfaire dans les meilleures conditions. Moi, je ne suis pas d’accord. Il n’y a aucune raison de réserver aux médecins une responsabilité aussi exorbitante. Et ceux qui la refuseraient auraient parfaitement le droit d’invoquer une clause de conscience. D’autant plus qu’il n’y a aucun besoin de connaissances spéciales pour aider quelqu’un à partir pour le grand voyage. Il suffit que l’on mette à votre disposition les substances adéquates et leur mode d’emploi. En Suisse, ce sont des bénévoles de l’Association “Dignitas” qui s’en occupent. Ce pourrait être aussi les familles, dès lors que toutes les précautions techniques et juridiques seraient prises. Il faut avant tout que la volonté du candidat au départ soit clairement exprimée, par testament écrit ou oral devant témoins.

    6 avril 2009 à 0 h 40 min
  • pi31416 Répondre

    "mercredi 01 avril 2009 16:50 de —.fbx.proxad.net


    L’homme , créé à l’image de Dieu, et appelé par Dieu à partager sa vie divine, ne peut ôter ce qui ne lui appartient pas."

    Vous n’avez pas honte de sortir un galimatias pareil pour toute justification?

    Je traduis en bon français:

    Le citoyen français, citoyen de la République et appelé par elle à partager sa substanficque moelle, ne peut disposer de ce qui ne lui appartient pas. Et rien ne lui appartient, ni son corps (prélèvement d’organes à moins de s’y opposer explicitement — et pour combien de temps encore?), ni son patrimoine (dont il ne peut disposer à sa guise, et quand il en dispose, après paiement d’une ou deux livres de chair, sinon trois).


    5 avril 2009 à 23 h 40 min
  • wawa Répondre

    si l’euthanasie devenait légale en France, qui serait autorisé à euthanasier? y -aurait-il un diplôme à passer? ou alors les titulaires de diplômes existants auraient-il simplement à passer une espèce de capacité? quels professionnels diplômés sont-ils actuellement en meilleure position pour se voir attribuer la possibilité de passer une telle capacité? les infirmiers? les médecins? les vétérinaires? les pharmaciens? les chirurgiens (dentistes ou non)? tous ces diplômés-là? quels autres?

    ce sont des questions de ce genre que les éventuels législateurs devront se poser non?

    5 avril 2009 à 18 h 27 min
  • SAS Répondre

    Tant il est évident….le risque de légaliser l euthanasie pour les contradicteurs de ces "enfoirés actuels"….avec la qualité de ces enclumes qui nous emboucanent journalièrement….

    leurs confier un nouvel outil pour nous génocider…????

     J  A  M  A  I  S…….cqfd

    sas

    5 avril 2009 à 16 h 32 min
  • IOSA Répondre

    Anne@….

    Il n’est certainement pas de mon intention de vous abaisser parce que vos idées vont dans le sens du catholicisme, mais de l’application de ce dogme régenté par un soit disant représentant de Dieu et élu non pas par Dieu lui même, mais par ses pairs et donc sans légitimité.

    La religion chrétienne doit elle en être réduite à l’appréciation des textes dits sacrés et selon lesquels serait extirpée la volonté de Dieu au travers de la lecture de la vie du Christ ? Appréciation laissé aux initiés qui se gardent bien de débattre en public et rappelent aux "croyants" qu’il ne faut pas discuter les ordres sous peine d’excommunication ( tortures et bûchers auparavant). Une ressemblance étonnante avec le Coran dans la pratique…..voilà ce qu’il en est.

    Votre refus d’une loi sur l’euthanasie est la voie de la dérive que vous redoutez tant et n’empêchera pas les suicides découlant justement de l’absence de cette loi, ni même ce qui a toujours existé….les mouroirs pour les vieux que l’on abandonne dans les maisons de retraites sans se soucier de leur volonté de finir leurs vie dans leurs propre demeure, avec "leurs repères" de ce qui a été leur existence. Et dans leurs repères d’existence, il y a leurs proches, leurs familles…..tout ce qui a été leur vie, leur raison d’être.

    Mais c’est vrai que là, il n’y a plus la place pour un Dieu et c’est ce qui ennuit très singulièrement  les opposant à l’euthanasie.

    IOSA

     

    5 avril 2009 à 10 h 41 min
  • UN chouka Répondre

    "Anonyme gaoland net",ma prèstation,n’a absolument pas pour vocation d’ etre satisfaisante, mais a suciter quelques quèstions .

    La philosophie dont vous parlez ,n’engage que vous je crois.

    Désolé si vous attendiez autre chose qui ne vous etait absolument pas dèstiné .

    Mélanger "morale " et fric extorqué comme d’habitude,devrait éveiller bien plus de gens ignards qui n’ont vraiment rien a faire avec "LA MORALE" institutionelle .

    MOI, je regarde ma poche avant tout  :-D

    Merci pour votre intèrvention .

    5 avril 2009 à 9 h 26 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À ethel : Non, je ne découvre pas ce phénomène. Je le connais de longue date. Mais je ne peux pas en parler à chaque fois qu’un tel évènement se produit, déjà qu’on me reproche de revenir trop souvent sur cette question, qui gêne beaucoup tous ceux qui préfèreraient qu’on l’enfouisse sous une chape de plomb, et leur conscience avec. Vous avez raison, hélas, de tels drames se produisent fréquemment. J’ai parlé de celui-là parce que, comme je l’ai expliqué, il me touchait de plus près, ayant vécu dans ce village. À Anne : Ah ! c’est moi qui suis despotique parce que je réclame pour chacun le droit de quitter la vie quand elle l’accable de souffrance ? Mais vous, qui refusez ce droit à tous ceux qui ne partagent pas votre idéologie, vous n’êtes pas despotique ? Vous êtes plus que despotique; vous êtes profondément dictatoriale, totalitaire et tyrannique et vous n’avez même pas le courage de l’admettre. Et si je vous le dis, c’est dans le frêle espoir que vous fassiez votre examen de conscience en vous regardant dans un miroir. Personne ne vous oblige à disposer de votre vie, si vous supposez qu’elle ne vous appartient pas. C’est votre problème. Tout ce que l’on vous demande, c’est d’avoir pitié des agonisants qui demandent à partir et de ne pas faire obstacle à leur ultime liberté. Vous avez le droit de décider pour vous, pas de décider pour les autres. Et c’est pourtant ce que vous voulez faire. À Nathaniel : ” Depuis que les sociétés occidentales ont abandonné leurs valeurs et leurs morales, elles sont devenues permissives, laxistes, progressistes, ultra-tolérantes…. Les populations ont perdu leurs repères, leur identité…” dites-vous. C’est une erreur. Les sociétés occidentales n’ont abandonné que les fausses valeurs et les fausses morales, tout ce fatras de tabous et d’ukases par lesquels on prétendait ligoter leurs aspirations légitimes. Les Européens voulaient être libres, et ils le sont. Toutefois, dans la liberté, les forces se révèlent mais les faiblesses se dévoilent. Ceux qui ne savent pas se tenir droit sans corset, glissent dans la licence et l’avachissement, c’est vrai. Les religions étaient faites pour eux mais nous conduisaient tous vers une civilisation “orthopédique”, une société d’infirmes psychiques suspendus à la volonté des prêtres et tout harnachés de prothèses mentales. Tout cela est fini en Europe (et en Europe seulement, hélas, mais tant mieux pour nous). Alors, pour le moment, c’est un peu le chaos. Comme le disait Waldeck-Rousseau : “Avant d’être sage, il faut avoir été longtemps libre.” (Cette sentence est gravée sur une pierre du jardin des Tuileries, à Paris. Je l’ai découverte quand j’avais dix ans et elle m’a frappé pour la vie.) Aujourd’hui, la société européenne est une sorte de vide-grenier. Elle trie ses vieilles affaires, hésite et s’interroge, comme toujours en pareil cas, avant de jeter pour de bon ce qui est inutile et faire briller quelques trésors qu’elle avait un peu oubliés. Quant à leur identité, les Européens y tiennent plus que jamais et ils enragent que certains s’appliquent à la leur faire perdre. Mais ils se révolteront avant qu’on y parvienne. Et si leurs “élites” ne comprennent pas cela, elles verront couler des fleuves de sang… À HEFF : Je me fous complètement de ce que raconte Jacques Attali. Vous devriez avoir de meilleures lectures. Et de toute manière, des phrases extraites de leur contexte n’ont aucune valeur. On ne peut pas discerner si l’auteur avance des théories ou fait des constats désabusés. En plus, pour dire que “le socialisme, c’est la liberté”, il faut vraiment être le dernier des nigauds. Le socialisme, c’est d’abord l’égalité, qui détruit fatalement la liberté. Les socialistes ne parviennent à défendre des libertés que lorsqu’ils oublient d’être socialistes, ce qui, heureusement, arrive parfois. La question de l’euthanasie volontaire n’a strictement rien à voir avec le socialisme, puisqu’elle est avant tout un principe INDIVIDUALISTE. Votre citation d’Attali : ” L’euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement.” (C’est une prophétie, un avertissement, un souhait, une condamnation ?…) désigne une euthanasie bureaucratiquement organisée de type nazi qui est aux antipodes de l’euthanasie volontaire librement choisie par l’intéressé, que je défends. Laissez-donc Attali dire toutes les sottises qui lui passeront par la tête, mais ne mélez pas ses propos à ceux de Pierre Lance, s’il vous plaît. Vous connaissez le dicton : “il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.”

    5 avril 2009 à 1 h 13 min
  • Anonyme Répondre

    Heff, merci de préciser vos sources,
    Avez-vous recopié ces propos directement dans le livre de Jacques Attali ?

    4 avril 2009 à 23 h 41 min
  • HEFF Répondre

     @Pierre Lance, tout cela n’est pas du délire, un plan diabolique est mis en oeuvre par l’oligarchie pour nous exterminer à petit feu au profit d’une certaine logique financière et idéologique :

    "L’Homme nomade", Jacques Attali:

    « Dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société ; il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement, plutôt qu’elle ne se détériore progressivement."

    "On pourrait accepter l’idée d’allongement de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et de créer ainsi un marché."

    "Je crois que dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du pouvoir."

    "L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figure. Dans une logique socialiste, pour commencer, le problème se pose comme suit : la logique socialiste c’est la liberté, et la liberté fondamentale c’est le suicide ; en conséquence, le droit au suicide direct ou indirect est donc une valeur absolue dans ce type de société."

    "L’euthanasie deviendra un instrument essentiel de gouvernement."

    4 avril 2009 à 17 h 05 min
  • Magny Répondre

    Heureux de revoir un article de Pierre Lance , beaucoup moins de constater qu’il porte sur l’euthanasie .

    Et c’est reparti sur les commentaires affligeants qui portent sur la peur des dérives d’une loi sur l’euthanasie . Et une nouvelle couche dans le style << ça nous dépasse , ne touchons pas à ça >>.        Et vous reprendrez bien encore un peu de << pour éviter des dérapages ( hypothétiques ) offrons une pitié non agissante à notre prochain ( qui lui souffre réellement d’être pris en otage dans son propre corps ) >> .

    On sent comme une vague d’écoeurement submerger notre tolérance envers l’opinion d’autrui à lire et relire ces idéologues qui ne s’entendent jamais penser .

    Mais comment avec une foi indéfectible en un dieu d’amour omnipotent peut-on avoir autant peur ? Quelqu’un peut-il m’expliquer ? S’il vous plaît ? J’accepte même les dessins avec des couleurs …

    4 avril 2009 à 14 h 47 min
  • Anne Répondre

    A  … gaoland.net

    En réponse à votre post, j’ai mon libre arbitre et je me détermine librement à agir et à penser en fonction de ce que je suis, vous avez votre libre arbitre et vous vous déterminez librement à agir et à penser en fonction de ce que vous êtes, ce n’est pas parce que nous ne sommes pas d’accord sur un sujet qu’il y a interférence entre nous, si je vous suis bien, vous voudriez dire que si je ne suis pas d’accord avec vous, je vous influence … et que vous ne vous sentez plus libre de penser par vous même, allons plus loin, il faudrait qu’en tout ,je sois d’accord avec vous pour que vous vous sentiez libre dans vos décisions … quand je lis votre post, merci pour le nivellement par le bas, je préfère rester ce que je suis. En fait, celui qui est incapable de penser par lui même c’est vous et non pas moi.

    4 avril 2009 à 13 h 16 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Barthélémy : ” En toute bonne logique, on devrait dire j’ai pitié de telle personne, ou j’ai de la compassion pour tel individu et non pas, ce qui est absurde, j’ai de la compassion ou j’éprouve de la pitié. ” Votre réflexion me semble tout à fait pertinente. Je crois qu’on peut l’appliquer aussi au mot “amour”, dont tant de gens se gargarisent en prétendant qu’ils veulent aimer, aimer à perdre haleine. Aimer qui ? Aimer quoi ? Qui veut aimer tout court avoue n’aimer personne. J’ai répondu à votre premier post avant de lire le second, dans lequel vous développez justement cette conception : “On ne me tirera pas de l’idée, plus précisément du coeur, que l’amour ou la pitié exige un objet CONCRET, bien différent de la présence mentale d’un concept collectif quelconque.” Et nous sommes complètement d’accord. Mais je suis étonné de votre conclusion : ” En cela, je pense agir en Catholique.” dites-vous. Je crois plutôt qu’en cela vous agissez en homme de coeur et de sensibilité, tout simplement. Le fait de vous dire catholique n’y ajoute absolument rien ! (bien que ce soit évidemment votre droit). Je crois même que cela en retire quelque chose. Ce qui vient du coeur me paraît de meilleur aloi que ce qui découle d’une doctrine. À HEFF : “…Débarrassons nous des vieux et des malades le plus rapidement possible et faisons de la place pour les nouveaux arrivants, tel est le dessein pervers des loges et des lobbies influents qui travaillent l’opinion à coup de sondages orientés et de bourrage de crâne.” Comment pouvez-vous écrire de telles choses ? Ne voyez-vous pas que vous vous déshonorez en lançant ainsi des procès d’intention à tort et à travers ? Qui donc voudrait se débarrasser des vieux et des malades tout en sachant qu’il le sera un jour ? Bien sûr, il existe des esprits criminels qui exploitent toutes les circonstances, mais ils n’ont vraiment pas besoin pour cela d’une loi sur la fin de vie. Et puis cessez de parler de “sondages orientés” qui, en l’occurrence, n’existent que dans votre imagination. En ayant recours à de si pauvres arguments, vous desservez vos propres opinions.

    4 avril 2009 à 0 h 57 min
  • Daniel Répondre

    Question de P Lance:   "Quel est donc ce lobby qui lui fait obstacle?"  On peut répondre un peu vite:  ceux qui vivent de la mort prolongée artificiellement….  ou pour faire plaisir à P L. : les cathos bien sûr!…

    Pour ma part je pose une seule certitude : notre vie nous appartient et la fin de notre vie également par voie de conséquence.

    A partir de cette évidence, j’admet difficilement que  des individus qui ont fui devant leur liberté toute leur vie légifèrent sur le sujet. tout simplement car je crains le pire.  Comment des gens qui ont détruit avec leurs gros sabots sales l’essentiel des valeurs qui tenaient les gens debout,  pourraient-ils  saisir les finesses de l’approche de la mort?       Il y en a marre de voir tous ces irresponsables dont il suffirait d’éplucher les CV pour voir qu’ils se sont conduit toute leur vie en assistés mais qui  s’imaginent que ceux qui les portent les attendent pour penser, analyser et préparer leur passage de l’autre côté.  

     Vus les crétins qui légifèrent pour tenter de maintenir le peuple sous assistance à leur image, il n’est pas étonnant qu’une majorité abandonne encore cette responsabilité face à eux mêmes,  c’est à dire cette liberté de choix intime.    L’individu peut affronter la morale religieuse (désormais)  quand il pense différemment mais il ne peut  affronter la loi.  Et plus on fait de lois et plus la qualité de vie diminue, parceque  les réponses individuelles  face aux grandes questions de la vie sont nivelées par le bas, simplifiées à outrance.

     S’il y a une loi qui doit être réécrite en cette période de viol permanent,  c’est pour rappeler que tout individu nait LIBRE; et libre, donc, de demander clairement  l’aide pour mourir à qui il veut.   La loi est déjà écrite (1er art DH) sauf que cette loi fait appel à sa propre conscience, c’est à dire à la pensée .   Que des juges se soient organisés pour amener le peuple (sondage aprés sondage)  à croire qu’il était dangereux  d’agir selon sa conscience est la démonstration de la perversion de la justice et de l’aspect éminemment intéressé de ce lobby qui augmente son pouvoir à chaque loi…  Laquelle étouffe un peu plus la liberté de tous ceux qui ont encore le sens de leur indépendance.

     Le lobby en question n’est pas forcément celui que  P Lance nous a toujours nommé!.  La justice qui organise l’injustice grace à l’application de la loi et non de l’objectif de la loi est à la bse de l’essentiel des maux actuels.  

    Je rappelle que le premier danger, la plus grande violence pour l’être humain du siècle qui vient de se terminer est de loin la légalité. Cet argument ne fait pas l’affaires des plans des francs maçons ou assimilés qui  luttent contre la conscience individuelle parceque liée au religieux . C’est un fait que la multiplication des lois des hommes permet de les mater et de les éloigner de leur propre conscience (et de la recherche toujours ouverte de morale). La "citoyenneté" remplace ainsi la morale et permet de déculpabiliser la délation rémunérée par exemple.  Le radar sur la route ne fait pas appel à la responsabilité du chauffeur, à sa conscience élargie, à son choix le plus intelligent pour lui même et les autres  mais réduit son champ de pensée à la peur pour lui même…   Et on peut compléter l’altération de l’individualité  avec des jeux vidéos!. 

    Toute personne qui  parle de liberté grace à la loi me semble prendre le problème à l’envers.    

     Heff     "Remarquez que pour l’abolition de la peine de mort et l’imposition de l’avortement, le pouvoir politico-médiatique ne s’est pas embarrassé avec les sondages (plutôt défavorables) pour violer la volonté populaire. "     

    Cela confirme.  Cela me fait douter des intentions de Pierre Lance dont le combat pour légiférer et légaliser l’euthananasie volontaire prend un aspect politicien suspect dont on perçoit le véritable moteur, toujours le même.  Ce qui confirmerait l’hypothèse émise par SAS.  A moins que Pierre Lance n’ait pas une grande confiance en sa conscience? … P.Lance , pas confiance en lui??? impossible!. Alors pourquoi cette grande exigence de liberté pour d’autres sujets pourtant plus éloignés de l’expression de l’individualité?

    Merci à Barthélémy pour ses précisions.

    4 avril 2009 à 0 h 50 min
  • IOSA Répondre

    Par mégarde, j’ai oublié mon pseudo sur le post destiné à anne@…. rectification est donc faite.

    un Chouka@….  Ne faites pas attention à ce que peuvent bien dire les autres sur les fautes, l’essentiel est que votre idée soit compréhensible à certains, même si d’autres ne vous comprenne pas et sont en peine de vous répondre plus intelligemment, que par des remarques désobligeantes et sans rapport avec l’article.

     

     

    4 avril 2009 à 0 h 32 min
  • Anonyme Répondre

    Anne@….

    ": nous avons notre libre arbitre et chacun peut en finir avec lui même s’il le veut, je n’ai pas à intervenir dans les décisions des autres, par contre je refuse qu’une loi vienne cautionner l’euthanasie."

    Donc vous intervenez quand même dans le libre arbitre des autres et tout particulièrement dans leurs décisions……

    Ca laisse rêveur de tels propos qui se mordent la queue, puisqu’enfin de compte vous avouez refuser une loi qui pourrait cautionner l’euthanasie…….

    Donc encore de belles paroles sans fondement, mais bon on sait pourquoi.

    Certains devraient prendre le temps de se relire, ceci afin de ne pas encombrer inutilement  cet article de posts sans véritable valeur et cesser d’avancer que Dieu ne veut pas….. n’êtes vous pas capable de penser par vous même au lieu de vous cacher derrière la religion ? 

    Si Dieu existe, il a des explications à donner sur sa manière de faire mourir les hommes et pour l’instant il ne cause pas….sans doute parce qu’il ne sait même pas que nous existons !

    3 avril 2009 à 20 h 32 min
  • Anonyme Répondre

    A Chouka,

    C’est plutôt le service qui est placé dans une institution, cela ne m’étonne pas que vous ne compreniez rien, avant d’essayer péniblement de philosopher, apprenez d’abord l’orthographe et le sens des mots usuels.

    3 avril 2009 à 15 h 27 min
  • UN chouka Répondre

    Le sujet de l’euthanasie, cotoie aussi un autre aspèct financier douloureux pour beaucoup.

    Je ne vois en effet aucune différence entre une divine ame de légume (une ou un client  ) pauvre sans biens ,ni famille ,qui est a la charge intégrale de l’institution placée dans un sèrvice ,et une autre qui est a la charge d’une famille qui  doit payer les traitements qui maintiènent en vie des morts cliniques ou a peut prés morts.

    Dans ces deux cas différents de légumes, voit’on le meme traitement apliqué aux deux sortes de clients ?

    L’un solvable ,et l’autre indigeant ?

    J’èspère que la morale et leur dieu ne se cache pas dèrière ces insignifiants détails matèriels au moins ? :-D

     

    3 avril 2009 à 13 h 31 min
  • Anonyme Répondre

     

    Les faits sont là:

    Depuis que les sociétés occidentales ont abandonné leurs valeurs et leurs morales, elles sont devenues permissives, laxistes, progressistes, ultra-tolérantes…. Les populations ont perdu leurs repères, leur identité. Comme nous ne nous définissons plus que par notre humanité (ce qui est assez astreignant…), nous sommes devenus incapables de nous imposer des limites.

    L’Eglise et les religions dans leur ensemble ont tenté de faire conserver un semblant de morale mais elles se sont avérées tellement arriérées et incompréhensives qu’elles n’ont pas réussi à se rajeunir. Les coups portés par Nietzsche, Freud, Darwin, Copernic (etc. etc.) les ont mortellement blessé dans nos sociétés. Mais Nietzsche était trop optimiste. Il s’imaginait qu’on pouvait remplacer la morale par l’intelligence. Mais il s’est avéré que l’Homme n’était pas si intelligent que ça et nous voilà au résultat. La faiblesse de l’Eglise a créé des êtres aspirant à de plus en plus de liberté et de permissivité.

    Au lieu de s’évertuer à imposer une vision manichéenne de l’humanité (religieuse ou athée), de nombreux auteurs ont commencé à proposer une théorie nouvelle, plutôt conservatrice dans le fond, mais assez libérale dans son application: une forme de spiritualité sans Dieu et dont les origines résident dans la Culture et la préservation de la Civilisation. Aujourd’hui les tenants de cette théorie se comptent sur les doigts de la main. On les trouve dans certains cercles conservateurs. Ivan Rioufol, Renaud Camus et Alain Finkielkraut  en sont quelques éminents représentants, certes appartenant à des bords politiques différents, mais proches par leurs opinions.

    Renaud Camus a créé son parti politique (inactif): http://www.in-nocence.org/

    Ivan Rioufol écrit chaque vendredi dans le Figaro et a un blog: http://blog.lefigaro.fr/rioufol/

    Alain Finkielkraut est connu par ses livres, notamment "la Défaite de la Pensée"

    Nathaniel.

    3 avril 2009 à 11 h 21 min
  • Anne Répondre

    A Pierre Lance,
    Merci pour votre réponse. Despotique, vous l’êtes plus que n’importe qui en voulant nous imposer à tout prix vos idées, dès que nous ne sommes pas d’accord avec vous, cela devient un règlement de compte. Je maintiens ma position : nous avons notre libre arbitre et chacun peut en finir avec lui même s’il le veut, je n’ai pas à intervenir dans les décisions des autres, par contre je refuse qu’une loi vienne cautionner l’euthanasie.
    Quand à vos prises de position sur la spiritualité, elles ne regardent que vous et je les trouve sans aucun intérêt et très négatives. Je ne vois pas ce que vous pouvez apporter aux autres dans ce domaine, enfin certainement pas le soulagement moral dont ils auraient souvent besoin. Je comprends votre prise de position pour l’euthanasie, car vous n’avez que cela à leur offrir pour les soulager. Vous vous révélez dans vos réponses comme un athée haineux et c’est bien regrettable, la liberté de pensée est sacrée, que vous ne soyez pas d’accord, c’est votre droit, mais je vous demanderais de garder vos invectives pour vous, elles vous dégradent.

    3 avril 2009 à 10 h 16 min
  • ethel Répondre

    Vous semblez découvrir ce phénomène !!!  mais il a déjà eu lieu souvent et de la même manière exactement, par exemple à Tarascon dans les Bouches du Rhône, il y a un an ou deux !

    Bien évidemment, on ne fait pas la publicité de tels actes de désespoir, ce serait révéler à quel point la population est désespérée et abandonnée dans la solitude, surtout les personnes âgées.

    Pour éclairer votre lanterne, le commun des mortels, surtout les vieux, ne savent pas quels médicaments et à quelles doses provoquer une mort douce, et ils  n’ont pas accès à ces traitements. La chose qu’ils connaissent le mieux est le fusil de chasse car la plupart, pratiquent ou ont pratiqué la chasse et ne voient pas d’autre solution radicale  pour les délivrer d’un cauchemar.

    3 avril 2009 à 7 h 22 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Anne : ” Je suis contre l’euthanasie et je le serais toujours  … je ne vois pas l’intérêt de légiférer là dessus sans parler de tous les excès qu’une telle loi pourrait amener, je n’ose penser à ce qui pourrait se passer avec les plus faibles… ” Ainsi, non seulement vous êtes impitoyable pour les agonisants, non seulement vous vous révélez despotique en ne voyant pas l’intérêt d’une loi que les trois quarts de vos compatriotes réclament, mais en outre vous ne distinguez pas les horreurs que subissent précisément les plus faibles, dont vous semblez vous soucier, qui seront livrés aux doigts crochus des prolongeurs d’agonie. Et vous n’imaginez même pas que ce puisse être le sort qui vous attend. Décidément, ma pauvre soeur Anne, vous ne voyez rien venir… À Laurie : Vous avez bien raison : il est en effet scandaleux que l’absence de loi oblige des citoyens désemparés à utiliser des armes pour en finir. Et il est également scandaleux que lorsqu’on abat un animal dangereux, ces crétins de journalistes télévisuels, qui n’ont qu’une connaissance très lacunaire de la langue française, disent qu’il a été “euthanasié”, ce qui est complètement faux, car il a été en fait “exécuté”. C’est pourquoi je prends toujours soin de préciser dans mes articles “euthanasie volontaire”, afin qu’il n’y ait pas confusion. Euthanasie (du grec “eu”, bon, doux et “thanatos” mort) signifie “bonne mort” ou “mort douce” et, implicitement, mort souhaitée. À …proxad.net : ” L’homme, créé à l’image de Dieu, et appelé par Dieu à partager sa vie divine, ne peut ôter ce qui ne lui appartient pas. ” Quelle merveilleuse vision de la vie vous nous offrez là ! L’homme ravalé au sort de misérable chose, ne s’appartenant plus, n’ayant pas même de visage, puisque créé à l’image d’une entité à jamais invisible et incompréhensible, et appelé à partager une vie prétendue “divine” dont il ne peut avoir la moindre idée… Oh là là ! C’est vraiment l’abomination de la désolation ! Etant naturellement compatissant, je vous plains sincèrement de patauger dans un pareil délire. Vous devriez tenter de vous RESSAISIR, au sens précis du terme, de vous réapproprier votre âme éternelle, car j’ai tout lieu de croire qu’elle est en perdition… À PIERRET Clo : Eh oui, comme le disait un beau titre : “On achève bien les chevaux…” Et nul n’ignore que tout cavalier compatissant se fait un devoir, quoi qu’il lui en coûte, d’achever son cheval trop gravement blessé. Vous reprochez aux croyants, à juste titre, de vouloir imposer leur vérité (et soyez sûrs qu’ils le feraient s’ils en avaient encore le pouvoir, comme le font les musulmans partout où ils dominent). Mais, voyez-vous, ils ne peuvent pas faire autrement. Car ils prétendent qu’ils ont la foi, mais c’est faux. Leur foi est anémique, vacillante, filiforme, et c’est pourquoi ils ont besoin que tous les autres la partagent, qu’un peuple entier soutienne leur foi de toutes parts, faute de quoi elle s’effondrerait. Car ce qu’on appelle à tort un croyant, c’est seulement quelqu’un qui s’efforce désespérément de croire qu’il croit. C’est pourquoi toute parole d’athée l’irrite, car elle interrompt la permanente autohypnose à laquelle il s’astreint. Triste destinée en vérité…

    3 avril 2009 à 1 h 16 min
  • Jan Répondre

    Dans ce cas précis, la légalisation du “suicide assisté” aurait-il vraiment servi à quelque chose, puisqu’apparemment le mari n’avait pas envie de survivre à son épouse? Et puis ce sentimentalisme déplacé qui vous sert d’introduction n’est pas seulement ringard, je le trouve presque irrespectueux de la mémoire de ce couple.

    2 avril 2009 à 22 h 40 min
  • HEFF Répondre

    @Pierre Lance. Dans une société française (et plus largement occidentale) devenue criminogène, égoïste, éthnomasochiste et en voie de paupérisation, il n’est pas étonnant de voir les gens renoncer à la vie, renoncer à lutter. Entre les familles éclatées, les retraites de misère, la précarité, les soins de santé, le calcul est vite fait, débarrassons nous des vieux et des malades le plus rapidement possible et faisons de la place pour les nouveaux arrivants, tel est le dessein pervers des loges et des lobbies influents qui travaillent l’opinion à coup de sondages orientés et de bourrage de crâne (c.f. le travail acharné du militant pro-mort Jacques Attali). 

    Remarquez que pour l’abolition de la peine de mort et l’imposition de l’avortement, le pouvoir politico-médiatique ne s’est pas embarrassé avec les sondages (plutôt défavorables) pour violer la volonté populaire.

    Admettons que les sondages disent vrais sur l’euthanasie, ce n’est pas à 2 ou 3 députés et encore moins au seul chef d’Etat ou au ministre de la santé de trancher mais c’est au peuple français de se prononcer par référendum en toute transparence puisque chaque individu est concerné. Mais j’ai bien peur que la démocratie et la république UMPS ça fait deux.

    Cordialement.

    2 avril 2009 à 19 h 34 min
  • Barthélémy Répondre
    Suite au sujet, qu’est-ce que la pitié?
     
    Serais-je colloqué dans la catégorie des "sectaires" parce que je me refuse à considérer comme objet d’amour une classe, une catégorie sociale ou humaine?
     
    Serais-je" hérétique " parce que l’amour d’une abstraction comme la pitié ou la compassion me manque?
     
    J’ai beau essayer de toute mes force, je ne parviens pas à aimer un prolétaire parce que prolétaire, ni un enfant parce que enfant, ni une femme parce que femme, ni un Patagon ou un africain parce que Patagon ou Africain. Cela m’est rigoureusement impossible.
     
    Si j’aime ou si j’ai de la pitié pour telle ou telle personne c’est tout simplement, ou bêtement, parce que nous avons ensemble des choses communes très distinctes de leur qualité de "prolétaire" ou de " bourgeois".
     
    J’aime un certain nombre de personnes, peu nombreuse il est vrai, mes relations sont restreintes. Je m’éfforcerais de les aimer tous, autant qu’ils sont sur terre, si je les connaissais tous. Mais l’amour de l’humanité est un sentiment qui m’est inconnu.
     
    Je n’aime pas la beauté, j’aimes des choses belles. Je n’aime pas la pitié, mais je peux éprouver de la pitié pour telle ou telle personne. Bref, je n’aime pas les êtres humains en tant qu’ils sont les supports occasionnels d’un concept fût-ce celui d’humanité. Je les aime comme prochains, quelle que soit leur qualification.
     
    Or prochain signifie proche, qui est près de quelqu’un qui porte un nom propre, qui est CONCRETEMENT connu, avec qui des relations affectives sont nouées.
     
    On ne me tirera pas de l’idée, plus précisément du coeur, que l’amour ou la pitié exige un objet CONCRET, bien différent de la présence mentale d’un concept collectif quelconque.
     
    En cela, je pense agir en Catholique, Catholique signifie universel.
     
    Barthélémy
    2 avril 2009 à 18 h 05 min
  • Barthélémy Répondre
    Savez-vous pourquoi les athées prêchent la pitié ? Parce qu’ils en sont dépourvus, pardi ! Cette phrase dans sa totale gratuité est parfaitement interchangeable, à la place de athée vous pouvez substituer païens, juifs, musulmans ou autres catégories. Personne ne peut prétendre avoir le monopole de la pitié, il me semble. Mais qu’est-ce que la pitié sinon une abstraction? Peut-on vraiment avoir de la pitié pour les gens, le peuple, l’humanité souffrante? On peut avoir de la pitié et de la compassion pour des personnes réelles en chair et en os mais pas pour des abstractions comme l’humanité, les gens ou le peuple.
     
    En toute bonne logique, on devrait dire j’ai pitié de telle personne, ou j’ai de la compassion pour tel individu et non pas, ce qui est absurde, j’ai de la compassion ou j’éprouve de la pitié. 
     
    L’intellectuel sans génie invoque la raison et son rayonnement universel. L’apôtre dépourvu de magnétisme spirituel se réfugie dans la chimère de la rédemption d’une CLASSE ou de L’HUMANITE majusculaire. Le philanthrope sacrifie les hommes en chair et en os à L’ESPECE HUMAINE. Finalement,tout homme mécontent de soi s’évade automatiquement dans le culte d’une notion collective et le chaud réconfort militant au nom de la classe, du peuple,des travailleur,de l’humanité, etc…

    Qu’est-ce, en effet, qu’une pitié impersonnelle, séparée de l’être humain en chair et en os sinon un vocable vidé de toute signification et dont la possession ne peut être obtenue qu’à la faveur d’un délire hallucinatoire où l’individu s’assimile à la collectivité ?

    Le Christianisme, lui, inaugure un type de société absolument unique dans l’histoire : une société surnaturelle de personnes individuellement appelées à participer à la vie divine. L’Eglise ne baptise que des personnes, elle ne baptise pas des groupes, des collectivités, des peuples, des nations. De même que toute mort est individuelle; on naît seul, on meurt seul et les groupes n’entrent pas dans l’immortalité bienheureuse.

    Il n’est pas étonnant de constater que le collectif, sous quelque forme que ce soit: peuple, prolétariat, travailleurs, classe, race… dont les religions socialistes de notre temps ont hérité d’un christianisme abâtardi, soit devenu l’objet de la vénération de l’homme moderne. Mais en ce monde, une société de personnes est rigoureusement IMPOSSIBLE parce qu’elle impliquerait communication entre des être incommunicables.

    Toutes les idéologies, tous les systèmes, toutes les structures, tous les régimes politiques sont depuis quelques siècles, à des degrés divers, des produits de la décomposition du christianisme. Nietzshe l’a vu " La démocratie est le christianisme rendu naturel ".

    2 avril 2009 à 17 h 02 min
  • Lambda Répondre

    C’est ahurissant de voir le contraste entre les différentes réactions !
    Et comme chacun est sûr de SA vérité, il n’y a aucune vérité vraie à y trouver…
    Les sondages : bof, peu importe le sondeur, on trouvera toujours le résultat que l’on souhaite trouver… Qui commande les sondages, qui les paie, qui en a besoin ? Pour ma part, je me moque pas mal que 80% pensent ceci, 54,30% pensent cela, que voulez-vous que ça me fasse ? Par exemple, avant les élections, nous avons droit aux sondages à jet continu, pourquoi faire ? Nous connaissons déjà la réponse : les électeurs feront forcément le mauvais choix… Et pour cause : les gens qui ont quelque chose de vrai, de réel, d’intéressant, de gratifiant, à faire, ils ne font pas de politique, ils ont d’autres valeurs…
    Pour les croyants qui nous assènent à longueur de temps leur bonne conscience et leur masochisme / sadisme affecté, ils ont déjà compris beaucoup de choses, mais il reste du chemin à faire, car certains deviennent lassants. Le concept de dieu qui crée la vie, c’est bien, mais c’est seulement une façon de voir. Je n’ai rien contre du moment que l’on ne me l’impose pas. En ce qui me concerne, ma vie, je la dois à mes parents, la cause en est probablement Pétain, mais je n’y peux rien ! Que dieu ait usé de sa puissance dans l’affaire me parait douteux, il avait déjà laissé passer pas mal d’horreurs à l’époque, et il s’est encore plus fourvoyé quelques années plus tard… Maintenant, dire que dieu laisse les homes libres pour justifier les horreurs que se font les hommes entre-eux, est une porte de sortie assez faux-cul à mon sens : ainsi, dieu serait dans le coup pour les bons trucs, et pour les mauvais, l’homme serait libre… Diable, si il est bien un marché de dupes, c’est bien celui-là…
    L’euthanasie est un sujet bien trop vaste pour le confier à dieu, bien trop important pour le confier à des politiques. Il y a probablement une juste mesure intermédiaire à trouver, et comme dit dans un commentaire plus haut, il y a des centaines de cas dans les hôpitaux où les gens "raisonnables" font ce qu’il faut, et tout ce que l’on pourrait apporter comme amélioration serait peut-être de tenter de faire prendre conscience aux gens qu’ils ne sont pas éternels, et qu’il est serein de mettre à jour ses "dispositions", pour le jour où…. J’ajouterais d’ailleurs que cet "acte", que l’on peut (et doit) faire, seul et avec sa conscience, est, non pas un acte de désespéré, mais un acte responsable, et je puis assurer que, loin d’engendrer une quelconque mélancolie, il apporte au contraire une réelle quiétude.
    Cela dit, je pense que cette prise de conscience se fait quand même de plus en plus.
    Sa mort est un problème intime et personnel, ne laissons point des intermédiaires douteux, comme dieu ou les politiques, s’en mêler…

    2 avril 2009 à 13 h 27 min
  • Bainville Répondre

     

    Certains confondent l’homme et l’animal afin de justifier leur campagne de destruction morale.

    Ils confirment que l’homme, en perdant son âme,  se ravale au rang de la bête.

    L’épaisseur  des propos christianophobes est habituelle chez les acharnés du matérialisme, elle ne fait que les présenter sous leur vrai jour.

    Imposer des idées détestables et présentées comme telles par tous les codes depuis le début de la civilisation chrétienne ne donne pas toutes licences, dont celle de se servir de cas limites douloureux comme celui d’une malheureuse enfant victime de sa famille; recourir à de telles extrémités dépasse l’entendement commun et le simple respect intellectuel minimum.

    Le fait d’être aux abois ne justifie pas la calomnie permanente du christianisme et de ses trésors de charité et d’assistance aux malades et aux mourants depuis deux millénaires.

    La civilisation  de Saint Vincent de Paul et de mère Thérésa n’a pas de leçons à recevoir d’un journaliste qui ne rêve que de transformer l’humanité en un immense élevage, de l’avortement à l’euthanasie, en passant  par l’eugénisme sur embryons.

    Un siècle de laïcité a  fait basculer  les journalistes et une partie de l’opinion manipulée par eux vers des  abîmes rappelant le caractère impitoyable du paganisme antique.A force de nier la réalité spirituelle et la morale donnée et révélée par leur Créateur, les hommes s’organisent  peu à peu, avec des prétextes d’abord anodins et en apparence fondés sur la pitié, un enfer dont Jaurès et Jules Ferry n’auraient osé rêver. 

     

    2 avril 2009 à 13 h 16 min
  • sas Répondre

    Mon cher pierre…jamais de moi vous n’avez eu à souffrir des réflexions ad hominem…..les seules attaques sasienes dont vous avez eu à souffrir…c’est de votre position instable en permanence à l’egard des "frères"  et du virevoltage permament de vos analyse…..en fait de l instabilité de votre raisonnement et de la minimisation permamenete voir l innocuité supposé par vous du rôle létale des frères , que l on suit à la trace, dans cette ripoublique imposée par eux même……dont ils sont tout….et nous somme rien…..

    Sur ce seul sujet…je dis que vous ne pouvez l ignorez consciament …vous nous induisez en erreur (les lecteurs)…..c’est incompatible avec vos analyses sur les nombreux autres dossiers de ce site….et la qulité que l on est en droit d attendre d un plumitif….utile.

    jai dits

    sas

    2 avril 2009 à 12 h 48 min
  • UN chouka Répondre

    Aprés une lècture rapide des comms,il m’ a semblé que bien des gens s’embrouillent les pinces avec une morale émotive et une réalité vécue du monde  :-)

    La vie est faite a mon avis pour créer des choses "JE" "MOI"…………………………..

    Aprés, il n’y a plus rien,il me semble .

    Régler ses comptes en y métant le prix ne me semble pas etre au meme rayon qu’une vie foutue ,impuissante,en attente de la "libération finale "  (extinction )?

    Il me semble que la raison de ma vie est avant tout action !

    Faire ce que je veus .

    Mais le choix de décider du Moment est’il possible pour tout le monde ……………………………………………..?

    N’y a t’il pas des intérets financier dèrière tout ça ? :-D

    Si ma libèrté est finie,je ne vérais plus aucune raison de vivoter douloureusement sans raison et encore moins de ne plus pouvoir mettre mon grain de sel autour de moi  ,mais la maladie le pèrmet’elle ……………..? 

    C’est pour ça que je n’ai pas encore d’avis sur l’euthanasie ;-)

    "Les humains" bien plus fous que les animaux "?

     Que oui !

    2 avril 2009 à 11 h 11 min
  • rémi Répondre

    Je viens de voir votre site et j’ai envie d’y répondre, dans cette histoire malheureuse, ce qui est particulièrement choquant c’est la façon dont cette homme a tué sa femme, rien ne l’empêchait s’ils étaient d’accord tous les deux  de lui faire prendre des somnifères pour qu’elle ne se réveille pas et de la veiller pendant son endormissement jusqu’à la fin, là je pourrais lui trouver des circonstances atténuantes, en outre il n’a même pas été capable de faire face à ses responsabilités, s’il voulait prôner l’euthanasie pourquoi a t il fait preuve d’une telle lâcheté en se suicidant et non en restant vivant pour expliquer son geste ! cette histoire lamentable montre bien que l’euthanasie qui à mon avis est l’aboutissement d’un désespoir n’est en aucune façon la solution idéale pour terminer une fin de vie qu’elle qu’en soit la souffrance, ne me faites pas croire qu’avec l’euthanasie la personne va mourir dans l’apaisement ! je parle surtout de l’apaisement de l’esprit.

    2 avril 2009 à 10 h 44 min
  • UN chouka Répondre

    Je ne prendrais pas parti dans ce débat qui me dépasse aujourd’hui,puisque je ne suis pas concèrné dirèctement .

    En revanche, les intérets individuels malins ou pèrfides,sont  trop bien protégés pour ne pas y  voire une pression intentionelle et tout particulièrement interessée:

    Le sexe est encore sous la chape des proxénetes coupables ,puissants et prèfides aux yeux de tous .

    Les daubes sèrvent trop les dealers de haut niveau pour ne pas distinguer un marché criminel protégé ,en complète opposition avec la morale qui lui sèrt pourtant de matière a légiférer .

    Les iniques inquisitions soutenues par des lois irrèsponsables qui cultivent l’èsclavagisme institutionel,n’ont pas d’autres raisons que les énormes profits indument levés.

    ETC……………………ETC……………………C’est mon avis pèrsonnel.

    Toutes ses institutions délirantes et infantilisantes ,de mon point de vue,ne sèrvent  qu’ a soutenir les intéres mafieux inavouables et criminels.

    C’est pourtant a chacun de voir ?

    2 avril 2009 à 10 h 42 min
  • laurie Répondre

    Monsieur Lance,
    Vous avez monté en épingle cette histoire abominable d’assassinat et de suicide, cela devient un chantage à l’euthanasie, cela va très loin car à vous entendre ceux qui sont contre l’euthanasie seraient presque responsables de la folie destructrice de cet homme, vous vous dites spiritualiste athé, mais certainement plus athé que spiritualiste.

    2 avril 2009 à 10 h 24 min
  • anne Répondre

    Nous ne sommes pas des animaux, cette réflexion n’a aucun sens péjoratif, j’ai voulu dire qu’un animal qui souffre peut être euthanasié,  il faut éviter de le faire souffrir car il ne peut donner un sens à sa souffrance et donc ne peut évoluer par elle.

    2 avril 2009 à 9 h 55 min
  • Kamarad Répondre

    " Quel est donc le lobby qui lui fait obstacle ? ", se demande Pierre Lance.

    Je suis sûr qu’il connaît la réponse, mais comme il ne dit mot, je vais essayer de répondre à sa place.

    L’unique comburant de notre consternante société capitaliste étant l’argent, il faut chercher du côté de ceux qui ont fondé leur commerce sur la souffrance humaine : les médecins libéraux, les cliniques, les hôpitaux, les laboratoires pharmaceutiques, les maisons de retraite, l’Eglise, les avocats…

    Au royaume de la cupidité, les rois et la Cour ne peuvent être que sordides.

    2 avril 2009 à 9 h 45 min
  • R. Ed. Répondre

    Finir dans un mouroir, torturé sur un grabat et souvent en plus utilisé comme cobaye.

    2 avril 2009 à 9 h 42 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Florin : Non, rassurez-vous, je n’espère pas inciter à la pitié pour ce vieux couple ceux qui n’ont même pas eu pitié de la gamine brésilienne violée et qui s’apprêtaient à la voir mourir sans remords. D’ailleurs, chacun le sait, les chrétiens sont impitoyables. Certains viennent d’ailleurs nous le confirmer sur ce forum avec un cynisme monumental quoique parfaitement inconscient. Savez-vous pourquoi les chrétiens prêchent la pitié ? Parce qu’ils en sont dépourvus, pardi ! Ce n’est pas à nous qu’ils font la leçon, mais à eux-mêmes. Sans grand succès, hélas ! Quand le coeur est trop sec, les larmes glissent dessus ! À sas : J’ai toujours très bien tourné, figurez-vous ! Tellement que pour parvenir à me suivre, vous risqueriez le torticolis. Mais j’apprécie la sympathie que vous me témoignez. C’est nouveau. Comme quoi il n’est pas mauvais de se faire désirer quelque temps… À HEFF : Bien sûr ! Les sondages qui ne vous plaisent pas sont forcément bidon, truqués, déguisés, avec des questions tendancieuses. Les seuls sondages valables sont ceux qui disent comme vous, c’est incontestable. Je me demande même pourquoi on fait des sondages, alors qu’il suffirait de vous téléphoner pour entrer aussitôt dans la voie de la sagesse… Ce que je trouve tout de même curieux, c’est qu’à partir du moment où vous êtes sur Internet, vous avez accès à tous les sondages possibles et imaginables, et vous devriez donc savoir que les sondages sur l’euthanasie volontaire, quels que soient les instituts qui les font, lui sont de plus en plus favorables et progressent régulièrement en ce sens depuis 30 ans. Ils étaient favorables aux alentours de 70 % à l’époque et le sont maintenant entre 86 et 88 %. Ce qui n’a rien de surprenant d’ailleurs, puisque l’allongement de la durée de vie et la multiplication des cancers et des maladies dégénératives fait que de plus en plus de gens sont terrifiés à l’idée de finir dans un mouroir, torturé sur un grabat.

    2 avril 2009 à 0 h 59 min
  • IOSA Répondre

    M.Lance…..

    Félicitation pour cet article dont le ton donné est bon enfant sur un sujet tant de fois cruxifié….En ce moment je me "marre" à lire les commentaires des "tout près de toi Seigneur" dont il semblerait que les 4V serait actuellement le Temple vénéré……

    Sans en avoir l’air, vous persitez et signez à le barbe du boss.

    Pourquoi s’embêter à écrire ce que d’autres peuvent démontrer à votre place ? Il fallait y penser et vous l’avez fait….BRAVO !

     

    2 avril 2009 à 0 h 19 min
  • PIERRET Clo Répondre

    C’est parfois  bien dommage de n’être pas considérés comme des animaux parce qu’ils ont plus de chance que nous, les dits "humains"  J’ai dû faire euthanasier mon chien que j’adorais et je me souhaite la même mort que j’ai pu lui procurer : douce, rapide, sereine, sans agonie longue et douloureuse ! Je n’ai pas peur d’employer le mot "bonheur" oui, un "bonheur" de partir ainsi et une sacrée tranquillité d’esprit que de savoir cela possible…. si la loi française était à l’image de la loi Belge, Luxembourgeoise ou Suisse !

    Je réponds à Proxad.net et à tous ceux qui parlent de Dieu, de partage de vie divine….. mais savez-vous que sur terre, tout le monde n’est pas croyant ? Pourquoi voulez-vous imposer vos croyances à tout le monde ? Laissez donc à chacun le droit de croire ou de ne pas croire en un hypothétique Dieu et laissez aussi aux autres le droit de ne pas partager vos idées ! Si Dieu existe vraiment, il règlera ses comptes avec chacun d’entre nous le moment venu ! avec nous mais aussi avec vous !!!

    Votre entêtement à vouloir imposer vos idées à tout le monde n’est pas une preuve d’ouverture d’esprit ! chacun est libre de décider pour lui-même de ce qui est bon ou pas pour lui ! Vous n’avez aucune compassion pour la personne qui souffre et qui demande à partir. De quel droit vous érigez-vous en juge pour la forcer à subir ce qu’elle refuse obstinément.

    On ne vous demande pas de demander l’euthanasie pour vous-même si vous ne la souhaitez pas, mais que vous enlève le fait qu’elle soit légaliser et que votre voisin la réclame pour lui-même ???

    De toutes façons, que vous le vouliez ou non, l’euthanasie est pratiquée tous les jours dans tous les hôpitaux de France, souvent sans le consentement du malade lui-même et c’est le médecin qui prend la décision en arrêtant l’alimentation, l’hydratation le tout accompagné d’une sédation. : c’est ce que préconise la loi Léonetti, loi qui permet une euthanasie décidée par le corps médical mais qui ne doit pas être appelée ainsi !

    1 avril 2009 à 23 h 43 min
  • R. Ed. Répondre

    En plus, j’estime mais cela ne regarde que moi que je suis bien placé vu mon âge à émettre un jugement sur l’euthanasie (à ne pas confondre avec l’Etat Nazi).

    Ayant dû, vu que le vétérinaire ne pouvait y parvenir, donner moi-même la mort à mon dogue allemand qui était mon brave compagnion depuis des années et qui n’en pouvait plus de son arthrose, l’euthanasie, je sais ce que c’est, vous pouvez me croire, ce n’est en aucun cas un plaisir.

    Et le spirituel, l’animal, que croyez-vous qu’il en a à foutre ?

    1 avril 2009 à 23 h 01 min
  • R . Ed. Répondre

    Nous ne sommes pas des animaux ?

    Nous sommes parfois, sinon souvent  bien pires que ceux-ci.

    Un gosse de 10 ans, à peine, occupé à découper la tête d’un homme avec un couteau, en hurlant avec ses congénères que dieu est grand, je n’ai jamais au grand jamais entendu parler d’un animal qui aurait eu ce comportement.

    Alors, oui, d’accord et bien d’accord avec vous, nous ne sommes pas des animaux, nous sommes bien pires.

    Si maintenant,  vous en aviez le courage, ce genre " d’action " est visible " en intégralité " sur les vidéos du net.   Suffit de "surfer " un peu.

    A voir jusqu’au bout, de préférence, et à ce moment, vous pourrez revenir nous faire la leçon.

    A bon entendeur, salut !

     

    Pas avant !!!

    1 avril 2009 à 22 h 52 min
  • Anne Répondre

    A … proxad.net,

    Je suis tout à fait d’accord avec vous et il est pour moi réconfortant de vous lire.  Le libre arbitre ne nous permet pas de décider du choix et de l’heure de notre mort, nous avons tous des épreuves et il faut essayer de les assumer, je ne porte aucun jugement sur les dérapages : suicides entre autre  mais pour moi, je maintiens que l’euthanasie est un meurtre.
    Ne vaudrait il pas mieux se concentrer sur les moyens à développer pour aider les malades à souffrir moins et leur apporter une aide psychologique ou plus spirituelle efficace pour qu’ils acceptent leurs sorts. Nous ne sommes pas des animaux …

    1 avril 2009 à 20 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    À Laurie

    Si vous aviez lu l’article, vous auriez estimer, comme moi, que l’auteur a voulu surtout, par ce titre, montrer que ce qui est scandaleux, c’est qu’un homme soit obligé, pour mettre fin aux souffrances de sa femme, de la tuer d’un coup de fusil au lieu de lui offrir une mort digne par des techniques plus douces.
    Voilà à quoi aboutit l’absence de toute législation sur l’euthanasie en France.

    Bien cordialement.

    COZE

    1 avril 2009 à 18 h 58 min
  • HEFF Répondre

    @COZE, c’est trés bien tout ces sondages, mais personnellement je ne leur fais pas confiance, bien souvent ce sont des instruments de propagande, les questions sont biaisées ou détournés, l’échantillon des sondés est trés incertain et ces sondages sont commandés par des officines qui avancent leur pion en manipulant l’opinion. Nous ne pouvons pas remettre notre sort uniquement entre les mains de ces groupes influents, travaillés par toutes sortes d’idéologie, qui décident à l’avance ce que veulent vraiment les citoyens.

    1 avril 2009 à 17 h 22 min
  • Anonyme Répondre

    L’homme , créé à l’image de Dieu, et appelé par Dieu à partager sa vie divine, ne peut ôter ce qui ne lui appartient pas.

    La démocratie, est un mode de gouvernement parmi d’autres, tout aussi contingent que les autres.

    Mais décider de grandes questions morales est en dehors de sa sphère.Le peuple est  le plus souvent mu par des impulsions irrationnelles, les média  gouvernés par l’argent corrupteur des consciences et par le court terme ne l’éclairent guère, témoin les  4 vérités.

    Un crime reste un crime au regard de la loi divine, la seule qui compte pour le très long terme, et  la ratification d’une loi édictant qu’un crime est une action vertueuse, même par 99% d’un corps électoral bien manipulé, ne fera pas d’un mensonge une vérité transcendante.

    C’est la vérité qui doit faire la majorité, et non la majorité qui doit faire la vérité, les hommes ne sont pas Dieu, il y a un abîme entre une créature et son Créateur.Seuls l’amour infini de Dieu et sa grâce permettent à l’homme de Le rejoindre après les épreuves de la vie terrestre, si courte devant la bienheureuse Eternité. 

    1 avril 2009 à 16 h 50 min
  • jsalenson Répondre

    oui, j’ai vu ces morts sur un journal, et j’ai eu la même réaction que vous

    je garde tous les faits divers du même genre et je trouve qu’il y en a trop et qu’on en parle très rapidement pour passer à autre chose.

    oui, quand la loi autorisera-t-elle des gens comme ceux là à mourir ensemble, en se donnant la main, en s’endormant en douceur?

    c’est possible en Suisse, c’est possible en Belgique, en Hollande, pourquoi pas chez nous?

    quand la loi cessera-t-elle d’être inhumaine, de préférer ces actes sanglants à des morts douces?

    il ne s’agit évidemment pas de faire mourir ceux qui ne le souhaitent pas mais d’aider ceux qui n’en peuvent plus de leurs souffrances, alors que leur vie est terminée

    il s’agit d’empêcher les souffrances, de ceux qui vont mourir mais aussi de leurs proches

    comment les proches ne sont-ils pas traumatisés par ces morts violentes, même si elles ont été choisies? ne serait-il pas préférable pour eux aussi d’accompagner et d’aider vers des morts douces, décentes, même si le chagrin de perdre ceux qu’on aime est toujours là. Faut-il y ajouter de tels chocs? alors qu’on pourrait faire autrement?

     

    1 avril 2009 à 16 h 10 min
  • IOSA Répondre

    Anne@…..

    Il y a du vrai dans vos propos tout comme il y a du faux….

    Chacun doit garder le choix de sa destiné ainsi que le choix de partir et de la façon dont il le souhaite.

    Prétendre être opposant à l’euthanasie et refuser l’aide à ceux qui ne veulent plus de leur vie, tout en affirmant que chacun est libre de le faire ou non est un non-sens.

    La seule véritable question, que beaucoup comme vous ne veulent pas "voir" est que le candidat au suicide assisté veut mourir dans la dignité et entouré de sa famille, ce qu’actuellement la loi Française interdit et condamne sous le chef de meutre et/ou de complicité de meutre les accompagnants.

    Quand aux débordements prévisibles, il me semble que vous allez très loin en soutenant que celà serait imposé aux plus faibles…..

    M.lance a déjà écrit sur le sujet des gardes fous nécessaires.

    1 avril 2009 à 14 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    À Heff

    Lisez la page web du Nouvel Obs en temps réel du lundi 23 juin 2008 : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070315.OBS7223/87_des_francais_favobablesa_leuthanasie.html. Vous y lirez qu’il s’agit d’un sondage Sofres.

    Bien cordialement

    COZE

    1 avril 2009 à 12 h 53 min
  • R. Ed. Répondre

    Quel homme courageux et aimant sa femme !

    Il lui a peut-être ôté la vie, mais quelle vie, mais ce qui est sûr c’est qu’il lui a fait cadeau de son bien le plus précieux,  la sienne.

    A 76 ans, rien ne dit qu’il était lui, en fin de vie, mais malgré cela, il est passé à l’acte et s’est ensuite suicidé.

    Au moins, l’action de la "j ustice " est éteinte, il n’aura pas à subir les " foudres " de la bien pensence de tous les lobbies bien intentionnés.

    Paix à son âme ainsi qu’à celle de son épouse.

    1 avril 2009 à 12 h 23 min
  • Laurie Répondre

    "Euthanasie à coups de fusil" c’est le titre que j’aurais mis pour un article concernant la mise à mort d’un animal dangereux ! scandaleux

    1 avril 2009 à 12 h 14 min
  • anne Répondre

    Je suis contre l’euthanasie et je le serais toujours  … je ne vois pas l’intérêt de légiférer là dessus sans parler de tous les excès qu’une telle loi pourrait amener, je n’ose penser à ce qui pourrait se passer avec les plus faibles, la société n’a pas à cautionner l’euthanasie, cela relève du choix personnel de chacun d’en finir, s’il souffre trop mais il en assumera aussi les conséquences, nous n’avons  pas à intervenir sur la vie  des autres surtout en ce domaine … cet homme a tué sa femme et s’est tué dans des conditions particulièrement violentes et révoltantes. Pour un spiritualiste, vous m’étonnez en cautionnant ce geste … et si vous pensez que cette affaire apporte de l’eau à ‘euthanasie, libre à vous de le croire …
    Mon avis est personnel et non dicté par une quelconque religion …

    1 avril 2009 à 10 h 27 min
  • Anonyme Répondre

    À Heff

    Lisez la page web du Nouvel Obs en temps réel du lundi 23 juin 2008 : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20070315.OBS7223/87_des_francais_favobablesa_leuthanasie.html. Vous y lirez qu’il s’agit d’un sondage Sofres.

    Bien cordialement

    COZE

    1 avril 2009 à 9 h 52 min
  • soisik Répondre

    Ca fait du bien de lire ce que l’on pense, sans toujours bien savoir l’exprimer ! J’avais connaissance du  drame de ce couple, parce que j’ai internet et que je me tiens au courant de tout ce qui concerne le droit de finir sa vie de la manière que l’on choisit – éventuellement  l’euthanasie. mais c’est vrai que POURQUOI ? les médias n’en ont pas parlé – les a-t-on muselés ? En tous cas MERCI pour cet article qui, je l’espère sera beaucoup lu –

     

    1 avril 2009 à 8 h 14 min
  • HEFF Répondre

    87% favorables à l’euthanasie ? Encore un sondage bidon avancé par des officines occultes ou des partisans bornés, je dirais plutôt 50/50. Le meilleur moyen de trancher reste le referendum, on ne peut pas et on ne devrait pas laisser ces questions sensibles (avortement, peine de mort) aux seules décisions politiciennes manipulatrices. Malheureusement, le déficit démocratique en France n’est plus à démontrer et les débats seront faussés de toute façon pour écarter les citoyens de décider eux-mêmes librement de leur avenir au profit de la caste des profiteurs professionnels cooptés de la nomenklatura ripoublicaine.

    1 avril 2009 à 5 h 39 min
  • sas Répondre

    Alors pierre , nous revoilà…tançé…villipendé……sanctioné…mais présent.

    Mr Lance une adolescence en seine et marne ? moi même ayant passé la mienne à TRILPORT…..vous ne pouvez pas être aussi mauvais que cela…deplus pourfendeur des profiteurs de l’eau …..à quel momment avez vous mal tourné?

    sympathiquement sas…

    1 avril 2009 à 3 h 17 min
  • Florin Répondre

    Ouh-làà, Monsieur Lance !!! J’entends déjà hurler … sans doute, ceux prêts à cotiser pour que la fillette de 9 ans n’avorte pas les jumeaux … Comment comptez-vous leur faire pitié avec une histoire de vieux suicidaire et assassin, en sachant qu’ils n’ont pas eu pitié d’une gamine condamnée à mort par une grossesse enclanchée par un viol ?

    1 avril 2009 à 2 h 31 min

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