Vaccin

J’ai entendu M. Castex «fanfaronner» au sujet de l’arrivée prochaine du vaccin Covid, en disant que les Français pourront se faire vacciner dès fin décembre-début janvier.

À mon avis, il s’agit là d’un vœu pieux ou tout simplement d’un effet d’annonce. En effet, parlons tout d’abord du vaccin contre la grippe.

Même si sa formule change tous les ans, les gens de la Santé publique l’approvisionnent régulièrement, chaque année depuis plusieurs décennies, et doivent pouvoir maîtriser parfaitement la chaîne logistique.

Or, cette année, après une première livraison le 13 octobre (et je m’en veux aujourd’hui de ne pas m’être précipité chez mon pharmacien ce jour-là), les pharmacies que j’ai contactées autour de chez moi sont toutes en rupture de stock.

Un mois et demi de rupture de stock, vous vous rendez compte? Et on ne sait même pas quand on pourra être livré à nouveau! Chose curieuse, aucun média n’en parle.

Y aurait-il eu des instructions pour cacher cette situation honteuse et humiliante?

Évidemment, tous les Français se souviennent des fameux épisodes des masques, des blouses, des tests, des respirateurs et autres lits de réanimation.

Donc, la Santé publique s’attaque maintenant au vaccin Covid. À ce que je crois, cela ne va pas être une mince affaire, car il y a en fait double dose de vaccin, puisqu’il faut le renouveler au bout de 3 semaines, et surtout il faut un réfrigérateur à moins 80°C.

Cela me semble un peu plus compliqué que l’approvisionnement d’un vaccin contre la grippe.

Le Premier ministre croit-il que les Français qui habitent des petites bourgades comme Issoudun, Colmar, Villeneuve-sur-Lot ou Concarneau vont recevoir un jour leur réfrigérateur à moins 80°C avec les doses de vaccin à l’intérieur?

En conclusion, j’admire son optimisme, mais j’ai bien du mal à le partager.