Arras : un drame qui cache un désastre

Arras : un drame qui cache un désastre

Le 13 octobre dernier, Dominique Bernard, professeur de lettres, a été poignardé à mort par l’un de ses anciens élèves devant son lycée d’Arras.

On n’en finirait pas d’énumérer les dysfonctionnements qui ont permis ce drame. Le jeune homme, d’origine tchétchène (on se demande ce que font tant de Tchétchènes en France qui, que je sache, n’a pas souvent eu de relations avec ce pays dans son histoire), était fiché S. Son frère avait été condamné pour terrorisme. Sa famille avait été déboutée du droit d’asile en 2014 et aurait donc dû être expulsée.

Mais non, la procédure de rétention administrative avait été annulée par le cabinet de Manuel Valls.

Au passage, cette annulation avait été effectuée à la demande de nombreuses associations d’extrême gauche, comme le PCF ou le MRAP, et d’aide aux clandestins, comme la Cimade ou RESF. Or, le jour même de l’assassinat de Dominique Bernard, Marine Le Pen a été condamnée pour diffamation envers la Cimade pour avoir accusé cette association d’organiser une filière d’immigration clandestine. Il est sinistrement ironique de constater les priorités de notre État qui marche sur la tête.

Si l’on comprend bien ce « télescopage », ce ne serait pas bien grave de permettre à un assassin de demeurer en France malgré la loi française, mais ce serait très grave de critiquer l’action des associations de soutien à l’immigration massive !

On ne sait pas encore si cet assassinat est une réponse à l’appel du Hamas à un « vendredi de djihad », mais il est évident qu’il intervient dans le contexte d’une reprise effrayante des violences en Terre sainte – et d’importation du conflit chez nous.

Là aussi, les Occidentaux m’apparaissent étrangement incohérents. Je ne comprends pas pourquoi il serait difficile de qualifier les actions du Hamas de terroristes : s’attaquer à des civils innocents pour semer la terreur, qu’est-ce donc sinon du terrorisme ? Mais comment dénoncer sérieusement le terrorisme quand tout le monde sait que le Hamas a été, à l’origine, soutenu par Israël pour lutter contre l’hégémonie de l’OLP (comme Al Qaïda fut naguère création de la CIA) ?

Ce court-termisme confondant nous revient brutalement au visage.

Comment aussi dénoncer avec un minimum d’autorité le terrorisme quand nos dirigeants continuent d’encenser, comme « grands ancêtres » – sans même se rendre compte de l’énormité de ce qu’ils font – tant de terroristes ?

Sait-on que l’inventeur des chambres à gaz a sa statue sur l’Hôtel de ville de Paris ? Sait-on que le sinistre Turreau, inventeur des colonnes infernales (et ainsi exécuteur zélé de la loi génocidaire de la Convention pour la Vendée – qui, rappelons-le, au passage, n’a jamais été abrogée !), figure sur l’Arc de Triomphe ?

Y aurait-il donc un bon terrorisme, sainement « progressiste », com­me celui des jacobins, du FLN ou de l’OLP ?

Eh bien, non, c’est le terrorisme comme méthode – peu importent les objectifs – qui est à réprouver !

Et non, il n’est pas sérieux de prétendre dénoncer l’assassinat odieux de ce courageux professeur, si l’on continue à faire entrer des centaines de milliers d’immigrés (et donc des milliers d’islamistes, et des centaines de terroristes) chaque année sur le territoire français.

Cet assassinat survient trois ans après celui de Samuel Paty. Que s’est-il passé en trois ans ? Rien ou presque. Ah si, l’immigration s’est encore accélérée, la justice a poursuivi sa descente aux enfers, et l’Éducation dite « nationale » son effondrement !

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