Pompidou : quand la France était prospère..

Pompidou : quand la France était prospère..

pompidouLa correspondance de Georges Pompidou, reproduite sur les 475 premières pages de cet ouvrage – dont la moitié à son ami d’enfance Robert Pujol – ne nous apprend à vrai dire rien de nouveau sur le deuxième président de la Ve République. Si ce n’est une confirmation : il a bel et bien mis sa démission dans la balance pour sauver la tête du général Edmond Jouhaud.

C’était un homme d’apaisement, ne redoutant ni les conflits, ni les oppositions, mais cherchant à déminer tous les départs de guerre civile.

Les 50 dernières pages sont, elles, beaucoup plus instructives.

Ce sont des portraits (inachevés) que l’auteur a brossés quelques mois avant sa disparition et qui auraient été réunis dans des mémoires qu’il n’a pas eu le temps d’écrire.

Dans ce genre d’exercice, on est plus attentif aux critiques qu’aux compliments…

Sur De Gaulle : « Avec l’âge, l’égocentrisme était devenu si fort qu’il étouffait toute manifestation sentimentale… »

François Mitterrand : « On peut tout attendre de quelqu’un qui fut l’un des premiers à pressentir la décolonisation et qui n’hésita pas à s’engager dans la guerre d’Algérie… »

Chaban-Delmas : « Un homme tout entier centré sur sa carrière… »

Michel Debré : « Facile à calmer et à retourner… Un faible qui subit à l’excès l’influence d’un entourage peuplé de passionnés de son espèce… »

Alain Poher : « Quel interprète il aurait fait du rôle de Tartuffe !…»

Edgar Faure : « Homme capable de réussir n’importe quelle combinaison… »

Succéder à De Gaulle, sans son soutien, n’était pas chose facile. Mais, les Français ne voulaient pas revenir à la IVe République, avec Alain Poher.

Si l’on compare Pompidou, non pas à son prédécesseur, mais à ses successeurs, le jugement est évidemment meilleur. Et c’est ce que l’histoire fera.

ACHETER EN LIGNE : http://www.les4verites-diffusion.fr/home/194-georges-pompidou-lettres-notes-et-portraits-1928-1974.html

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Comments (6)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    avec les duettistes loosers Royal et Montebourg la France va retrouver n’en doutons pas le chemin de la prospérité encore que …
    … l’ex-royale concubine ait manqué le train de l’état pour la première réunion de la B.P.I. …
    au fait ça nous coûte combien ce déplacement gouvernemental en T.G.V. spécial dans la ville de Rebsamen ?

    21 février 2013 à 18 h 11 min
  • Jean-Pierre Répondre

    Il fut le moins pire de nos présidents et la France était au paroxisme de sa prospérité.
    L’état ne pesait que 35% malgré tous nos mammouths soviétiques sncf edf en sécu etc…
    mais commençait à être gangrené par les apparatchiks de l’ena, premières générations de l’école nationale des apparatchiks: giscard chirac etc…
    et Pompidou le prévoyait en disant que qd le poids de l’état serait à 45% nous serions dans un système socialiste…
    et à 57% aujourd’hui il va encore s’alourdir pour finir de ruiner la France.
    L’immigration de travail a effectivement commencé avec lui, et aurait du en rester là, mais poussés par la gauche, giscard et chirac firent la plus grosse erreur de l’histoire de France avec le regroupement familial en 1976.
    Il a dit aussi comme une prédiction que trop d’impôts tue l’impôt.
    Il n’a pas été un grand homme, mais juste ce qu’on demande à un président.

    20 février 2013 à 19 h 50 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” au paroxysme de sa prospérité ”

      pas très loin de l’orgasme ?

      certainement pour la Banque Rothschild !

      21 février 2013 à 7 h 59 min
  • thizy Répondre

    bonjour
    abonne a votre blog.
    j ai visite le village de MR georges pompidou dans le cantal
    et j ai lu un livre ses memoires

    je suis convaincu qu il manque a la FRANCE d aujourd hui , un homme comme lui .
    il faut virer la gauche !!!!!!!!!!!!!!!!
    cordialement

    thizy gilbert 42800

    20 février 2013 à 17 h 26 min
  • Magne Répondre

    On se souvient du président Pompidou avouant peu avant sa mort avoir ouvert les vannes de l’immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier d’une main d’oeuvre nombreuse, docile et bon marché, d’une réserve quasi inépuisable à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français souvent organisés.
    Giscard a pérennisé l’immigration .

    20 février 2013 à 15 h 44 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Georges Pompidou a t il préparé la France à un Monde qui changeait ?

    la réponse est … NON !

    alors en quoi serait il un ” Grand Homme ” ?

    20 février 2013 à 13 h 55 min

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