2024: lueur d’espoir pour les conservateurs américains

2024: lueur d’espoir pour les conservateurs américains

Depuis plusieurs mois, j’étudie la fraude électorale aux États-Unis. Elle est gigantesque et tentaculaire. Je ne vais pas la décrire, d’autres l’ont fait avant moi avec précision et talent. Elle est surtout indigne d’un pays qui se targue d’être le phare de la démocratie occidentale.

Retenons simplement que, le jour des élections, après avoir dépouillé les bulletins réguliers (les votes en personne), les républicains ressortent toujours grands gagnants du scrutin (le 8 novembre dernier, par exemple, ils comptaient plus de 50 sièges d’avance à la chambre des représentants). Et puis, le score se dégrade étonnamment les jours suivants à mesure que les bulletins par correspondance (non contrôlables) arrivent par camions entiers dans les centres de vote (le 15 novembre, les républicains n’avaient plus que 7 sièges d’avance).

2020, 2022, les mêmes causes produisent les mêmes effets : la vague rouge est avalée mystérieusement par un tsunami de « mail-in ballots », tous ou presque favorables aux démocrates.

Rappelons qu’en 2020, les votes par correspondance représentaient 69 % des voix « exprimées ».

Quelques jours après les élections, l’ancien président Donald Trump annonçait sa candidature pour 2024. Nous nous sommes alors immédiatement demandé comment il comptait s’y prendre alors que les dés sont manifestement pipés.

Le 15 décembre, il enfonça le clou en décrivant les mesures qu’il mettrait en place, une fois réélu, afin de restaurer la liberté d’expression.

Envisagerait-il de faire voter l’interdiction du vote par correspondance ? Comment le pourrait-il ? Les démocrates y sont formellement opposés. Autant dire mission possible. Et puis, c’est une décision qui relève de chaque État, pas du Congrès fédéral.

Notez bien que mon interrogation vaut pour l’ancien président aussi bien que pour tout autre candidat conservateur. Aucune chance d’occuper la Maison blanche en l’état actuel du processus électoral.

Comme j’ai horreur d’être taraudé par une question sans réponse, j’ai alors pris la liberté d’envoyer un courrier à Jay Valentine, l’un des plus grands experts américains de la fraude électorale.

Il m’a alors donné la réponse. À demi-mot, mais il me l’a donnée. Jay collabore avec plusieurs équipes d’informaticiens de haut niveau pratiquant la programmation fractale. En quelques mots, le programme extrait les listes électorales d’un État pour les fusionner aux bases de données que chaque comté administre pour collecter la taxe foncière des ménages. Le système permet également d’effectuer des tests de vraisemblance (nombre de personnes domiciliées à une adresse par m2, adresses inexistantes, boites aux lettres en boutique UPS, centres de soin pour personnes très âgées, personnes décédées ou ayant déménagé, etc.).

L’intelligence artificielle fait ainsi ressortir une quantité phénoménale d’anomalies qui sont alors envoyées aux responsables de centres de vote par un groupe d’avocats. Pour l’élection de 2022, plus d’un million d’électeurs et d’adresses fantômes ont été identifiés. Dans certains comtés, cela a porté ses fruits. L’action est restée néanmoins très localisée et très limitée.

Sous l’impulsion de Mike Lindell, homme d’affaires réputé pour son combat politique et très proche de l’ancien président, il serait prévu d’étendre l’action de ces comités d’intégrité civique à tous les comtés des États sensibles (« swing states ») en recrutant une armée de citoyens, de programmeurs et de juristes pour nettoyer et assainir les listes électorales avant les présidentielles de 2024. Dans ces conditions, il deviendrait alors bien plus difficile de gonfler les résultats avec des « bulletins fantômes ».

Ce travail, pourtant élémentaire, n’est pas fait et les républicains se contentent toujours de faire des contrôles et des audits après le scrutin. Peine perdue, selon l’expert, qui estime qu’une action contre la fraude ne peut être efficace que si elle est entreprise avant l’ouverture des élections.

Ce projet est ambitieux et j’ignore s’il sera couronné de succès. La résistance en face est redoutable et dispose de moyens colossaux. Cependant, il s’agit là d’une stratégie prometteuse. Jay m’a confié qu’il était optimiste.

 

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Comments (2)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    à ce jour les Républicains sont incapables d’ élire un speaker au Congrès

    4 janvier 2023 à 9 h 52 min
    • Laure Tograf Répondre

      Pourquoi pas ? Les électeurs “français” ont bien élu un mauvais comédien à la présidence. Et en se persuadant qu’il était intelligent en plus (il est vrai que beaucoup n’y croient pas mais que cela les arrange, pourvu que leur business prospère).

      4 janvier 2023 à 17 h 10 min

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