Accusations de viol

Accusations de viol

Il est certain que les grands défenseurs de la « transparence » totalitaire n’ont que ce qu’ils méritent lorsqu’ils se prennent, en retour, ces innombrables accusations de viol – remontant souvent à plusieurs années.

Mais il est certain aussi que ces accusations, complaisamment relayées par les médias, sont assez pénibles. D’autant que, le plus souvent, il s’agit seulement de ternir la réputation d’un homme politique, puisque, judiciairement, les faits sont prescrits ou trop peu « documentés » pour un procès pénal.

Mais nous avons franchi un nouveau cap avec les accusations de viol contre Chrysoula Zacharopoulou, secrétaire d’État à la Francophonie.

Je précise que je ne connais pas cette personne, et que son engagement politique est à des années-lumière de mes propres convictions.

Mais il me semble ahurissant de tout mélanger et d’ainsi accuser sans preuve.

Chrysoula Zacharopoulou est gynécologue et les accusations de viol portent sur sa pratique médicale (il m’a d’ailleurs fallu un moment pour comprendre comment une femme pouvait être accusée de viol !).

Naturellement, il est parfaitement possible que ce médecin ait profité de son statut pour poser des gestes déplacés à l’égard de ses patientes.

Mais « Le Monde », quotidien dit « de référence » qui ne dédaigne pas de se joindre à, ou de lancer des chasses aux sorcières (si j’ose utiliser le terme pour une gynécologue !), a publié le témoignage de l’une des plaignantes.

Ce témoignage est tout simplement sidérant. Chrysoula Zacharopoulou n’y est pas accusée d’avoir cherché je ne sais quel plaisir sexuel pervers. Elle est accusée d’avoir fait mal à sa patiente durant un examen.

À ce compte, tous les médecins peuvent se trouver accusés de « viol » (la plaignante parle de « violence gynécologique », ce qui aggrave la confusion).

Tout ce qui ressort du témoignage est que Mme Zacharopoulou n’a pas été prolixe sur les buts de l’examen incriminé.

Mais c’est le cas de beaucoup de « mandarins ».

Quant au « consentement », dont la plaignante déclare qu’il n’a pas été sollicité et la journaliste ajoute que c’est une obligation légale, c’est se moquer du monde: si vous entrez dans le cabinet d’un médecin, vous consentez par avance aux examens qu’il pratiquera sur vous.

En parlant de consentement et de gynécologie, on laisse supposer que le médecin a abusé de sa position pour un plaisir sexuel. Rien de tout cela en l’occurrence: les médias salissent méchamment la réputation d’une personne, sans rien de concret à lui reprocher !

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Comments (4)

  • Gérard Pierre Répondre

    Je le dis et je le répète :

    Il va falloir SUPPRIMER du langage juridique cette locution trop pavlovienne qu’est devenue … « PRÉSOMPTION D’INNOCENCE » ! …

    … car le corollaire d’une telle locution est … PRÉSOMPTION DE MENSONGE, … dont est fatalement affublée la partie adverse ! … celle qui est, en principe et le plus souvent, la Victime !

    CE N’EST PAS ÉQUILIBRÉ ! … Or, à travers le symbole de sa balance, c’est précisément l’équilibre dont doit se préoccuper, en réalité la Justice !

    Je propose,, en définitive, que les communications ponctuelles des juges qui instruisent une affaire parvenue à la connaissance du public soient reproduites in extenso par les médias, sans être accompagnées du moindre commentaire à charge ou à décharge, et que la presse attende le jugement pour … rendre compte au public, … si tant est que des années d’errance lui en confère encore la possibilité !

    Qui, … au Parlement, … voudra bien prendre en compte cette proposition ?

    Je n’en revendique nullement la paternité ! … seule me chaut l’idée que « l’enfant » vive et croisse en force et en sagesse, qui que soit sa respectable « mère nourricière » !

    10 juillet 2022 à 16 h 09 min
  • Sansillusions Répondre

    La liste des “violeurs” et autres “agresseurs sexuels’ s’allonge de jour en jour dans le monde politique. Maintenant c’est au tour de Coquerel de LFI d’être accusé. A croire que l’assemblée nationale n’est rien d’autre qu’un immense boxon, même si la vénérable institution est en voie d’être convertie en un grand gynécée, une prime étant acquise d’office aux impétrantes féminines pour cause d'”égalité”. A l’ E.N. et à la justice, curieusement, la fameuse égalité des sexes est mise de coté. Vas comprendre, Charles…. Il va falloir obliger tous les éléments mâles a porter des slips en zinc verrouillés avant d’entrer.

    3 juillet 2022 à 17 h 33 min
  • Laure Tograf Répondre

    Il y a quelques années un copain a du se soumettre à un “toucher rectal” pour vérification de prostate. Nous en parlions en, rigolant (car il n’y avait rien de grave) même si ce ne fut parait il pas très agréable. Je vais le recontacter en lui conseillant de lancer un procès contre le toubib opérant , en vue de dommages et intérêts – on ne sait jamais, avec l’aide de Mesaparts ça peut marcher- Il lui suffira de dire, comme je l’ai entendu au cours d’un voyage professionnel en Afrique, par un sodomisé local,”t’as gâté mon cul” à un type de la boite aux penchants “arc en ciel LGBTQQQQ”, Lequel n’avait, semble t il, pas payé le prix convenu pour l’introduction …. ou refusé une “rallonge”, hum !

    30 juin 2022 à 16 h 18 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    la solution ? faire signer une autorisation à pratiquer d’ un examen ” pénétrant ” et enregistrer en vidéo ” cet examen

    30 juin 2022 à 14 h 09 min

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