Autocensure, renoncement, abjuration, conduisent-ils à la trahison ?

Autocensure, renoncement, abjuration, conduisent-ils à la trahison ?

Par crainte d’être catalogués par les Inquisiteurs de la Nouvelle Religion « droits-de-l’hommiste et mondialiste » comme extrémistes, fascistes ou néo-nazis, certains parlementaires des partis nationalistes européens ont décidé depuis quelques années d’adopter un profil bas, plus soft, plus b.c.b.g. (costume-cravate, chaussures Weston, eau de toilette Davidoff), afin de séduire l’électorat par un look estampillé et reconnu des médias.

 

L’air ne fait pas la chanson et les adhérents et militants ne se reconnaissent plus dans ces comédiens du parlementarisme qu’ils avaient élus pour la défense du « citoyen d’en bas », confronté aux maux quotidiens de leur quartier (immigration-invasion, insécurité, chômage, drogue, corruption ou impôts abusifs). Ces tribuns devaient exprimer tout haut nos pensées.

A l’aube du XXIème siècle, les figures de proue des ces partis au programme révolutionnaire nous ont imposé le « soft » comme régime idéologique, en croyant que cette cure verbeuse allait stimuler leurs résultats électoraux. Mais en ouvrant aussi l’éventail vers le centre et en accueillant des transfuges de la droite molle et cosmopolite, le résultat (électoral) a été à l’inverse des espoirs de ces Machiavel parfumés : non seulement des cadres de valeur ont abandonné le combat, mais des régiments complets d’électeurs déçus ont rallié les partis de droite plus aptes, selon eux, à représenter leurs aspirations dans les instances gouvernementales. Mauvais calcul pour les uns, cruelles déceptions pour les autres. Mais réjouissances pour le Régime !

Et ce ne sont pas quelques percées électorales en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas, ou les referendums en Suisse qui confirmeront un ancrage des doctrines révolutionnaires, rebelles et anticapitalistes de mouvements prétendus « nationalistes ».

Pour bien d’autres, de plus en plus nombreux et actifs, il est évident qu’il faut affirmer la prééminence de l’intérêt de la nation par rapport aux intérêts des groupes, des classes et des individus qui la constituent, et ce, sans aucune concession envers nos ennemis inféodés à l’européisme frelaté, au mondialisme débridé, au multiculturalisme intolérant (et son corollaire multicriminel) ou encore aux divagations des énergies renouvelables et du commerce équitable.

D’énormes défis seront à relever durant cette seconde décennie du XXIème siècle : économiques, culturels, sociaux et financiers. Pour les vaincre, nous devrons pouvoir discerner ce qui sera indispensable à la survie de l’Europe blanche – de l’Atlantique à l’Oural – et renoncer au superflu qui agrémentait une partie de notre bien-être. L’Etat-Providence et l’hédonisme égoïste ont vécu !

Pour vaincre et triompher de ces aléas de l’existence, seules les vertus ancestrales et traditionnelles auront cours : abnégation, courage, conscience professionnelle, respect des anciens, fidélité, compétences, efficacité, honneur, charité et bon sens, parmi bien d’autres…

L’avenir de nos enfants et petits-enfants implique aussi un engagement personnel, autrement que par les intentions ou les appétits électoraux.

Nous attendons des élus qui se gargarisent du « nationalisme » qu’ils montrent, eux, maintenant l’exemple : il n’est pas encore trop tard pour se ressaisir et revenir à un « parler-vrai » !

Pieter Kerstens

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Comments (1)

  • HOMERE Répondre

    Pour être nationaliste,il faut d’abord qu’il y ait une nation.La nôtre,ou ce qu’il en reste est frelatée et vouée aux gémonies mondialistes.L’enfumage généralisé a porté ses fruits venimeux et cancérisé nos patries..les idéologies de la terreur intellectuelle et les scarificateurs de la pensée universelle ont fait régner l’ordre normalisé sur des standards de l’abrutissement et du lavage de cerveaux.Comment voulez vous après celà que les esprits détraqués par les poncifs normés puissent encore songer un seul instant à la nation ou même à la question de savoir si elle existe ? la dialectique "gros con" se résume à un minimum de concepts déballés comme raccourcis définitifs.L’utilisation de mots répétés à l’envie finit de remplacer le dialogue par une vomissure convenue et acceptée par la majorité: "nauséabond, discrimination, stigmatisation, facistes et nazis, racistes, xénophobes, nationalistes, néo cons, souchiens, ultra conservateurs, réactionnaires, ….."voilà les vrais réponses aux bonnes questions.

    Dans cette époque, beaucoup de notions ont disparues en même temps qu’apparaissaient un verbiage sur lequel s’affirmaient les vérités nouvelles imposées par une classe de castras incapables de promouvoir et développer l’intelligence….le nivellement par le bas est l’apanage des peuples asservis aux pensées uniques qui sont devenues universelles…..hélas !!

    18 janvier 2011 à 18 h 41 min

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