Cinq minutes sans respirer

Cinq minutes sans respirer

Le lavage de cerveau écologiste continue de plus belle. Il est presque impossible ces derniers temps, en France, d’allumer une radio ou un téléviseur sans entendre parler de gestes à faire pour « sauver la planète », de « pollution irréversible », de « réchauffement provoqué par les activités humaines », de nécessité de « changer radicalement notre mode de vie ». Nicolas Hulot a proposé son « pacte écologique ». Jacques Chirac, des Nations Unies de l’environnement. Des experts payés pour dire que nous allons à la catastrophe ont rendu un rapport disant que nous allons à la catastrophe.

Bertrand Delanoë et son équipe ont transformé Paris en un grand embouteillage permanent, et il fait des disciples : bientôt, une ville de France qui n’aura pas son lot de trottoirs surélevés, de pistes cyclables larges comme des boulevards, et de poteaux métalliques et de parpaings posés au bord des trottoirs sera considérée comme une anomalie. Cela fait déjà pas mal de temps qu’on organise dans tout le pays des « journées sans voiture » (j’aurais aimé une « journée sans socialisme » ou une « journée sans ineptie », mais pour cela il faudra attendre longtemps encore).

Le « principe de précaution » a été inscrit dans la Constitution. En une ère où les biotechnologies sont l’un des secteurs les plus prometteurs, le pays est sur le chemin de la stérilisation. Les OGM sont devenus synonymes de poison. Sous le prétexte d’une pénurie de pétrole à venir et de rejets excessifs de dioxyde de carbone, on se propose ici ou là de taxer davantage encore les carburants. Comme si tout cela ne suffisait pas, des associations ont proposé, voici peu, une pause : « cinq minutes sans électricité ».
Et des milliers de victimes de l’intoxication mentale en cours d’accomplissement ont, à l’heure dite, coupé l’électricité chez eux pendant cinq minutes. Ni lumière, ni chauffage. Rien.

L’opération se répétera sans doute. Des variations peuvent être envisagées. Je vais même les suggérer : cinq minutes sans imperméable ni parapluie un jour de pluie torrentielle (nul doute que fabriquer des imperméables et des parapluies, c’est polluant, comme toute fabrication d’ailleurs), cinq minutes sans vêtements (je l’ai bien dit, toute fabrication est polluante, celle des vêtements comprise). Mais il y a bien mieux encore, et je suis certain que mon idée va faire son chemin chez les écolos : cinq minutes sans respirer. Si l’on y réfléchit bien (et je l’ai dit plusieurs fois en ces colonnes) : respirer consomme de l’énergie et débouche sur une pollution. On inspire un air chargé d’oxygène, on rejette du gaz carbonique. Multipliez votre respiration par celle de six milliards d’êtres humains, et vous verrez que les rejets en gaz carbonique sont très élevés. Voire effrayants, écologiquement parlant.

Si nous devons « penser à la planète », arrêter de respirer cinq minutes serait un petit sacrifice que tout écolo devrait faire… Je sais : ne pas respirer pendant cinq minutes peut conduire à l’asphyxie et à la mort, et seuls des plongeurs très expérimentés peuvent y parvenir. Mais comme l’a écrit Michel Serres dans un livre écolo appelé « le contrat naturel », publié longtemps avant le « pacte écologique » de Nicolas Hulot, l’être humain est une créature essentiellement « excrémentielle » et destructrice. Quel écolo oserait contredire Serres ?

Si cinq minutes sans respiration faisaient disparaître tous les écolos, cela ferait autant de créatures destructrices en moins. C’est avec des gestes comme ceux-ci qu’on peut « sauver la planète », comme ils disent. Poussant la détestation de l’être humain jusqu’au bout, certains écolos souhaitent d’ailleurs explicitement la disparition globale de l’espèce humaine, et c’est conforme à leur délire : sans être humain, plus d’industrie, d’agriculture, d’élevage, de transports… Si ces écolos prenaient l’initiative des cinq minutes sans respiration, je leur témoignerais, au nom de la planète, toute ma gratitude.

On pourrait peut-être alors reparler de ce qui nous menace véritablement : par exemple, la disparition des populations européennes qui, entre autres parce qu’on leur dit qu’elles polluent et qu’il n’y a pas d’avenir, ne se reproduisent plus et sont engagées dans un grand et lent suicide collectif dont, fort étrangement, personne ne parle en France, et qu’il faudra pourtant se donner les moyens de regarder en face.

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Comments (30)

  • Anonyme Répondre

    Grandpas : " La pollution existe mais c’est surtout la bêtise qui tue le plus de monde ."
    Le Bon Sens de Grandpas! Rien a ajouter a cela, n’est ce pas?
    Best,
    Mancney

    28 février 2007 à 13 h 23 min
  • grepon le texan Répondre

    grutjack a dit:   "Enfermez-vous dans votre garage et laissez tourner le moteur de votre voiture. Au bout de quelques minutes, vous vous rendrez compte des bienfaits des gaz d’échappement pour la santé des humains"

    grepon dit:  Autre experience possible:  Enfermez-vous dans un sac plastic etanche et fermez-le bien.   Attendez…attendez..attendez.    Voila que le gaz carbonique est une pollution!!!   Evidemment il n’en est rien.   Les gaz carboniques sont un cadeau au plancton, arbres, vegetation en tout genre.  L’effet de serre rechauffe la planete un peu, mais la majorite de l’effet de serre est a trouve dans l’activite du vapeur de l’eau, un autre poison tres tres grave.   Boire trop d’eau pure et vous mourrez peniblement.   Jetez-vous dedans, vous pouvez en mourir(noye, ou par hypothermie).  ET ne parlons meme pas du fait que la majorite de l’eau sur terre est empoisone par divers sels, infeste de betes sauvages, tourmente par de grands vagues…   Sur ce genre d’argument, un compte en Californie a vote toute utilisation de "dihydrogene monoxide".   Mille merci aux farceurs qui ont fait savoir au gouvernment du coin combien ce molecule est dangereux.

    Do you have any more like that one?

    Cheers, Grepon

    28 février 2007 à 3 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures : " … A moins que Millière, (…) décide de s’enfermer 48heures dans son garage avec son 4X4, moteur au ralenti. "
    grutjack : " Enfermez-vous dans votre garage et laissez tourner le moteur de votre voiture."
    Tiens, tiens, tiens …. Jaures et Grutjack  … Impressionnant, votre argument, vraiment, on aurait presque envie d’essayer; et en plus, quelle belle communion de pens
    ée entre vous! Asinus asinum fricat, hein? Vous suivez les memes cours du soir?

    En tout cas, les lecteurs avisés auront déja compris qu’un complot se prépare, avec pour objet l’elimination physique de Guy Milliere, vraisemblablement par … pollution!.
    Watch it, Guy!

    Best,
    Mancney

    27 février 2007 à 20 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    Pour Grutjack

    Vous imputez au climat le déces de 1000 ou 2000 personnes agées qui étaient le plus souvent seules et sans aides parentales,un exemple parfait de l’ infentilisation des français qui compte sur l’ état ^pour régler tous leurs problémes .

    Quant au vent souufflant dans les terres aà plus de 100 km/h ou plus,la supresssionsdes haies dans les bocages normands(qui bloquéent l’ armée américaine quelque temps en Normandie) et ont laissé une campagne plate et sans obstacle.Nos grand parents n’ étaient pas des écolgistes sur diplomés mais connaissaient la nature,eux!

    La pullution existe mais surtout la bêtise quie tue le plus de monde .

    Grandpas

    27 février 2007 à 17 h 49 min
  • Jaures Répondre

    Puisque Millière semble savoir lire l’anglais, qu’il jette un oeil sur les récentes études réalisées aux E.Unis, notamment celle publiée dans la revue New England Medical Journal (01/02/07) portant sur 66000 femmes citadines agées de 57 à 79 ans et qui démontre que la pollution atmosphérique augmente le risque d’accident cardio-vasculaire de 25%, de 35% les accidents vasculaires cérébraux et de 76% les risque de décès par maladie cardio-vasculaire.

    Une autre étude publiée par Lancet montre que la pollution automobile provoque des dégats irréversibles sur les poumons des enfants: ceux qui habitent à moins de 1500 m d’une autoroute présentent à 18 ans une fonction respiratoire considérablement altérée qui, selon les auteurs (Children’s Health Study) demeurera incurable.

    Mais Millière n’est pas une femme et a plus de 18 ans, alors…

    27 février 2007 à 14 h 03 min
  • grutjack Répondre

      Il est vrai qu’il y a brusquement une surprenante unanimité politique et médiatique pour un "pacte écologique". Mais notre société est comme ça, elle ne peut fonctionner qu’à grands coups de publicité. Vous y voyez de la manipulation. Réfléchissons un peu : dans quel but ? Pourquoi tous ces dirigeants occidentaux, plongés jusqu’au cou dans la mondialisation, le pétrole et les multinationales, se seraient-ils brusquement convertis à l’écologie, sinon qu’il y a péril en la demeure ? Même les grandes firmes californiennes, à la pointe de la révolution technologique se sont lancées dans des programmes pour réduire la pollution.                        Il y aura toujours des gens pour prétendre que la terre est plate et que Napoléon n’a jamais existé. Mais il me semble qu’il suffit de lire les journaux pour se rendre compte que le  climat un peu partout est détraqué. C’est en 2003, je crois qu’un millier de personnes sont mortes de chaud à Paris pendant l’été. Par deux fois cet hiver, le vent a soufflé en France à près de 200 km. à l’heure. Je ne sais pas quel est votre âge, M. Millière, mais je peux vous assurer qu’autrefois, la France était un pays tempéré, où de tels écarts étaient rarissimes.    Certains malheureux périssaient parfois de froid l’hiver, mais jamais de chaud l’été.

       Comme il paraît que vous avez de l’humour, je vous propose de faire une petite expérience. Enfermez-vous dans votre garage et laissez tourner le moteur de votre voiture. Au bout de quelques minutes, vous vous rendrez compte des bienfaits des gaz d’échappement pour la santé des humains. Bien entendu, si vous attendez trop longtemps, vous serez mort, mais comme vous avez de la suite dans les idées, ce sera avec la conviction réconfortante que LA POLLUTIION ÇA N’EXISTE PAS !

     

    27 février 2007 à 7 h 41 min
  • D.J Répondre

    Faudra bien qu’un jour Jaurès sorte de son cocon.

    Cela fait bien longtemps que pour les multinationales ainsi que les compagnies pétrolières que la protection de l’environnement est devenue un critère de marketing.

    D.J    

    26 février 2007 à 20 h 38 min
  • Jaures Répondre

    A J.C.Thialet: Votre diatribe est plaisante mais vide. Si vous même pensez que la pollution n’existe pas ou est sans conséquence sur la santé, consultez donc votre médecin traitant ou visitez les urgences pédiatrique de l’hôpital le plus proche. Quant à la sempiternelle loghorrée sur les enseignants, ceux ci n’ont pas, malgré leur rhétorique marxiste, à contaminer les Millière, Salin, Trémeau, et autres économistes néo libéraux qui sévicent dans nos facs ou sur les ondes. Et pour cause: l’économie n’est enseignée qu’en première ES.

    26 février 2007 à 13 h 58 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    26/02/07    – "Les-4-Vérités" –

    JAURES. Il y a une pollution dont Guy MILLIERE a oublié de parler (j’espère que cela fera l’objet d’un prochain article !), celle des cerveaux de votre espèce marqués à vie par le marxisme. Une "pollution" qui a pourri et continue à pourrir plus ou moins insidieusement tous ceux qui sont passés par l’EDUCATION (prétendue) NATIONALE dirigée par des franc-maçons et des trotkistes de la pire espèce, et gérée par des syndicats aussi archaïques que marxistes qui ont imposé leurs diktats à des enseignants eux-mêmes nourris à la mamelle du marxisme. Et qui sont d’autant plus dociles que leur promotion, ou simplement leur tranquillité; dépend de ces mêmes gens. Oubliant qu’ils en paient eux-mêmes aujourd’hui le prix !

    Ainsi, il y a des gens irrécupérables (j’ose espérer que ce n’est pas votre cas) qui, en dépit des faits qui leur donnent tort, continueront à penser de travers. Oubliant qu’un de leurs maitres (compte-tenu de ce quui précède, j’aurais garde d’écrire "grands maîtres") a écrit : "LES FAITS SONT TÊTUS". Lequel "maître" n’était autre que Vladimir Ilitch OULIANOV, alias LENINE …

          Cordialement, Jean-Claude THIALET

    26 février 2007 à 11 h 56 min
  • grepon le texan Répondre

    "ça oui,son cout est facile a manipuler,il a suffit a certaines periodes de braquer le gouvernail d’un petrolier pour faire des ronds dans l’eau."

    grepon:  Vous faites une confusion evidente entre "cout" et "prix".   Aussi, 30% de rendement(thermodynamique) pour une moteur a l’essence?  Vous revez.  C’est bien en dessous de ca.

    Par aillieurs, oui, le petrole sera utile meme dans l’avenir post-petrolier du transport, pour "chemical feedstocks".  C.a.d pour fabriquer plastiques et tout un tas d’autres choses utiles….comme il est deja le cas aujourdhui.  Mais de ce constat a valoriser le brut comme un tuile de Maitre, c’est idiot.  Nous aurons toujour ce qu’il nous faut, si on laisse toute betement operer le marche.    Nous pouvions deja synthetiser n’importe quel molecule dans le brut, a grande echelle,  Nous pouvions meme reconstituer divers grades de brut pour le repomper sous terre, si jamais quelque "performance artiste" eccentrique du futur voulais le faire.   A mon avis, ca reviendra moins couteux de continuer de pomper et miner ces matiere comme on le fait aujourdhui, pour des centaines d’annees.   Faute de quelque innovation technique(nanotech, ingenieurie genetique) qui rendrait la production directe de ces molecules plus interessant.

    Pour l’instant nous continuons a bruler l’essence, le diesel, et le kerosene.  Ca nous arrange.   Si vous voulez adopter quelque chose de bien plus couteux, vous avez ce choix.   Allez-y.

    25 février 2007 à 18 h 54 min
  • Gérard Pierre Répondre

       J’ai cru comprendre, mais reprenez moi si je me trompe, que l’écologie était une science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu’avec les autres êtres vivants.

       En vertu de quoi, pour s’épanouir, l’homme doit vivre en harmonie avec son biotope. A partir d’un postulat qui fait l’unanimité, les écologistes se répartissent en deux grandes catégories :
    Ø       ceux qui étudient les conditions des équilibres naturels et tentent de promouvoir des solutions en vue de pérenniser ces équilibres. Ce sont des hommes de science. Ils ne se mêlent pas de politique partisane. S’ils abordent l’aspect politique du sujet, c’est avec beaucoup de hauteur de vue, en plaçant simplement chaque citoyen et chaque entité collective devant la responsabilité de ses actes et de ses choix.
    Ø       Ceux qui utilisent l’écologie comme nouveau créneau politique pour jouer les compléments de majorité ici ou là. Les positions qu’ils développent alors ont parfois autant de rapports avec l’écologie que la musique classique avec le moto cross. Ces spécialistes du hors sujet donnent des leçons à tout va, feignant d’ignorer qu’en démocratie il faut d’abord démontrer et ensuite convaincre. Ils n’ont démontré jusqu’à présent que leur incapacité à convaincre. Ils appellent à voter vert pour le mélanger à du rose mâtiné de rouge, ce qui donne au résultat final une couleur d’étron.   
       Il y a donc autant de points communs entre le travail de Jean-Marie PELT et les gesticulations de l’actuel maire de Bègles qu’entre l’œuvre de Jean Guitton et les fadaises d’un Guy Bedos.
       Je crois que je ne vais rien changer à mes habitudes héritées de huit années de pratique du scoutisme de la grande époque des raiders de Michel Menu. Elles me furent enseignées il y a cinquante ans. La phraséologie culpabilisante des " nouveaux convertis " touchés par je ne sais quelle grâce assurément lucrative m’indiffère impérialement !
    25 février 2007 à 15 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Millière, en bon gaulois, nous déballe un florilège d’inépties pour surtout ne pas réfléchir sur son quotidien, son mode de vie et de consommation. Faire baisser la pollution relève aujourd’hui du simple bon sens: plusieurs milliers de personnes décèdent chaque année et des dizaines de milliers d’enfants souffrent (bronchiolites à répètition, allérgies, …) des effets de la pollution. Mais de tout cela Millière n’ a cure. Seuls comptent les super-profits de ses amis pétroliers qui préfèreraient voir périr 100 fois la planète que de baisser les dividendes de leurs actionnaires. A moins que Millière, dans un soucis pédagogique, et pour nous convaincre définitivement de l’inocuité de la pollution, décide de s’enfermer 48heures dans son garage avec son 4X4, moteur au ralenti.  Accompagné de ses amis conservateurs et autres intervenants éclairés de ce site.

    25 février 2007 à 10 h 34 min
  • Anonyme Répondre

    Grepon; j’ai lu quelque part que bruler du petrole dans les bagnolles c’est comme si ont se chauffait en hiver avec des toiles de Maitre puisque la substance en question renferme des qualites tellement diverses…

    Et pour comble il n’est meme pas certains que se soit une ressource des plus economiques,un moteur a explosion ne fourni que trente pour cent de rendement.

    ça oui,son cout est facile a manipuler,il a suffit a certaines periodes de braquer le gouvernail d’un petrolier pour faire des ronds dans l’eau.

    24 février 2007 à 22 h 05 min
  • allah est mort Répondre

    bravo pour l’article ! 100 % d accord avec vous !

    il n y a pas de pollution due aux hydrocarbure$

     

    24 février 2007 à 16 h 47 min
  • grepon le texan Répondre

    ozone:  "les USA represente cinq pour cent de la population mondiale et consomment a eux seuls au moins vingt cinq pour cent des carburants fossiles,sans compter d’autres consos comme l’eau,production de bordilles,etc,qui montre que ce modele boulimique pose un gros probleme a la Planete,n’en deplaise a Mister Guy.

    grepon dit:   Que voulez vous?  Qu’on laisse les carburants fossils sous terre?   Ils sont inutiles sous terre, mais en les brulant, nous liberons de l’energie, avec laquelle nous transformons notre environment comme ca nous plaise.   Quand, par effet d’offre et demande, d’autre sources d’energie deviendront plus interessants, nous les adapteront.  Pour l’instant, il est bien plus intelligent d’utiliser les sources les plus economiques.  Demain nous serons encore plus riche qu’aujourdhui, et l’energie continuera a representer une proportion toujours plus amoindrie du PNB.   Ca ne sera pas autant le cas pour les economies reglementees et imposees lourdement, ni pour les pays a la demographie moribonde, ni pour les pays en islamification rapide (la France gagne trois medailles dans ce concours) car ils vont en appauvrissant.    Vous nous invite a vous suivre.  Nous declinons l’invitation, merci.

    24 février 2007 à 0 h 55 min
  • drzz Répondre

    Bravo à Guy Millière.

    Les écolos ne militent pas pour la nature, mais contre la mondialisation.

    drzz

    http://leblogdrzz.over-blog.com

    24 février 2007 à 0 h 50 min
  • Pastout Répondre

    C’est drole, mais il n’est pas prevu de parler de l’effet de serre produit par le methane des vaches.Celles-ci, se sont multipliées pour suubvenir aux besoins de lait et de viande d’une population qui est passée de 3 à 6 milliard .

    AAAA la vache

    Bonne journée Pastout

    23 février 2007 à 16 h 15 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    23/02/07    – "Les 4-Vérités"

    Merci à Guy MILLIERE d’avoir donné l’exemple en nous donnant, à la lecture de son excellent article, "cinq minutes" sans citer une seule fois George W. BUSH, ISRAËL.,  ou même l’IRAK… Merci surtout d’avoir écrit là un excellent article qui a le courage de dénoncer un embrigadement des cerveaux de la planète.

    Des voix commencent à percer dans certains organes de presse demeurés libres (un îlot de bon sens dans un océan d’écologiquement correct) pour dénoncer l’épouvantail de tous les maux qui, selon les "écolos altermondialistes" auxquels se sont associés les politico-mondialistes qui y trouivent leur compte, menaceraient la planète. On nous bassine les oreilles avec le "réchauffement climatique" les "effets de serre", les "il faut sauver la planète" (de tous les connards qui s’y multiplient  ?) sans même se soucier   – tant on est certain que les "gogos" suivront comme des moutons – de tenir des propos contradictoires, ni même de relever ^que les faits "scientifiques" que l’on avance sont soit contradictoires, soit  contredits par l’histoire. Et les journalistes pseudo-scientifiques qui "tamtamisent" tout cela sur l’air de "sauvons la planète’", ne craignent pas le ridicule en manipulant la contradiction, ou en donnant aux populations des conseils puérils.

    La contradiction ? ainsi comme le relève Michel de PONCINS dans "LE LIBRE JOUIRNAL" (10/02/07) des journalistes avaient écrit il y a quelques années : "L’hiver a été le plus terrible que l’on ait connu et ceci malgré ke réchauffement de la planète." (sic). On oublie sciemment de rappeler qu’au MOYEN-ÂGE, le Groëland était vert. Et que, par conséquent, la planète s’était refoidie…

    Le ridicule ? on donne des conseils du genre éteindre la lumière dès lors que l’on sort d’une pièce, ne pas trop tirer la chasse d’eau. On suscite du bon peuple des idées, du genre "Moi, je fais pipi dans le noir", "j’utlise l’eau de vaisselle au lieu de la chasse d’eau", etc.  On exige que, désormais, tout soit mis en oeuvre pour développer le carburant prétendu "bio" sans se soucier de savoir que les plantes cultivées à cet usage font faire l’objet de rendements utlisant des fongicides, des engrais azotés, des pesticides et autres poisons de la chimie agricole qui pollueront les cours d’eau, assècheront les napes phréatiques, etc., ni même que ces cultures intensives détruiront encore plus les paysages de chez nous.   On pourrait ainsi multiplier les exemples.

    Et, comme le fait Guy MILLIERE, il est permis de se demander à quoi sert cette manipulation. Et surtout, à qui ? Mais poser la question c’est y répondre. Même si, comme je le pense, il y a plusieurs réponses   – non contradictoires – qui varient selon les personnes auxquelles cela profite. Il y a parmi elles deux catégories principales. Les-unes ont fait de "l’écologie-bidon" leur fonds de commerce. Cela leur rapporte situation, argent, médiatisation, voire même honneurs. Les autres, en obnubilant les foules sur des menaces à venir dans 50 ou 100 ans, leur font oublier les véritables problèmes qu’en tant que gouvernants, ils sont incapables de résoudre, mais aussi d’autre dangers bien plus réels. Dont l’un pourrait être la disparition de la race blanche !

                                          Cordialement, Jean-Claude THIALET

    23 février 2007 à 11 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Excellent texte de Luc Sembour !!! Merci pour l’humour…

    Cerrtains agriculteurs anglais sont tres contents du rechauffement climatique, ils font pousser des vignes et des oliviers….

    Moins marrant pour nous les Australiens, on va avoir de plus en plus d’averses et plus souvent des canicules…Ce qui aura pour consequence la creation d’El Nino plus puissant chaque annee….Pauvre Sud Americain, nous leur envoyons toute les tempetes du Pacifique….

    23 février 2007 à 8 h 43 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Je ne crois personnellement pas du tout au réchauffement de la planète, même si depuis 4 ans environ il y a une très nette modification des phénomènes météo sur l’ensemble de la terre dans le sens d’un réchauffement sensible.

    Les conclusions de l’expert russe Abdoussamatov et de bien d’autres, allant dans le même sens (mais somptueusement snobées et ignorées par la presse), me paraissent beaucoup moins suspectes que le nouveau concert  écologique du « sauvons la planète ». Ce sauve-qui-peut de pacotille nous fera sourire dans 20 ans autant que nous fait sourire le concert universel de 1971 « le pétrole dans 10 ans, c’est fini et dans 20 ans (soit 1991), plus une goutte». Personne ne s’est excusé de ces idioties. Quand on recommencera à se geler sérieusement en 2030, personne ne reconnaîtra avoir poussé indûment à ce qui pourrait devenir le plus titanesque gaspillage d’efforts de l’histoire humaine: rien moins qu’une tentative de refroidissement de la planète. Excusez du peu.

    Mais je suis toujours tenant de la théorie dite du "les absents ont toujours tort". Quel rapport?

    Très simple:

    D’une part il n’y a PERSONNE parmi les acteurs économiques ou politiques ou médiatiques (ceux qui ont un pouvoir et/ou une voix audible), qui n’ait pas un INTERET véritable à dire que la planète se réchauffe. Donc, de façon mécanique et logique, la planète est partout dans les conférences et dans les médias réputée se réchauffer.  

    D’autre part QUI est à la fois ABSENT du débat ET n’a PAS intérêt à ce que l’on considère que la planète se réchauffe? Cherchez bien…c’est facile… il s’agit du groupe d’hommes sans visages qui est le plus fabuleusement riche de ce monde, ceux qui , comme Monsieur Jourdain de Molière, sont courtisés, cajolés, manipulés, grugés sans vergogne par tous ceux qui visent le contenu de leurs poches infiniment profondes. Mais qui donc, qui sont ces très riches gogos ?

    Il s’agit de M. et Mme Contribuable, de M. et Mme Consommateur, de M. et Mme Toutlemonde et de leurs enfants. Ils sont tous cousus d’or de par leur foule innombrable de petites mains et de petites bouches, et presque totalement impuissants face aux loups voraces qui les manipulent. Tout est bon pour leur faire cracher la monnaie. Le réchauffement de la planète va permettre de leur « pomper un max ». On parle de trillions d’Euros. Le plus amusant est que les charlatans se couvrent déjà en prévenant que cette ponction indispensable n’arrêtera nullement le réchauffement mais fera qu’il sera un peu moins rapide (et encore, même ce résultat est sans garantie selon eux). Un observateur lucide ne peut que sourire.

    Le plus cocasse est que le réchauffement de la planète, s’il était possible et avéré, serait objectivement (une fois les ajustements importants voire titanesques opérés) un extraordinaire bienfait. La chute de température est dans l’ensemble nettement moins bénéfique que son augmentation. L’agriculture est beaucoup plus productive en climat chaud ou très chaud qu’en climat tempéré ou froid. Il est bien moins coûteux de faire pousser les végétaux sous un soleil de plomb (avec un arrosage goutte à goutte) que sous serres dans un environnement glacial. Le touriste moyen est mieux sur une plage tropicale qu’au bord de la banquise etc…

     

     

     

     

    22 février 2007 à 23 h 53 min
  • ozone Répondre

    Certes que la recherche peut regler enormement de problemes mais croire que tant que certains gagnent des sommes fabuleuses dans des speculations petrolieres celle-ci va pouvoir aller serieusement de l’avant c’est croire au Pere Noel,des dispositifs economes existent depuis longtemps,il n’y a qu’a voir le retard pris par les constructeurs de bagnolles Français pour comprendre que quelque chose cloche,est ce n’est pas la faute de socialistes ou de petits hommes verts.

    Les "ecolos" sont de vulgaires BO-BOS que le mot "collectif" met en transes,reste que les USA represente cinq pour cent de la population mondiale et consomment a eux seuls au moins vingt cinq pour cent des carburants fossiles,sans compter d’autres consos comme l’eau,production de bordilles,etc,qui montre que ce modele boulimique pose un gros probleme a la Planete,n’en deplaise a Mister Guy.

    22 février 2007 à 22 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Certes que la recherche peut regler enormement de problemes,mais croire que tant que certains gagnent des sommes fabuleuses en speculations petrolieres celle-ci va pouvoir progresser de façon significative c’est croire au

    22 février 2007 à 22 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    J’aime bien ce texte parcequ’il montre a l’instar du philosophe Philippe Murray, combien les sujets qui releve de la science, de la recherche scientifique sont tombes dans l’emotionel.

    l’ecologisme militant est devenu une espece de secte masochiste ou des rites sont organises, comme des exorcismes de masse…Ou devrait on appeller ca des messes contemporaines, sous forme de happening collectif, le principe de la Rave, en plus ideologique. Le festif responsable…ou le mantra serait : plus je m’eclate, plus je sauve ma  conscience…

    Car au fond c’est de ca dont il s’agit…

    Le message est dans le medium, comme disait Mc Luan.

     

    22 février 2007 à 16 h 18 min
  • Anonyme Répondre

    Roux : " Une bourde gauchiste classique : mélanger politique et écologie."
    Non, ce n’est pas seulement cela, c’est abandonner, doucement, mine de rien, une idéologie d’échecs, le Socialisme, pour un nouveau combat "porteur", populiste, demagogue, a la mode, whatever, bref, l’ecologie, qui apporte des voix et leur donne qqs notoriétés chez leur boulangere. Voila.
    Pas besoin de chercher bien haut avec les socialos, mais ils ont quand meme compris que plus personne ne croit dans leur truc, alors, hein, ils cherchent une idéologie de remplacement. La passerelle ? Facile : " Tous les riches sont des pollueurs et des gaspilleurs. A bas les Pollueurs, a bas les riches."  Pathétic!
    Verdict? Et bien, Guy Miliere a bien raison de se moquer de la récupération de l’écologie, car ce qui n’est ni plus ni moins qu’un manque d’intellect de la part de tous ces zozos. De plus, en dérivant un peu toutes ces c…ies, on pourrait mettre en place un systeme totalitaire basée sur l’Ecologie : "Vous lavez votre voiture deux fois par mois? Gaspillage H2O !  Hop, go direct to prison! ". 
    Best,
    Mancney

    22 février 2007 à 14 h 16 min
  • Roux Répondre
    Une bourde gauchiste classique : mélanger politique et écologie.
    Votre article, Monsieur Millière, ne manque pas d’humour. Mais j’espère sincèrement qu’il s’agit d’humour.
    Sans quoi, ce papier n’est ni plus ni moins qu’un ramassis de calembours, sans réel intêret. Verdict?
    22 février 2007 à 11 h 05 min
  • dagmar Répondre

    cher  scandal………….

    personne ne nie, ni Guy Milliere, qu’il y un problème. Mais ce ne sont  pas les politiciens pourris, qui via texes suplémentaires, qu’ils voleront à la suite, et réglementations millefeuilles indigestes,  qui sauveront cette planète. C’est la recherche. Et seuls pays riches etr libres ont les moyens pour y travailler. C’est cela que Guy Milliere veut dire. Il est étonant que même parmis les lecteurs des 4V il y a ceux qui croient au communisme et étatisme rassurant

    dagmar

    21 février 2007 à 22 h 39 min
  • Paul Répondre

    Euh, que dire… Texte affligeant, vraiment rien à en tirer, sinon que Guy Millière à le sens de l’humour encore moins développé que le sens de la politique (ce qui est en soit une gageure). Après le plagiat de la semaine dernière, je pensais qu’on avait atteind le fond. J’avais tort. J’espère qu’il est bien payé au moins.

    21 février 2007 à 21 h 40 min
  • grepon le texan Répondre

    Il suffira d’attendre pour que les ecolos s’arrettent de nous voler l’oxygene.   Ils ne se reproduisent pas ou tres peu, donc a terme, leur effets sur la planete vont en diminuant, tout comme les europeens de souche pris dans leur ensemble. 

    La population de remplacement sera arriere, comme tous les populations majoritairement musulmans partout aillieurs sur la planete.  Alors, eux aussi, vont emettre moins de CO2 par tete que les autres humains, qui n’auront pas a vivre sous un systeme politique totalitaire melange de secte necrophile ETmysogyne.

    21 février 2007 à 20 h 04 min
  • scandaliseparcetarticle Répondre

     

    C’est du véritable déni de réalité, on doit pas vivre à la même époque. Regardez par votre fenêtre et vous comprendrez que la prise de conscience écologique n’est pas qu’une lubie… dommage que nos anciens aient pensés comme vous et n’aient pas eux cette prise de conscience beaucoup plus tôt !

     

    21 février 2007 à 19 h 13 min
  • dagmar Répondre

    bravo monsieur Milliere,

    je rajoutarais ceci. Pas seulement une jounnée sans socialisme, mais "POUR UNE VIE SANS COMMUNISME".

    Et si les communo-CGTiste ne resireront pas, ils disparaitront. Personne ne pleurera. Moi ( et d’ autres méchants patrons, créateurs des emplois, j’en suis sur) je respirerai. Car je ne fais pas partie de secte suiscidaire. Et mon cheval et mon chat qui eux aussi ils respirent, donc il polluent, ils ont besoin de moi.  

    21 février 2007 à 13 h 04 min

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