En attendant le procès du communisme

En attendant le procès du communisme

Parmi les choses qui m’étonnent le plus dans le théâtre politicien, je dois faire une place particulière au « deux poids, deux mesures ».

Cette partialité des idéologues s’observe dans bien des domaines.

Ainsi un graffiti sur une mosquée implique un déplacement ministériel pour accourir au chevet de la république en danger, mais une église brûlée peut faire l’objet d’un entrefilet en page 13 du journal local.

Mais, en matière mémorielle, le plus fascinant tient sans nul doute à l’hypermnésie qui entoure les crimes nationaux-socialistes et l’amnésie qui protège les crimes internationaux-socialistes (et peut-être surtout leurs innombrables complices germano-pratins !).

Il me semble parfaitement juste de dénoncer les crimes du national-socialisme (qui fut d’ailleurs, on l’oublie trop, une idéologie socialiste parmi bien d’autres). Mais pourquoi diable taire les crimes communistes ?

Ces derniers ont fait bien plus de victimes que les séides d’Adolf Hitler. Ils ont commencé avant l’arrivée au pouvoir de ce dernier, se sont poursuivis pendant son règne, et continuent toujours. Ils ont touché beaucoup plus de pays et, aujourd’hui encore, un cinquième de l’humanité gît sous la tyrannie rouge.

Pourtant, la propagande communiste est parvenue à faire du nazisme une idéologie criminelle de droite (et sans doute même criminelle parce que de droite !), quand le communisme a certes parfois été un peu brutal, mais enfin, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, n’est-ce pas ?

Ce mépris pour les victimes, cette indifférence à la vérité et à la justice sont révoltants.

Mais le plus grave, c’est qu’en 2022 encore, un candidat communiste (que dis-je, plusieurs candidats communistes : sans doute au moins Fabien Roussel pour le PCF, Jean-Luc Mélenchon pour LFI et Nathalie Arthaud pour Lutte ouvrière) pourra se présenter aux élections.

Et personne, pas même les candidats de droite, n’y trouve à redire.

C’est pourquoi il faut savoir gré à Bernard Antony, infatigable militant anti-communiste, d’avoir rédigé cette belle synthèse sur les cent ans du communisme « français » (depuis le congrès de Tours de 1920).

Cent ans de propagande, de mensonge, de complicité avec les crimes des pires satrapes de l’histoire.

Occasion de rappeler que le PCF fut un parti collaborationniste et n’a jamais été le « parti des 75 000 fusillés ».

Mais il existe un autre intérêt à ce livre : Bernard Antony se penche également sur les « virus mutants » du communisme – virus qui commencent à gangrener notre vie publique : de l’islamo-gauchisme au « wokisme », en passant par le pseudo « antiracisme ».

Oui, nous avons des raisons sérieuses de lutter encore et toujours contre le communisme qui est, hélas, fort éloigné d’être un « astre mort » comme le prétendent trop de nos amis.

Oui, nous avons raison de réclamer un procès international des crimes du communisme – procès qui ne serait pas, comme celui de Nuremberg qui jugea les crimes nazis, un procès orchestré par des vainqueurs totalitaires, mais une occasion de rendre justice aux victimes et de rappeler ce qu’est cette monstrueuse idéologie marxiste-léniniste.

Le parti communiste et ses virus mutants

 

Vérité et politique

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