En finir avec la clique d’Arafat

En finir avec la clique d’Arafat

Depuis la mort d’Arafat, il n’a été question que de cela dans les médias occidentaux : enfin, le « processus de paix » au Proche-Orient va pouvoir se trouver relancé. Une première étape devait être l’élection d’un nouveau « Président de l’Autorité palestinienne », et elle a eu lieu effectivement, le 9 janvier dernier. Elle a été une « élection démocratique », nous a-t-on dit. Et les mêmes mots empoisonnés sont revenus dans le vocabulaire : territoires palestiniens, colons israéliens, activistes du Hamas, etc.

On ne s’étonnera pas si je dis ici que je ne vois strictement rien qui ressemble à l’embryon d’un processus de paix. La violence terroriste a presque disparu parce que les fanatiques enragés ne peuvent plus tuer, sinon aux postes de contrôle (comme ils l’ont fait encore le 13 janvier) : seule la barrière de protection et la vigilance de l’armée israélienne expliquent ce qui n’est, jusqu’à preuve du contraire, qu’un changement tactique dans une guerre qui se poursuit.

On ne s’étonnera pas non plus si je dis que l’élection du 9 janvier me semble aussi démocratique qu’une élection en Pologne au temps de Jaruzelski : plusieurs candidats, mais un seul candidat ayant accès aux « médias palestiniens » et susceptible de faire campagne, le candidat officiel ; des pressions contre toute velléité des électeurs de faire porter leur choix final sur quelqu’un d’autre; la poursuite sur les ondes de la radio-télévision « palestinienne » de la diffusion d’une propagande incitant à la haine et à la violence.

Mahmoud Abbas a été élu dans un contexte qu’aucun « observateur international » honnête n’aurait pu cautionner. Il est le nouveau chef de la clique arafatienne, rien de plus. Hitler est mort, Himmler le remplace. À la différence d’Hitler-Arafat, Himmler-Abbas approuve l’intifada, mais dit qu’elle ne devrait plus passer par l’usage des armes et des explosifs (en se gardant de dire que l’usage des armes et des explosifs est devenu de toute façon bien difficile).

Abbas a aussi, en rencontrant les principaux chefs terroristes « palestiniens », obtenu que ceux-ci décrètent une trêve, ce qui est, pour eux qui sont au chômage forcé, une façon de sauver la face : et ce n’est, de toute façon, pas la première trêve. Quand des actes terroristes surviennent quand même, Abbas les déclare « regrettables et inappropriés » mais très « explicables » : chassez le naturel, acquis à l’université de Moscou et dans la lecture de « Mein Kampf », et il revient au galop.

La réalité est que nous sommes dans une nouvelle phase tactique de la guerre « palestinienne » contre Israël. La violence et le meurtre effrénés ayant échoué, les dirigeants « palestiniens » vont, pendant quelque temps, se présenter comme pacifiques et pleins de bonne volonté tout en exigeant d’Israël des concessions inacceptables. Ils vont utiliser les dirigeants européens pour faire pression sur Israël et sur les États-Unis. Lorsque, comme c’est très vraisemblable, les pressions auront échoué, ils reviendront à une attitude plus fermée, plus hostile, et insisteront sur leur « désespoir », « l’intransigeance criminelle » d’Israël.

La réalité est qu’il faut rester ferme, lucide, vigilant. Israël va devoir tenir bon. La guerre du « processus de paix » reprend tout juste : les « Palestiniens » vont la mener aussi loin et aussi fort que possible, les Européens en général, et le couple franco-allemand en particulier, vont mener cette guerre aux côtés des « Palestiniens », les démocrates et autres crétins islamo-gauchistes aux États-Unis et dans le monde vont leur emboîter le pas.

Le gouvernement Sharon et l’administration Bush vont traverser une nouvelle zone de tempêtes. Sharon et Bush feront front en capitaines courageux.

Il n’y aura de paix au Proche-Orient que lorsqu’une désintoxication mentale sera survenue, lorsqu’on verra ce qu’est la guerre arabe d’agression contre Israël et lorsqu’on verra ce qu’est la clique arafatienne.

Il n’y aura de paix au Proche-Orient que quand le terrorisme aura été vaincu en Irak, quand le monde musulman aura avancé vers la décence, quand cette immense maladie mentale pathogène qu’est l’islamisme aura reflué, quand les populations arabes de Cisjordanie et de Gaza auront été délivrées de l’appareil de répression et de propagande mis en place par la clique arafatienne, quand la clique arafatienne, Abbas compris, aura… rejoint le vide-ordures, quand l’ensemble des Occidentaux auront retrouvé leurs esprits et cessé, par antisémitisme new look, de voir en Israël le juif des États.

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Comments (16)

  • tartuz Répondre

    Israel est un pays criminel un point c tout comme le régime nazi.Une politique que les terroristes comme ben gourion and co ont programmé  pour la création du grand israel.Ben gourion ce grand terroriste que l’empire britannique connait tres bien affirmait,qu’il n’y a pas d’autre solution que de tuer les arabes de palestine pour creer un etat juif.Alors tous vos mensonges ça ne tient plus bande de complices de criminels que vous etes.Si hitler et son regime ont ete criminel envers les juifs,sachez que les tous les premiers  ministres israeliens se comportent exactement pareil a l’encontre du pauvre peuple palestinien.Les criminels sont un jour ou l’autre rattrapé par l’histoire et ce n’est pas l’amerique complice de tous les crimes du regime nazi israelien qui l’empechera.Que dieu benisse ce pauvre peulple palestinien et en fasse le peuple elu.

    25 février 2009 à 23 h 16 min
  • Ktorza Répondre

    M. Millière, bonjour, Je vous écris pour parler de l’article que vous venez de rédiger sur Mahmoud Abbas. Je pense, comme vous, que la partie est loin d’être gagnée: Mahmoud Abbas est l’ancien sbire d’Arafat et son passé au sein du Fatah ne plaide pas pour lui. Toutefois, je pense qu’un vent d’espoir est entrain de souffler sur le Moyen-Orient: en Irak, des élections viennent d’être organisées, en Palestine, Mahmoud Abbas vient d’être élu dans un pays autrefois dominé par le totalitarisme “arafatien”. Bien sûr, Abbas n’a pas encore prouvé qu’il était capable de mener son peuple vers la paix. Mais je crois que nous devons lui accorder une chance de réussir. Il devra réussir un vrai numéro d’enjambiste entre les terroristes qui le sommeront d’écraser Israël et Israël qui exigera fort logiquement un combat sincère et loyal contre ces terroristes. Abbas croit qu’on peut négocier avec les terroristes. Or, négocier contribuera à leur faire des concessions. Quelles concessions devons-nous faire aux barbares du Hamas et du Djihad islamique? Merci, M. Millière.

    22 avril 2005 à 13 h 50 min
  • eric Répondre

    Bravo tres juste analyse Mr Milliere je n ai rien a rajouter! Et merci pour votre courage et philotelism!

    28 janvier 2005 à 13 h 30 min
  • david Martin Répondre

    Que la honte soit sur moi. J’ai confondu ce et se dans mon message, qui ne faisait que répondre au tout premier (on s’en fout du Moyen Orient). Quel pitoyable internaute je fais, en mettant sur le même pied un adjectif demonstratif et un pronom réfléchi. Mais Red, notre justicier du net, est là pour me corriger et me remettre dans le droit chemin. Que celui qui n’a jamais fauté orthographiquement sur le net me jette son premier Larousse

    27 janvier 2005 à 21 h 30 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Cher Lecteur, Cher Mr R.Ed. Merci de garder ainsi les archives de mes écrits…Cela m’honore et me surprends d’autant que ma plume, comme vous me le faites remarquer, laisse parfois à désirer. Vous avez tout a fait raison : les sommes colossales qu’investissait le gouvernement Irakien dans les familles des terroristes qui allait s’exploser au milieu des israéliens vont se tarir. Avec cette manne en moins, les Palestiniens n’auront pas d’autres choix que de cesser leurs activités terroristes. Reste maintenant a ce que la victoire américaine en Irak soit complète et que les élections soient globalement réussies. Si tel est le cas, nul doute que cela pacifiera le Moyen-Orient bien davantage que les décisions de M.Abbas ou que celles de n’importe quel leader politique. Cordialement Thierry Orlowski

    27 janvier 2005 à 15 h 22 min
  • R. Ed. Répondre

    A Thierry Orlowski: Saddam Hussein offrait vint-cinq milles dollars à la femme (ou la mère) du “kamikaze”, encore que ce mot est galvaudé dans ce cas, les pilotes japonais “d’avion suicide” (en japonais : kamikaze) s’attaquant, eux à des cibles militaires. Avec très peu de réussite en plus, environ 3 %. Plus dix milles dollars par enfant. J’ai mis un “ESSE” à mille pour protester contre le “ESSE” que vous vous obstiner à mettre à “euro” (pour orthographier correctement euro, il suffit de prendre n’importe quel billet et de lire ce qui est écrit dessus, par exemple, 5 euro, 10 euro, et pour les billets “inconnus” en france, 500 euro. Faut pas chercher, sur les pièces, c’est pareil: 2 euro(sans esse), 50 eurocent( sans esse ) et non 50 “centimes”. Les euro, ce ne sont pas des francs. le franc, il n’existe plus, depuis belle lurette.

    26 janvier 2005 à 22 h 13 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Cher Mr.Europe, cher Lecteur, Les theses évoqués par Mr.Milliere font, je pense, référence a l’avalanche mediatique de la reprise du processus de paix au proche-orient et, surtout, d’une certaine idealisation des ambitions pacifistes de Mr.Abbas. L’argument, ici, est que les decennies au pouvoirs de Mr.Arrafat ont eu une “empreinte” dans les esprits telle, qu’il est illusoire de penser que la paix soit proche. Et certainement pas aussi proche que les medias Francais decrivent la chose. L’histoire montre que les gens ne changent pas aussi facilement que les reformes: Le gouvernement Palestinien est une Hydre: La fin d’Arafat ne constitue en rien une fin au terrorisme. En revanche la paix en Irak est a ce titre decisive: L’Irak est le principal investisseur du terrorisme Palestinien. Si le terrorisme Irakien pouvait être stoppé, cela couperait net la majorité des activités terroristes Palestinienne. C’est donc en cela qu’il faut avoir foi…Beaucoup plus que dans un homme qui ne sera jamais qu’un acteur de compromis entre les Israeliens et les terroristes. Cordialement Thierry Orlowski

    26 janvier 2005 à 17 h 16 min
  • Europe Répondre

    Monsieur Millière, Que voulez-vous au juste? Il y a encore quelques semaines, vous applaudissiez (à l’avance) les changements qui allaient survenir avec la mort d’Arafat et la probable victoire aux élections de Mahmoud Abbas. Vous mettez, aujourd’hui, en doute le caractère démocratique de cette élection car il n’y aurait pas eu égalité de traitement audiovisuel de l’ensemble des candidats. Même un néophyte sait que ceci n’aurait rien changé car le Fatah (parti d’Arafat) et son candidat aurait de toute façon remporté ces élections car il reste de loin le plus populaire des mouvements politiques palestiniens. Quant à l’élection en elle-même, elle s’est déroulée de façon transparente, sans fraudes massives mais visiblement vous êtes toujours plus informés que la planète entière et vous seul savait le contraire: BRAVO! Chapeau! Plus sérieusement, vous dites toujours ce que vous souhaitez et surtout ce que vous ne souhaitez, ce que vous aimez et surtout ce que n’aimez pas, mais malheureusement même quand vous avez raison sur de nombreux sujets, vous avez du mal à convaincre quelqu’un qui n’a pas à priori la même opinion que vous car vous ne développez jamais (même dans vos ouvrages) et vos idées (ou plutôt celle de vos amis) qui méritent parfois d’être développées car elles peuvent revêtir un réel intérêt, restent des affirmations qui ne ne persuadent que les “convertis”, autrement dit qui ne persuadent pas. Faites un effort intellectuel, argumentez sans passion car vous pourriez ainsi convaincre vos compatriotes du bien-fondé de certaines thèses d’Outre-Atlantique (pas toutes mais certaines dont nous parlons depuis 3 ans). Allez, un petit effort M. Millière!

    25 janvier 2005 à 18 h 46 min
  • XXX Répondre

    M. Millière, Abbas tout comme Sharon n’ont jamais caché leur manque de sympathie pour ceux d’en face (Abbas pour les Israeliens, Sharon pour les Palestiniens) et pourtant, ce sont eux qui vous mener cette région vers la paix et j’en suis persuadé, car ils sont tout simplement pragmatiques.

    24 janvier 2005 à 17 h 01 min
  • Laurent Répondre

    Pourrait-on m’expliquer avec quelle “clique” Abbas avait la possibilite de gouverner, en dehors de la clique “arafatienne” et la clique “hamassienne”? La clique au pouvoir est sans doute la “moins pire” qu’on pouvait esperer. C’est la realite et il faudra faire avec.

    23 janvier 2005 à 23 h 07 min
  • dolf Répondre

    le probleme guy milliere, pour bcp de lecteurs, c’est qu’il predit l’avenir en se basant sur des analyses froides, denuées de sentiments.Manque de peau pour bcp, il tape juste, ce qui prouve d’ailleurs la veracite et l’objectivite de ses analyses. Le plus drole, c’est que ce qu’il predit pour la france, va se realiser. Les gens qui disent la verité ne servent a rien dans un pays de laches, de corrompus et de faibles. Et on se demande pourquoi on avance pas, pourquoi on est pas competitif, et pourquoi on s’enfonce. la justesse , le souci de verité, est noyé sous des flots de misreabilite, de mediocrité… Quelle tache ingrate que d’etre né avec un cerveau et des couilles en france!

    23 janvier 2005 à 22 h 25 min
  • R. Ed. Répondre

    “Et pourtant c’est là que Se jouera le destin du monde” On peut voir que Martin connait ses classiques, mais peut-être est-il originaire de Saint-Rémy-de-Provence, ce qui expliquerait ses “prédictions”. Il connait donc aussi le vainqueur par la même occasion.

    23 janvier 2005 à 20 h 26 min
  • david Martin Répondre

    Et pourtant c’est là que ce jouera le destin du monde

    23 janvier 2005 à 16 h 37 min
  • 317ème section Répondre

    Millière est incapable d’écrire un article sans se réfèrer àà la 2nde guerre mondiale . Curieusement, il ne tire jamais d’arguments issus de l’ex-Union soviètique . Curieux, non ? Commandez-lui un aricle sur Cicéron, il arrivera à y placer Hitler, Himmler, Mein Kampf,et ,bien sûr, Mussolini !

    23 janvier 2005 à 16 h 32 min
  • alborg Répondre

    “On s’en fout du Moyen-Orient”…. Le seul problème, c’est que le”Moyen-Orient” finit toujours par te rattraper où que tu te trouve, l’ami ! Il suffit de penser un instant à vos banlieues pourries qui n’est plus qu’une vaste caisse de résonance, précisément, au “Moyen-Orient”! (NB: ici en Belgique c’est encore mieux car grâce aux Socialistes Wallons à-la-con ils ont carrément pignon sur rue – quand ils ne sont pas au gouvernement !! Bref.) En tous cas, banlieue ou pas, nous avons à present en nos murs de très, très nombreux petits connards (sorry,les belles âmes, j’ai pas d’autre mot) pour qui Sharon = Bush = HITLER, tandis que Bin Laden = Al-Zarkahoui = ZORRO !!! …. Et c’est pour TOUT CA et pour bien d’autres raisons encore, qu’il est urgentissime d’affronter cette Hydre (que cela nous plaise ou non, chevalier!)pour définitivement régler le problème : IL FAUT A TOUT PRIX couper l’herbe sous le pied de la racaille islamiste, et priver une bonne fois pour toutes ces dégénérés de leur ALIBI PREFERE à savoir : le problème Palestinen.

    23 janvier 2005 à 13 h 28 min
  • chevalier de la Liberté Répondre

    On s’en fout du Moyen-Orient.

    23 janvier 2005 à 1 h 45 min

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