En vert et contre tout

Lors des élections municipales, les «Verts» ont eu un certain succès (avec listes communes néanmoins), mais cantonné aux grandes villes et à quelques villes moyennes, dont Grenoble qui a vu son maire écolo reconduit. Un Vert, ça va, 9 Verts, bonjour les dégâts! On les a tous vus faire leur campagne à vélo. Leur but avoué, en fin de compte, c’est «la mort de l’automobile». Peut-être ont-ils tous raté leur permis? L’écologie autoritaire sera vouée à l’échec, la liberté sera encore une fois bafouée par des «idéalistes» ou des «opportunistes», selon la façon de les juger.

Moi, je les classe en deux catégories:
– Le Vert à moitié vide: Je veux parler de son cerveau. En effet, pour un Vert, le combat prioritaire est la lutte contre les émissions de CO2. Or, les écologistes exigent deux mesures contradictoires: la fermeture des centrales nucléaires, alors que, dans le même temps, ils veulent remplacer les voitures à moteur thermique par des voitures électriques (dont le bilan carbone n’est pas évident, surtout si on remplace le nucléaire par des centrales à charbon des Pays de Loire, voire allemandes!).
– Le Vert à moitié plein: Est-ce la consommation de drogue que les Verts veulent légaliser qui leur fait prendre des décisions d’une totale absurdité – je veux parler notamment des contraintes envers nos agriculteurs.

Interdiction des OGM, pourquoi pas? Mais il faut garantir une productivité à l’hectare et, pour cela, il faut des engrais et surtout des insecticides en plus grande quantité et suffisamment efficaces. Or, les Verts n’en veulent pas. Doit-on alors abandonner l’agriculture et acheter … aux États Unis – garanti avec OGM?

L’écologie doit être d’abord un engagement personnel et je me l’impose. Mon empreinte carbone est certainement au moins 10 fois inférieure à celle de Nicolas Hulot et, pour autant, je ne demande pas qu’on m’érige une statue. Qu’on en fasse une priorité de l’Éducation nationale et on n’aura pas besoin «d’hurluberlus» pour nous imposer leurs délires.