Faillite de la zone euro : que ces pseudo experts se taisent donc !

Faillite de la zone euro : que ces pseudo experts se taisent donc !

S’il y a une chose qui a le don de m’exaspérer, c’est bien d’entendre des « experts » faire mine de s’interroger sur les causes d’événements parfaitement prévisibles.

Le cas le plus symptomatique, aujourd’hui, est probablement la faillite de la zone euro.

Tout le monde savait, en 1992, que la zone euro n’était pas une « zone monétaire optimale ». Malgré cela, « on » a voulu créer, à marches forcées, une monnaie unique qui ne pouvait faire semblant de fonctionner qu’en période de croissance. Dissimu­lant mal qu’une union monétaire, sans union budgétaire et fiscale, est intenable. Le pire est qu’au lieu de prendre acte des erreurs passées, on s’entête et on aggrave encore la situation (voir l’article en p. 3).

Deux autres événements récents montrent à quel point les pseudo experts en savent moins que n’importe quel Français normalement attentif et doté du simple bon sens.

Tout d’abord, les réactions aux décisions de l’agence Moody’s.

La dégradation de la France allait de soi. Sa situation économique était déjà catastrophique. Mais le gouvernement actuel, en abolissant les réformettes du précédent sur la retraite ou l’assouplissement des 35 heures, et en alourdissant la fiscalité, fragilise encore nos entreprises. Quant aux hypothèses de croissance, elles sont parfaitement fantaisistes.

On voit mal comment une agence de notation aurait pu ne pas prendre en compte ces réalités évidentes pour tous.

S’agissant du Mécanisme européen de stabilité, la dégradation de sa note va également de soi et ceux qui font mine de s’en étonner sont de mauvaise foi.

Car la France pèse lourd dans la zone euro. Si Moody’s considère que la France devient un créancier à risque, il est logique que cela affecte le MES.

Ce qui, au passage, montre les dangers de cette intégration monétaire forcée : désormais, nous sommes comptables des erreurs des autres… et les autres subissent nos propres erreurs.

Autre exemple, pris cette fois dans l’actualité internationale. Les « experts » font mine de découvrir que le « printemps arabe » n’a pas tout réglé en Tunisie. C’est peu de le dire ! En réalité, le printemps arabe a aggravé la situation des Tuni­siens, qui manquaient déjà de liberté, mais qui, aujourd’hui, manquent en plus de pain.

Nous le savions à l’avance ; les « experts » le découvrent après un an d’anarchie ! Qu’ils se taisent donc ; notre simple bon sens en sait plus que leur pseudo science !

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Comments (5)

  • JEAN PN Répondre

    L’Euro coule ! Si vous ne quittez pas le bâteau au moment où il coule, vous vous noyez ! Français qui votez, seriez-vous aussi sots pour ne pas le comprendre ???

    7 décembre 2012 à 9 h 59 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ce n’est pas notre bon sens ( qui nous fait commettre bien des erreurs ) , mais notre connaissance de la vie ” vulgaire ” , celle que nous avons ” expérimentée ” ; et en tout cas certainement pas les idéologies ” universitaires ” qui s’appuient sur des statistiques que l’on truque à fin d’ obtenir la ” bonne ” réponse !
    ainsi il est quasiment impossible de faire prendre des vessies pour des lanternes à un “” vieux ” médecin de campagne *** , ce que vous pouvez facilement obtenir avec un(e) diplomé(e) en sociologie formaté(e) aux bouquins universitaires !

    *** c’est bien pourquoi il y a eu tant de grands romanciers qui étaient des médecins ou qui avaient été des étudiants en médecine

    5 décembre 2012 à 18 h 49 min
  • TIARD Martine Répondre

    Les experts sont bien gentils, ils savent des choses mais ils enfoncent souvent des portes ouvertes. Ce sont les solutions qui seraient utiles…. et ce ne sont pas les énarques technocrates du gouvernement qui les trouveront….Si le peuple et le bon sens pouvaient s’exprimer….et être écoutés.

    5 décembre 2012 à 14 h 33 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Avis aux pseudo-experts: quand on lance un objet au-dessus de sa tête, ne pas s’étonner qu’il vous retombe ensuite sur le crâne.

    5 décembre 2012 à 10 h 07 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      les experts et leur devise ( universellement admise …par eux et les media )

      ” Was wohr isch , isch wohr ”

      la raison pour laquelle on ne les croit pas tient du simple fait qu’ils ne s’entendent pas sur le wohr !

      5 décembre 2012 à 21 h 19 min

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