Guerre contre les peuples
L’inimaginable disproportion des peines prononcées contre les militants identitaires évoquée par Jean Rouxel dans le n°1210 permet d’affirmer que, si ceux-ci avaient exprimé leur opinion à l’époque des Cathares, des Vaudois ou des Vendéens, ils auraient été exterminés sans aucun jugement.
Même si les crimes ordonnés jadis par les révolutionnaires tout autant que par nos rois sont inexcusables, il demeure cependant que, selon les repères de leurs époques respectives, ils prétendaient agir pour sauvegarder la cohésion nationale.
Aujourd’hui, en France, c’est un principe inverse qui fait loi, puisque c’est le simple souhait de défendre le pays auquel on appartient qui est considéré comme criminel.
Alors, plutôt que d’évoquer une «rupture entre les peuples et leurs élites», ne devrait-on pas plutôt parler de guerre menée contre les peuples par de pseudo-élites?
Jean-Luc Escoffier
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