Juger le Président à ses actes…

Juger le Président à ses actes…

Dans Sed Contra, Hugues Kéraly explique comment il faut juger l’action de Nicolas Sarkozy :

SIl ne faut pas juger un chef d’Etat sur ses paroles, comme l’étonnant et pieux discours prononcé le 8 octobre dernier au Vatican, ni sur les contradictions flagrantes entre ses professions de foi et sa vie privée, mais sur ses actes de gouvernement. Un exemple : la conviction que le contrat de travail, sa durée hebdomadaire et sa rémunération relèvent d’une négociation directe entre la direction des entreprises et leurs salariés, protégée des abus par les minima légaux, nous paraît excellente à tous les points de vue. C’est une vision conforme au droit naturel, sur un registre où la liberté d’entreprendre, d’embaucher, d’être meilleur, de réussir et de gagner de l’argent n’a cessé de se voir combattue par les technocraties de droite et de gauche depuis près de soixante ans [toutefois, la libéralisation du travail dominical ne va pas dans le sens d’une vision conforme au droit naturel, NDMJ]. […]

Personne ne saurait dire aujourd’hui si Nicolas Sarkozy trouvera un jour la force d’appliquer la même logique et la même énergie à la réhabilitation des autres libertés fondamentales et des principes vitaux qui en permettent l’épanouissement : protection de la vie, choix de l’école, promotion des familles et de l’autorité parentale, sécurité des personnes et des biens, autonomie et responsabilité des corps intermédiaires entre l’individu et l’Etat, défense de la langue, de la culture et de l’identité nationale, etc., etc., etc. Je dis seulement que nous avons un critère tout simple pour juger de sa politique, celui du droit naturel. Un droit bafoué dans l’offensive d’hier contre le dimanche, et la si médiocre reconnaissance concédée aujourd’hui aux mères de famille dans le calcul des droits à la retraite.”

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