La Hongrie face à la décadence européenne

La Hongrie face à la décadence européenne

Un événement récent a montré que l’Union européenne glissait vers une décadence consternante.

Le parlement hongrois et le Premier ministre Viktor Orban ont pris une mesure destinée à interdire le prosélytisme homosexuel et pédophile chez les mineurs, ainsi que les incitations au changement de sexe chez ces derniers.

Il y a une décennie, cette mesure aurait paru légitime, conforme aux valeurs éthiques de la civilisation occidentale, et imprégnée d’une volonté de préserver enfants et adolescents.

Les temps ont clairement changé, et cette mesure aujourd’hui a été décrite comme scandaleusement anormale et pire, comme «contraire aux valeurs de l’Europe».

Emmanuel Macron et Angela Merkel ont demandé l’abrogation de la mesure.

Viktor Orban a, une fois de plus, été soumis à la vindicte, traité d’homophobe et de personnage d’«extrême droite».

Peut-on le dire ? Si l’Europe avait encore des valeurs, ses dirigeants féliciteraient le parlement hongrois et Viktor Orban pour leur initiative, et demanderaient qu’une mesure semblable à la mesure hongroise soit prise dans toute l’Europe.

Si les valeurs de l’Europe aujourd’hui consistent à faire du prosélytisme homosexuel et pédophile auprès des mineurs et à leur proposer le changement de sexe, mieux vaudrait dire que l’Europe a renoncé à toute valeur et a choisi la perdition.

Aucune société n’a jamais résisté et survécu à l’effondrement de ses valeurs éthiques.

Les analyses historiques de l’empire romain au moment de sa chute expliquent celle-ci par le choix du plaisir immédiat et la perte des repères moraux.

Il y a longtemps, hélas, que l’Europe suit la même voie, et cela s’accélère.

Voici un demi-siècle, l’homosexualité était décrite dans les manuels de psychiatrie comme une perversion à soigner, les familles étaient composées d’un homme, une femme et des enfants. La pédophilie était considérée comme un crime monstrueux. Le changement de sexe était impensable, et un médecin qui l’aurait proposé serait passé pour un détraqué.

Un éducateur qui aurait parlé de changement de sexe dans une classe aurait été défini comme un psychopathe dangereux.

En un demi-siècle, l’homosexualité est devenue un style de vie valorisé, souvent mieux que l’hétérosexualité.

Des manifestations appelées «gay pride» sont apparues et conduisent chaque année dans les grandes villes d’Europe à l’exhibition obscène de dépravations qui devraient susciter non pas la fierté, mais la honte.

Des hommes habillés en femmes s’embrassent goulûment sur des estrades; d’autres, presque nus, marchent à quatre pattes, tenus en laisse par d’autres hommes qui les flagellent.

Des clubs sont ouverts où les pires pratiques pornographi­ques sont monnaie courante.

Les familles sont de plus en plus souvent non seulement des familles «recomposées», mais des familles très particulières: il s’agit non seulement de familles monoparentales, ou de familles reconstruites après divorce, mais aussi de familles dans lesquelles il y a deux papas, deux mamans, deux papas, une maman, plus une tante de passage si affinités, et, bien sûr, les enfants sont censés avoir «une éducation équilibrée» en pareil contexte.

C’est tout juste si la pédophilie est encore réprouvée, et elle l’est à peine.

Le changement de sexe se banalise, et des transsexuels sont désormais autorisés à participer aux compétitions sportives du sexe vers lequel ils ou elles sont en transition.

Ce qui se passe en Europe se retrouve aux États-Unis, à gauche, cela va de soi, et un ministre de l’administration Biden est un homme censé être devenu femme; un candidat au poste de gouverneur de Californie est un ancien champion olympique qui a choisi, par opérations et injections, de se transformer – et William Bruce Jenner est devenu Caitlyn.

J’imagine que les ennemis de l’Occident, observant ce qui se passe, comprennent qu’un naufrage se dessine, pensent que la civilisation occidentale est en voie de déliquescence et d’effondrement, et qu’ils pourront bientôt venir régner sur les décombres – sans même avoir à utiliser la violence pour l’emporter.

Si rien n’est fait, la chute sera irréversible.

J’ose espérer que des gens se lèveront pour que prenne forme un sursaut.

Cela devient urgent. La Hongrie montre l’exemple et mérite d’être saluée.

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Comments (2)

  • vozuti Répondre

    en france on a dépassé le stade de la décadence, on est arrivé au stade de la démence.
    dernière preuve en date, le gouvernement veux rendre le vaccin obligatoire car selon le ministre de la santé véran “le vaccin protège du confinement”.
    on sait que le vaccin ne protège pas contre le virus puisqu’en Angleterre 60% des morts du nouveau variant sont des vaccinés.
    on sait aussi depuis plus d’un an que le confinement n’a aucune influence sur l’épidémie.
    mais si le vaccin protège contre les disciples du confinement, c’est déjà pas mal.
    pour résumer, le vaccin protège contre le variant Véran… mais il y a une meilleure solution qui est de dégager ce fou de Véran. dans ce cas on sera protégé à la fois contre le confinement et contre le vaccin.

    10 juillet 2021 à 3 h 50 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    En 1956 la Hongrie était seule contre tous les pays “frères” du pacte de Varsovie, elle a survécu.
    En 2021 elle est de nouveau seule, cette fois contre les pays moralisateurs du pacte de l’EU.
    Entretemps le pacte de Varsovie a cessé d’exister, l’histoire peut se répéter avec l’EU.

    6 juillet 2021 à 18 h 13 min

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