La priorité absolue : être réélu
Lorsqu’on a la chance d’avoir un emploi lucratif, intéressant et dispensateur d’honneurs, il faut, bien sûr, tout faire pour le conserver. C’est le but prioritaire du chef de l’État, en France et ailleurs. On le constate chaque jour.
La mentalité française étant majoritairement à gauche – l’idéal étant d’être payé à ne rien faire avec allocations et subventions de toute nature –, il faut pour gagner les élections se positionner à gauche. Le problème pour l’actuel président de la République est qu’il y a déjà une gauche, certes divisée (« Haines et basses œuvres » écrit « Le Monde » du 19 septembre), mais néanmoins réelle. Toutes les régions, sauf deux, sont dirigées par des élus de gauche, alors que la vraie droite a disparu du paysage politique et est, en tout cas, dépourvue de tout leader ayant une chance quelconque d’accéder au sommet de l’État. La conclusion s’impose : soyons plus à gauche que la gauche.
C’est ce qu’a fort bien compris Nicolas Sarkozy qui, abandonnant le programme pour lequel il a été élu, trahissant ainsi son électorat qui a eu la naïveté de le croire, se présente aujourd’hui comme l’incarnation des « valeurs » de la gauche (c’est-à-dire augmentation de la dépense publique, donc des impôts, immigration à tout va, insécurité générale). En même temps, il se proclame moralisateur de la finance nationale et internationale, pourfendeur des banques, des bonus et des riches et pratiquement recruteur de personnalités de gauche : Frédéric Mitterrand parce qu’il se nomme Mitterrand, Éric Besson actuel ministre de l’Immigration dont on pense faire un Premier ministre, avec les bras grands ouverts aux Verts-rouges pour le plaisir desquels on a créé un nouvel impôt, la taxe carbone (une décision ridicule et purement électoraliste estime le scientifique Claude Allègre). Et pourquoi pas demain José Bové ministre de l’Agriculture ?
Cette politique s’inscrit d’évidence dans la campagne pour la présidentielle de 2012, largement commencée. « Les électeurs de droite, de toute façon, ne voteront pas à gauche. Ou ils continueront malgré tout à voter pour moi ou ils s’abstiendront. J’aurais gagné ainsi une frange de l’électorat de gauche et je serai réélu. » Ainsi raisonne le chef de l’État, prochain candidat à l’élection présidentielle.
Devant cette nouvelle politique, la gauche classique n’a d’autre possibilité que d’en rajouter. La surenchère est ainsi enclenchée au grand dam de l’intérêt national et à celui des Français travailleurs et honnêtes qui n’ont plus personne pour les représenter et les défendre à l’exception de quelques parlementaires « exaspérés par le gauchisme de Sarkozy » comme l’écrit sur toute la largeur de la première page « Le Monde » du 17 septembre
Il n’est pas inutile de rappeler, à ce propos, que cette gauche que le chef de l’État veut surpasser à gauche est faite de la gauche trotskiste (mort aux patrons !), de la gauche communiste à nostalgie soviétique avec la CGT comme bras armé (qui, en fait, gouverne une bonne partie du pays avec grèves, séquestrations de patrons souvent molestés, menaces de destruction d’usines par explosifs, ce qui est une forme de terrorisme), plus la gauche marxiste (le PS) et maintenant la gauche opportuniste, c’est-à-dire l’UMPS démagogique, électoraliste et fiscaliste.
À vrai dire, cette évolution ne choque pas vraiment la population d’un pays qui est sans doute, en Europe occidentale, le plus imprégné par le marxisme et peut-être plus profondément encore par l’égalitarisme consubstantiel à sa nature profonde. C’est là une mentalité destructrice dont on constate le bilan : décadence générale, paupérisation du pays surendetté, nivellement par le bas, destruction des valeurs morales, anarchie croissante. Le droit de vote qu’on finira par donner aux immigrés arabo-africains et musulmans assènera le coup de grâce à une France finissante que, pendant des décennies, ses dirigeants auront affaiblie, ruinée, et finalement assassinée.
Si la tête de l’État voulait, dans l’intérêt de tous, remettre le pays sur le bon chemin, elle devrait mener une politique à l’inverse de celle qui est pratiquée par le président de la République : refouler les immigrés (coût annuel de leur présence sur le sol national, tous comptes faits, 44 milliards d’euros), diminuer la dépense publique en sabrant dans les allocations, subventions et les gaspillages, baisser les prélèvements obligatoires de 30 %, simplifier la fiscalité, dégraisser les administrations nationales, régionales, départementales, communales, contrôler et maîtriser les syndicats politiques.
Alors l’atmosphère changerait du tout au tout ; la confiance reviendrait ; les capitaux rentreraient par centaines de milliards d’euros ; les investissements se multiplieraient ; le chômage de masse disparaîtrait ; la dette commencerait à être remboursée. Mais, pour cela, il faudrait un grand courage, une grande autorité, une grande honnêteté et ne pas confondre politique et démagogie.
Comments (26)
l EPAD ET LE FILS SARKOZY……
Enfin les français vont ils comprendre que la promotion en france tiend plus des réseaux et des connaissances…que des diplômes et de la qualité…..
…..la voilà exposée à nue cette honteuse cooptation, ces passes droits et privilèges familliaux……mais que fait la HALDE ???????
que tous les diplômés de france ecrivent a SCHWETZER…….et portent plainte auprès de la HALDE……car cette dyscrimination est flagrante.
sas qui se rejouit de voir l ascenceur clanique reprendre sa place et remplacer officiellement l ascenceur sociale…..qui n’a jamais existé.