La Turquie contre l’Europe

La Turquie contre l’Europe

Grâce à l’excellente revue de presse sur internet fdesouche, j’ai découvert la récente déclaration du ministre de l’Intérieur turc Suleyman Soylu: «Les réfugiés qui passent en Europe seront bientôt un million.

Les gouvernements européens vont tomber, leurs économies seront déstabilisées, leurs bourses s’effondreront. Et ils ne pourront rien y faire.»

Voici des années que les opposants au déclin français disent que la Turquie n’est pas un partenaire fiable. Allons-nous enfin être entendus?

Il était absurde de payer la Turquie d’Erdogan, profondément anti-occidentale, pour garder en quelque sorte les frontières de l’Union européenne.

D’autant plus absurde que la Turquie soutenait notoirement les milices islamistes alliées de l’État islamique contre la coalition internationale.

Il est temps de revenir au principe de réalité. La politique étrangère ne peut pas être fondée sur des illusions ou des utopies. Alors, de grâce, cessons de croire que le parti islamiste d’Erdogan n’est qu’une version un peu orientale de la démocratie chrétienne d’Angela Merkel ou de François Bayrou!

Le «sultan» Erdogan rêve de rebâtir l’empire ottoman en reprenant le contrôle de la Grèce et des Balkans.

Et, pour cela, l’arme migratoire est d’une efficacité prodigieuse. D’autant que la plupart des pays d’Europe de l’ouest sont désormais tétanisés par la terreur d’apparaître racistes s’ils défendent leurs frontières, leur culture et leur identité.

Il est frappant de constater la différence avec les pays d’Europe de l’est, récemment libérés du joug totalitaire communiste – et ayant, pour la plupart, expérimenté le joug islamiste ou, du moins, ayant dû défendre les armes à la main leur liberté contre l’empire ottoman.

Viktor Orban et les autres dirigeants du groupe de Visegrad n’ont pas du tout réagi comme nos propres dirigeants : ils ont tout de suite pris des mesures pour soutenir (y compris militairement) la Grèce qui défend, en ce moment même, nos frontières.

Nous devrions en faire autant, si vraiment nous étions en guerre avec l’islam radical comme l’avait naguère prétendu Manuel Valls.

La Grèce, la Hongrie, la Pologne, et quelques autres sont aujourd’hui l’honneur de l’Europe, quand la France, l’Allemagne ou l’Espagne ont d’ores et déjà fait le choix de la soumission – contre la volonté majoritaire de leurs citoyens, faut-il le préciser?

Mais peut-être les consuméristes soixante-huitards qui font mine de nous gouverner vont-ils enfin réagir, maintenant que la menace ne vise plus seulement notre identité, mais directement leur portefeuille!

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Comments (2)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Erdogan le nouveau Sultan est déjà très efficient politiquement et économiquement en Bosnie Herzégovine, en Albanie, en Macédoine et en Allemagne ( ex de l’ Ouest ) … Un pays dont on parle moins que de la Hongrie mais qui fait de la résistance en dépit des injonctions démocratiques de l’ U.E. : la Bulgarie avec sa forte minorité turcophone

    12 mars 2020 à 9 h 03 min
  • vozuti Répondre

    si les européens de l’est refusent l’invasion migratoire,c’est parce qu’ils n’ont pas été endoctrinés par l’idéologie mélangiste qui sévit en europe de l’ouest depuis des décennies.
    le fait de voter pour se faire envahir et de payer pour ça n’existe que dans les populations qui ont subies un lavage de cerveau.

    11 mars 2020 à 1 h 46 min

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