L’Académie de médecine contre l’homéopathie

L’Académie de médecine contre l’homéopathie

Sans qu’aucun fait scientifique nouveau soit intervenu, l’Académie de médecine vient de proclamer l’inefficacité de l’homéopathie et de conseiller la suppression de son remboursement par la Sécurité Sociale. Or, fondée par Hahnemann (1755-1843), l’homéopathie a, depuis deux siècles, sans cesse vu s’accroître son audience auprès du public. D’autre part, une des particularités de l’affaire, c’est que l’Académie de médecine n’abrite en son sein aucun médecin homéopathe et qu’aucun de ses membres ne connaît quoi que ce soit à la question, n’en ayant pas la moindre expérience pratique. Que penserait-on, par exemple d’une société de chirurgiens orthopédistes qui donnerait un avis péremptoire sur la façon de soigner les maladies oculaires ? On ne ferait qu’en rire.
J’ai bien connu le milieu des « grands patrons » des Hôpitaux, qui forment l’essentiel du contingent de l’Académie de médecine. C’est un milieu sclérosé, autoritaire, méprisant, sûr de soi, largement contaminé par le népotisme.
Son ouverture d’esprit est nulle. Une des raisons pour lesquelles j’ai choisi de devenir médecin homéopathe réside dans la façon scandaleuse dont ces messieurs traitent leurs subordonnés en général et les étudiants en particulier.
J’étais externe aux Hôpitaux de Paris (nommé au concours). Si je ne suis pas devenu interne, c’est que je ne me suis jamais présenté au concours de l’internat, dégoûté de la carrière hospitalière parisienne par le climat insupportable que les patrons y faisaient régner.
On peut citer parmi leurs défauts majeurs, outre le mépris pour tout individu n’appartenant pas à leur clan, le refus à peu près systématique de s’occuper des étudiants (ce qui obligeait ceux-ci à apprendre « sur le tas », en autodidactes) et aussi, un abominable favoritisme dans l’organisation de tous les concours…
L’homéopathie, médecine surprenante, a donc été une de leurs cibles. Son principal problème à notre époque est le suivant : depuis le milieu du siècle dernier la médecine est essentiellement statistique : on fait prendre durant un temps X (variable en fonction de la maladie et du remède) un certain médicament à des centaines ou des milliers de malades et l’on compare ses effets à ceux produits contre la même maladie chez des patients seulement soumis (à leur insu) à un placebo, c’est-à-dire une substance ayant l’apparence d’un remède, mais sans aucun principe actif. Si elle présente une valeur scientifique certaine, cette méthode est très condamnable du point de vue moral, puisqu’il est monstrueux qu’un médecin prescrive à ses patients un traitement inefficace.

Le népotisme de
l’Académie de Médecine

Or ces statistiques ne sont faisables que dans les hôpitaux, à cause du grand nombre de malades qui y passent, et sont inaccessibles aux médecins libéraux, par manque d’un nombre suffisant de patients. L’homéopathie étant en butte, depuis l’origine, à l’hostilité des patrons, elle n’a jamais pu prendre pied dans les hôpitaux et ne dispose donc pas de statistiques valables.
Il s’agit d’un cercle vicieux. On refuse aux médecins homéopathes la possibilité d’établir des statistiques, et l’on nie la valeur de leur thérapeutique sous prétexte qu’ils ne disposent pas de statistiques. J’ai exercé la médecine homéopathique durant trente-six ans. À plusieurs reprises, j’ai proposé des articles bien documentés à telle ou telle revue de médecine générale à laquelle j’étais abonné. Je n’ai jamais pu en faire publier un seul, le refus m’ayant été parfois signifié de la façon hypocrite suivante : nos lecteurs (médecins) connaissent si bien l’homéopathie qu’il est inutile de leur en parler !
Ayant eu un père, scientifique de haute volée, qui m’a transmis son goût de la rigueur, je suis sûr des succès et des échecs thérapeutiques que j’ai connus durant mon exercice professionnel. Je me contenterai de citer un exemple, lequel date de 1980. Je m’imposais de ne pas soigner le cancer. En effet, un médecin doit savoir tracer la frontière entre ce qui relève de l’homéopathie et ce qui n’en relève pas. Cependant le cas dont je vais parler se trouvait au-delà de la frontière. Un homme de cinquante ans vient me consulter pour des douleurs d’estomac récentes, atroces. Je fais pratiquer une radio et une biopsie. Il s’agit d’un cancer de l’estomac mortel à 95 %. Aussi remets-je le malade au chirurgien, qui ne peut l’opérer que quinze jours plus tard. Ces quinze jours sont donc laissés au traitement homéopathique seul. Or les symptômes disparaissent, ainsi que les énormes lésions radiologiques. Le chirurgien est stupéfait, à l’opération, de trouver à la vue et au toucher l’estomac tellement normal qu’il me demande si l’on ne s’est pas trompé de personne. Non, je reconnais son visage. La plus grande partie de l’estomac est cependant enlevée, dans laquelle, au microscope, on retrouvera une lésion cancéreuse, infime par rapport aux précédentes biopsies. Je n’ai pas pu davantage publier cette observation que d’autres, nombreuses dans mon fichier, relatives à de très diverses maladies.
L’homéopathie est donc condamnée sans que le procès ait été instruit. S’il y a un manque d’esprit scientifique, c’est du côté de ses détracteurs, non du côté de ses partisans.

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Comments (21)

  • RParot Répondre

    Pas de commentaire depuis longtemps ?
    Pas étonnant.
    Un autre article publié dans The Lancet (qui n’est rien de moins que le meilleur journal médical de la planète Terre…) apporte (encore une fois s’il le fallait) avec cette fois 5 méta-analyses la PREUVE FORMELLE de l’absence d’effet des produits homéopathiques.
    N’en déplaise à Mr Boiron, qui a d’ailleurs été pris la main dans le sac en essayant de manipuler honteusement la publication.

    Eh oui, l’effet placébo (dans son ensemble) arrive à soulager de nombreux maux focntionnels dont souffrent nos contemporains.

    Alors, dites merci à ceux qui passent beaucoup de temps à faire avancer la science et la vérité, plutôt que de défendre les charlatans et leurs lobbies.

    Une page est tournée.

    Adieu à l’homéopathie.

    A qui le tour ?

    14 février 2009 à 15 h 25 min
  • pène Répondre

    les académiciens sont des gens malhonnêtes et bornés et préfèrent continuer à sacrifier des vies en minant les défenses immunitaires : scientifiques ou lobby de la médecine allopathique faillittaire ?

    4 décembre 2006 à 18 h 08 min
  • julien Répondre

    Merci à STF d’avoir rétabli une espèce de vérité sur les médecines parallèles dont sont si friands les français, si dépensiers en termes de soins médicaux. Evidemment, il est tellemnt plus facile de donner 3 granules à un nourrisson qui présente une otite ou une rhynopharyngite que d’expliquer à la maman les phénomènes immunitaires complexes qui se mettent en place à ce moment là devant les agressions virales hivernales qui guérissent nturellement sans traitement… A partir du moment où on essaye d’être cohérent et intègre en tant que jeune médecin généraliste(ce qui est mon cas), c’est difficile d’entendre tous ces propos diffamatoires sur les allopathes… Merci donc, cher STF.

    23 octobre 2005 à 12 h 13 min
  • STF Répondre

    Je suis stupéfait devant l’intérêt que mes amis portent aux “patamédecines” (cf Pf Kahn) dont l’homéopathie est le fer de lance. Je constate un renversement de situation, car l’on observe à présent un racisme anti-allopathie, au profit d’une médecine “naturelle”, de “terrain”, “globale”, enfermant l’allopathie au symptomatique, à l’effet indésirable, aux nombreuses contre-indications qui prouvent bien que le remède est pire que le mal… Pas plus tard que ce soir, j’ai eu la joie de me faire expliquer les grands principes de “paramédecine” par un brave homme dont la formation scientifique la plus aboutie est un diplome d’astronomie (chose que je respecte énormément sans pour autant la pratiquer). Cet érudit des sciences m’a donc éclairé quant à notre terrible nihilisme, à la terrible influence de nos grands patrons “mafieux” assoiffés de pouvoir, j’en passe et des meilleures… et l’intérêt majeur que nous devrions porter aux médecines “parallèles”, en arrêtant de nous cacher derrière des arguments “préhistoriques” qui ne tiennent pas la route… Oui j’ai fauté ! J’ai dit à mes patients dans certaines situations que la médecine, à l’heure actuelle, n’avait pas de solution à proposer… alors que j’aurais pu construire un protocole “personnalisé” de TTT par —-um —-isum xCH pui xxCH, etc… le plus complexe étant parfois le mieux pour certains patients convaincus… Oui j’ai fauté car j’ai cru en la rigueur de l’enseignement de faculté, en la rigueur de l’enseignement de FMC DE LA FACULTE (DU et DIU, Capacités, etc…) alors que c’est un véritable venin que l’on m’a injecté dans les neurones (à en croire mon interlocuteur)… Oui j’ai fauté car je refuse de m’abandonner à l’obscurantisme, au chamanisme, à l’irrationnel, au spiritisme…. et donc à cet immense pouvoir qui nous est donné de jouer sur l’aspect SUGGESTIF de notre discours! J’ai fauté car j’ai cru au formidable pouvoir (inavouable!!!) de l’effet placebo, sans croire que l’on était fada de pouvoir être la “victime” de ce pseudo-TTT… J’ai fauté car j’ai cru en la médecine de soins mais aussi en la médecine de fond, de “terrain”, qui consiste à conseiller des règles d’hygiène de vie plutot que de distribuer des dosettes de glucose issues de dilutions multiples à des personnes qui demandent des remèdes à leurs excès et non un changement de style de vie… Oui j’ai fauté, car j’ai écouté passivement cette femme au cours d’un dîner “mondain” qui expliquait comment un médecin homéopathe associé avec un dentiste “naturopathe” et un apothicaire avaient repris en main son cancer du sein, l’avaient compris dans sa globalité (enfin…) et comment ils l’avaient éloignée des “méchants” “allopathes” qui souhaitaient des TTT qu’elle qualifiait d'”aggressifs” (=> femme DCD 2 mois après un refus d’un TTT qui aurait pu être curatif aux dires des “allopathes”)… Je pense en réalité qu’il est temps d’arrêter de discourir sur l'”imbitable”. En lisant ce forum, j’ai été pris d’une envie folle de faire un tour de littérature scientifique =>un petit coup de pubmed “homeopathic” => les études les plus “efficaces” en terme statistique n’ont pas pu montrer l’efficacité de l’homéopathie versus placébo ! Une métanalyse récente portant sur plus de 100 études réalisées n’amène aucune différence entre TTT homéopathique et placébo (ce qui ne montre pas l’inefficacité du TTT homéopathique mais l’absence de supériorité d’un TTT homéopathique Vs un TTT placébo). Le site de Boiron ramène vers ces articles, pensant que les gens “naifs” n’iront pas lire ces références, et se suffiront du titre pour se contenter de voir la littérature scientifique parler d’homéopathie. Je suis un jeune médecin, actuellement hospitalier, confronté à des situations dramatiques sur le plan médicosocial, “élevé” à l’homéopathie (j’étais peu malade, TTT de fond? bonne constitution?). Je suis écoeuré du discours “sectaire” des médecins vivant de la patamédecine… libre à chacun de choisir son mode de vie et son mode de prise en charge en terme de “santé”, mais la société de peut pas se permettre de tout rembourser aveuglément (à moins d’accepter le sacrifice de la médecine pour tous sur l’autel de la patamédecine [souvent moins bien remboursée car pratiquée dans des secteurs 2 ou 3, et donc concernant une tranche souvent plus aisée de la population…]) La seule défense de la patamédecine , s’est d’aggresser la médecine allopathique qui peut tranquillement s’abriter derrière des travaux sérieux qui ne font pas briller les “paramédecine” dont l’homéopathie. La patamédecine est une médecine de frilosité, qui préfère s’abriter derrière des “croyances” plutot que d’affronter les nombreuses ignorances dans le domaine médical. Par ailleurs, elle méprise le principe “placebo” qi pourtant a démontré son importance dans la prise en charge… en quelque sorte elle prend pour des niais ses adeptes et ceux-ci sont des victimes “consentantes” qui de toute façon utilisent à merveille le nomadisme médical afin de profiter également de la terrible allopathie quand la “maladie aigue” se profile… A bon entendeur… :-) Chacun devrait faire preuve d’humilité, mais contre toute attente, la “patamédecins” sont devenus les vaniteux de la médecine.

    13 juillet 2005 à 23 h 20 min
  • Esterbat Répondre

    Que chacun ait le droit de “se soigner” comme il l’entend, c’est une chose que nul n’a jamais contestée. Mais les arguments développés par des défenseurs de l’homéopathie relèvent de l’imposture. Tout d’abord de l’imposture scientifique et médicale, et on est heureux que l’honneur de la science et de la médecine soit défendu par l’Académie, la faculté ou l’Ordre étant bien trop perméables à l’incessant lobbying homéopathique, politique et médiatique. Sur quelle base fondamentale repose donc cette “médecine”? Sur la Révélation d’un seul homme, sur une “loi” de similitude qui n’existe que dans l’imaginaire des homéopathes, sur des “remèdes” vides n’ayant jamais démontré la moindre acivité pharmacologique! Sur quelles pratiques et quels protocoles validés? Le pifomètre de chaque praticien ou des fabricants, le plus souvent au mépris complet des bases théoriques proclamées par ailleurs. Pour quels résultats démontrés? Exactement les mêmes que ceux de n’importe quel placebo délivré dans les mêmes conditions. Quel argument reste-il pour lui trouver une place au sein de la médecine? Des études pseudo-scientifiques tronquées, truquées et non reproductibles.La satisfaction des patients? Non seulement elle est largement surestimée par les promoteurs, qui présentent comme un adepte enthousiaste toute personne ayant une seule fois tenté l’expérience dans l’espoir d’une prévention quelconque ou pour guérir un simple rhume, mais elle n’apporte rien de plus que la satisfaction de ceux qui ont recours aux guérisseurs, rebouteux, sorciers ou astrologues.Faudrait-il en faire une preuve d’efficacité conduisant à un remboursement? L’argument économique? Il est totalement fallacieux: on ne compare pas un médicament actif, issu d’années de recherche et de mise au point et un granule de saccharose pur. A 1000 euros le kilo de sucre, ce n’est de toute façon pas une affaire, sauf pour le vendeur. Enfin, prétendre que l’homéo peut éviter la prise de médicaments inutiles et onéreux n’est pas sérieux. Si un traitement antibiotique ne sert à rien dans une pathologie bénigne, l’homéopathie non plus. Et exploiter les carences de la médecine, diffamer la science et se prétendre persécuté par des “officiels” bornés est un procédé classique commun à toutes les charlataneries. Pourtant l’homéopathie est très facilement testable.Plutôt que de contrefaire grossièrement la médecine et s’inventer de multiples théories plus fumeuses les unes que les autres, les homéopathes feraient mieux de démontrer qu’ils sont capables, eux-même, de faire la différence, même clinique, entre une dilution homéopathique et de l’eau plate. C’est un défi qu’ils ont toujours refusé. On se demande bien pourquoi.

    13 décembre 2004 à 10 h 27 min
  • Pascal Répondre

    Une bonne dose de stars au Zénith L’ASSOCIATION Homéopathes sans frontières France (rien à voir avec Médecins sans frontières) fête ses vingt ans, ce soir, au Zénith. Ce qui retient l’attention, c’est la pléiade de chanteurs qui se déplacent pour l’occasion. Nagui présente cette soirée, où vont chanter Carla Bruni, Laurent Voulzy et même son vieux complice Souchon, qui a décidé de le rejoindre au dernier moment, Renaud, Cesaria Evora, Angélique Kidjo, Isabelle Adjani, ainsi que Michel Piccoli et bien d’autres. L’association défend l’idée que, dans le tiers-monde, l’homéopathie pourrait ouvrir l’accès aux soins au plus grand nombre. Les bénéfices de la soirée seront intégralement reversés à l’association. Ce soir à 19 h 30, Zénith, parc de la Villette (XIX e ). Métro Porte-de-Pantin. Tél. 08.92.68.36.22. Tarif : 33 €. Le Parisien , mardi 19 octobre 2004

    19 octobre 2004 à 8 h 02 min
  • Pascal Répondre

    Témoignage de M. G. M.. Constatant tout ce qui se dit contre l’homéopathie, je ne résiste pas à évoquer ma première expérience, suivie de beaucoup d’autres semblables. En 1950, mon épouse étant enceinte et dans l’impossibilité d’utiliser certains remèdes allopathiques, elle se décide à consulter un homéopathe dijonnais. La grossesse se passe très bien et, quelques jours après l’accouchement, montée de lait avec grosses douleurs et 40° de fièvre. Le médecin local diagnostique une lymphangite aiguë avec menace d’abcès, avec une ordonnance de huit lignes et le sevrage du bébé. Mon homéopathe, alerté par téléphone, me dit : « Ne vous affolez pas, donnez Hepar sulfur 5 CH, 5 granules toutes les 10 minutes, et appelez-moi dans 3/4 d’heure. Après une demi-heure, plus de douleurs, température 37°. Sans commentaires, sauf constatation. Pas de sevrage du bébé. Dépense : 1/4 de tube qui vaut actuellement 2 euros. Qu’eut fait de mieux la médecine classique et à quel coût et avec quels effets secondaires et conséquences désagréables pour l’épanouissement de l’enfant et de sa mamman ?

    7 octobre 2004 à 21 h 24 min
  • Didier Répondre

    Bonsoir M. Busnot. Merci pour votre dernière réponse, bien plus acceptable car bien moins teintée d’agressivité pour tous ceux qui voient les choses autrement. Je n’ai pas dit que tous les gens préférant l’homéopathie étaient des malades imaginaires, ce serait injuste et rien ne permettrait de l’affirmer. Par contre vous pourrez observer qu’il existe une foule de gens plus ou moins en recherche spirituelle ou méthaphysique, évanescents et torturés, en refus plus ou moins marqué de la marche du progrès et de la société, adeptes de toutes les originalités exotiques qui deviennent utilisateurs de votre méthode de soins. Avec parfois quelques infidélités notamment vers les marabouts africains (d’une sagesse exquise bien sûr !), les amulettes aux plantes du bout du monde (il vaut mieux qu’elles ne soient pas trop controlables !) et bien d’autres chinoiseries… Cette proximité, ce voisinage n’est pas de nature à ajouter du crédit… Des clans dites vous ? Oui sans doute comme partout, mais pas plus que ceux autour de Boiron et consort. Pour finir je vous reconnais avec évidence, la liberté de vous soigner comme bon vous semble. Pour autant, ce n’est pas l’objet de l’assurance maladie. Comme toutes les autres dans le monde entier, celle ci propose de prendre en charge nos dépenses pour nous guérir basé sur un système de soins, sans doute imparfait, mais généralement performant et sans équivalent pour l’ensemble des pathologies humaines. Ceci dit, nous pouvons, en plus, avoir d’autres préférences, d’autres exigences vers d’autres voies qui elles aussi, vont donner des résultats selon les cas, comme l’herboristerie, l’éthiopathie, etc… Il s’agit là d’un choix personnel qu’il serait absurde d’interdire. Mais là comme au restaurant, lorsqu’on sort du menu, c’est à la carte…à vos frais ! Au sujet de votre sympathique proposition d’adresse courriel, j’ai déjà essayé, un jour. Celà m’a valu de recevoir quantité de virus les semaines suivantes de la part de gens indélicats, grossiers et masqués (c’est plus facile !) sous le prétexte futile que nous n’étions pas d’accord sur un sujet de discution donné… … Il y a un sacré climat de haine dans ce pays…

    23 septembre 2004 à 19 h 48 min
  • Pascal Busnot Répondre

    Pour ce qui est de savoir s’il convient de rembourser telle où telle médecine, mesurons non pas son rapport efficacité relatée / efficacicité scientifiquement démontrée mais le ratio coût annuel par patient / efficacité relatée. Avec les outils statistiques disponibles, sur la base des chiffres de la sécu, ce genre d’étude doit pouvoir être menée. Ce qui est en jeu, au niveau d’une société démocratique, ce n’est pas la scientificité des méthodes de soin, c’est le niveau de santé et de bien-être des gens. L’avis des scientifiques doit naturellement être versé au débat, mais ils n’ont pas à vitupérer et à pousser des cris d’orfraie pour faire prévaloir leur point de vue (ou / et leurs intérêts). Nous sommes en démocratie, système où ce sont les lus mandatés par le peuple qui décident. Les rodomontades actuelles de l’Académie évoquent l’aggressivité du patron des patrons, le baron Seillères. Ces gens de part leur attitude accréditent l’idée que le système est sous la coupe de certains clans. Cela fait de l’ombre au processus démocratique. Je m’autorise ces considérations d’ordre politique afin de remettre en perspective les positions autoritaires de l’Académie de médecines, au mépris total des gens qui sont satisfaits de leur homéopathie, dont je suis. L’argument qui consiste à écrire : “1) Les laboratoires homéopathiques (Boiron pour ne citer qu’eux) ont toujours refusé de se plier aux tests dit en double aveugle, et pour cause, car ils savent que leur taux de guérison est à peine équivalent à celui de la poudre sucrée contenue dans les placebo. les enjeux économiques sont tels qu’il serait pour eux dommageable d’avouer que leurs pilules apportent plus d’espoir que de principes actifs” m’inspire la remarque suivante : Quand mon fils présentent les symptomes d’une otite, (3 ou 4 fois en 10 ans), nous prenons l’avis de notre médecin qui est allopathe et homéopathe. Elle nous prescrit un ou deux tubes de poudre de perlimpinpin. Si aucun résultat n’est obtenu passé un délai (36 à 48 heures maxi), on la recontacte. Celà n’a JAMAIS été nécessaire. Je veux bien admettre que la poudre de perlimpinpin en question ne présente aucun principe actif. Ceci prouve seulement qu’on peut guérir une maladie inventée de toutes pièces avec du rien. Dans ce cas pourquoi les médecins classiques n’en font-ils pas autant au lieu de prescrire antibiotiques et pharmacopée plus ou moins honéreuse. Y aurait-il d’un côté de vrais malades soignés avec de vrais médicaments et de l’autre, pour citer Didier, “des malades imaginaires” a qui on donne du vent, ” qui aiment bien être des cas et se regarder le nombril, mais qui se rendront à l’hopital de la VILLE VOISINE pour consulter discretment un professionnel sérieux et surtout désintéressé.” (pour ne pas me sentir insulté par ce genre de propos en décalage avec le vécu de nombreuses personnes, je me dis qu’ils sont tenus par quelqu’un qui est trop influencé par sa foi inconsidéré dans la méthode scientifique : il confond les moyens et la fin). La fin c’est le bien-être des gens. Les moyens les meilleurs : tous ceux qui donnent satisfaction à la population. Pas d’ostracisme anti ceci, anti cela. Laissons agir la loi première de l’économie de marché : c’est la demande qui fait l’offre. Autrement dit, toute approche satisfaisante pour la santé des gens trouvera son public. Les charlatans, en homéopathie comme dans toute autre discipline, seront sanctionnés car ils verront les demandes diminuer. En ce qui concerne les règles de la concurrence, je ne pense pas qu’elles soient défavorables à l’homéopathie sous prétexte que celle-ci puisse faire de la publicité. La meilleure des pub, surtout dans ce domaine intime de la vie des gens, c’est le bouche à oreille, le marketing viral. Par ailleurs, je ne pense pas que les deux approches de la médecine évoluent dans la même catégorie. Que je sache, il n’y a pas d’Académie de l’homéopathie capable de taper avec une telle caisse de résonnance sur les autres approches de la médecine. Que chacun fasse son travail, selon sa méthode, et les Français seront bien soignés. A au fait, ça se saurait si l’Académie de médecine était vraiment soucieuse de la santé des gens. Les arguments qu’elle emploit sont ni plus ni moins attentatoires à la liberté de choix des citoyens concernés. Surrenant de la part d’un corps de métier très attaché à la pratique libérale. Des mots, des concepts, des idéaux évoqués quand ça arrange. Sinon pourquoi dans ce cas exiger une mise à l’index d’une approche médicale qui plaît à un nombre important de personnes. Celles-ci apprécieront. Au fait, je suis joignable par mel par quiconque voudrait donner un prolongement aux témoignages et opinions que j’exprime sur ce forum des quatre vérités. Ce serait bien d’ailleur que les contributeurs laissent leur mel. C’est rarement le cas. Bien à vous tous.

    23 septembre 2004 à 15 h 27 min
  • T.Larger Répondre

    pour éviter les querelles de chapelle l’homéopathie, technique dont l’invention est contemporaine de la révolution française, utilise des substances provoquant des symptomes à dose pondérale, utilisées à dose homéopathique, elles peuvent provoquer en début de traitement une aggravation qui peut etre préjudiciable dans certains cas. Personnellement, en tant que clinicien disposant de peu de moyens, il m’arrive d’utiliser l’homéopathie sur des bovins dans des cas précis où je sais que les moyens classiques ne m’apporteront pas d’amélioration ou alors à un prix prohibitif; par exemple je connais un remède qui marche dans à peu près 50 % des cas sur les arthrites du doigt des bovins ( je ne crois pas beaucoup à l’effet placebo sur les bovins …). Je ne suis pas un exclusif de l’homéopathie, et ce faisant je sais que je vais me faire des ennemis des deux côtés; je me méfie de deux attitudes dans ce domaine: ceux qui croient en l’homéopathie et ceux qui n’y croient pas. Du moment que cette gogotte de vache croit en sa guérison, ça me suffit. Je ne comprends pas cette réticence des homéopathes vis à vis des statistiques, considérant que les matières médicales et les répértoires sont en fait des statistiques instinctives (est ce compréhensible?), il suffirait de respecter les critères de selection homéopathique d’un remède; par contre ce serait un sacré chantier. Quand au déremboursement de l’homéopathie en humaine, c’est déjà plus une question économico politique, mais au plan économique strict ça constitue une thérapeutique à dose homéopathique du déficit de la sécu.

    22 septembre 2004 à 21 h 01 min
  • HyPNOS Répondre

    Et voilà l’obscurantiste de service qui nous sort son miracle ou plutôt son miraculé pour nous faire avaler une pilule tellement énorme, que même en France, elle a du mal à passer. Rétablissons quelques vérités (2 au lieu de 4) : 1) Les laboratoires homéopathiques (Boiron pour ne citer qu’eux) ont toujours refusé de se plier aux tests dit en double aveugle, et pour cause, car ils savent que leur taux de guérison est à peine équivalent à celui de la poudre sucrée contenue dans les placebo. les enjeux économiques sont tels qu’il serait pour eux dommageable d’avouer que leurs pilules apportent plus d’espoir que de principes actifs 2) Le principe du CH (Centième Hahnemannien) remonte au 18eme siècle. Il consiste à diluer du venin d’abeille, de la purée d’araignée et autre décoction d’alchimiste dans 100 fois leur volume (1CH). ensuite, une dose de la dilution obtenue est prélevée et on la redilue dans 100 fois son volume (2CH). Et ainsi de suite. A partir de 5 CH, on a 1 chance sur 100 puissance 5 (1/10000000000), de retrouver un atome du produit d’origine. c’est à dire 0 chance d’avoir un atome de principe actif. A 32 CH, on a plus de chance de retrouver une pièce d’un euro perdue dans 100 milliards de milliards de tonnes de sable, que de trouver un atome de jus de venin d’abeille dans une pilule homéopathique. Non seulement il est peu probable que le venin d’abeille puisse guérir quoi que ce soit, mais en plus (et par chance) il n’y a plus rien dans la pilule issue des dilutions (si ce n’est de l’eau et un peu de sucre). C’est au vu de cette réalité que la médecine est légitimement fondée à dérembourser cette poudre de perlimpinpin.

    21 septembre 2004 à 18 h 39 min
  • cast Répondre

    Si on rembourse l’homéopathie,on peut aussi bien rembourser le tirage de cartes,l’apposition des mains,…Ces pratiques aussi sont susceptibles de connaitre certains succès.Est-on pour la science ou pour l’obscurantisme,c’est la question à poser.On ne peut se baser sur certains faits anecdotiques pour revendiquer l’efficacité d’une méthode.L’efficacité doit être démontrée.Et pout l’instant,on ne dispose pas d’autre méthode que les études comparatives.Or en matière d’études comparatives,aucune n’a jamais démontré de supériorité de l’homéopathie sur le placebo. D’autre part,ouvrons un peu les yeux.L’homéopathie n’existe et n’est reconnue qu’en France.Cherchez l’erreur.

    21 septembre 2004 à 11 h 00 min
  • Didier Répondre

    Il ne faut pas confondre l’ordre des médecins et l’académie de médecine, ce sont des institutions qui ont des fonctions différentes. Le fait que certain de leurs membres soient âgés, pas tous, n’en fait pas forcément des comités de gens bornés et stupides. S’ils occupent ces fonctions c’est précisément parce qu’ils ont été à l’origine de bien des innovations, ils savent ce qu’est une vraie innovation; ils ne sont pas seuls pour juger, (voir le post de M. Furlainac). Et que faites vous de la fameuse sagesse des vieux ? Comment accorder cette sagesse millénaire à de vieux paysans, de vieux artisans et la refuser à de vieux scientifiques ? Il vous faudra être cohérent pour convaincre ! L’expression populaire dites vous. Ah, l’éternel appel démago au bon populo bien moutonnier… Lorsque vous perdez pied sur le fond vous essayez de vous diluer dans la masse. 10 millions d’adeptes ? Bigre, ce n’est pas l’avis des pharmaciens… il faudra penser à les accuser eux aussi ! Le nombre n’y fait rien, il y aura toujours des malades imaginaires qui aiment bien être des cas et se regarder le nombril, mais qui se rendront à l’hopital de la VILLE VOISINE pour consulter discretment un professionnel sérieux et surtout désintéressé. Après tout il y a bien 14 millions des gens qui jouent au loto pour un seul gros gagnant… Ce n’est pas parce que des millions de gens disent une sottise que celà cesse d’être une sottise !!

    21 septembre 2004 à 9 h 41 min
  • CAVAIGNAC Répondre

    Comme chacun sait,l’Ordre des Médecins pratique surtout une science: l’ostracisme. Il en est de même d’ailleurs de tous les ordres corporatifs concernant toutes les professions libérales. C’est que les membres des Conseils d’Administration ou Bureaux de ces Ordres sont en général les plus vieux membres, ce qui fait croire qu’ils sont les plus expérimentés et donc les plus savants. Ce sont en général ces “qualités” qui font qu’ils s’opposent par principe à toute nouveauté ou à toute expérimentation concurrente. Dans le cas de la Médecine, s’il est exact que dans les opérations lourdes la médecine classique est efficace, il reste que des millions de malades font appel de plus en plus à ce que l’on appelle la “medecine douce” ou les “médecines parallèles” et pour ce qui concerne l’homéopathie je suis certain qu’aucun médecin pratiquant sérieux et de bonne foi ne peut nier son efficacité.

    21 septembre 2004 à 6 h 11 min
  • Pascal Busnot Répondre

    Avec une telle utilisation de la science, c’est pas demain la veille que le bon peuple va l’aimer cette science qui n’arrête pas d’oublier les gens à force de se regarder le raisonnement. L’argumentaire du professeur Guéniot est surréaliste, complètement en déphasage avec une part importante de la société. A tel point qu’on ne parvient même pas à y croire à ses embrouilles. C’est tellement mal foutu qu’on est presque gêné pour tous ceux qui se reconnaissent dans cette dénonciation de principe de l’homéopathie. Les prises de position exprimées par le professeur ne traduisent-elles pas un sentiment de jalousie à l’égard d’une médecine qui ne se donne même pas la peine de prouver SCIENTIFIQUEMENT son fonctionnement et qui malgré ça plaît beaucoup. Et en plus ça coûte pas cher. Le problème c’est peut-être que ça fait de l’ombre aux autres médecins et aux autres médicaments. Hé, dix millions de consomateurs d’homéopathie, ça en fait des consultations et des médicaments. C’est plus que le début d’un éloignement des Français de leur médecine classique, sûre d’elle-même et arrogante. Autant d’acharnement pour de la poudre de perlin-pinpin qui plaît à des millions de gens, y a vraiment des gens qui ne savent pas quoi faire de leurs vieux jours. Je prends ça sur le ton de la plaisanterie mais en fin de compte il est assez navrant d’assister à ce genre de comportement autocratique méprisant, que dis-je, ignorant l’expression populaire. C’est le signe de gens qui ont peur, peur de ne plus être aimés et de perdre leur statut. Alors pour éloigner le rival un peu trop plaisant aux yeux de la mariée, on lui coupe l’herbe sous le pied par tous les moyens, mais pas les plus beaux. Alors pour camoufler tout cela, on recours à la science, car la science c’est du sérieux, du solide, de l’intangible. Hors la science, point de salut. A tel point qu’on se demande comment l’humanité a pu survivre jusqu’à l’avènement de la science, ce formidable monument qui a bouté la superstition hors nos existences d’ignorants. Autrefois, la population croyait dans Dieu. Désormais, la population croit dans la science. Ou tout du moins aimerait-on qu’il en soit ainsi dans le meilleur des mondes scientifiquement régenté. En tant que simple citoyen qui essaie quand même de réfléchir, je considère que la science est un magnifique outil au service de la connaissance. Mais ses plus ‘beaux’ fleurons en ont fait un instrument de pouvoir et de domination au service des détenteurs du capital culturel. Heureusement, le bon sens des gens ordinaires veille !

    21 septembre 2004 à 5 h 24 min
  • Aude Répondre

    Pourquoi vouloir à tout prix prouver scientifiquement l’efficacité de l’homéopathie? On s’en fiche, tant que ça marche.

    20 septembre 2004 à 10 h 08 min
  • jacques furlainac Répondre

    Vous écrivez: “on fait prendre durant un temps X (variable en fonction de la maladie et du remède) un certain médicament à des centaines ou des milliers de malades et l’on compare ses effets à ceux produits contre la même maladie chez des patients seulement soumis (à leur insu) à un placebo, c’est-à-dire une substance ayant l’apparence d’un remède, mais sans aucun principe actif. Si elle présente une valeur scientifique certaine, cette méthode est très condamnable du point de vue moral, puisqu’il est monstrueux qu’un médecin prescrive à ses patients un traitement inefficace.” C’est faux: le patient SAIT et ACCEPTE d’entrer dans une étude clinique. Il SAIT et a ACCEPTER qu’il y a 1 chance sur 2 qu’il prenne un placebo. Il n’y a rien d’immoral dans un choix libre et éclairé. Je ne me prononcerai pas sur la moralité d’ecrire des faussetés. Vous écrivez encore: “Or ces statistiques ne sont faisables que dans les hôpitaux, à cause du grand nombre de malades qui y passent, et sont inaccessibles aux médecins libéraux, par manque d’un nombre suffisant de patients” J’ignore la situation en France. Mais en Amérique du nord les études sont multi-centriques et accessibles aux médecins libéraux. L’étude est d’ailleur autant meilleurs que de nombreux médecins indépendant et de différentes régions y participent. Vous écrivez: “D’autre part, une des particularités de l’affaire, c’est que l’Académie de médecine n’abrite en son sein aucun médecin homéopathe et qu’aucun de ses membres ne connaît quoi que ce soit à la question, n’en ayant pas la moindre expérience pratique. Que penserait-on, par exemple d’une société de chirurgiens orthopédistes qui donnerait un avis péremptoire sur la façon de soigner les maladies oculaires ?” L’Académie de médecine n’abrite en son sein aucun médecin qui traite le cancer avec du jus d’araignée écrasée à minuit un jour de pleine lune par un shaman. Mais cela n’empêche pas qu’il sont tout-à-fait capable d’evaluer avec les outils scientifiques ce type de traitement. Les études statistiques à double insu dont vous semblez connaître malheureusement que des rudiments insuffisants sont validées par des épidémiologistes et des bio-statisticiens. Un mathématicien peut fort bien établir si un traitment pour restaurer la vue fonctionne. Vous écrivez: “Ayant eu un père, scientifique de haute volée, qui m’a transmis son goût de la rigueur, je suis sûr des succès et des échecs thérapeutiques que j’ai connus durant mon exercice professionnel” Vous auriez dû continuez vos études scientifiques . Vous auriez appris (comme vous le pouvez toujours faire en lisant n’importe quel bon livre sur les principes de la recherche scientifique) que votre exemple sur un patient unique (avec le sujet et le médecin conscient du traitment) ne “prouve” pas ce que vous croyez. Vous écrivez: “Je n’ai pas pu davantage publier cette observation que d’autres, nombreuses dans mon fichier. L’homéopathie est donc condamnée sans que le procès ait été instruit. S’il y a un manque d’esprit scientifique, c’est du côté de ses détracteurs, non du côté de ses partisans.” Les publications scientifiques ont des comités de sélection qui empêchent qu’elles soient encombrées de simples “observations” au détriment des meilleurs études statisques pourtant sur des cohortes de patients. Si vous voulez être publíé, pourquoi ne faites vous pas l’effort de faire une étude à DOUBLE insu sur l’effet d’un traitement homéopathique portant sur un nombre suffisant de patient (pour avoir des résultats statistiquement valables) ? N’ayez crainte une telle étude sera publiée. Avez-vous peur du résultat comme d’ailleurs vos autres collègues? La SECU a raison. Tant qu’il n’y a pas d’études scientifiques pour établir son efficacité il n’y a pas de raison de rembourser les homéopathes. Comme pour le jus d’araignée pressé un jour de minuit à la pleine lune des shamans, la médecine vous demande seulement d’établir SCIENTIFIQUEMENT (par exemple, par une étude à DOUBLE insu pourtant sur un nombre SUFFISANT de patients) que cela fonctionne. Les scientifiques eux le font tout le temps pour les autres médicaments. Vous ne pouvez pas simplement vous “exclure” unilatéralement des validations auquels sont légalement soumis les autres médicaments, simplement en criant haut et fort à la persécution. Ces petits jeux ne trompent plus personne, même pas la SECU.

    20 septembre 2004 à 4 h 24 min
  • Pascal Busnot Répondre

    Pourriez-vous également approfondir “l’art de guérir prend tout son sens” ? Le moins qu’on puisse dire c’est que vous êtes plutôt du genre sibyllin. Je ne vois pas très bien ce que vous voulez dire et où vous voulez en venir.

    20 septembre 2004 à 1 h 48 min
  • Pascal Busnot Répondre

    Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par “aggravations difficiles à maitriser” ? Merci.

    19 septembre 2004 à 23 h 34 min
  • T.Larger Répondre

    prétendre l’homéopathie sans danger et sans effet secondaire n’est pas exact; on peut générer des aggravations difficiles à maitriser, c’est là que l’art de guérir prend tout son sens

    18 septembre 2004 à 13 h 14 min
  • Pascal Busnot Répondre

    Y a-t-il 10 millions de Gogos français heureux des résultats de leur médecine homéopathique ? Croyez-vous qu’ils seraient aussi nombreux si cette manière de soigner ne leur convenait pas. Et ça dure depuis 200 ans ? On n’a pas attendu la science pour vivre et se soigner, même si celle-ci a permis de nombreuses avancées. A pathologie égale, à efficacité équivalente, un traitement allopathique est en moyenne quatre fois plus honéreux : où est la prétendue économie. Ne demande-t-on pas à la médecine quelle quelle soit de nous soigner tout d’abord ? On ne lui demande pas d’autres preuves de son efficacité que celle que constitue notre état de bien être. Le reste n’est que réthorique spécieuse. Dans la plupart des cas les gens viennent à l’homéopathie après avoir été mécontents de la médecine allopathique. Je prendrai juste le cas de mon fils, 10 ans aujourd’hui. A peine âgé de deux ans, au printemps, il avait eu de très grosses quintes de toux. Au point que je l’avais conduit chez le pneumologue. Après radio, celui-ci diagnostique un léger foyer asthmatique. Et de prescrire le traitement avec la machinerie à inhaler de la ventoline je crois. Le soir même je rencontre une amie qui me dit être très satisfaite d’une doctoresse homéopathe. Nous la consultons le lendemain. Trois jours plus tard, mon fils ne toussait plus pour ainsi dire. L’ordonnance : des gouttes de Ribes nigrum (à base de cassis). Ca ne doit pas coûter plus de 20 francs le flacon. Ce remède a toujours très bien fonctionné. Aujourd’hui, Gabriel n’a plus ces quintes de toux et il n’a suivi un traitement antibiotique qu’à une seule reprise. Je peux vous dire qu’on ne coute pas cher à la sécu car on pratique l’automédication la plupart du temps, en prenant toujours l’avis du médecin par téléphone. C’est sans danger et sans effet secondaire. On ne la consulte que si au bout d’un délai précis, il n’y a pas de progrés. Je ne sais pas si en trois ans, Gabriel a vu deux fois le cabinet du docteur. Et il va très bien. Alors qu’on ne nous parle pas de motifs économiques pour justifier le déremboursement de l’homéopathie alors que cette médecine se distingue précisément par la modestie des dépenses qu’elle génère. Autant d’inepties donne à s’interroger… Il y a anguille sous roche… Pour info, le professeur Guéniot, auteur dudit rapport, est âgé de 86 ans. Quel mépris pour les citoyens. La ficelle est trop grosse pour qu’il n’y ait pas d’autres motivations derrière ce tas d’élucubrations faisanr fi de l’intérêt des malades. D’ailleurs dans le discours scientifique du professeur il n’est jamais question des malades. La sainte science a dissout les malades dans ses polémiques qui dissimulent des luttes de pouvoir qui ne mériteraient même pas qu’on en parle si elles ne risquaient pas d’affecter 10 millions de personnes dans ce qu’ils ont de plus intime : la liberté de choix dans la prise en charge de leur santé.

    18 septembre 2004 à 3 h 04 min

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