L’avenir de la retraite par répartition

L’avenir de la retraite par répartition

J’ai vu défiler pour leur retraite les petites grands-mères agitant un drapeau rouge avec écrit dessus CGT en grosses lettres noires. On avait pour elles un élan de sympathie. Cependant, le rouge semble indiquer que le marxisme est encore là, tandis que le noir des lettres évoque la mort : le système de retraite français est en effet condamné à mort.

Le 22 mai 1946, le gouvernement français crée la Sécurité Sociale, donc un système de retraite par répartition dans lequel l’État donne à 65 ans une retraite à tous les salariés. Il finance ces retraites en créant les « charges sociales », c’est-à-dire un impôt sur les salaires, impôt que payent les entreprises.
Taxer les entreprises pour donner de l’argent à des gens qui ne produisent plus rien, c’est se montrer doublement inflationniste au niveau du prélèvement et au niveau de la redistribution. L’inflation a suivi : 52,6 % en 1946. Le pouvoir d’achat des Français a donc été diminué d’autant. Or, plus de la moitié des Français n’était pas salariée à l’époque. Grâce à l’inflation, un important transfert de pouvoir d’achat a ainsi été effectué des non-salariés vers les retraités salariés. Au nom de la solidarité nationale, bien évidemment.

C’est ce mauvais système est encore en place aujourd’hui, avec la mondialisation. Il donne à la Sécurité Sociale le monopole de la gestion des retraites. Or, les monopoles d’État, en supprimant la concurrence, appauvrissent le peuple tout autant que les monopoles privés.

Ce monopole de la Sécurité Sociale est doublement inflationniste. Il contraint donc la banque centrale à réduire la progression de notre pouvoir d’achat pour s’opposer à cette inflation. Il rend enfin nos entreprises non compétitives dans un marché de plus en plus mondialisé.

Un autre tout petit détail doit être souligné. En 1946, la durée moyenne de vie des Français était de 65 ans. C’est-à-dire que la moitié des Français mourait avant d’avoir la joie d’être retraité. Mais, depuis, les "ignobles" médecins, avec leurs drogues de plus en plus cancérigènes, font vivre les Français de plus en plus vieux. La durée moyenne de vie est passée en France de 65 ans en 1946 à 81 ans en 2008. Elle augmente d’un trimestre tous les ans. La durée moyenne de la retraite est donc passée 0 à 16 ans. Non, de 0 à 21 ans, puisqu’un gouvernement particulièrement bien informé des réalités démographiques a avancé le premier avril 1983 l’âge de la retraite à 60 ans…

Or, les améliorations de productivité de ceux qui travaillent ne peuvent pas progresser à un tel rythme, d’autant plus que pour améliorer sa propre productivité, il faut faire des études de plus en plus longues, donc commencer à travailler de plus en plus tard.

On pourrait trouver des solutions un peu farfelues, mais très radicales au problème. Si certains écologistes prenaient le pouvoir, ils pourraient faire une loi interdisant tous les médicaments que prescrivent aujourd’hui les médecins, du fait qu’ils peuvent être cancérigènes. Et n’autoriser que les plantes. Ils pourraient aussi ne plus offrir la vaccination contre la grippe gratuite aux plus de 65 ans, mais la rendre au contraire deux fois plus chère. Une bonne épidémie de grippe pourrait alors rétablir l’équilibre des caisses de retraite.
Si certains partisans du « mourir dans la dignité » prenaient le pouvoir, ils pourraient faire une loi permettant à tous les Français condamnés à la retraite à 60 ans d’obtenir une euthanasie. En effet, quoi de plus indigne que de voir la vieillesse vous dégrader un peu plus tous les jours, sans avoir la possibilité, grâce à son travail, de satisfaire au mieux les désirs des autres ?

Soyons sérieux. Il faut augmenter l’âge du départ à la retraite en laissant à chacun la liberté de choisir son âge de départ. C’est incontournable. Montagnier, le découvreur du virus du Sida, n’a plus le droit de travailler en France, car il a plus de 65 ans. C’est absurde. Si l’on veut conserver le régime par répartition, il faut cesser d’obliger les entreprises à payer les retraites et mettre d’urgence en place la TVA sociale. Il faut surtout supprimer le monopole de la Sécurité Sociale. Il faut rendre à chacun ce qu’on lui prend, obliger tout le monde à prendre auprès de l’assureur de son choix la même retraite minimum, et le laisser ensuite libre de prendre la retraite complémentaire de son choix.

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Comments (21)

  • Aunac Répondre

    Messieurs,

    Bravo pour cette analyse rigoureuse qui tranche heureusement avec les critiques, souvent absurdes des dogmatiques de gauche.

    Bravo surtout pour votre appel à la TVA sociale. Mais je me permets d’attirer votre attention sur un écueil grave. Il existe deux réformes différentes proposées sous ce nom. D’une part la TVA sociale selon Jean Arthuis, qui n’est pas une vraie TVA sociale mais une TVA socio-fiscale, et la TVA originelle proposée depuis 1985 par un petit groupe de chefs d’entreprises.

    La premiére est vouée à l’échec, essentiellement parce que la suppression des cotisations et le fait qu’on ne peut augmenter que la TVA à 19,6% se traduit par une double réduction d’assiette. Ainsi, Bercy a calculé que, pour compenser la perte de ressource due à une diminution de 1 point de charges sociales, il faut augmenter de 4 points le taux de la TVA. De ce fait, la diminution des prix à l’exportation ne pourra dépasser 1,25% ce qui est notoirement insuffisant.

    La TVA originelle est distincte de la TVA. Les ressources collectées par les aux entreprises sont redistribuées par elles directement aux organismles sociaux. Une diminition de 1 pi de charge sociale est donc compensée par 1 point de TVA sociale.

    Si on l’appliquait à toutes les cotisations, nos prix à l’export diminueraient de 25% et ceux des produits importés augmenteraient de 32%.

    Cordialement

    Pierre Aunac, auteur de "Une économie au service de l’Homme"- Ed. L’Harmatann.

     

     

     

    18 avril 2008 à 19 h 27 min
  • IOSA Répondre

    Au fait..quelqu’un sait pourquoi il y a eu une révolution francaise?

    Parce qu’ici et en ce moment même le gouvernement fait des économies en ne remboursant moins ou plus du tout les médicaments, les appareils de correction visuel, la suppression de nombres de fonctionnaires, la non revalorisation de la retraite, etc….mais que d’un autre côté il dépense de plus en plus en prétextant qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses publiques ?

    Parfois je me demande si je suis pas c.. , ou pire…. cocu dans cette affaire ?

    j’ai bien l’impression d’être aux temps d’avant….la révolution !

    18 avril 2008 à 0 h 08 min
  • IOSA Répondre

    Quand la baguette de pain sera à 10 euros, la retraite par répartition ou capitalisation aura peu de poids.

    En ce moment personne ne cherche à réduire le coût de la vie, mais plutôt à gonfler son pouvoir d’achat par l’augmentation de son salaire et donc logiquement de ses points retraite.

    Mais là où le bat blesse, c’est que tout augmente plus vite que les salaires, donc issue fatale pour tous quelque soit le moyen choisit, sauf évidemment pour les "gros fonctionnaires" et ceux qui profitent de leurs largesses.

    Mais bon….comme personne à droite et à gauche ne dit rien, sauf mettre une petit pansement sur un gros bobo en attendant des jours meilleurs ( mais pour qui donc ?).

    17 avril 2008 à 17 h 05 min
  • UN chouka Répondre

    Je ne veus pas paraitre péscimiste, mais a lire les comms de La Rouche,sur la situation financière des USA,il m’a semblé que les retraites pas capitalisation (spéculation boursière ) risquent de se prendre une gamelle mi 2008?

    Si ce gros problème se constate dans les faits cet eté, ce ne sera pas un regard politique qui vat changer la ruine de ces retraités qui justement arrivent au tèrme de leurs contrat.

    Ansi, tout se présente ici,comme ayeur pour que les retraités se retrouvent devant une situation de ruine du système auquel ,ils ont cru ?

    Une fois de plus "la société" montre son vrais visage?Celui ou tout est pèrmis et ou toutes les lois ne sont que des mirages pour croyants sages (naifs) ,ou la situation est pèrpétuellement explosive dans un rapport de force que tout le monde accèpte par faiblesse?

    16 avril 2008 à 9 h 46 min
  • dagmar Répondre

    au modérateur:

    mon commentaire d’hier n’a pas été poublié, y a-t-il un problème?

    dagmar

    15 avril 2008 à 8 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    Bonjour,

    Le problème de la retraite est né en 1983 lorsque l’Etat avec l’accord de soi-disant partenaires sociaux, à monopoliser la retraite du privé qui n’est pas une charge (ce qui est le cas du salaire) mais un salaire différé car l’employeur  comptabilise salaires + charges mais le salarié ne reçoit que le quart de cette élément de production pour lui personnellement.  Donc l’Etat avec ses complices ont pillé notre pécule et se trouve acculé car avec la modernité, il n’y a plus de cotisants et nos retraites ne sont pas, comme pour les fonctionnaires des impôts futurs !

    Il est temps de dire la vérité et de punir les coupables.

    D’autre part, les retraites pour les non cotisants et les abondemments doivent être à la charge de l’Etat selon ses engagements y compris dans le préambule de notre constitution au retour de l’Etat de Droit.

    Le pire, un régime dit de droite vient de confirmer l’ignominie en  nommant les retraites du privé "Assurances" ce qui est contraire au principe de répartition dont syndicat et ministres en font des patates chaudes !

    Qui sait que pour les travailleurs du privé le Salaire Annuel Moyen, base du calcul de la retraite est calculé sur :

    Les cotisations appelées
    Les retraites versées
    Les aides aux autres régimes  et ce sur 25 ans ou plus si vous avez comme moi été salarié agricole !!
    (Les droits de l’homme !!!!)

    Rien à voir avec le salaire des 6 derniers mois revalorisés pour la bonne cause !

    15 avril 2008 à 7 h 23 min
  • Ado Répondre

    50% des français seront bientôt à la retraite et ils vont morfler : le reste n’est que litterature.

    14 avril 2008 à 20 h 14 min
  • dagmar Répondre

    et  si chacun était responsable de sa vie. Si on donne aux salariés toutes les charges sociales qui pèsent sur leurs salaires ( 60%) il y a de qoui se payer une assurance maladie non SECU ,moi je paye 1800E/an en GB, tandis que URSSAF me pompait 20000E/an. Un salarié payé 1000E/mois recevrait 1600E/mois soit une augmentation de 7200E/an. Cette augmentation  n’est pas à la charge des entreprises. Moins Ass maladie 1800E/an égal 5400E/an de capital à economiser……les salariés le savent t ils???????

    5400 E X 40 ans de travail (sans augmentation de la part de l’entreprise) = 216000 ( je ne sais pas calculer le % des placement) mais aprox. 300000 d’économie à la retraite. Placés à 0,045 égal 1125E par mois sans toucher le capital transmissibe aux futures générations.

    La retraite > au salaire sans aucun effort de la part de l’entreprise et le capital….miracle de la liberté.

    Même sur le pages de 4V on refuse de dénoncer que c’est l’etat dépensier qui rouine tous ceux qui travaillent et on diserte sur les retraites par repartition. j’ai l’impression que les 4V se gauchisent

    PS ce ne sont pas les charges sociale sur les salaires qui seules ruinent les entreprises.

     

    14 avril 2008 à 14 h 15 min
  • sas Répondre

    Des lors qu’il y a du gros pognon de capitalisé par mutualisme, par monopole et cotisations obligatoires……

    ce sont topujours les m^mes profils d’enclumes initiées que l’on trouve…..

    et ca fini toujours de la m^me façon…..faux,detournement,pillage, ou incendie des archives……avec bénédiction des pouvoirs judiciaires…..à l insue de leur plein gré s’entend….

    la france…..le pays qui donne des lecons ethiques à la chine

    sas

    14 avril 2008 à 12 h 26 min
  • UN chouka Répondre

    SAINT-TEX,bravo pour votre brillante  note !

    Le propre et le naturel coute tellement plus chère que le baclé, que nous sommes loin d’avoir un environement saint et naturel.

    Paradoxalement la course au fric,est tellement aquise, que tout le monde fait n’importe quoi.ETC…..

    14 avril 2008 à 9 h 44 min
  • blackmetal4ever Répondre

    a mr  lallemand il me semble que votre raisonnement ne peut etre juste:"ces regimes ne peuvent etre defiitaires sauf si les assures ne vivent plus longtemps que prevu"puisque de toute facon que ce soit pour le regime par repartition ou capitalisation l esperance de vie a deja depassee les previsions. soyons clair il faut les deux et en meme temps; la repartition apportant le minimum pour vivre ne serait ce que pour les petits salaires (salariés qui ont travaille toute leur vie sans pouvoir economiser suffisement pour vivre de leurs rentes) et la capitalisation qui apporte le complement de revenu en "recompense " des merites individuels(prevoyance ,formation,bon sens et audace). toute facon  il n y a pas de regime meilleur qu un autre dans les cas il faut une bonne sante economique:pour le regime par repartition crise economique= moins de cotisations donc regime desequilibré et pour le regime par capitalisation crise economique= perte de capital(immobilier+action en baisse)donc perte de revenus.pour moi la conclusion est claire:faisons ce qu il faut pour sauvegarder le regime par repartition (allongement des cotisations) et n ayons pas peur des fonds de pensions

    12 avril 2008 à 16 h 12 min
  • Anonyme Répondre

    L’auteur : "Mais, depuis, les "ignobles" médecins, avec leurs drogues de plus en plus cancérigènes, font vivre les Français de plus en plus vieux. La durée moyenne de vie est passée en France de 65 ans en 1946 à 81 ans en 2008. Elle augmente d’un trimestre tous les ans. "

    Ben voyons…  On compte aussi la durée de vie des légumes grabataires et des zombies malades du cerveau qui existent mais ne vivent plus vraiment.  C’est ça alonger la durée de vie ? 

    Le Pr Duesberg, le plus grand virologue du monde selon la communauté scientifique, disait que l’évolution de la durée de vie n’est pas dûe à la médecine mais aux plombiers et aux paysans.  En apportant l’eau courante et le tout-à-l’égout, et en nourrissant mieux les gens, la durée de vie à augmenté malgrés les mort causés par la médecine qui tue pratiquement autant de gens qu’elle en sauve selon les études faites aux USA et en Europe (morts par maladies iatrogènes et négligences ou bavures).  Et ces études ont été faites par des médecins, des biologistes et des scientifiques et les chiffres sont hallucinants.

    Donc nous parlerons plutôt des "ignobles industriels de l’agro-alimentaires et des laboratoires pharmaceutiques".  Les médecins, pour la plupart, ne sont que leurs larbins ou exécutants.

    Je pense que c’est plutôt en développant l’agriculture biologique et en limitant fortement les pollutions (sans revenir au moyen-âge) que l’on arrivera à vraiment augmenter l’espérance de vie VALIDE (des personnes physiquement valides avec tout leur esprit).  Il faut pousser en avant les hautes technologies rentables en énergie renouvelable pour améliorer notre environnement de vie immédiat tout en sachant qu’en Asie et en Inde, ils se mettent à polluer à notre place de plus en plus et à tour de bras, sans vergogne.  On a intérêt à compenser.

    Celà dit, Mr Trémeau à raison à la fin de son article.  Et pour info, la Sécu n’a plus de monopole depuis 2002 mais l’administration feint de l’ignorer.  Ceux qui ne le savent pas ferait bein de lire ça :

    http://www.finmonopolesecu.conscience-politique.org/

     

    12 avril 2008 à 10 h 42 min
  • Stéphane Lallement Répondre

    J’ai écrit un projet de réforme des retraites par la promotion de la capitalisation, consultable sur mon blog:   http://stephanelallement.hautetfort.com/archive/2008/04/08/reformons-les-regimes-de-retraite.html

     

    En voici la copie:

     

     
    Il faut, à mon sens, promouvoir les régimes de retraite par capitalisation. Ces régimes, contrairement à ceux par répartition, ne peuvent pas être structurellement déficitaires, sauf si les assurés vivent beaucoup plus longtemps qu’il n’avait été prévu. Ces régimes offrent une très grande liberté. Dans un régime de retraite par capitalisation, le client cotise ce qu’il veut quand il veut et commence à toucher sa pension également quand il le veut (par exemple à 20 ans ou à 100 ans).

    Il existe plusieurs sortes de régimes de retraite par capitalisation. Je vais donner une description brève du système le plus simple:
    Cela fonctionne un peu comme un livret d’épargne géré par une banque, avec quelques nuances, comme le fait que le client choisit soit d’adosser son épargne aux actifs généraux gérés par la société d’assurance-vie, soit d’opter pour un contrat en unités de comptes, c’est-à-dire que les placements de l’assureurs sont choisis par le client. Parmi les choix proposés au client, il y en a toujours au moins un qui soit (quasiment) sans risque.
    Cependant, ce qui fait du contrat de retraite par capitalisation un contrat d’assurance et non un contrat bancaire, c’est le point suivant: Lorsque le client meurt, ses héritiers n’ont droit à rien (c’est-à-dire que la Société d’Assurance-Vie qui gère le contrat garde tout). En contrepartie, et afin que le contrat ne génère en moyenne ni gain ni perte pour l’assureur ni pour le client, la valeur du contrat (que l’on appelle dans le jargon de l’assurance la Provision Mathématique) est divisée en fin d’année par la probabilité que le client soit encore en vie à ce moment-là sachant qu’il était vivant un an plus tôt, outre que la valeur du contrat est également revalorisée par les intérêts acquis dans l’année.
    Le quotient se justifie par la raison suivante : Un actif qui vaut A lorsqu’un événement de probabilité P survient et qui vaut zéro si l’événement ne survient pas vaut en moyenne A*P. Le contrat conserve sa valeur moyenne en passant d’une année sur l’autre, si bien que l’on obtient, en identifiant l’ancienne et la nouvelle valeur moyenne,  (Ancienne Valeur) = (Nouvelle Valeur) * P, soit encore Nouvelle Valeur = Ancienne valeur / P. Cette probabilité P (d’être encore en vie sachant qu’on l’était un an plus tôt) est établie à partir de tables de mortalités décrites dans le contrat, et qui ne changent plus une fois que le contrat est souscrit, à moins qu’il n’ait été prévu dès le départ que ces tables seraient réévaluées. Ces tables de mortalité indiquent la probabilité qu’a une personne de mourir dans l’année. Elles sont établies notamment en fonction de l’âge, du sexe et de la profession. Le client peut retirer chaque année une partie de ses avoirs, mais ses retraits sont plafonnés. L’usage, ainsi que la loi, limitent les retraits à un montant tel que si l’on retire toujours le maximum on obtient une rente viagère. Cette limitation est justifiée par le fait que si une personne est gravement malade et proche de la mort, elle aurait intérêt à retirer tout ses avoirs (lesquels sont destinés à être rapidement perdus pour sa famille du fait de la limitation). Mais alors elle utiliserait une information nouvelle et imprévue qui la ferait s’enrichir et qui ferait s’appauvrir l’assureur, ce qui mettrait en péril le régime. Remarquons au passage que la loi qui crée cette limitation fait partie des innombrables lois inutiles et infantilisantes de la législation française: un assureur est tout-à-fait capable de se renre compte par lui-même de son intérêt sans qu’il faille qu’une loi le lui dise. Il y a plusieurs façons de concevoir une rente viagère: on peut prévoir notamment soit un montant constant chaque année, soit un montant qui croît chaque année des intérêts des placements. Les contrats de retraite par capitalisation diffusés ordinairement prévoient une fonctionnent selon une solution intermédiaire. La solution d’ un montant qui croît chaque année des intérêts des placements offre la formule la plus simple: le montant annuel de la rente est alors égal au quotient de la provision mathématique du contrat par le nombre moyen d’années que l’assuré a encore à vivre, calculé d’après les tables de mortalité évoquées ci-dessus.

    Les contrats de retraite par capitalisation sont extrêmement peu connus du grand public, notamment du fait que les assureurs n’ont jamais beaucoup fait de pédagogie dessus. En outre, il est d’usage dans le milieu de l’assurance de rendre les contrats aussi peu intelligibles que possible, les assureurs craignant d’effrayer leurs clients si ceux-ci découvrent l’ampleur des frais que renferment les contrats.

    Les régimes de retraite par capitalisations existent en France depuis le milieu du XIXème siècle. Ils sont apparus sitôt qu’ont été collectées les premières statistiques de décès et qu’ont été établies les premières tables de mortalité. Ils ont eu beaucoup de succès jusqu’au début de la première guerre mondiale. Ils avaient deux inconvénients. D’une part, il conduisaient des organismes (les Sociétés d’Assurance-Vie et de Capitalisation) à gérer d’énormes fonds, ce qui attirait les personnes peu scrupuleuses. D’autre part, et c’est ce qui a tué le système à partir de la première guerre mondiale, les régimes par capitalisation avaient un inconvénient qu’ils partageaient avec les contrats bancaires : ils servaient des prestations qui se dévalorisaient du fait de l’inflation. L’inflation est en effet apparue pendant la première guerre mondiale ; elle était provoquée par le gouvernement qui l’utilisait pour financer la guerre. La politique inflationniste du gouvernement n’a cessé que pendant les années 1980. Depuis lors, il n’y a heureusement plus de problème. La retraite par capitalisation a définitivement cessé d’être à l’honneur lorsque le maréchal Pétain a créé en 1941 la retraite par répartition obligatoire.

    Depuis cette époque, la retraite obligatoire par répartition, organisée de façon très autoritaire, avec des cotisations à dates et montants imposés, et avec un âge de cessation du travail et de début de perception de la rente également imposé, est devenue dans l’opinion publique la référence principale. Le public, totalement désinformé, se fait de fausses idées. Il y a par exemple beaucoup de gens qui pensent qu’il y a plus de solidarité dans la répartition que dans la capitalisation alors que c’est exactement pareil, du moins en ce qui concerne la solidarité entre personnes de la même génération. Il y a beaucoup de gens qui pensent que le système de la capitalisation est moins favorable aux pauvres que la répartition alors que c’est également exactement pareil. Il y a enfin beaucoup de gens qui pensent que la capitalisation présente un risque (du fait de la fluctuation des cours boursiers) alors que les assureurs ont toujours disposé de placements quasiment sans risque (dans l’immobilier et sous forme d’obligations).

    Si la retraite par répartition est si appréciée du public, c’est uniquement par inertie. Mais la capitalisation présente énormément d’avantages que doivent défendre les libéraux: une totale liberté de choix des dates et des montants des versements et une totale liberté du moment auquel on commence à percevoir la rente. En outre, la retraite par capitalisation est totalement indépendante de l’activité de la personne: on peut cotiser même si on ne travaille pas et on peut percevoir même si on travaille en même temps.

    La retraite par capitalisation souffre aujourd’hui d’un problème grave et peu connu: la complexité fiscale. L’impôt sur le revenu est conçu d’une manière extrêmement complexe, avec une multitude de niches fiscales. Ces niches fiscales ont pour effet d’inciter les contribuables à choisir (pour réduire leurs impôts) d’autres placements que ceux qu’ils auraient choisis spontanément. Or les contribuables investisseurs savent d’eux-mêmes quels sont les bons choix. Tout choix qui leur est imposé ou auquel on les incite est certainement moins bon. En particulier, en ce qui concerne les contrats de retraite par capitalisation, la fiscalité a été conçue de telle sorte que, précisément, plus un contrat laisse de liberté de choix au client, et plus il est taxé : la fiscalité a à dessein été conçue pour empêcher les gens de choisir les contrats dont ils ont besoin.

    Plus précisément, le fisc français ne taxe pas les contrats de retraite par capitalisation comme les contrats bancaires. Pour les contrats bancaires, l’impôt sur le revenu est calculé et collecté annuellement à partir des intérêts. En revanche, pour les contrats de retraite par capitalisation (appelés contrats de rentes viagères à titre onéreux par l’administration fiscale), le législateur n’a jamais eu l’idée d’appliquer la même méthode, si bien que les intérêts ne sont ici calculés que lors des retraits et l’impôt n’est dû qu’à ce moment-là. L’administration fiscale utilise à cette occasion une formule forfaitaire pour déterminer la partie des retraits qui est constituée d’intérêts, et qui est seule taxable, car l’impôt sur le revenu ne taxe que les intérêts et non le capital. Cette formule très simple et très simpliste est basée sur l’âge qu’a l’assuré lors de son premier retrait (même s’il s’agit d’un petit retrait et qui n’est suivi d’aucun autre pendant plusieurs années). Tous les autres retraits sont ensuite soumis au même taux que le premier. Il s’agit de 70% si le premier retrait a eu lieu avant les 50 ans de l’assuré, de 50% pour un premier retrait effectué entre 50 et 59 ans, de 40% pour un premier retrait effectué entre 60 et 69 ans et de 30% pour un premier retrait effectué après 70 ans. L’utilisation d’une formule forfaitaire par le fisc est rarement dans l’intérêt des contribuable. Celle-ci peut avoir pour effet de taxer le client nettement plus que s’il avait investi dans un contrat bancaire. À côté de cela, le législateur a créé de nombreux régimes spéciaux, qui offrent beaucoup moins de liberté au client, mais qui sont, quant à eux, nettement moins taxés que des placements bancaires.
    Remarquons au passage que le législateur a prévu une fiscalité rationnelle en ce qui concerne l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, qui est assis quant à lui sur la provision mathématique. Si le fisc emploie une méthode rationnelle au sujet de l’assiette de l’ISF, pourquoi en est-il incapable quand il faut déterminer l’assiette de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques ?

     

    Ce que doivent promouvoir les libéraux et réformateurs :
    * Une réforme de l’impôt sur le revenu (avec la suppression de toutes les niches et psécificités fiscales, celles-ci conduisant les contribuables à faire de mauvais choix, surtout dans le domaine de la retraite par capitalisation, où aujourd’hui plus un contrat laisse de liberté plus il est lourdement taxé)
    * L’abolition de tous les régime de retraite obligatoirs, ceux-ci n’apportant absolument rien d’autre que des contraintes inutiles par comparaison avec les régimes de retraite par capitalisation et à adhésion libre. Cette abolition devra avoir lieu rapidement, ou au moins avec un calendrier impératif. On pourra par exemple mettre en place un calendrier imposant pendant une vingtaine ou une trentaine d’années une baisse progressive, jusqu’à suppression totale, des cotisations et prestations obligatoires. Évidemment, pendant la période de transition, les gens devront payer plus, puisqu’ils payeront pendant leur vie active pour les retraites des retraités du moment mais n’auront ainsi acquis que des droits nettement plus faibles que ceux qui auraient vraiment correspondu à leurs cotisations. Plus cette période sera longue et plus la transition sera douce. Mais, en même temps, plus cette période sera longue, et plus on repoussera la mise en place d’une vraie liberté.

    Il faudra bien sûr faire beaucoup de pédagogie, en utilisant les arguments donnés ci-dessus.

     

     

    PS : Les articles qui abordent la question des retraites évoquent souvent les notions de « régime à prestation définie » ou de « régime à cotisation définie ». Dans les deux cas, il s’agit de régimes qui laissent peu de liberté au client et qui ne sont pas la vrais retraite par capitalisation. Ces notions de « prestation définie » ou de « cotisation définie » s’entendent surtout pour des régimes de retraite de salariés créés par l’employeur et financés en partie par l’employeur sous forme d’avantage en nature moins imposé que les salaires. À cette occasion également il faut réclamer une réforme fiscale pour que les avantages en nature soient imposés exactement comme les salaires.

    12 avril 2008 à 0 h 56 min
  • Daniel Répondre

    Gérard Pierre :   Merci pour vos interventions de qualité.

    Merci de ne pas nous laisser entrainer dans les analyses de ceux qui n’ont pas à se porter garants de leurs paroles ou de leurs écrits et qui, en conséquence,  modifient les faits pour qu’ils collent à leurs certitudes, curieusement en rapport avec  leurs intérêts. Ou avec leurs  obsessions comme le fait régulièrement  P.lance avec  la religion catholique dans ce même journal.  

    La recherche permanente de  Vérité afin de ne pas être le premier trompé, trahi par soi même, ne semble pas être une qualité en progression.

    La première des pollutions est toujours celle de l’esprit …!     Par exemple le chapitre ou B. Trémeau se projette dans la tête de certains écologistes,,, ou certains partisans du "mourir dans la dignité"  et leur collent un rôle sorti de son imaginaire  aussi ridicule qu ‘il l’est lui même en choisissant cette voie.    A moins qu’il soit tellement à court d’arguments justes!.   Poubelle.

    "Il faut augmenter l’âge de la retraite" :  Chouette, B.Trémeau sait ce qui est bon pour tous! , 

    "tout en laissant à chacun la liberté de choisir son âge de départ"  :  il n’y aurait pas une petite contradiction?   c’est peut être ça  qu’on appelle  la liberté conditionnelle?

    Et puis en quoi la retraite brutale correspond-elle à notre nature?

    Et si je pense qu’il est naturel que je passe progressivement d’une activité intense à une activité moindre sans avoir à lever le doigt pour demander au maitre d’avoir la grande bonté de me rendre une petite partie de ce qu’il m’a contraint à verser?      cotisations obligatoires qui  assurent  à ceux qui les gèrent,    des  retraites  beaucoup plus confortables que la mienne…  Les  mêmes gestionnaires qui parlent d’égalité. 

    Pour un certain nombre de citoyens qui ont plus connu les douleurs des cotisations que le bonheur de retraites  confortables,  ça ressemble à de l’esclavagisme;   une variété légale (pas autant qu’ils l’imaginent)   de racisme organisé par ceux qui font les lois contre le racisme. 

    Pas étonnant que des hommes soient allés jusqu’au Nazisme sans en mesurer l’horreur! .

     

     

    10 avril 2008 à 23 h 21 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin a dit: <<Ah, j’attends de pied ferme les potes habituels qui diront ‘après tout, y’a ka bien choisir son employeur’ … comme si, il y a 20 ans, ENRON était une mauvaise boîte>>

    Il y a 30 ans le gouvernement français n’était pas une si mauvaise boîte non plus! C’était avant que les socialos ne viennent perturber les règles du jeu. Maintenant que le ver est dans la pomme, la pomme n’a plus rien à rigoler…

    De plus les avantages soit-disant acquis ne sont pas éternels. C’est comme la vie il y a un commencement et une fin. La redistribution s’arrêtera quand il n’y aura plus rien à distribuer et que les gogos qui alimentent la caisse iront à la pêche à la ligne…

    10 avril 2008 à 11 h 52 min
  • JL Répondre

    Trémeau un libéral étatiste? Je commence à me poser sérieusement des questions, il parle de garder le système par répartition.

    A ceux qui objectent au système de fonds de pensions qu’ils peuvent faire faillite (suggérant ainsi l’affaire Enron), je leur dirai simplement que personne n’est obligé de placer son argent dans un système de fonds de pension: un retraité peut aussi bien acheter une maison pendant sa vie active et la revendre pour financer sa retraite. Un système de retraite assuré par l’Etat en revanche ne pourra jamais faire faillite car le gouvernement aura toujours le choix d’adopter un « mix politique » entre réduction des pensions, augmentation des cotisations, augmentation de l’âge de la retraite, création de dette par usage du déficit. Ce système est intrinsèquement injuste.

    Le système par répartition est foncièrement mauvais. Celui des fonds de pensions lui sera toujours supérieur.

    POur en savoir plus:
    http://www.objectifliberte.fr/2008/04/dossier-la-re-1.html

    10 avril 2008 à 10 h 01 min
  • François Répondre

    Merci Gérard Pierre pour ces très intéressantes remarques. Les Quatre Vérités est le seul journal où les commentateurs nous en apprennent plus que les journalistes ou les pigistes avec de vrai interventionss argumentées. De quoi pousser quelques uns à de meilleures études ou un peu plus d’humilité. 

    Cordialement,

    10 avril 2008 à 9 h 52 min
  • UN chouka Répondre

    Il faut bien sentir que quelque soit le système choisi,qu’il soit pas capitalisation, ou par répartition, le risque financier rèste le meme?

    L’inflation ,l’instabilité ,est bien ce qui déstabilise les meilleurs budjets encadrés,il me semble?  

    C’est bien dans l’imposibilité de produir ce dont nous avons besoin  dans notre vieillesse ,qui nous fait accèpter ce compromis qu’est une cotisation a résulta  aléatoire?

    Donc que ces systèmes tombent entre des mains malhonètes ,ne devrait étoner pèrsonne?

    Les assurances ,n’ont’elles pas cette propention habituelle d’essayer de s’afranchir de leurs rèsponsabilités des lors que les cotisations ont ete empochées ? 

    Chacun se rapèlera peut etre ,que le but du travail salarié est l’obtention d’un salaire ,alors que la rente consiste a s’assurer d’un revenu par l’acumulation des biens?

    Le tout parfaitement arbitraire aux yeux de la nature ?

    A mon avis, il y a là, un rapport de force qui profite aux nantis  ,lesquels peuvent imposer leurs lois aux démunis qui n’ont que leur capital travail pour eux ?

    Basique en somme ?

    10 avril 2008 à 8 h 46 min
  • Gérard Pierre Répondre
       J’aimerais tout d’abord rectifier une idée reçue qui semble avoir la vie tenace dans notre raie publique à la mémoire trop sélective : le gouvernement français n’a pas créé la sécurité sociale le 22 mai 1946. Il a étendu à tous les salariés du commerce et de l’industrie un système d’assurances sociales déjà pratiqué avant guerre par des patrons chrétiens. Je citerai simplement pour mémoire le cas des filatures de Warmeriville (les ateliers du Val des Bois) dans la Marne, que ma mère a bien connues dans les années trente, où ce système avait été mis en place dès le dix neuvième siècle par Léon Harmel. Ce patron catholique entendait mettre en pratique les préceptes de la doctrine sociale de l’Eglise chers au Pape Léon XIII. Il s’inspira de la pensée sociale de chrétiens comme Albert de Mun ou Marc Sangnier, moins connus que le tonitruant Jaurès qui ne dirigea jamais d’autre entreprise que son journal déficitaire « L’humanité ».
     
       Naturellement nos socialistes préfèreront parler de paternalisme plutôt que d’admettre qu’ils ne furent pas les précurseurs historiques des acquis sociaux qu’ils nous présentent régulièrement comme un effet de leurs « luttes ».
     
       Je rappellerai ensuite à monsieur Bernard Trémeaux que l’inflation de 1946 n’a rien à voir avec la mise en place de la sécurité sociale. Au cas où il l’aurait un peu oublié, les tickets d’alimentation furent utilisés bien après la capitulation allemande, nos campagnes avaient juste été un peu dévastées par les bombardements. L’afflux de marchandises venues d’Amérique du Nord et notre incapacité à pouvoir nous en rendre acquéreurs (d’où la raison de la mise en place du plan Marshall) suffirent amplement à créer le phénomène inflationniste qui disparut d’ailleurs quelques années plus tard. Nous connûmes en effet, dans la première moitié des années cinquante une période de stabilité des prix que tout le monde semble avoir oublié.
     
       Le premier véritable choc infligé à nos assurances sociales vint d’une décision gouvernementale, prise vers la fin des années cinquante, d’étendre aux artisans et aux agriculteurs le bénéfice du système santé et retraite sans qu’ils y aient jamais cotisé. Devant le tollé économique que cela suscita, le gouvernement répondit laconiquement qu’il « comblerait le déficit annuel » que cela générerait dans les premiers temps, jusqu’à ce que les cotisations auxquelles les nouveaux bénéficiaires seraient astreints vinssent combler le trou.
     
       Il y eut ensuite les fameuses ordonnances de 1967 qui firent éclater le système entre quatre caisses qui eurent pour obligation d’équilibrer leurs entrées et leurs sorties SANS POSSIBILITE DE COMPENSATION ENTRE ELLES : la CPAM, la CNAV, la CAF et l’URSSAF. L’ Etat refusa dès lors de « combler le déficit » de la CPAM qui tournait alors autour de 13 à 15% et correspondait ………… assez singulièrement …………… à la part patronale qu’il eut du payer en tant qu’employeur de fonctionnaires et qu’il ne payait donc plus ! ! ! …… en revanche il empocha les excédents passagers d’autres caisses comme la CNAV et surtout la CAF ! ……… admirez le tour de passe-passe ! ………… qui n’a pas manqué de créer effectivement de l’inflation.
     
       La baisse de la démographie et l’allongement de la durée de vie sont les inévitables arguments tartes à la crèmes de tous les « vendeurs » de retraite par capitalisation. Selon eux, les fonds de pension seraient la panacée.
     
       A ceux là j’objecterai deux choses : rien n’est aussi prévisible à long terme que les phénomènes démographiques. Or gérer c’est prévoir. Ce n’est pas parce que l’Etat n’a pas prévu ce qui était évident qu’il faut jeter le système par répartition avec l’eau du moulin à paroles. L’ Etat doit se ressaisir et les moyens existent (cf. mes post précédents concernant la NON QUALITE dans le secteur non concurrentiel). D’autre part, qui garantit la viabilité du système par capitalisation ?……… les partisans de ce système auraient-ils oublié la disparition totale de certains fonds à la suite de ………… spéculations hasardeuses ?
     
       Les fonctions régaliennes de l’ Etat se circonscrivent à trois éléments : maintenir l’ordre, la justice et la sécurité. Garantir à chaque citoyen le bénéfice d’une retraite par répartition convenable en fonction de ses cotisations ressort à ces trois éléments.
     
       Le reste n’est qu’élucubrations d’adeptes de la quadricapilarité.
    9 avril 2008 à 22 h 54 min
  • Florin Répondre

    Et, que pense B Tremeau des retraités d’ENRON ou de ceux des certaines compagnies aériennes US ?

    Ils ont confié leurs sous pour leurs vieux jours à des escrocs aux dents longues – ou tout simplement à des boîtes qui ont fait faillite.

    Aux US, une entreprise peut, tout comme en France, se retrouver en redressement judiciaire.
    C’est le fameux "chapter 11". Dès lors, elle peut se dégager de ses obligations. Comme celle de continuer à alimenter un fonds de pension. Après tout, les vieux n’ont qu’à crever, n’est ce pas, M. Trémeau ?
    Et puis, les vieilles stewardesses n’ont qu’à reprendre le boulot, si elles n’y arrivent pas après que l’on a cessé de leur payer une retraite !

    Ah, j’attends de pied ferme les potes habituels qui diront ‘après tout, y’a ka bien choisir son employeur’ … comme si, il y a 20 ans, ENRON était une mauvaise boîte …

    9 avril 2008 à 21 h 55 min
  • ozone Répondre

    "Taxer les entreprises pour donner de l’argent à des gens qui ne produisent plus rien"

    Mais si,mais si,cela produit du conssommateur,quel serait l’état de l’industrie de la bagnolle sans les vieux….

    Le systéme d’assurance privée produit les derives de la financiarisation qu’on connait de nos jours,exemple? Le plus actuel le départ de fonds de plus en plus nombreux vers la speculation sur les produits de premiére necessité avec en partie une bonne part de l’inflation actuelle,laquelle au passage commence a fragiliser de plus en plus la sociéte de nombreux pays de par la menace de famine.

    Les polilitiques pour rendre de plus en plus dependentes les économies de la plupart de ces nations aux importations,méme de leur nourriture va jouer de bien vilain tours.

    9 avril 2008 à 19 h 38 min

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