Le bonheur est encore dans le pré

En cette fin d’année je pourrais m’indigner !

Les sujets ne manquent pas qui ont illustrés en gris ou noir cette impaire année. Sans sortir de l’Hexagone qui remplit déjà bien le sac à protestations.

Ainsi je pourrais évoquer les grèves injustifiées, les revendications indécentes de privilégiés, les fraudes électorales, les corruptions d’élus, les magouilles dans les partis politiques. Déjà, j’en serais exténué !

Mais encore , je pourrais faire référence aux nombreux constats de la Cour des Comptes qui n’en finit pas de relever les décomptes abracadabrantesques des syndicats, les somptuaires festivités des comités d’entreprise publiques ou para publiques , les bilans douteux de collectivités territoriales.

Plus encore, je pourrais m’indigner des travaux de fin de sessions des parlementaires de Bourbon autant que de Luxembourg qui sont loin des attentes des électeurs mais alimentent grognes et polémiques. Quand ce n’est pas faire disparaître sous la moquette épaisse des palais, les rapports qui pourraient fracturer le consensus social, trésor inestimable de la France !

S’il en fallait encore je pourrais établir une liste à la Prévert de nos perversions administratives qui donnent souvent priorité aux improductifs, oppriment les artisans et assassinent dans l’œuf les postulants à la création d’entreprise. Le pays de la liberté n’aime pas le commerce libéral !

Je pourrais épiloguer sur la poursuite implacable de la déconfiture de l’Éducation Nationale qui ne devrait plus afficher son enseigne comme telle, tant que nos enfants savent encore la lire.

Mais en cette fin d’année je nous souhaite d’oublier l’ennuyeux inventaire, pour quelques jours, et pour 2012 un grand sursaut salutaire et indispensable!