Le christianisme est notre ADN

Le christianisme est notre ADN

Je suis né il y a longtemps dans une famille modeste sans tradition ni sentiment religieux notable.

Comme beaucoup de Français, j’ai pensé que la déchristianisation de la France n’était pas un problème.

On continuait à vivre dans un pays dont les paysages et beaucoup de pratiques et habitudes de vie étaient marquées par le catholicisme, mais, pour nombre d’entre nous, c’était devenu petit à petit une coquille vide.

Les églises se vidaient petit à petit, mais quelle importance ? On n’imaginait pas que notre genre de vie puisse être menacé. Les immigrants d’alors étaient de même culture que nous, n’exigeaient rien et se fondaient rapidement dans la population de souche plus ancienne.

L’école n’avait pas honte de parler de morale, du bien et du mal, de la patrie. Elle ne craignait pas de se référer à la longue histoire du peuple de France. Les héritiers des hussards noirs de la république formaient les esprits dans l’amour de l’héritage national et culturel.

Cela a duré quelque temps, puis a commencé à s’affadir sous les coups de l’internationalisme et du marxisme réunis, surtout à partir des années de la guerre froide, quand l’Éducation nationale, abandonnée à la gauche, a regardé de plus en plus vers l’est. Le discours a alors changé et tout ce qui était national, occidental, est devenu haïssable.

Pour le bien de l’humanité, il fallait changer les esprits. Hélas ce fut réussi en grande partie, surtout à partir de 1968.

Toutes les défenses sont tombées petit à petit, au moment où l’islam commençait à surgir dans notre monde, prenant le relais de la menace communiste.

Nos dirigeants actuels sont tous sortis de ce nouveau moule.

L’état des lieux est clair. Pour la masse, plus de conscience religieuse chrétienne. Notre case spirituelle qui l’abritait est vide, disponible pour autre chose. Le réflexe de légitime défense est moribond.

Pour de plus en plus de Français, les problèmes d’identité et d’immigration sont un souci majeur qui s’explique par le flot constant de nouveaux arrivants de culture très différente de la nôtre, exigeant notre adaptation à leurs coutumes.

Comment reprendre la main?

Il faut abandonner le laïcisme qui veut nous faire croire que toutes les religions se valent. Il faut admettre une réalité historique : toute notre civilisation, notre façon de vivre, nos coutumes sont nées du christianisme dont les textes sont imprégnés d’humanisme – au contraire de ceux de l’islam qui appellent à la soumission ou la destruction du mécréant, c’est-à-dire de toute l’humanité non-musulmane.

On ne peut pas, dans la vie publique, faire de la place à l’islam dont tous les principes sont opposés aux nôtres.

On remarquera d’ailleurs que le laxisme déraisonnable de la république en matière d’immigration, n’est pas désavoué par la hiérarchie catholique (le pape en tête), prisonnière de ses dogmes altruistes, au point d’oublier les siens au profit des autres. Soyons accueillants, ne nous défendons pas, pardonnons tout, prions, et, face à une idéologie-religion conquérante qui prétend diriger tous les domaines de la vie des hommes, on oublie de défendre les Français, pour l’une, et les chrétiens, pour l’autre. Les deux aveuglements sont complémentaires. Le président Macron et le pape François tiennent le même drapeau blanc.

Le peuple de culture chrétienne doit prendre en main sa défense contre l’islam, malgré la république, et malgré la hiérarchie catholique sur laquelle il ne peut plus compter, sauf exception. Reste peut-être le clergé de base.

Ceux que gênerait ce qu’ils prendraient pour un retour en arrière, quand on leur parle de christianisme, pour un reniement des acquis de la Révolution, doivent admettre que ce sont les musulmans qui nous y contraignent. En fait, c’est leur religion qui pose problème, pas la nôtre. Les Russes l’ont bien compris. Je doute que M. Poutine, ancien du KGB, soit devenu subitement croyant. Pourtant, il a favorisé la renaissance de la religion chrétienne dans son pays.

On prête à Napoléon une pensée selon laquelle un peuple peut vivre sans Dieu, mais pas sans religion. Cela mérite d’être considéré.

Saint Augustin, lui, voyait quatre marches dans le processus de soumission des peuples: À force de tout voir, on finit par tout supporter. À force de tout supporter, on finit par tout tolérer. À force de tout tolérer, on finit par tout accepter. À force de tout accepter, on finit par tout approuver. Nous sommes déjà sur la troisième marche. Il serait temps de réagir.

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Comments (2)

  • [email protected] Répondre

    Oui , il faut bougé , en ce moment beaucoup parle du problème , mais beaucoup de Généraux sont conscient du problème surtout se qui sont à la retraite , dans l’armée maintenant beaucoup de parasite ,

    13 octobre 2019 à 17 h 13 min
  • KAVULOMKAVULOS Répondre

    Parfaitement d’accord avec tous les points de cet article. Mais, quant à la conclusion je reste dubitatif : comment pratiquement réagir dans le système actuel. De plus, avec la police de la pensée qui s’est installée en France nous pouvons être sûrs que le moindre mouvement sérieux sera combattu avec la plus grande vigueur, jusqu’à le tuer – voyez par exemple le déchainement contre Zemmour -. Alors , je pense que ceux qui le peuvent ne doivent pas hésiter à quitter le navire et porter leurs talents, moyens physiques et intellectuels ailleurs plutot que les laisser au service des armées de parasites encouragées à grossir sans cesse par des assos “bien pensantes” et bien intéressées qui se drapent dans un humanisme qui ne doit toucher que les allogènes (suivez les échanges TV sur le sujet de l’immigration et voyez qui parle et d’où : vous aurez vite compris).

    24 septembre 2019 à 0 h 51 min

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