Le déclin de l’Amérique est une illusion

Le déclin de l’Amérique est une illusion

Pour le meilleur et pour le pire, les États-Unis ne sont pas un pays comme les autres. Ils sont nés d’idéaux issus des Lumières européennes, mais leur parcours a été, assez vite, différent de celui des puissances européennes. Ceux qui ont fondé les États-Unis ont fui les persécutions religieuses, les intolérances, les monarchies absolues, l’arbitraire, ou ils ont simplement voulu trouver des opportunités de vivre plus pleinement leur vie. Ils ont fondé une république qui repose sur les mêmes fondements depuis plus de deux cents années.

Il y a eu des incidents de parcours, l’esclavage dans le Sud en un temps où l’esclavage était pratiqué aussi par les puissances européennes dans les Antilles. Il y a eu, surtout, une montée en puissance quasiment irrépressible de cette forme particulière de xénophobie qu’on appelle l’« antiaméricanisme », et on a tout reproché aux Américains, et même le contraire de tout. Ils étaient, disaient les uns, une plèbe dégénérée. On évoqua ensuite, à juste titre, les États-Unis comme le pays du capitalisme et la terre la plus hostile aux idées socialistes et communistes.

On parla dans les années 1920 des horreurs du cosmopolitisme américain et de la société de consommation. La légende nationale entretenue par le gaullisme a ancré dans les têtes que la France s’était libérée toute seule ou presque du joug nazi et avait failli subir le sort effroyable de l’Allemagne (dont l’économie fait peine à voir) en se trouvant réorganisée par l’Amérique : imaginez, une France sans un PCF obtenant 20 % des voix pendant quatre décennies et, qui sait, sans CGT, quel désastre !

Ces dernières années, les thèmes dominants ont été celui de l’« impérialisme » américain, ou du « déclin » des États-Unis. La « puissance du futur », ce fut d’abord le Japon, ensuite l’Union européenne : c’est aujourd’hui la Chine. Au temps de Carter, les États-Unis n’allaient effectivement pas bien (est-ce pour cela que tant d’Européens gardent une tendresse pour Carter ?), puis ce fut Reagan, qui était censé être un « cow boy de série B » et qui osa dire en 1981 (fallait-il être idiot) que le système soviétique allait s’effondrer. Bush père fut terne et ne resta que quatre ans. Clinton profita de la paix et de la prospérité restaurées par Reagan, et il se conduisit d’une manière qui sembla plaire au pays où le Président Félix Faure qui, dit-on, se rêvait César, est mort Pompée.

George Walker Bush suscita assez vite une détestation frénétique et il est de bon ton de dire que sa présidence fut désastreuse. On a dit la même chose, par exemple, à la fin de la présidence Truman, mais qui a la moindre mémoire ? On note que la popularité de Bush est basse, ce qui est vrai, mais on oublie de dire que celle du Congrès démocrate est plus basse encore. Bien sûr, on redit que l’économie américaine va très mal, et on oublie de signaler que, depuis 2001, la croissance a fléchi parfois, mais sans jamais s’interrompre, et qu’un chiffre de chômage de 5 % signifie quasiment le plein-emploi. On oublie de noter aussi qu’à la différence de ce qui se passe en Europe, la natalité se maintient. Il y a plus d’immigrants hispaniques ou asiatiques, et ceux à qui une peau basanée écorche les yeux y voient un signe d’apocalypse.

L’économie américaine devient post-industrielle, ce qui implique des changements de paradigme que certains ne parviennent pas à déchiffrer. Le pétrole est cher, ce qui entraîne des désagréments, mais pas un effondrement économique. La situation en Irak est bonne, ce qui explique pourquoi les médias n’en parlent pas. Le coût de la guerre en proportion du produit intérieur brut est infime.

Les Américains veulent tourner la page d’une période identifiée avec la tragédie du 11 septembre et parlent de changement. John McCain incarne une recomposition, qui commence à peine, du camp républicain. Barack Obama est un visage neuf sur les idées d’une très vieille gauche : c’est pour cela qu’il plaît dans les salons de la vieille Europe. C’est pour cela que je ne parierais pas un dollar sur lui. Tout comme je ne parierais pas un dollar sur le déclin des États-Unis d’Amérique. Comprendre n’est pas facile pour un Européen : ceux qui veulent essayer peuvent lire le livre de Peter Schuck et James Wilson, « Understanding America », qui vient de paraître. Les autres peuvent écouter ce qui se dit dans les salons…

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Comments (41)

  • cretinozaure Répondre

    seulement deux ans plus tard… et comme le monde a changé !

    je vois vraiment mal comment les Etats Unis pourront garder leur première place face aux titans asiatiques

    30 mars 2010 à 21 h 07 min
  • Christophe CHASTANET Répondre

    @ Aregundis : Quelle belle leçon de contre-vérités historiques sur fond d’anti-gaullisme ! Et les spécialistes et les professeurs d’université ils sont aussi vendus au marxisme ? http://www.monde-diplomatique.fr/2003/05/LACROIX_RIZ/10168 Mais après ça, “l’Histoire a fait justice”, n’est-ce pas ?… Christophe CHASTANET, Secrétaire général d’Initiative Gaulliste et Secrétaire général adjoint de l’Union du Peuple Français

    29 juillet 2008 à 11 h 53 min
  • sas Répondre

    Dans le systeme ultraliberal ,il y a expension permanente…….sinon il y a mort…..la stagnation est une perte d’expension…..

    ……le sytement yankee est à l’agonie (ce qui ne rassure pas sur notre propre etat ) et comme le 747 du libre echangisme tiend de moins en moins bien en l’air (poussif, trop chargé,pas révisé,glace sur les ailes,réacteurs défaillants et en chauffe…..etc,etc) …..bush et ses copains néocons ont cédidés intelligament de virer tous les tableau de bords electronique qui buzzent et sont au rouge ….(nouvelles règles économiques et financières de la FED)…..

    Or un 747 sa plane aussi……le tout c’est de savoir combien de temps et sur quelle distance…?????

    car comme dirait un certain chanteur:…… c’est comme un avion sans ailes…..

    sas

    10 juillet 2008 à 13 h 10 min
  • vitruve Répondre

    AVE
    Albert, vous faites souffler sur ce site un vent frais de liberté et de fierté en l’homme…j’admire votre côté stoïque sous le mitraille…

    quand aux autres snipers, François, Pro Libertate Hans im…etc… il ne leur est pas encore arrivé à l’esprit qu’on pouvait voter à droite, revendiquer pour une économie libérale , combattre le communisme et EN MEME TEMPS ne pas être raciste, obtus, préférer le dialogue entre les peuples et ceux qui ne vivent pas comme soi.
    Vous remarquerez comme moi qu’ils se trompent  systématiquement de cible et tirent à boulets rouges sur leur camp, régulièrement après lecture des articles …
    de mon temps, ces types auraient tous été réformés P4…
    en 1790 on en faisait des tricoteuses, plus récemment des gardiens de stalags, aujourd’hui des vigiles sans chien ( intelligence supérieure requise pour comprendre l’animal, hé oui!) ou des concurrents chez la Boccolini, voire, à la limite, des supporters de Domenech , c’est tout dire…

    je répète pour la Xème fois qu’il est inutile de rentrer dans le dialogue avec eux, inutile de leur démontrer quoi que ce soit par A+B avec toutes les références historiques possibles et imaginables, il n’accepteront jamais l’image réelle que pourrait leur renvoyer le miroir du débat, ils vibrent en décalage de phase…comme les scientologues…

    Vous avez affaire à des colleurs d’affiches (bac+6)
    1 an d’études pour bien mélanger la colle
    2 ans d’ études pour trouver le bon côté du mur
    3 ans d’études pour coller l’affiche dans le bon sens sans marcher dans le seau ( trés difficile au début)…

    VIVI QUI SE MARRE…
    VALE

    5 juillet 2008 à 16 h 29 min
  • Annika Répondre

      Albert : En parlant ‘de manque de fond’ et de ‘règle caractéristique’, je m’amuse à observer les deux dans votre commentaire  « l’influence des Etats-Unis => ne repose que dans leur capacité de nuisance… ». Ironique, alors que c’est hier même qu’Ingrid Betancourt (entre autres) a été libérée grâce a un consortium d’américains, d’Israéliens la CIA (sûrement) et la finance US (pour l’armée colombienne)!

    et «hyper individualisme/américain naïf »  Ce refrain existait déjà quand j’ai quittée la France en ’79 !  

    « Lire un livre sur l’Amérique afin de la découvrir »… euh… je vie en Floride depuis près de 30 ans… Vous etes un petit marrant monsieur ! 

    Je conseille plutôt la lecture de Dr. Thomas Sowell.  Vous y trouverez les chiffres indiqués dans mon commentaire précédent. Sowell a reçu un Doctorat en Economie de l’université de Chicago, une maîtrise en Economie de l’université Columbia, et un bachelor’s degree en Economie de Harvard Collège avec mention très bien (magna cum laude).  Il est noir américain (détail intéressant vu le contenu de ses livres).  Justice Clarence Thomas (Supreme Court Justice*) parle de lui comme un des plus grands intellectuels du 20eme siècle.  Dans son livre, The Economics and Politics of Race, Sowell démontre que les groupes ethniques performent différemment ; et ceci même quand il subissent des déboires similaires. La raison qu’il donne, c’est l’attachement ou non de chaque individu a des valeurs telles que l’action d’être bosseur, la valeur portée pour la cellule familiale, l’appartenance a une communauté, la volonté ferme d’améliorer son sort…

    Il est certain que la thèse de Dr. Sowell s’applique dans le contexte américain, un pays ou les opportunités (de se sortir de sa fange) EXISTENT.  Le modèle français, punitif comme il l’est envers les travailleurs, et maigre en opportunités, entraînerait peut-être bien des résultats différents.

    * Clarence Thomas est né dans un ghetto.  Un homme remarquable, qui étudia et travailla pour s’en sortir. (détail : Il est noir également).

    4 juillet 2008 à 1 h 41 min
  • grepon le texan Répondre

    "Dans la quasi-totalité des cas, les critiques des Etats-Unis sont réputés trotskistes, communistes, franchouillards, jaloux, envieux, achetés (ou vendus), ingrats, tout ce qu’on voudra. [Ce qui dispense très commodément de répondre sur le fond…]."

    Lequel etes-vous, Albert?    Ou plutot lesquelles?

    Sur le fond, aux States nous avons un modele qui marche depuis plus de deux siecles.  Ce modele est inscrit dans notre constitution.    Les problemes les plus grave que nous avons viennent des systemes socialistes/progressivistes que nous avons essaye(Social Security, Medicaid, Medicare, welfare) mais en moindre mesure qu’en France, pays qui en creve.    Tout ce qu’il faut faire pour en remedier ce’st de remettre les pendules a l’heure dans ce systeme, c.a.d. elever l’age de disponibilite dans ces programmes vers l’age moyen ou le moyen des gens ont deja creve.   (C’etait le cas dans les annees 30, ou plus de la moitier des gens etaient morts avant l’age de 65.)    Pour le reste, le systeme marche =relativement tres bien, compare au reste du monde=.    Mais  bien sur, pour vous le systeme parfait serait un des divers dictactures theorise par Marx ou d’autres idiots.   Evidemment, la France et els etats europeens sont bien plus proche de Marx que le systeme americain.   Merci encore pour avoir donne l’exemple a ne pas suivre!   Nous avons des collectivistes chez nous, et il est toujours bon de pouvoir leur montrer l’abysse dans laquelle ils nous mettraient.

    2 juillet 2008 à 16 h 52 min
  • Albert Répondre

     

    Remarques

     

         La marque, la caractéristique, des adorateurs béats des Etats-Unis (et tout spécialement de ceux de Bush) est qu’ils attaquent très rarement leurs adversaires sur des arguments internes (ou de fond). Dans la quasi-totalité des cas, les critiques des Etats-Unis sont réputés trotskistes, communistes, franchouillards, jaloux, envieux, achetés (ou vendus), ingrats, tout ce qu’on voudra. [Ce qui dispense très commodément de répondre sur le fond…].

     

         La remarque d’Annika n’échappe pas à la règle, avec (ce qui est, là aussi, caractéristique), la tendance à tout rejeter sur l’individu (dans la conception hyper individualiste et des Etats-Unis et de l’ultralibéralisme) afin d’exempter la société de ses tares. Cette pensée évolue dans un monde naïf, pour lequel la société n’existe pas… C’est une vue des Etats-Unis, comme les apologistes catholiques en avaient de l’Eglise au XIXe siècle [en un temps, où la prospérité de l’Eglise ne reposait que sur l’appui des classes supérieures, comme, aujourd’hui, l’influence des Etats-Unis – enfin, ceux de Bush – ne repose que dans leur capacité de nuisance].

     

         [On notera aussi, au passage, l’usage à la fois méprisant et arrogant du verbe «procréer», à la connotation tout à la fois médicale et zoologique, pour parler des Noirs…].

     

         Pour vous aérer un peu les idées, lisez plutôt «Mad in USA» (sous-titré Les ravages du «modèle américain»), par Michel Desmurget, Paris 2008, Max Milo éditeur. Vous y découvrirez des Etats-Unis autres que ceux de Guy Millière…

     

    29 juin 2008 à 16 h 20 min
  • Annika Répondre

      En but d’amusement, je lis régulièrement les commentaires des français sur l’Amérique.  On y trouve une belle bouillie de vieux concepts gaulois et d’idées si superficiellement fondées qu’elles sont comiques.  Certains répètent les opinions des journalistes gauchistes francophones. D’autres réinterprètent l’opinion des journalistes pour eux mêmes – puis ensuite il y a les Albert qui mélangent le tout.

     L’Amérique pour la connaître et la comprendre, ça prend du temps.  Je vie en Floride du Sud depuis 28 ans, ai un mari et des enfants américains, et loin de moi la prétention d’être une experte sur TOUS les US.  C’est un pays trop vaste et de plus en plus divers ethniquement. 

     Misconceptions sur le peuple noir américain.  Le problème #1 n’est pas qu’il est grandement incarcéré, ou le racisme, ou même leur manque d’études scolaires.  Le problème numéro 1 c’est que 78% des enfants noirs d’aujourd’hui sont sans pères.  Les hommes noirs font des gosses a droite a gauche puis disparaissent sans s’occuper de leurs rejetons.  Les femmes noires qui commencent à procréer à 15-16 ans sont les seuls piliers des familles.  Le cercle vicieux de pauvreté commence la ; Les noirs se blessent eux-mêmes.

     Guy Milliere is right on, comme d’habitude.  Voila un français qui en parlant de l’Amérique, sait de quoi il parle.  

    27 juin 2008 à 9 h 59 min
  • François Répondre

    Quelle bataille d’idéologues entre Albert et Pro Libertate. Aussi irrémédiablement bornés et étroit d’esprit l’un que l’autre encore qu’Albert n’aimerait certainement pas vivre en Corée du Nord qui semble être son eden.

    N’est ce pas Dieu qui dans l’ancien testament, après le déluge, s’interdit d’intervenir à nouveau? Et il rend leur liberté aux hommes du même coup. Tous les historiens sérieux vous diront qu’il était impossible pour une société et les hommes qui la composait de ne pas croire en Dieu, aucune société avant la notre n’a été athée. Et qui l’a permis? Le christianisme tout simplement que vous devriez remercier (tapez vous Marcel Gauchet si vous avez du temps à perdre).

    L’Eglise propage un dogme très libre puisqu’elle ne règle pas votre vie intime, vous n’êtes pas obligé d’être moine, par contre vous propagez des idéologies aussi moisie l’une que l’autre.

    Cordialement,

    19 juin 2008 à 12 h 31 min
  • Pro Libertate Répondre

    Albert, de pire en pire… vous êtes un de ces idéologues d’extrême gauche totalement déconnecté de la réalité et enfermé dans vos écrits à la soupe Sartre et co, les pseudo-intellectuels de l’horreur qui ont indoctriné Pol Pot, Mao et de nombreux co-réligionnaires en France. Vous n’avez pas évolué d’un poil.
     
    Déjà votre référence fréquente à la "droite", entité totalement inexistante. Evidemment, vous vous vautrez encore dans l’idée absurde de Hitler serait "de droite", malgré le fait qu’il est difficile de faire plus Socialiste et anti-Capitaliste que lui!
     
    Toute son idéologie, y compris l’anti-sémitisme, étaient profondément ancrés dans la pensée socialiste. Marx, lui-même juif, dégoulinait d’anti-sémitisme. Engels considérait les noirs comme des sous-hommes. Je ne vais pas m’étaler à ce sujet, les originaux de leurs textes sont accessibles sur Internet et dans n’importe quelle bibliothèque de France (quoique ça ne m’étonnerait pas qu’ils essayent de cacher les écrits un peu moins digestes de nos jours…)
     
    La "droite" par contre est une construction totalement virtuelle. Rien de tel n’a jamais existé. Quoi de plus différent que des libéraux, des vrais, qui sont typiquement pour le changement radical, la liberté individuelle, l’hédonisme et l’athéisem, et des conservateurs, des fanatiques religieux, des apôtres moralisateurs, des défenseurs de l’acquis et des profiteurs de l’Etat totalement honni des libéraux capitalistes.
     
    La vision du monde des idées sur un seul axe est profondément idiot et mène aux pires absurdités, tels que les rigolos qui traîtent des médias de gauche, pro-étatiques ou totalement anti-libéraux de "libéraux". Comment confondre ceux qui voyent dans le Capitalisme une conséquence logique des droits individuels et ceux qui défendent des privilèges, des moralisateurs qui souhaitent imposer leurs "valeurs"?
     
    Les gens comme Albert n’arriveront jamais à comprendre quelque chose qui sort totalement de leur conception de l’univers. Albert, c’est celui qui pense toujours que la terre est plate. Un libéral voit que nous vivons sur une planète avec une infinité de degrés de liberté de mouvement.
     
    Bref, vos commentaires feront rire ou pleurer, c’est selon, mais ils sont vraiment révoltants:

    "Je n’ai, des Etats-Unis, qu’une vision réaliste"

    Hahahahahahaha :D

    Celle-là au moins, elle ne pouvait que faire rire. Je ne pense pas que vous ayez mis les pieds aux Etats Unis ne serait-ce qu’une seule fois. Votre vision ne sort que des pages du Monde Dipolmatique. C’est purement idéologique sans le moindre rapport avec la réalité.

    "en tant que représentants les plus puissants (ou symboles, ou soutiens) de ce que la droite, aujourd’hui, produit de pire"

    Et voilà qu’il nous balance le fameux "la droite", cette entité totalement indéfinie dans laquelle rien ni personne ne se reconnaît, certainement pas les Américains qui sont infiniment plus diversifiés dans leurs pensée que les Français, qui sont d’une uniformité effarente… Peut-être 5% des Français que je connais dévient de votre modèle de pensée, mais dans l’ensemble, vous n’est qu’un bon exemple du lavage de cerveau qu’on vous a imposé. Aux USA par contre, je ne connais pas 2 personnes qui aient une vision à ce point uniformisée. Ca passe de l’extrême gauche aux Anarcho-Capitalistes avec toutes les nuances imaginables. Et de tous les niveaux culturels et sociaux.

    "dans les années 1930, de ce qu’étaient l’Italie et l’Allemagne"

    Je vous rappelle que sans les Etats Unis, vous parleriez Allemand aujourd’hui! Et c’était le gauchiste FDR qui était un grand admirateur de Mussolini et copain de Stalin.

    Mais pour associer les Etats Unis modernes à la bande de gauchistes National Socialistes d’Europe, il faut vraiment avoir subi un lavage de cerveau radical. C’est tellement énorme comme connerie, on se demande si il possible de surpasser une telle affirmation en bêtise.

    "je n’aime pas l’Eglise de Benoît XVI mais celle de Jean Cardonnel, de dom Helder Camara ou de Mgr Romero"

    Et bien vous voyez, moi je n’aime aucune église. Ce sont des propagateurs de DOGMES que vous aimez tant. Religion, idéologie, c’est kif kif. Ca empêche les gens de penser.

    "Des Etats-Unis qui, en tous points, prendraient l’exact contre-pied de ce que fait Bush me conviendraient parfaitement…"

    Sans aucun doute. Vous semblez être un admirateur des goulags…

    "Au passage, je ne vois pas ce que l’adjectif «ottoman» ajoute au «turco», sauf à rendre le Turc… encore plus «turc» !"

    Votre tentative de paraître futé est un échec: Ottoman était bien autre chose que "turc". L’empire Ottoman était comme tous les empires – hétéroclite et complètement déchiré à l’intérieur par toutes les peuplades soumises qui aspiraient à leur liberté. C’est pourquoi il est absurde de comparer les USA à un empire puisqu’ils n’ont jamais occupé et annexé un autre pays par la force. Ils n’ont pas annexé l’Allemagne et le Japon pas plus que la Korée. Ils n’ont pas annexé l’Iraq. Il sera libre et indépendant tous comme ces autres pays. Et comme en Allemagne, ce seront les Iraquiens qui vont protester un jour quand les Américains voudront y fermer leurs bases. Quant au pays même, il est très loin d’être déchiré, mis à part les clivages politiques.

    "Ne vous est-il pas venu un instant à l’idée que les alliés, ayant battu les Turcs, pouvaient laisser les Arabes se débrouiller eux-mêmes ?"

    La question n’est pas de savoir ce qu’ils auraient pu faire mais ce qui s’est fait. Ne vous est-il pas venu à l’idée que les Turcs auraient pu laisser les autres peuples qu’ils ont conquis en paix? Idem pour les Arabes et tous les autres pays qui sont partis à la conquête? Comparé à tous ces autres empires, la seule distinction des Européens est d’avoir été les plus civilisés des conquérants, ayant, comme acte unique dans l’histoire du monde, aboli l’esclavage et rendu la liberté aux peuples conquis sans que la civilisation des conquérants se soit effondrée. Et mieux: d’avoir ensuite fourni d’énormes efforts pour aider ces pays à s’en sortir.

    "Ce partage «concerté», comme vous le dites, qu’était-ce d’autre que l’expression de la rapacité la plus crue pour les ressources pétrolières locales ?"

    Ridicule!!!

    Au moment du partage, ces réserves étaient pour l’essentiel totalement inconnues et n’avaient qu’une valeur marginale. Faudrait arrêter de tout voir à travers des lunettes teintes en pétrole.

    "Apparemment, les bombardements sans merci de l’aviation britannique en Irak, dans les années 1920, ça ne vous dit pas grand-chose…"

    Mais oui, mais oui, les méchants Anglais contre les gentils Iraquiens… savez-vous seulement dans combien d’anciennes colonies Britanniques, les gens voudraient bien ravoir une administration Britannique au lieu des horribles criminels qui les ont remplacés? Demandez aux Haîtiens s’ils ne voudraient pas être sous une administration Européenne plutôt qu’indépendants.

    Pourtant je suis le premier à dire que les administrations Européennes sont de la merde finie. Les gouvernments sonts des plaies infectes, des organisations criminelles. Mais ils sont évidemment meilleures que ceux qui dirigent les pays pauvres et qui sont, eh oui, le reflet de leur culture et de l’intelligence moyenne…

    18 juin 2008 à 23 h 11 min
  • Pro Libertate Répondre

    A Albert:

    Quand on ne sait rien d’un sujet, il vaudrait mieux s’abstenir!

    C’est hallucinant d’entendre les mêmes bêtises répétées encore et encore, mais c’est ce qui fait la différence entre la pensée scientifique et le dogme idéologique.

    Votre dogme: "Tout le monde est égal, il n’y a pas de différences raciales".

    La prémisse étant que forcément, trouver des différences raciales, c’est mauvais, c’est vilain et ça ne permet pas de créer une société égalitaire.

    Malheureusement pour vous, la réalité ne se conforme jamais aux dogmes. Et toutes vos tentatives pseudo-érudites ne mènent à rien d’autre que votre refus obstiné et vos tentatives desespérées de nier la réalité, ce qui est toujours néfaste.

    Ce qui est le plus significatif, c’est que vous mettez des valeur affectives sur des données purement scientifiques et c’est très facile à prouver: personne ne nie que les compétences physiques dépendent très fortement de la génétique. Que certains Kenyans ont des gènes qui en font parmi les meilleurs coureurs du monde. Que d’autres noirs ont des muscles et une coordination des mouvements (une fonction cérébrale!) bien supérieurs à la moyenne humaine .C’est donc une spécialisation du cervau et et du corps totalement génétique.

    Mais gare à celui qui oserait suggérer que c’est un facteur génétique qui donne un QI moyen de 115 aux Juifs Ashkenazy d’origine de l’Europe de l’Est, malgré le fait que de très nombreux mathématiciens brillants sont issus de leurs rangs, incomparablement plus que de toutes les populations de noirs du monde…

    Vos attaques sont aussi ridicules qu’idiotes:

    – La critique du QI: prétende que le QI serait "mal défini" etc. est stupide – il mesure ce qu’il mesure, c.à.d. la faculté d’apprendre et de résoudre des problèmes intellectuels. Peu importe comment il est défini dans le détail, sa mesure correspond parfaitement à ce qu’on observe dans les faits. Les personnes avec un QI élevés sont bien plus aptes à résoudre des problèmes complexes où ce genre de facultés sont importantes.

    – Encore pire votre affirmation qu’il s’agirait d’un attribut individuel et qu’on ne pourrait donc pas le mesurer pour un groupe. Eh bien cher Albert, TOUTE mesure est individuelle. La taille, le poids, la couleur des cheveux. Pourtant nous pouvons sans autre établir une taille moyenne et médiane d’un groupe de population et observer la fréquence de diverses couleurs de cheveux, ce qui permet évidemment de tirer des conclusions sur la composition génétique du groupe.

    – Le metissage n’est pas un obstacle mais une confirmation du fait que la génétique est prépondérante dans la transmission des gènes: comme l’intelligence se transmet plus par la mère et le charactère plus par le père, on observe que les métisses de mère blanche et de père noir tendent à être plus intelligents que la moyenne des noirs tout en préservant souvent un caractère très aggressif qui leur vaut justement souvent des ennuys.

    – Pourquoi le caractère serait-il transmissible? Simple: parce que des facteurs tels que l’aggressivité dépend largement des hormones dont la production est déterminée par des facteurs génétiques. On voit ça déjà dès le plus jeune âge non seulement chez les êtres humains, mais aussi chez les animaux. Les enfants d’un père aggressive ont une forte probabilité d’être aussi très aggressifs, même s’ils n’ont jamais connu leur père.

    Idem pour l’intelligence: un enfant dont le père avait obtenu un doctorat a bien plus de chance que la moyenne d’en obtenir un aussi, même s’il n’a jamais connu son père et qu’il ne sait même pas qui son père était.

    – Si les noirs en Amérique et au Brézil se portent mieux qu’ailleurs, c’est justement en large partie dû à leur métissage. Prenez l’Afrique: si l’intelligence moyenne était bien plus élevée que ce qu’on a mesuré encore et encore, le continent se porterait beaucoup mieux.

    Que voit-on? Une violence féroce et qui anté-date largement l’arrivée des blancs et même des Arabes. Les guerres tribales étaient quasiment permanentes, La haine raciale entre noirs est incomparablement plus virulente que la haine inter-éthnique des blancs ou des Asiatiques envers les noirs et vice versa.

    Voyez les comportement récemments observés au Kenya et en Afrique du Sud et n’oublions pas le Rwanda… 1 million de morts à coups de machette en 1 mois, la pire boucherie que l’humanité ait jamais connu. Même Hitler, Stalin et Mao n’arrivaient pas à tuer à cette vitesse.

    Certes, il y a de nombreux facteurs culturels qui aggravent la situation, mais la culture est aussi un reflet des prédispositions génétiques. Les deux sont forcément étroitement liés.

    Vos idées préconçues concernant les Etats Unis sont encore plus pittoyables. Comme je vous l’ai fait remarquer, si le taux d’incarcération des noirs était réellement "raciste", c.à.d. qu’on enfermerait injustement des noirs innocents, alors ce serait facile à prouver: dans ce cas, le fait de finir en prison ou le succès professionnel et social serait indépendent du comportement de l’individu.

    Pourtant c’est diamétralement l’opposé: le succès ou l’échec d’un individu noir ne dépend QUE de son comportement INDIVIDUEL!

    Un noir poli et non criminel ne finira jamais en prison, c.à.d. environ 85% de la population des noirs. Un noir qui travaille assidument a toutes les chances de réussir.

    En 1995, j’ai participé à une conférence à la NASA à Cape Canaveral. L’un des organisateurs, le chef de la sécurité du développement informatique, était un noir. Comme j’ai passé l’essentiel de la semaine en sa compagnie, il a eu le temps de me raconter sa carrière. En fait, il avait visé un bon job à la NASA depuis son plus jeune âge et il avait développé toute une stratégie pour y arriver – avec succès.Personne ne lui a jamais mis le moindre obstacle sur son chemin parce qu’il était noir.

    NB: Sa cheffe était une femme. En France, vous pouvez toujours courir pour trouver des femmes et des noirs à de si hauts postes à responsabilité, donc il faudrait vous la coincer un peu avec votre critique complètement abrutie des US.

    Un noir français qui a réussi spectaculairement dans la mode Hip Hop racontait dans une interview que ce n’est que grâce à un voyage aux US qu’il s’était rendu compte qu’il était possible d’être noir et de réussir. Sa première surprise: 4 flics à JFK, tous noirs…

    Et notez que la plupart des noirs sont arrêtés par … des flics noirs! C’est qu’ils connaissent les ravages causés dans leur propre communeauté par les criminels violents et ils sont les premiers à vouloir les enfermer très, très longtemps!

    Il n’y a rien qui a causé autant de mal aux noirs en Amérique que cette foutue habitude des juges gauchistes à relâcher des criminels noirs pour qu’ils continuent à foutre la merde chez eux.

    Dans les quartiers chics, quand la gauche veut installer des habitations subventionnées, ce ne sont pas les blancs qui s’y opposent, ils ont bien trop peur d’être traîtés de "racistes". Ce sont toujours des noirs qui ont réussi et qui disent "nous avons fait tous les efforts du monde pour nous éloigner de ces faignéants et criminels, pas question de les installer à côté de chez nous! Pas envie de voir les drogues, la violence, les viols et les cambriolages, on a déjà donné".

    Vos critiques ne prouvent qu’une chose: que vous ne savez strictement RIEN de la situation sur place. Pas plus en Amérique qu’en Afrique.

    Le simple fait que la violence a massivement augmenté en Europe suite à l’arrivée de nombreux Africains devrait vous mettre la puce à l’oreille. Quant à l’argument que ce ne seraient que des déclarations "racistes", il est drôle d’entendre la même chose des noirs d’Afrique du Sud par rapport aux immigrés d’autres cultures encore plus violentes que la leur (qui est déjà pas triste…)

    Une fois de plus, c’est le reflet de tendances génétiques du comportement et de l’intelligence.

    NB: le pire, c’est évidemment un type très intelligent ET très aggressiv. Ca donne le genre de dictateurs et de chefs de guerre qu’on a vu bien trop souvent… mais le fait qu’ils arrivent à s’imposer si facilement tient évidemment au fait que l’intelligence moyenne de leurs populations est trop faible pour former une résistance valable, pour s’organiser et pour combattre, ce qui exige de nombreux chefs et sous-chefs plutôt futés.

    Dans la situation actuelle, les noirs d’Afrique intelligents ont 2 possibilités – se mettre du côté du pouvoir et profiter à fond ou émigrer et il est clair que la première est très séduisante, surtout aussi longtemps qu’ils peuvent profiter à fond de "l’aide au développement", source d’argent facile pour une élite relativement peu nombreuse et une grande masse assez facile à manipuler.

    18 juin 2008 à 22 h 29 min
  • Albert Répondre

     

    A Aregundis

     

         Mise au point. Ce n’est pas moi qui ai une «vision crispée, passionnelle et manichéenne» des Etats-Unis, c’est vous qui les voyez toujours avec les lunettes roses de Hollywood. On a le sentiment, en vous lisant, qu’à l’instar de l’aveugle qui, avec un sûr instinct, évite tous les obstacles, vous évitez soigneusement tous les écrits, documents, journaux et sites qui pourraient, un tant soit peu, écorner votre vision enjolivée des Etats-Unis.

     

         Je n’ai, des Etats-Unis, qu’une vision réaliste. Et, au demeurant, ce n’est pas aux Etats-Unis, en tant que tels, que j’en ai (c’est-à-dire en tant que grande puissance extra-européenne de civilisation anglo-saxonne), mais en tant que représentants les plus puissants (ou symboles, ou soutiens) de ce que la droite, aujourd’hui, produit de pire. Les Etats-Unis ont simplement pris le relais de ce que fut, au XVIe siècle, l’Espagne de Philippe II, ou, des années 1792 à 1815, de ce que furent les coalisés, ou, dans les années 1930, de ce qu’étaient l’Italie et l’Allemagne. Je ne me fixe pas sur un pays ou une institution, mais sur une idée : je n’aime pas l’Eglise de Benoît XVI mais celle de Jean Cardonnel, de dom Helder Camara ou de Mgr Romero. Des Etats-Unis qui, en tous points, prendraient l’exact contre-pied de ce que fait Bush me conviendraient parfaitement…

     

         Il est d’ailleurs révélateur de votre naïveté (ou de votre volontaire cécité) que vous écriviez ingénument des phrases telles que : «mais l’Irak en tant qu’entité politico-administrative moderne, résulte d’un partage concerté entre puissances européennes à la suite de l’effondrement de l’empire turco-ottoman après la Première guerre mondiale…». [Au passage, je ne vois pas ce que l’adjectif «ottoman» ajoute au «turco», sauf à rendre le Turc… encore plus «turc» !]. Ne vous est-il pas venu un instant à l’idée que les alliés, ayant battu les Turcs, pouvaient laisser les Arabes se débrouiller eux-mêmes ? Ce partage «concerté», comme vous le dites, qu’était-ce d’autre que l’expression de la rapacité la plus crue pour les ressources pétrolières locales ? Apparemment, les bombardements sans merci de l’aviation britannique en Irak, dans les années 1920, ça ne vous dit pas grand-chose…

     

         Pas plus que n’ont l’air de vous dire les manœuvres tordues de 1953 des Anglo-Américains contre Mossadegh. Ou la présence à Bagdad, par deux fois, de Donald Rumsfeld, en pleine guerre Iran-Irak… Et vous gobez avec la même foi du charbonnier tous les bobards sur les armes de destruction massive (dont je vous mets au défi de fournir la moindre preuve d’existence), et passez allègrement de l’Afghanistan de 2001 à l’Irak de 2003 sans expliquer la liaison de l’un à l’autre. Je le répète : de 1963 à 2003, les Etats-Unis ont soigneusement couvert toutes les turpitudes de Saddam Hussein (tout comme, au Panama, ils ont couvert toutes les turpitudes de Noriega, dont ils savaient pertinemment que c’était un gangster) et ne se sont débarrassé de l’un et de l’autre que lorsqu’ils ne répondaient plus aux commandes comme des marionnettes… Les livres, documents, journaux, magazines, qui vous diront la même chose que moi sont nombreux, d’excellente qualité et aisés à trouver, il ne vous suffit que de les chercher…

     

    18 juin 2008 à 12 h 02 min
  • Aregundis Répondre

     

    Une réponse à Christophe Chastanet.

    Je vous cite : « L’AMGOT était chargé d’assurer l’administration des territoires libérés ou occupés par les Alliés. A la veille du débarquement, le gouvernement américain, ne reconnaissant pas la légitimité du Gouvernement Provisoire de la République Française a souhaité étendre l’AMGOT à la France et placer la France sous sa sujettion  (sic)… » 

     C’est tout de même fou d’écrire des choses pareilles ! Mais jusqu’où ira donc l’antiaméricanisme ?

    D’abord l’organisation citée n’a vraiment eu qu’une existence théorique vaguement évoquée dans une récente émission de la chaîne Arte sur le Débarquement. Dans son volumineux dossier consacré à la seconde Guerre mondiale l’Encyclopedia Universalis n’en dit pas un traître mot. Wikipedia ne l’évoque que très brièvement et pour dire qu’elle n’a pas eu à s’appliquer en France. Votre billet est donc sans autre objet que votre hostilité aux États-Unis.

    Cependant une administration américaine provisoire eut-elle pu se justifier ? Oui, assurément. Sur le plan administratif, la France occupée n’était plus qu’un foutoir où chacun dans son coin attendait l’issue des événements ; au plan économique le pays était ruiné, rural à 80%, archaïque. Il faudra la mise en place du plan Marshall pour remettre l’économie européenne sur les rails. D’autre part, la question ne se posait pas de reconnaître ou non un gouvernement qui n’existait que sur le papier ! C’est Vichy qui dirigeait le pays. Le gouvernement provisoire mis en place en 44 depuis Londres n’avait de fait aucune existence légale. A la veille du débarquement la situation militaire était plus qu’incertaine, la Résistance effectivement unie contre l’occupant, mais politiquement divisée entre gaullistes et communistes. De ce fait, le commandement allié pouvait nourrir quelques inquiétudes sur la situation, d’autant que le Général venait de nommer six communistes dans le gouvernement en question. Ce qui n’était pas vraiment de nature à rassurer nos alliés sur les intentions réelles du Général après la guerre. Les grèves insurrectionnelles de 1947 menées par la CGT sur ordre de Moscou via le PC de Thorez montrèrent que ces craintes n’étaient pas injustifiées.

    Tels sont les faits. Il est vraiment regrettable que votre gaullisme étroit (plus chevènementiste que gaulliste, d’ailleurs) vous fasse énoncer des contresens dont l’Histoire a fait justice. Si notre pays a été assujettit à quelque chose après la Libération, il l’a surtout été à cet étrange mélange de patriotisme cocardier hostile aux États-Unis et d’idéologie marxiste qui caractérisait la politique gaullienne, et nourrit encore aujourd’hui des nostalgies dépassées.

    18 juin 2008 à 10 h 31 min
  • François Répondre

    Frank, demandez vous ce qu’est un pays "moderne et prospère". Je crains bien que nous n’en ayons pas la même définition. Le moderne tel que je le vois est essentiellement veule et déshumanisé. Travailler dans un grande entreprise privée (française) comme je le fais, c’est un peu comme être sous le joug d’une dictature molle et mondialisée (américanisée en fait, jusqu’aux réunions et aux mails qui se font en anglais). Mes collègues? essentiellement des bobos déculturés et, pire encore, sans personnalité propre (ils pensent, mais comme tout le monde) et je ne vois pas que ma boite soit foncièrement différente d’une autre. Heureusement qu’il leur reste les grands évènement modernes comme l’euro ou les JO pour les distraire… Du pain et des jeux en somme, quelle avancée depuis deux mille ans!

    Je ne vois dans vos propos qu’un idéalisme américano-centré (quel beau pays! moderne! propre! libre!riche!), le miroir aux alouettes, une fadaise tout simplement. Il est d’ailleurs curieux de constater que les projections hollywoodienne (même s’il convient de se méfier des fictions), de Matrix à Terminator, nous annoncent une modernité future de plus en plus radieuse.

    Vitruve, vos interventions ont la saveur et la profondeur d’un sketch d’Elie Semoun (pardon, c’est lourd à assumer). Si vous êtes porteur, comme vous semblez le dire dans l’un de vos écrits, d’une hauteur et d’une ouverture d’esprit si grandes, vous pouvez faire mieux, plus instructif et plus incisif. Enfin peut-être n’êtes vous déjà qu’un de ces navets (excellent légume au demeurant) mondialisés.

    J’ai récemment vu deux de mes interventions censurées, voilà pourquoi j’adopte un ton plus conciliant. Mais je conseille vivement de ne pas répondre à Albert qui me semble être le prototype du provo trotskyste du plus bas étage.

    Cordialement,

    17 juin 2008 à 12 h 00 min
  • Frank Répondre

    @Vitruve

    La seule raison de cette campagne anti-américaine en France est d’éviter la propagation de la démocratie capitaliste dans un pays où l’idéologie est autocratiste. La France a toujours parié sur les autocraties contre les démocraties car ses élites considèrent la démocratie comme un obstacle à leur main-mise sur la population. C’est aussi pour cette raison qu’elle est contre le capitalisme qui favorise l’individualisme et donc la fin de l’asservissement et l’embrigadement du peuple dans un projet collectif dirigé par l’état et une petite élite qui se pense représentante de la France.

    Les prétendus ‘patriotes’ français sont les pires ennemis de la France puisqu’ils veulent l’empêcher de devenir un pays moderne et prospère. Le blabla sur le déclin des EU est une tentative inepte de dissuader de tout changement de cap. Les saoudiens utilisent l’anti-occidentalisme dans le même but.

    16 juin 2008 à 13 h 26 min
  • Albert Répondre

     

    @ Assertif

     

         Vous dites : « Je me bornerai à vous dire que sans la collaboration active des Africains eux-mêmes la traite négrière n’eut jamais été possible. C’est un fait établi que les armateurs négriers ne se risquaient pas à l’intérieur des terres. Les tribus côtières s’en chargeaient, et pas de main morte ! »

     

         Vous ne faites là que reprendre une des arguties habituelles des défenseurs de la traite négrière … La question n’est pas de savoir ce que faisaient les tribus côtières mais ce que faisaient les négriers ! Lorsque ces tribus côtières proposaient leurs compatriotes aux négriers, pourquoi ceux-ci ne les refusaient-ils pas ? Si un père dénaturé vous propose de coucher avec sa petite fille, l’acceptez-vous ? Si vous l’acceptez, ne vous rendez-vous pas complice d’une abomination ? Que faisaient les navires occidentaux sur les côtes africaines ? Pourquoi ne repartaient-ils pas à vide ? Pourquoi ne disaient-ils pas : ces gens enchaînés n’ont pas l’air d’accord pour embarquer, je ne les prends pas ?

     

         Je ne veux, en effet, rien savoir de la traite musulmane en Afrique : elle ne m’intéresse pas. Hors sujet ! Au panier ! En quoi cela atténue-t-il en quoi que ce soit la responsabilité occidentale ? En quoi cela a-t-il un rapport ? En quoi un criminel peut-il espérer l’indulgence d’un tribunal du fait que d’autres ont commis le même type de crime ? [Non que je ne sois sensible aux violations commises par les musulmans eux-mêmes, et je m’étonne d’ailleurs que vous ne m’ayez pas opposé un exemple que vous aviez juste sous le nez : celui du quasi-esclavage dans lequel les monarchies du Golfe arabo-persique maintiennent aujourd’hui les travailleurs philippins, indiens, pakistanais ou chinois pour bâtir leurs constructions pharaoniques. Serait-ce parce que cela profite aux entreprises et aux touristes occidentaux ?].

     

         Je suis pour le moins étonné par la distinction des finalités que vous établissez entre esclavage musulman et esclavage occidental, comme si la vocation «économique» du second (cultiver les plantations) lui conférait la moindre once de légitimité ! Je trouve même suspecte cette propension à trouver n’importe quelle excuse aux pires abominations du moment qu’elles ont une justification «économique» [propension qui est actuellement celle de l’ultralibéralisme].

     

    15 juin 2008 à 22 h 54 min
  • Albert Répondre

     

    A l’interlocuteur du 14 juin à 11 h23

     

         Vous dites : «L’intelligence; celle-ci est héritable à 80 % et le QI moyen des noirs et environ 10 points inférieur à celui des blancs et ceci de manière très stable depuis 100 ans. Il y a donc bien des noirs très intelligents, mais il y a plus de noirs, proportionnellement, que de blancs avec un QI inférieur à 90».

     

         Cette assertion est un concentré de tout ce que la pensée de droite (en fait le terme «instinct» serait beaucoup plus juste) peut produire comme absurdités, bêtises et contrevérités ! Il est difficile de faire mieux (ou pire…) en si peu de mots…

     

         Parce que la démonstration de l’hérédité de l’intelligence ( ?) n’a jamais été faite – ou que les expériences qui s’en prévalaient n’ont jamais fourni leurs protocoles scientifiques, surtout pour aboutir à des résultats aussi farfelus et arbitraires que ce 80 % (!)… Il n’y a pas plus de part respective de l’inné et de l’acquis dans «l’intelligence» (et encore faudrait-il définir ce qu’est cette notion) qu’il n’y a de part relative de la longueur et de la largeur dans la détermination de la surface d’un rectangle…

     

         Parce que l’idée d’un Q.I. collectif est une absurdité, le Q.I. n’étant qu’une mesure strictement individuelle.

     

         Parce que l’affirmation selon laquelle le Q.I. des Noirs serait inférieur de 10 points à celui des Blancs est une pétition de principe ! [C’est-à-dire qu’elle prend pour démontré ce qu’il s’agit précisément de démontrer]. La première condition pour que le protocole soit valable est de commencer à déterminer ce qu’est un Noir. Or, statistiquement, aux Etats-Unis, ceux-ci (entendus au sens d’Africains n’ayant jamais connu de métissage) sont fort peu nombreux. La plus grande partie est, en fait, métissée, étant issue des innombrables abus commis, au cours des siècles par les dominants blancs sur les femmes esclaves noires. En fait, la détermination des «Noirs» (ou de n’importe quelle «race», d’ailleurs), se fait aux Etats-Unis au doigt mouillé, ce qui a pour effet de multiplier les risques, pour n’importe quel individu portant la plus petite macule de négritude, d’être expédié pour des années en prison pour un délit identique à celui qui ne vaudrait, à un «Blanc», qu’une amende de première catégorie…

     

         Parce que toutes les «études» (en fait fatras pseudo-scientifiques) tendant à «prouver» l’infériorité des Noirs en matière de Q.I. ont été réduites en petit bois peu de temps après leur publication. Ainsi en est-il, par exemple, de la fameuse (mais surtout fumeuse) Bell Curve (Courbe en cloche) de Murray et Herrnstein, qui a été taillée en pièces par un travail collectif sous le titre Inequality by design : Cracking the Bell Curve Myth (Princeton University Press, 1996). Ainsi en est-il également des délires de Jensen.

     

         Parce que la mesure du Q.I. se fonde, elle-même, sur toute une série de postulats arbitraires, à commencer par celui d’un développement de l’intelligence selon une équation linéaire de type y = ax (ou a est égal à 1), alors qu’on se sait pas si cette droite est de nature logarithmique, exponentielle, sinusoïdale, par paliers, ou même si elle combine tous ces types, ou même si elle est identique pour tous les individus ; et que cette mesure de Q.I., développée notamment en France et aux Etats-Unis est connotée culturellement et socialement, notamment par son insistance sur les tests à caractère logique, mathématique ou hypothético-déductif, qui ne mesure qu’une «forme» d’intelligence parmi bien d’autres, dont je vous mets au défi d’apporter la moindre «preuve» de «supériorité» sur les autres…

     

         Les remarques sur les «Noirs» (ou métissés de Noirs) peuvent également être transposés, à un degré moindre, sur les Latinos, qui fournissent plus que leur contingent de prisonniers. La politique pénale, aux Etats-Unis, est tout à la fois raciale et sociale, la prison étant l’un des traitements choisis, par l’Amérique blanche et riche (et conservatrice) pour résoudre la question du chômage…

    15 juin 2008 à 21 h 18 min
  • Aregundis Répondre

     

    A Albert.

     Oui, le régime de Saddam était ce qu’il était. Un régime de terreur. J’appelle un chat un chat. Je ne mets pas de guillemets.

    Votre haine des États-Unis vous fait reprendre à propos de l’Irak le procédé des amalgames que vous assenez à l’Amérique à propos des Noirs et du racisme. Après le Nègre, innocente victime de la méchanceté yankee, voici l’Arabe irakien, incarné dans Saddam Hussein, victime du complot impérialiste. L’idée que deux communautés musulmanes s’étripent depuis des siècles sur des considérations de légitimité dynastique entre descendants du Prophète ne vous effleure pas un instant. C’est pourtant la réalité d’aujourd’hui, me semble-t-il, indépendamment des problèmes « périphériques » : Kurdes irakiens, Afghanistan, Kurdes de Turquie, PPK, Syrie, terrorisme. Et pétrole. Des problèmes qui se poseront toujours dans cette zone instable.

    Le rôle des États-Unis en Irak ne se ramène pas à quelques misérables coups tordus, à quoi vous réduisez la politique américaine dans cette région du monde. Des soldats tombent au nom de l’espoir, peut-être illusoire, j’en conviens, d’apporter un peu de démocratie sur cette terre de vieille civilisation ravagée de conflits millénaires. Et nul ne dit que tout se passe sans saloperies. Faut-il ou non rappeler les GI’s ? Je ne sais pas. Après tout, L’armée américaine a bien quitté le Viêt-Nam. Et le Viêt-Nam après la Chine est en train de virer capitaliste à toute berzingue. Mais ça, c’était difficile à prévoir en 1954 lors des accords de Genève. Le communisme s’est effondré, le socialisme prend eau de toute part. L’Histoire aura donné raison à ceux qui n’ont jamais désespéré de la liberté. J’aime à replacer les choses dans leur contexte historique. Ça peut agacer un peu, je le sais. C’est pour la perspective. Rien ne vous oblige à lire ce qui suit.

     La Mésopotamie, terre d’invasions s’il en est, exista bien avant les califes, mais l’Irak en tant qu’entité politico-administrative moderne, résulte d’un partage concerté entre puissances européennes à la suite de l’effondrement de l’empire turco-ottoman après la Première guerre mondiale, et n’a été admis à la Société des nations qu’en 1932. Les États-Unis, alors en plein New Deal suite à la crise de 1929, laissent les européens à leurs affaires.  Ils ont assez de pétrole au Texas et la principale source d’énergie, c’est le charbon. La France et l’Angleterre exercent leur tutelle sur la région (Grande Syrie, Liban, Palestine) et la France est présente en Irak depuis 1926 dans un pool d’exploitation 25% kif-kif avec les anglo-américains et la famille royale (Fayçal). Le pays est administré par des seigneurs féodaux sur le modèle désormais bien connu des chefs de tribus afghans. Ces régions constituaient l’antique empire assyro-babylonien dont parle la Bible. Cette terre n’a jamais connu la paix.

    La révolution Baas de 1958 balaie cette monarchie bédouine et installe une dictature de type nassérien, celle du général Kassem, lui-même renversé et liquidé par une autre clique (Saddam est dans le coup), éjectée à son tour par les frères Arref, et ainsi de suite jusqu’à la prise de pouvoir définitive de Saddam Hussein, en 1979. Il n’y aura plus de révolution de palais. Saddam, comme un petit Staline, s’emploiera à liquider froidement, méthodiquement tous ses opposants, réels ou imaginaires. Peu à peu, l’Irak se couvrira de charniers. La même année, Khomeiny prend le pouvoir en Iran. Affaire des otages de l’ambassade et tentative de libération à « l’israélienne ». Échec. 1984, l’Amérique de Reagan s’empêtre dans une sombre affaire de livraison d’armes, l’Irangate. L’Irak « progressiste » se situe dans le camp socialiste mais diversifie ses sources d’armement. Dans l’ordre : Japon, Allemagne fédérale, Grande-Bretagne, France, URSS, USA.  La France gaullienne (Pompidou), n’a pas attendu que le Raïs fut au pouvoir pour fournir à ce « grand ami de la France » (dixit Chirac), usines clés en main, réacteurs nucléaires et Mirages. En 1972, les jets de Tsahal pulvériseront la centrale Osirak. Car la dictature se veut leader du Front du refus anti-israélien, et Bagdad la capitale de l’extrémisme « maximaliste » antisioniste. (L’Iran d’Ahmadinejad et son bras armé au Liban, le Hezbollah pros-syrien ou pro-iranien, tiennent aujourd’hui ce rôle).

    Mais Saddam a un projet encore plus mégalo. Il s’agit de savoir qui sera leadership du monde arabe et de l’islam mondial. A la manière hitlérienne, il déclenche sans préavis une guerre totale contre l’Iran de Khomeiny, qui durera huit ans (1 200 000 morts). Puis, l’invasion du Koweït en 1990.  Intervention de la Coalition, pays arabes compris, car émirs et rois du pétrole ont la trouille. L’empire soviétique s’est disloqué. Les Russes ont désormais d’autres soucis. Saddam lance quelques Scud sur Israël, pour la frime. Israël ne bronche pas, mais on craint des missiles « sales ». Il n’insistera pas devant la menace de représailles majeures. Tyran minable, il fait incendier les champs pétrolifères koweitiens, provoquant une pollution gigantesque. Handicapée de querelles onusiennes, la Coalition ne termine pas son travail et se retire prématurément. Saddam en profite pour massacrer les populations chiites dans le sud et gazer les Kurdes dans le nord. Suivent des années de singeries diplomatiques impuissantes des Européens et de « contrôles des installations » par l’ONU. Pour les experts, tout baigne. 1998, l’Amérique se fâche : opération Renard du désert. Puis attentats du 11 Septembre 2001. Seconde invasion anglo-américaine. Bagdad tombe le 9 avril 2003. 

    Tels sont les faits, très condensés ici, bien entendu. Des erreurs sont possibles, je ne suis pas historien. C’est évidemment moins simple que d’accumuler une suite d’affirmations, sans la moindre liaison discursive entre elles, et difficiles à vérifier car absentes des dicos. Mais ne s’agit-il pas, d’abord, de vous convaincre vous-même que les États-Unis d’Amérique sont une abominable tyrannie qui n’a de cesse de soumettre la planète à son impérialisme ? C’est une vision crispée, passionnelle, manichéenne. On ne peut même pas appeler cela de l’idéologie. C’est clair, vous n’aimez pas l’Amérique. Là, on sort carrément de la rationalité politique, du domaine de la raison, pour entrer dans entre chose que je ne m’explique pas, qui m’est complètement étranger : une subjectivité portée vers la dénonciation systématique.

    Doc. E. Universalis et autres sources.

    15 juin 2008 à 10 h 37 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    TROIS types de lecteurs contre vous Albert:

    a)ceux qui tutoient:

    à ignorer immédiatement de suite, ce sont les nervis, les colleurs d’affiches, bref les porte-flingues des idéologues qui les laissent faire le sale boulot et surtout payer les pots cassés.

    Ne pas argumenter avec eux au niveau historique ou rhétorique, ils ne comprennent pas car sont limités aux fonctions biologiques de base

    b)les idéologiquement et politiquement engagés :

    vous pourrez leur démontrer par a+b que vos arguments sont irréfutables , ils ne vous comprendront jamais sur le moment, surs de leur vérité, celle que les commissaires politiques leur ont inculquées, ce sont ceux qui ont vendu et dénoncé leurs proches parents dans les régimes communistes et nazis par exemple… eux sont récupérables par l’un ou l’autre camp par immersion dans de nouvelles fonctions bien rémunérées… Voir les ex-maos qui peuplent les médias libéraux…et les oligarques russes, ancien théoriciens reconvertis également, c’est monsieur tout le monde en général, celui qu’on peut acheter…

    c) enfin ceux qui ont des racines religieuses et ethniques  profondes  avec une histoire vraie ou inventée qui souvent a muté en légende et qui se considèrent comme "peuple élu" , "peuple martyr", "descendants d’esclaves", "minorités exploitées", "peuple basque, corse…"etc , etc…

    Font le gros des engagés dans les guerres de religions, et se réfugient souvent sous les bannières de leurs leaders très souvent fascisants et haïssant la démocratie

    Ont souvent une grande connaissance culturelle de leur ethnie ou communauté, on peut les assimiler à des racistes par la façon dont ils méprisent l’autre qu’ils ne comprennent pas

    Ceux-ci sont absolument irrécupérables aujourd’hui pour animer un débat serein, ils ne sont pas encore prêts pour se considérer citoyens du monde, et réfléchir à une stratégie globale, ils leur faut digérer d’abord leur histoire avant de se pencher sur celle des autres et pouvoir seulement commencer une réflexion planétaire. Un bain prolongé en démocratie les sortira de cette situation

    Pour l’instant sont prêts au sacrifice suprême , font le gros de kamikazes…et ce sont les plus virulents de vos contradicteurs.

    Vous voyez maintenant Albert, dans quelle situation vous vous trouvez ici aux 4V

    Donc rester cool et boire frais…

    VALE

    14 juin 2008 à 16 h 25 min
  • grutjack Répondre

        Le déclin de l"Amérique n’est pas une illusion, mais il n’est pas non plus inéluctable, car les Américains sont capables d’opérer des virages spectaculaires lorsque ça va mal. Ainsi, sauf accident, ils porteront en novembre prochain Barack Obama à la présidence des Etats Unis, ce qui signifiera un fameux changement., ne serait-ce que psychologique. Ils le choisiront, non pas parce qu’Obama est un type extraordinaire, mais parce que les Républicains auraient pu difficilement choisir un plus mauvais candidat que John McCain. Jamais un homme aussi vieux n’a sollicité la Présidence. Vous me direz que, de nos jours, on vit plus longtemps qu’autrefois et que certains septuagénaires sont encore très dynamiques. Mais McCain est de plus atteint d’une grave maladie qui l’a en partie défiguré et qui l’empêcherait probablement de terminer un éventuel premier mandat. Son manque de charisme est flagrant.  Laid, vieux et malade, il  a vraiment tout pour plaire. De plus il a si souvent changé d’opinion en politique qu’on ne sait plus très bien où il en est. Lui non plus d’ailleurs. Enfin certains pensent que ses années de captivité au Vietnam ont été moins glorieuses qu’on ne l’ a prétendu. On chuchote même qu’il serait "the Manchurian Candidate"

    14 juin 2008 à 14 h 59 min
  • Anonyme Répondre

    "sur ce total, alors qu’un adulte blanc sur 106 est en prison, c’est un adulte noir sur 15 ( !) et même un jeune noir (entre 20 et 34 ans) sur neuf, qui est en prison"

    Eh oui, ils ont tous commis un crime suffisemment grave pour se retrouver en prison. L’immense majorité sont récidivistes.

    "et que je mets quiconque au défi, sur ce blog, de prouver qu’il existe une seule relation de cause à effet entre la couleur de l’épiderme et la criminalité"

    La question n’est pas la "couleur de l’épiderme". La seule et unique question est de savoir si ceux qui sont en prison – blanc, noirs, Mexicains etc. – y sont pour de bonnes raisons ou non. Vous insinuez qu’ils seraient enfermés à cause de leur couleur de peau. C’est idiot!

    Les noirs ne se retrouvent pas en prison "par hasard". Ca n’arrive JAMAIS aux noirs qui sont intégré dans la société et qui font un travail sans histoires, quel que soit leur niveau d’éducation.

    Comme le dit Thomas Sowell (un noir qui a réussi à monter tout seul – sans aides – d’une jeunesse pauvre à Harlem pour devenir prof à Stanford): si les noirs sont opprimés à cause du racisme des blancs, alors les racistes sont hyper bien renseignés puisqu’ils n’oppriment que les noirs qui n’ont pas de carte de bibliothèque et qui ne sont pas abonnés à un journal.

    Les noirs qui sont soi-disant emprisonnés sans motif valable sont d’ignobles crapules qui ont commis des crimes graves, voire très graves. 48% des meurtres sont commis par des hommes noirs entre 16 et 35 ans et pourtant ils ne représentent que 7% de la population.

    Evidemment la couleur de la peau n’a rien à voir la dedans, mais les facteurs suivants énorméement:

    – La culture: il y a des noirs qui adoptent un comportement de criminels; ils ne travaillent pas à l’école, refusent de prendre un employ "mal payé" et n’acquièrent donc jamais de compétences pour être mieux payés etc.

    NB: Tous les noirs qui adoptend un comportement "de blanc" ont toutes les chances de résussir, même brillemennt.

    – L’intelligence; celle-ci est héritable à 80% et le QI moyen des noirs et environ 10 points inférieur à celui des blancs et ceci de manière très stable depuis 100 ans. Il y a donc bien des noirs très intelligents, mais il y a plus de noirs, proportionnellement, que de blancs avec un QI inférieur à 90. Et la bêtise se traduit souvent par un comportement criminel.

    – Il suffit de voir des noirs qui ont réussi dans le sport – ce qui ne requière pas beaucoup d’intelligence – et qui se comportent toujours comme des criminels, e.g. O.J. Simpson, Mike Tyson etc. Donc aucun rapport avec la pauvreté.

    Bref, il est clair et net que les noirs sont beaucoup plus violents que les blancs. Il suffit de faire un tour en Afrique pour s’en rendre compte. Un correspondant du journal Washington Times – très à gauche – et noir lui-même a écrit un livre qui avait fait "scandal" quand il est retourné de plusieurs années passées en Afrique: "Out of America". Sa conclusion: la meilleure chose qui était arrivée aux noirs vivant aux USA était que leurs ancêtres y avaient été déportés!

    Selon lui, le pire racisme qu’il avait rencontré en Amérique était qu’on ne voulait pas le servir dans un bar. En Afrique, on voulait le tuer en pensant qu’il appartenait à une éthnie dont il n’avait jamais entendu parler.

     
    14 juin 2008 à 11 h 23 min
  • Aregundis Répondre

     

    A Albert.

    Vous vous en prenez au papier de Millière. Il y répondra s’il le souhaite. Cet excellent article est sans rapport avec le racisme. Je trouve choquant que vous identifiez les États-Unis à un régime spécifiquement violent et raciste. C’est donc là-dessus que j’interviens, d’autant que vous m’interpellez sur le sujet de l’Irak à quoi je répondrai plus tard.

    Votre procédé est tendancieux. Cela consiste à assener une suite d’affirmations vraies, ou controuvées, ou invérifiable, sur des faits certes regrettables, mais isolés, qui pourraient servir à un réquisitoire construit, implacable, contre une nation amie. Mais ce n’est pas ce que vous faites ! Vous lancez vos torpilles, c’est facile, non ? Ce n’est pas honnête. Je pèse mes mots. Il faut argumenter, Monsieur. Le « sanglot de l’homme Blanc ». C’est celui de la bonne conscience à la mode, celle de la repentance, la négrophilie de plateau, exploitée à fond la caisse par ceux que je persiste à appeler des saltimbanques ignares, ne vous en déplaise, François. Je ne m’en prends pas aux commentateurs avisés, aux journalistes qui font leur métier. Je vise particulièrement les gugusses de Canal, des prétentieux irresponsables. Il s’agit moins des individus que d’une attitude complaisante, héritée du tiers-mondisme, un avatar conjugué à la fois du marxisme et de la vague du politiquement correct (laquelle nous vient d’ailleurs des USA, tout comme la défunte vague afro-islamo-marxiste du Black Power). Cela consiste sommairement à attribuer aux seuls individus de race blanche la responsabilité de toutes les servitudes. Un racisme à rebours. Je ne reproche pas aux « saltimbanques » de dire tout ce qui leur traverse le crane sous les applaudissements zélés des imbéciles. Je leur reproche d’en faire un fond de commerce permanent, à la limite de la servilité, au même titre que l’antisarkozisme de bazar. N’est-ce pas une attitude confortable que celle de se parer d’un péplum de lin blanc pour décréter les autres d’infamie ? Notre époque abonde en redresseurs de torts. Les Delloye, Ménard et autres zozos m’insupportent. Je me bornerai à vous dire que sans la collaboration active des africains eux-mêmes la traite négrière n’eut jamais été possible. C’est un fait établi que les armateurs négriers ne se risquaient pas à l’intérieur des terres. Les tribus côtières s’en chargeaient, et pas de main morte ! Le Noir est facilement corruptible. Ils l’admettent sous couvert de « négritudes » subventionnées. Ils l’admettent en raison même de leur propre responsabilité dans le naufrage du continent africain. En revenant au bercail, en 1820, les fondateurs du Liberia, descendants d’esclaves, ne sont pas mieux comportés envers les « natives » que ne l’avaient fait leurs ancêtres au 16eme siècle. Il n’y avait d’ailleurs aucune raison logique à ce qu’ils se comportassent autrement. Parés d’un vernis culturel, ils se croyaient supérieurs et se disaient eux-mêmes « Évolués » !

    Ce qui m’énerve, c’est que vous instruisez uniquement à charge, de façon haineuse, en négligeant les éléments qui nuisent à la thèse de l’Occident seul responsable et seul bénéficiaire de la traite négrière. Oubliez-vous qu’en vous en prenant exclusivement à la société américaine vous vous en prenez à une nation multiraciale collectivement responsable de sa destinée ? Demandez donc à un Noir américain s’il ne se sent pas d’abord profondément américain. Mais vous n’êtes pas seul à regarder en fermant un œil. Dans Le livre noir du colonialisme (Laffont, 2003), l’historien Marc Ferro fait l’impasse stupéfiante sur l’esclavagisme arabe qui fut et restera autrement plus considérable, et alimenta pendants des siècles les riches familles musulmanes, les sultans et leurs harems, et des foules de supplétifs corvéables à merci jusqu’aux plus lointains confins asiatiques. Un trafic – qui des confins mauritaniens à la Tanzanie et au Mozambique aux côtes pirates de la Mer rouge – perpétue encore la tradition. Je ne cherche pas ici à minimiser des faits qui appartiennent à l’histoire de l’Occident. Il faut se replacer dans une perspective plus longue, plus apaisée. Refaire l’histoire n’a pas de sens. Je conclus la dessus – à tort ou à raison – en observant qu’il y eu deux natures de l’esclavage, ce qui n’est pas sans conséquence sur le plan moral :

    1) l’esclavage institutionnel, c’est celui de l’Antiquité – justifié par Platon – qui cessa en Europe au milieu du 5ème siècle vers la fin des vagues invasives sous la pression de l’Église.  Il se continua sur les côtes barbaresques – en gros celles de la Kabylie actuelle – jusqu’à la défaite de la flotte ottomane à Lépante en 1571, mais se perpétua dans le monde arabe pratiquement jusqu’à nos jours sans autre justification que celui d’avoir des serviteurs nègres.

    2) l’esclavage conjoncturel rendu nécessaire par le besoin de main-d’œuvre dans les Amériques, et dans les Caraïbes, en particulier, pour ce qui concerne la France. Ce qui n’a rien changé au sort des captifs à fond de cale, je l’admets volontiers. Vous devez admettre vous aussi que la situation matérielle d’un Noir d’Amérique, aujourd’hui, n’a rien de comparable à celle de son homologue en Afrique. Fut-ce au Liberia, transformé en coupe-gorge par Charles Taylor et ses enfants-soldats.  

     

    13 juin 2008 à 20 h 40 min
  • grepon le texan Répondre

    "….Idéologie délirante, semblable à celle de tous les progressistes de la terre qui en appelle à un "homme nouveau" ou encore à une "ère nouvelle….""

    Francois:   Les peres fondateurs n’avez pas a etre "des hommes pas commes des autres" dans le sens que vous entendez, pour creer un systeme (la constitution des EUA) superieure aux autres.   En effet, ce systeme prend comme verite absolue que les hommes, avec la liberte donne par Dieu (ou la nature, comme vous voulez), =essaient de gagner du pouvoir=.   Alors le systeme, pour contrer l’homme lui meme, a ete dessinner avec une separation des pouvoirs et des "checks and balances."    Effectivement, les hommes qui ont dessine et approuve ce systeme connaissaient bien l’homme et connaissaient eux memes du meme coup: faillibles(notion chretien aussi, il se trouve).   Les peres fondateur n’avaient pas donc a etre des surhommes pour pouvoir creer un "=systeme= pas commes les autres".   Toute au contraire!  

    Pour les autres gouvernments de la terre:   C’est toujours les individus se croyant des surhommes qui dessinent des systemes de gouvernment base sur l’existence des sortes de surhommes..des rois philosophes.   Voyons des exemples:  Qui a cree l’ENA et les ENArques?   Napoleon et les lois et systemes qu’il a cree?    L’actuel "Europe" gouverner non pas democratiquement mais par des bureacrates faisant la loi en secret?  Notre systeme est superieur a ceux creer par les "meillieurs" d’aillieurs.   Quand a nos meillieurs a nous, ils ne sont, heureusement, a retrouver dans le gouvernment.   On les trouvent dans le prive.    Le gouvernment est un mal necessaire, et les meillieurs de chez nous, pour la plupart entre eux regardent le gouvernment comme ca aussi.   Ils s’appliquent a des activites ou ils peuvent donner dans l’excellence, au lieu de se trouver baigne dans la mediocrite.

    13 juin 2008 à 16 h 21 min
  • Assertif Répondre

     

    Le Père Millière nous pond un excellent article et je m’en réjouis.

    Albert , dans votre litanie vous oubliez de rappeler que l’Arabie Saoudite à aboli l’esclavage en …1981. Qu’il existe en 2008 des esclavec au Soudan et Yement..havre de la religion de fraternité d’Amour et de Paix. 

    L’esclavage "noir" fut la honte des sociétés occidentales et non de l’Amérique seule. Le monde musulman, pratiquait l’esclavage des chrétiens et juifs européens et des noirs.

    Je reste persuadé que l’Amérique possède le talent, les ressources pour affronter les défis culturelles, économiques de demain et ce, mieux qu’une europe frileuse, médiatiquement prisonnière d’une gauche caviard, et subissant une islamisation rampante.

    il restera toujours notre Albert national pour hurler aux loups (en arabes :-) ) contre les américaisn

    Assertif

    13 juin 2008 à 15 h 58 min
  • François Répondre

    Albert…le grand, on t’a reconnu mon ami. Sais-tu que la "reductio ad hitlerum" est un truc complètement éculé et que nous sommes immunisés contre ton venin tiers mondiste, immigrationiste et progressiste.

    Puisque tu prétends être cultivé, fais nous donc un résumé de tous les trafics, détournements, félonies, forfaitures, faux procès, réglements de comptes, déportations, famines organisées, massacres et génocides de tous les pouvoirs dits progressites ou encore de gauche, depuis 1789 jusqu’à maintenant. Combien de centaines de millions de victimes?

    Fais-nous donc un compte rendu de la traite négrière des arabo-musulmans depuis 13 siècles, que tes petits copains de gauche tiennent absolument à passer sous silence, à commencer par l’inénarrable C.Taubira.

    Pauvre cloche, va !

    A tous les autres, américanolâtres de service, ne confondez pas gratitude et asservissement, remerciements et auto-flagellation, reconnaissance et vassalisation. Un peu de dignité, voyons!

    Et surtout un peu de clairvoyance, nous ne sommes plus en 44, les USA jouent leur propre jeu et se foutent bien du sort de l’Europe et encore plus de celui de la France. C’est faire oeuvre de salubrité publique que de le rappeler. Si, à titre personnel, vous préférez vivre la bàs plutôt qu’ici, ayez le courage de mettre en pratique vos idées et épargnez-nous vos jérémiades contre notre soi-disant anti-américanisme. En bref, go home! ou encore, à la niche!

    Cdt,

    13 juin 2008 à 12 h 37 min
  • Florin Répondre

    à Albert : les US, le pays le plus carcéral de la planète, selon vous : hé bien, c’est un des rares où les criminels sont en taule et non pas dans la rue, comme en Europe. S’il y a là-bas DIX FOIS PLUS de taulards pour 1000 habitants, cela ne veut pas dire que c’est la dictature, ou que chez nous il y a dix fois moins de criminels … réfléchissez un peu, cela vous changera.

    En France, AUCUNE des peines inférieures à un an (une éternité pour notre  justice laxiste) n’est exécutée. Pour se retrouver derrière les barreaux, il faut vraiment avoir tiré dans le tas, et encore (voir le  cas des Brigades Rouges italiennes abritées chez nous du temps de Mimit’ … des gens avec BEAUCOUP de sang sur les mains se baladaient chez nous au grand jour et en toute impunité – on peut comprendre que les Espagnols ont mis en place le GAL).

    Alors, si vous trouvez les prisons américaines TROP colorées … faites un tour à Fleury-Mérogis. Ce n’est pas parce que les statistiques ethniques sont interdites en France que la réalité y est différente ! Un criminel c’est un criminel, point barre, qu’il soit vert, jaune, rouge, noir ou blanc. Et il y a de ceux qui échappent à la justice des hommes, comme OJ Simpson. Parce qu’il est noir. Et que les jurés sont des êtres humains, qui peuvent aussi avoir peur.

    Et, j’oubliais : OUI, les US ont la peine de mort – après l’avoir supprimée en 1930 et réintroduite en 1935.

    Car, eux, ils savent reconnaître une bourde et faire machine-arrière.

    AU GREPON : que Dieu vous entende – so, cross fingers ! Mais je perds espoir.

    13 juin 2008 à 8 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    Grepon le texan, je ne parlais pas du Congrès mais de la Maison-Blanche…

    Il est évident que les Républicains gagneront encore des sièges au Congrès. Mais combien? Ce ne sera pas un raz-de-marée non plus… Alors ne faisons pas comme si ce sera une déculottée totale.

    Ensuite, pourquoi parles-je de diminution significative du chômage. Parce qu’on est à 5,5%… Pour les Etats-Unis, une hause de 0,5% du chômage est importante. Or, avec une croissance probable de 3% minimum à partir du 1er juillet 2008, les Etats-Unis créeront un nombre important d’emplois… Les chiffres qui seront publés marqueront alors une baisse importante (0,5% grosso modo) du chômage et les économistes parleront de perspectives florissantes pour l’économie américaine. Cela sera obligatoirement relayé par les médias…

    Bref, ça tombera à pic pour McCain et indirectement pour les Républicains. Ainsi, les Démocrates ne rafleront pas autant de postes que cela. Voilà pourquoi je parle de diminution significative et de piège tendu par Bush et son équipe.

    Enfin, McCain n’est pas si à gauche que cela. Il est de centre-droit. Pourquoi les Etats-Unis ne trouveraient-ils pas un compromis politique sur le climat? McCain pourrait le favoriser. On connaît les positions de McCain sur la politique étrangère. Certes, il ne fera probablement pas de guerre mais il sera dans la continuité…

    En conclusion, McCain représente le changement dans la continuité. Tant mieux!

    13 juin 2008 à 0 h 32 min
  • SAS Répondre

    En revanche ,le déclin de la FRANCE…….lui est bien réel….n’est pas un mythe…….et se mesure chaque jour d’avantage…..

    sas

    12 juin 2008 à 23 h 40 min
  • grepon le texan Répondre

    "on aura une croissance importante et sans doute aussi une baisse significative du chômage… Des chiffres qui tomberont comme par hasard, juste un mois avant la présidentielle, en faveur des Républicains…"

    Pffft.   Bien sur qu’il n y a aucune recession en ce moment.  C’est la presse qui le repete, pour favoriser les democrates, car les journalistes sont a 90% de gauche.   Il y un ralentissement de croissance, mais pas de decroissance.  Le chomage est bas, a ete bas, et restera bas.   Donc il n y aura pas de "baisse significative" possible.    Ce que nous verrons en Novembre, c’est une defaite des republicains au congres.  Ils perdrons des sieges, empirant leur situation quant a la creation ou le blocage de legislation et/ou nouveaux juges.    Du cote president, ca sera McCain, car les Americains ne donneront pas le "Executive Branch" a un anti-americain et un naif comme Obama.   Les amis et allies de ce type, jusqua sa femme, sont des antiamericains, des criminels, ou des charlatans.   Le jugement d’Obama sur le compte de ses amis est si clairement mauvais que ca passe deja de commentaires.    Quand les americains commenceront a reflechir sur son jugement quant aux affaires etrangeres(le President est Commander in Chief des armees) ou les juges du Supreme Court(le prochain president va choisir plusieurs) parmi les autres juges federaux, suffisament vont pincer leur nez et voter McCain.   Il y aura de la marge, car Obama se revelera inepte aussi lors de debats avec un vrai opposant, a lieux des democrates et gauchistes de la presse avec qui il a eu affaire jusquici.    Un secret ouvert:   Obama est un orateur brilliant…QUAND IL A UN TELEPROMPTEUR.   Sans telepromteur, c’est une machine a gaffes et conneries quand ce n’est pas simplement incertain, evasive, ou desagreable.   Aux debats, McCain va lessiver les parquets avec Obama.   Resultat:   Un congres oppose au White House.    McCain va etre pire que Bush a mon avis quant a son tendance a faire des compromis avec la gauche.   Mais au moins il ne va pas mettre des juges progressivistes dans les cours federaux, et il ne va pas donner dans de l’ "Appeasment" avec les dictateurs et dictatures.

    12 juin 2008 à 16 h 10 min
  • François Répondre

    Aregundis, si vous avez vu l’étoile blanche des GMC américains en 44 c’est aussi parce que des millions de russes occupaient l’essentiel de l’armée allemande sur le front est. Et croyez moi, je ne suis pas communiste, je respecte seulement l’histoire et la mémoire de ces soldats.

    Je sais en partie ce que vous ressentez, j’ai vu la californie à 6 ans et j’en ai été ébloui pendant un bout de temps même si on ne peut pas comparer les deux évènements. Mais il faut garder les pieds sur terre, si vous oubliez votre esprit critique alors vous sombrerez dans le mélo comme l’Amérique après le 11/9.

    Et d’ailleurs vous sombrez déjà dans la confusion, voila ce que vous dites: "Faut-il maintenant se retirer d’Irak et prendre le risque de laisser Chiites et Sunnites s’étriper jusqu’au chaos" et d’après vous les choses iront-elles mieux dans 5 ou 10 ans entre Chiites et Sunnites? Voilà 13 siècles que les choses vont mal entre eux, on souhaite bon courage au peuple américain pour l’entretien d’une force d’occupation pour les 13 prochains siècles.

    Quant à la Serbie, que de mensonges américains pour diviser l’Europe et justifier l’ intervention de l’OTAN. Tout ça pour se payer une base américaine dans un Kosovo "indépendant" dirigé par des criminels de guerre et des mafieux. Bon exemple de propagation de la démocratie et de respect du droit international, n’est-ce pas? Ne traitez donc pas de "saltimbanques ignares" tout ceux qui ne sont pas d’accord avec vous. Je vous renvoie au site d’Alexandre del Valle qui, entre nous, n’a pas l’air d’un saltimbanque.

    Pour en finir, je reviens à l’inénarrable G.Millière: "Pour le meilleur et pour le pire, les États-Unis ne sont pas un pays comme les autres". Pour que cette assertion soit réellement vraie, il faudrait que les américains ne soient pas des hommes comme les autres (à moins de considérer que les institutions américaines soient seules garantes de cet état de fait, ce qui revient à dire que les pères fondateurs n’étaient pas des hommes comme les autres et qui revient au même). Idéologie délirante, semblable à celle de tous les progressistes de la terre qui en appelle à un "homme nouveau" ou encore à une "ère nouvelle" et bien d’autres chimères pourvu qu’elles soient "nouvelle" et on sait combien de cadavres ces chimères laissent derrières elles. Comme en Irak…

    Cordialement,

    12 juin 2008 à 12 h 46 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Les USA se redresseront parce que la majorité de la population US le veut. Contrairement aux Français ils n’ont pas l’habitude de se réfugier dans des lamentations stériles mais d’agir.

    Tous les pseudo-prophètes qui depuis presqu’un demi-siècle ont annoncé le déclin de ce pays se sont trompés, parmi eux de nombreux malvoyants français.

    Au lieu de critiquer à tout bout de champs les USA, la France ferait bien de nettoyer d’abord sa propre porcherie qui elle déborde de toute parts.

    Quand on sait que des milliers de boys US ont perdu leur vie pour sauver par deux fois la France on ne peut qu’être dégouté de la reconnaissance affiché par les Français. Faites un tour sur les cimetières de Normandie pour vous rafraichir la cervelle…

    12 juin 2008 à 9 h 20 min
  • Christophe CHASTANET Répondre

    "La légende nationale entretenue par le gaullisme a ancré dans les têtes que la France s’était libérée toute seule ou presque du joug nazi et avait failli subir le sort effroyable de l’Allemagne (dont l’économie fait peine à voir) en se trouvant réorganisée par l’Amérique"

    Guy Milliere s’offusque et tente de réecrire l’Histoire…

    Et l’Allied Military Government Occupied Territories (AMGOT) c’est une légende ?

    L’AMGOT était chargé d’assurer l’administration des territoires libérés ou occupés par les Alliés. A la veille du débarquement, le gouvernement américain, ne reconnaissant pas la légitimité du Gouvernement Provisoire de la République Française a souhaité étendre l’AMGOT à la France et placer la France sous sa sujettion…
     
    C’est bien grâce à De Gaulle, par l’instauration dans la clandestinité des pouvoirs institutionnels devant succéder au régime de Vichy, grâce à l’unité de la Résistance française et au soutien de l’opinion qu’il fut mis un terme à la volonté américaine…  
     
    Mais bien entendu ce n’est qu’un détail pour certains !

    Christophe CHASTANET, Secrétaire général d’Initiative Gaulliste et Secrétaire général adjoint de l’Union du Peuple Français

    12 juin 2008 à 9 h 14 min
  • Albert Répondre

     

    @ Aregundis

     

         Vous parlez du régime de Saddam Hussein comme d’une «tyrannie», et vous le qualifiez d’«atroce». Mais, au fait, ce « tyran » et ce chef d’un régime « atroce » :

     

    – Etait-ce celui dont, en 1963, les Américains aidèrent son parti, le Baas, à renverser Qassem et à arrêter et à torturer les communistes ?

    – Etait-ce celui auquel, au début des années 1960, les Américains livrèrent 5000 bombes au napalm pour écraser les Kurdes ?

    – Etait-ce celui auquel, en1980, les Américains donnèrent le feu vert pour attaquer l’Iran, lui fournissant généreusement, durant 8 ans, napalm, bombes à billes et photos des positions iraniennes ?

    – Etait-ce celui en faveur de qui les Américains demandèrent par télex à leurs ambassades dans le monde d’affirmer que les Kurdes d’Halabja avaient été gazés… par les Iraniens ?

    – Etait-ce celui à qui la firme Bechtel, qui finançait les campagnes électorales de la famille Bush, fournit une usine chimique?

    – Etait-ce celui à qui, en 1983, Donald Rumsfeld serra la main par deux fois, à Bagdad ?

    – Etait-ce celui que Mme April Glaspie, ambassadrice américaine à Bagdad en 1990, ne fit rien pour dissuader– alors qu’il s’en était ouvert à elle – d’envahir le Koweït ?

    – Etait-ce celui à qui, en mars 1991, les Américains redonnèrent les tanks, canons, avions et hélicoptères qu’ils venaient juste de lui prendre pour écraser la révolte chiite… qu’ils avaient eux-mêmes appelé à se déclencher ?

     

    – En bref, était-ce celui dont, en 27 ans, les Américains supportèrent toutes les turpitudes, toutes les vilenies, toutes les saloperies, toutes les tortures, toutes les «boucheries», tant que ça servait leurs desseins, et qui ne s’aperçurent de ses tares que le jour où il voulut être indépendant ? Etait-ce celui à qui, en 1991, les Américains octroyèrent 12 années de dictature supplémentaire, pour éviter une anarchie qui aurait contrarié leurs intérêts ?

    12 juin 2008 à 9 h 13 min
  • Albert Répondre

       

         La façon dont M. Millière raconte l’histoire des Etats-Unis est particulièrement savoureuse, notamment lorsqu’il évoque l’esclavage dans le Sud comme un «incident de parcours». [Cette minimisation de l’affaire, d’ailleurs, n’est pas sans rappeler le «point de détail» qu’aurait, selon Jean-Marie Le Pen, constitué l’existence des chambres à gaz…]. Aussi, au risque de lui être désagréable, lui rappellerai-je :

     

         Que les premiers esclaves noirs furent débarqués en Virginie en 1619, soit, à une année près, en même temps que le Mayflower abordait les côtes américaines, bondé de gens qui fuyaient les persécutions religieuses… [Bel exemple, pour des persécutés !].

     

         Que l’abolition de l’esclavage, dans ces mêmes Etats-Unis, n’eut lieu qu’en 1865, soit 17 ans après l’abolition française (et même 72 ans, si l’on compte l’abolition par la Convention, annulée plus tard par Napoléon), et 32 ans après l’Abolition Bill britannique…

     

         Que, contrairement à ce qu’une histoire saint-sulpicienne veut faire croire, les Nordistes ne sont pas entrés en guerre pour la suppression de l’esclavage, cette suppression ayant été conçue à la fois pour affaiblir le Sud et pour procurer une main d’œuvre à bon marché aux usines du Nord,

     

         Qu’entre 1882 et 1968, plus de 4700 Noirs ont été lynchés aux Etats-Unis, dont la moitié dans le Mississippi, la Géorgie, le Texas, l’Alabama et la Louisiane (Etats ayant voté pour George Bush en 2000 et 2004…), que ces lynchages donnaient lieu à l’édition de cartes postales, qui furent distribuées par la poste américaine jusqu’en 1908, que, dans la moitié des cas, la police – loin de s’y opposer ! – avait, au contraire, activement participé au lynchage,

     

         Qu’il fallut attendre 1954 pour qu’une décision de la Cour Suprême interdise la ségrégation dans les écoles publiques, et que le président Eisenhower dut faire donner la Garde nationale pour que soient appliquées des décisions de justice,

     

         Qu’aujourd’hui les Etats-Unis sont, non seulement en valeur relative, mais aussi en valeur absolue le pays le plus carcéral de la planète (avant même la Chine ! 2,3 millions de personnes, contre 1,5 millions), que, sur ce total, alors qu’un adulte blanc sur 106 est en prison, c’est un adulte noir sur 15 ( !) et même un jeune noir (entre 20 et 34 ans) sur neuf, qui est en prison, et que je mets quiconque au défi, sur ce blog, de prouver qu’il existe une seule relation de cause à effet entre la couleur de l’épiderme et la criminalité,

     

         Qu’au lycée de Jena (en Louisiane), en septembre 2006, un lycéen noir qui avait osé s’asseoir sous un arbre où n’étaient admis que des blancs, avait vu, dès le lendemain, trois cordes pendues à ce même arbre en signe de menace, que l’affaire dégénéra en bagarre, six lycéens noirs furent traduits en justice pour tentative de meurtre, qu’aucun Blanc ne fut inquiété, pas même celui qui avait brandi un fusil !

     

         Je passe, bien entendu, sur d’autres «incidents de parcours», tels que le soutien constant que les Etats-Unis accordèrent, jusqu’à la fin, au régime raciste de l’Afrique du Sud de l’apartheid, qu’ils ne lâchèrent que lorsqu’il n’était plus fréquentable ou au fait que les Noirs (c’est-à-dire ceux que les Américains considèrent comme tels, ce qui ne veut pas dire que cette notion ait une quelconque pertinence), constituent toujours, aujourd’hui, en 2008, 43 % des condamnés à mort, pour 12 % de la population…

     

        

    12 juin 2008 à 8 h 59 min
  • Anonyme Répondre

    Bush a en fait piéger les Démocrates… sur l’économie.

    Oui. Tout le monde le croyait fini… et pourtant. D’abord, il a fait voter un plan dont les effets ne se feront sentir qu’au second semestre 2008… Donc, à partir du 1er juillet 2008. Mieux, la croissance sera boostée avec la complicité de la Fed qui a baissé ses taux de façon importante et qui refuse de les augmenter malgré l’inflation…

    On aura donc une croissance repartie à la hausse au 1er juillet et boostée au 1er aout. Cela fera que, au début d’octobre, on aura une croissance importante et sans doute aussi une baisse significative du chômage… Des chiffres qui tomberont comme par hasard, juste un mois avant la présidentielle, en faveur des Républicains…

    Alors je ne dis pas que Obama ne l’emportera pas. Je dis simplement que c’est quasiment une mission impossible pour lui.

    Bush n’est peut-être pas le plus grand Président des Etats-Unis mais en tout cas c’est un stratège implacable.

    12 juin 2008 à 4 h 31 min
  • jacques Répondre

    Pour ceux qui veulent vraiment comprendre les enjeux géopoliques, au lieu de lire la propagande de Millière, je recommande chaudement de lire: "Les royaumes combattants" de Jean-François Susbielle (2008).

    Tout y est. Une mine d’information inégalée. Et l’écriture est directe, non verbeuse, tout-à-fait palpitante.

    12 juin 2008 à 1 h 24 min
  • Aregundis Répondre

     

    Bonsoir à tous,

    Que voilà un excellent papier de Guy Millière. Je me réjouis chaque fois – les trop rares fois – quand quelqu’un dans la cacophonie médiatique fait entendre un autre son de cloche au sujet des États-Unis d’Amérique. La grande Amérique que j’aime et dont je me souviens avec reconnaissance depuis ce jour de 1944 (J’étais un petit garçon de huit ans réfugié à la campagne), où sur la route de Poligny à Dôle, j’ai vu pour la première fois les GMC et les chars frappés de l’étoile blanche. Ils étaient l’avant-garde des unités débarquées en Provence. De fameux gaillards. Ils me faisaient l’effet de géants. Je raconte cette petite histoire sur le site d’Arte, chaîne par ailleurs critique des États-Unis et sur leur rôle tutélaire dans le monde.  Ah le déclin des États-Unis ! Emmanuel Todd s’est bâti une notoriété sur ce thème.

    Le hasard fait que j’ai répondu ce jour sous le titre « Pax americana » à un article du Point sur G.W. Bush et l’intervention en Irak. Ce que je dis dans ma – peut-être trop longue – contribution semble répondre, au moins en partie, à vos arguments. C’est pourquoi je la recopie ici in extenso.  Je dis ceci :

    « Personne ne peut regretter la disparition du tyran irakien. Mais tout le monde fut à déblatérer contre l’invasion de l’Irak par l’armée US. Que d’inepties déversées sur les plateaux de télé par des saltimbanques ignares ; que d’injures ignobles envers la nation qui nous a libéré du nazisme et protégé si longtemps le monde libre du communisme ; que de postures vaniteuses mues par l’absurde sentiment antiaméricain. « L’antiaméricanisme : le socialisme des imbéciles » commentait Jacques Julliard du Nouvel Obs. Jacques Chirac, bien qu’opposé à cette guerre, ne donna jamais dans cette hystérie. Mais lors des débats onusiens sur l’opportunité d’une intervention, sans doute se rappelait-il son amitié sans chiqué avec Saddam Hussein. Il lui avait vendu en 1971 – contrat du siècle selon la presse de l’époque – la centrale nucléaire Osirak (rebaptisée « O Chirac » par le Canard enchaîné). L’année suivante Israël, bien placé pour savoir ce qu’on peut faire avec une usine de retraitement de matières fissiles, pulvérise la centrale. A la grande indignation de la gauche tiers-mondiste pour qui Saddam représentait alors le summum du progressisme laïc en terre d’islam. Nasser, Kadhafi, Saddam, Ho chi Minh, Castro, Guevara ; les références de la gauche française sont parfois déconcertantes. Et le Quai d’Orsay, traditionnellement pro-arabe, n’aime pas qu’on fasse des misères à ses amis. 1990 : la participation française pour libérer le Koweït a été l’exception confirmant la règle. D’abord le Koweït est une éponge à pétrole pour tout l’Occident et l’intervention s’est faite à la demande pressante des autres États arabes, Arabie saoudite en tête, inquiets pour leur propre stabilité interne. —

    Question : comment élimine t-on un régime atroce sans lui faire la guerre ? Depuis Munich, la France s’entend à négocier avec les pires ennemis de la démocratie : nazis, Viêts, FLN, FARC. Et sans jamais le moindre résultat probant pour nos intérêts bien compris ou pour la cause qu’on prétend défendre. Ce qui nous vaut à l’étranger une fâcheuse réputation de perroquets solennels : négocier, négocier, négocier ! Oui, mais avec qui ? Le nouveau paradigme, c’est obtenir le sésame de l’ONU. Mais l’ONU est une lourde machine bureaucratique. Et l’envoi toujours tardif des casques bleus n’empêche nullement les atrocités. On l’a bien vu au Ruanda en 1994 où Kofi Annan donne l’ordre de retrait de la force française « Turquoise », et laisse délibérément massacrer les populations tutsies, et notamment une importante communauté réfugiée dans une mission, enfants compris. Même impuissance au Kosovo où les soldats de la FORPRONU se font tirer comme des lapins avec interdiction de riposter. En France on discute : faut-il négocier avec Milosevic ? Voilà qui énerve l’Amérique. D’où les frappes de l’Otan de mai 95 contre le régime serbe ; la France s’étant offert le ridicule d’interdire son espace aérien aux jets alliés ! Au Liban la FINUL est là depuis 1978 ! Et n’a jamais rien empêché : ni l’occupation du Liban-sud par les fedayin palestiniens – eux-mêmes virés par une invasion syrienne en 1976 (comme ils l’avaient été de Jordanie par les bédouins du roi Hussein en 1970), ni la guerre libano-palestinienne faisant de Beyrouth un champ de ruines, ni les incursions successives de Tsahal contre les harcèlements hostiles à sa frontière, ni le massacre de nos soldats par attentat. Aujourd’hui le Liban est sous la coupe du Hezbollah pro-iranien, qui n’a pas déposé les armes, et les personnalités libanaises continuent de tomber sous les coups des assassins. La visite récente du président Sarkozy changera t-elle quelque chose pour ce pays ami et vaillant, allié de l’Occident depuis le temps des Croisades, une seconde France dans l’orient compliqué ?

    Il faut toujours se rappeler que le président Bush a pris sa décision devant une Amérique traumatisée par les attentats du 11 Septembre, dans des circonstances psychologique et émotives exceptionnelles pour cette nation si pragmatique. Faut-il maintenant se retirer d’Irak et prendre le risque de laisser Chiites et Sunnites s’étriper jusqu’au chaos, avec toutes les répercussions possibles dans ces régions instables, irritables, passionnelles, qu’un rien suffit à enflammer ? Que va faire Obama s’il est élu ? Réfléchir avant d’agir ? Il y a souvent un fort hiatus entre les promesses électorales et les nécessités du monde réel.  Saddam, un tyran de plus ou de moins ? Le monde arabe a-t-il jamais connu autre chose depuis le départ de la conquête musulmane en 633 se diront les sceptiques ? Mais ce monde est dangereux. Nous sommes tous concernés. Oui, l’Histoire dira si G.W. Bush a eu tort ou raison ». Aregundis pour O.K. (Omar Khayyam).

    11 juin 2008 à 23 h 14 min
  • George de Boston Répondre

    Guy Milliere, toujours aussi sourd et aveugle envers un pays, (dont le veritable devise est "Sex and Money"),  source de la barbarie qui se propage a travers le monde. Mais, bien entendu, il fait bon de vivre dans le ventre du dragon.

    11 juin 2008 à 21 h 30 min
  • Ben Répondre

    Pour moi, comprendre l’Amérique est facile. Je suis né en Europe mais je la méprise. Un des pires reproches que les europlébéens font à l’Amérique est d’avoir le Deuxième Amendement, le droit de porter des armes. Moi, c’est une des choses que j’admire le plus en elle.

    11 juin 2008 à 20 h 02 min
  • grepon le texan Répondre

    "On oublie de noter aussi qu’à la différence de ce qui se passe en Europe, la natalité se maintient."

    On oublie en plus de dire que merci a ca, les promesses du socialisme europeen vont s’ecrouler comme un systeme de retraites par repartition au soleil.    Aux Etats-Unis nous avons un systeme de retraites par repartition aussi, mais bien moins lourd.  En plus il y a une natalite et une croissance de productivite qui vont peut-etre le rendre supportable.   Pour les etats europeens, c’est deja fini.    La sixieme republique, ou bien un machin zeropeen va herite les decombres de la civilisation francaise.

    Oh…on oublie bien souvent de dire aussi que la basse natalite a problablement quelque chose a voir avec le socialisme lui meme, qui entrangle les jeunes adultes en age de procreation, d’impots et reglementations, apres les avoir bourre les tetes de non-sens economiques lors de leur 25 ans education.

    Pour savoir si les Etats-Unis restera un modele, il faut voir ce que les electeurs vont faire avec Obama, qui est tellement a gauche qu’il rentre meme dans le spectrum des polticiens europeens.    C’est Carter II, celui la, mais apres le travail de 35 ans de l’acid gauchiste et autre post-modernisme ont pourri pas mal de la population.   Le parti democrate n’est pas patriote desormais, ce qui est un etat des choses tres loin du parti et du personnage de JFK,: antii-communiste, champion des baisses massives d’impots, champion de la liberte, chretien…      Obama est marxiste,  100% pour des hausses d’impots et des nationalisations de pans d’industrie, pret a laisser faire les dictatures du monde entier, et chretien que dans un sens poseur..et cela dans une eglise ouvertement raciste et anti-americain.    Il est candidat a la presidence des Etats Unis.  Il y a des chances, donc, que les Etats-Unis deviennent bientot un autre des "pays du futur" qui n’arrive jamais au niveau revee.

    11 juin 2008 à 18 h 16 min
  • Voltaire Répondre

    Où trouvez-vous vos idées saugrenues? Vos écrits dégoulinent en laissant entrevoir un conservatisme primaire et une vision étriquée du monde avec la pensée unique qui vous emprisonne.

    Ouvrez les yeux et lisez un peu.

    Bonne soirée!

    11 juin 2008 à 17 h 20 min

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