Le déclin du PS… et de toute l’oligarchie !

Le déclin du PS… et de toute l’oligarchie !

Enfin, une bonne nouvelle ! La dernière législative partielle en date, dans la 2e circonscription de l’Oise, a vu la sèche élimination de tous les candidats de gauche, y compris le socialiste, dès le premier tour.

Le deuxième tour opposera le candidat UMP Jean-François Mancel (qui avait naguère fait avancer l’entente à droite dans son département) et la candidate FN Florence Italiani.

Une nouvelle preuve du déclin rapide du socialisme.

Encore une fois, nous constatons que le problème n’est plus tellement de faire partager aux Français nos critiques contre le pouvoir socialiste. Ces critiques sont très largement partagées.

Le problème est bien davantage de faire partager aux Français les solutions de droite dans tous les domaines : libération de l’économie, arrêt de l’immigration, retour de l’État dans ses compétences régaliennes et retrait de l’État-providence, fin des transferts de souveraineté, défense de la famille…

Il y a du pain sur la planche pour sortir notre malheureux pays du marasme où l’ont plongé des politiciens incompétents ou démagogues depuis des décennies !

La Hongrie est, une nouvelle fois, clouée au pilori pour avoir, paraît-il, attenté à la démocratie.

Je ne suis pas un grand connaisseur de la situation politique hongroise et je suis tout prêt à croire, si on m’en administre la preuve, que le Premier ministre conservateur, Viktor Orban, est un abominable tyran sanguinaire. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que ce que nous en disent les médias français me le rend, au contraire, fort sympathique – tout à fait comme le président tchèque Vaclav Klaus qui, lui non plus, n’a pas l’heur de plaire aux médias de l’oligarchie.

Ce qui est en cause, cette fois encore, c’est une réforme de la constitution. Cette réforme – votée dans les formes requises par le parlement – limite les pouvoirs de la cour constitutionnelle à l’examen de la procédure, en lui interdisant désormais d’examiner sur le fond les lois votées par le parlement.

Il semble échapper à nos commentateurs scandalisés que cette limitation est très générale. En France non plus, le conseil constitutionnel n’a pas vraiment compétence pour se prononcer sur le fond des lois et doit se contenter d’examiner la procédure de leur élaboration et leur conformité avec la constitution. Il est vrai que l’on peut dire aussi que la démocratie française laisse un peu à désirer, mais je ne suis pas sûr que la caste politico-médiatique l’entende ainsi !

En réalité, je crois que ce qui déplaît surtout aux puissants du jour, c’est que Viktor Orban préfère appliquer le mandat qu’il a reçu du peuple hongrois plutôt que celui que voudrait lui assigner l’oligarchie européiste. Mais il faut bien admettre que cela fait plus chic de prétendre se battre pour la démocratie bafouée que pour les intérêts politico-financiers d’« élites » corrompues !

La CGT réunit cette semaine son 50e congrès. À cette occasion, un sondage nous informe que 45 % des Français ont une bonne image de ce syndicat.

Je trouve ce chiffre astronomique et j’ai peine à imaginer que presque un Français sur deux partage cet avis. D’autant plus de peine que, lors des élections, au moment même où l’on propose aux salariés de « concrétiser » leur « bonne opinion », on n’en trouve plus que quelques poignées pour manifester cette soi-disant « bonne opinion ». Ce qui m’amène à penser que la question a dû être singulièrement complaisante.

Mais il existe tout de même un motif de réjouissance : en 2006, la CGT réunissait 55 % d’opinions favorables. Perdre 10 points en 7 ans est la preuve que les Français ne sont plus aussi massivement dupes des fausses solutions marxistes-léninistes – même s’ils sont encore trop nombreux à y croire.

Le cas de la CGT est emblématique à bien des égards.

Tout d’abord, la CGT est le parangon du double langage des tenants de l’oligarchie (car les syndicats appartiennent aussi à l’oligarchie !) : un discours « dur » et parfaitement démagogique pour les salariés, et social-démocrate pour les négociations. Ensuite, la CGT, comme tous les syndicats, n’a quasiment plus d’adhérents et vit à peu près uniquement de l’argent public. Enfin, la CGT symbolise la permanence de structures archaïques, délaissées par les citoyens, mais encore considérées par l’État comme seules porteuses des préoccupations des citoyens. Là aussi, il est temps de mettre à la retraite ces pseudo représentants qui ne représentent qu’eux-mêmes !

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Comments (3)

  • ISTINA Répondre

    Si je n’ai pas la mémoire qui flanche, depuis les accord
    de Grenelle concoctés par Chirac, les Syndicats un maximum
    de 8% de Syndiqués reçoivent des sommes astronomiques des Gouvernement, ce seraient à ce qui parfois s’écrit timidement dans les Médias, de chaque années, de quelques Milliards.
    Quant à ce, jusqu’où ils ne peuvent aller en revendications,
    Je vous laisse juger.
    Tout ne serait-il pas réglé à l’amiable ? c’est tellement mieux !

    21 mars 2013 à 16 h 20 min
  • Oeildevraicon Répondre

    Le déclin du PS… et de toute l’oligarchie………. c’est pour maintenant.
    Mais qu’avons nous pour le remplacer?
    Ne me dites pas l’UMP, car dans l’état ou il est, incapable de se réformer, je ne vois qu’une solution a notre problème.
    —Descendre en masse dans la rue et prendre le pouvoir.
    Mais avec quel leader? On ne cesse de tourner en rond,
    comme le chien qui se mord la queue.
    .

    20 mars 2013 à 21 h 35 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Il faut souhaiter que le pédalo coule entrainant avec lui son capitaine. La mer gardera son secret, cela n’intéressera plus personne et les poissons prédateurs feront leur travail.

    20 mars 2013 à 18 h 05 min

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