Le mirage de la croissance

Le mirage de la croissance

J’écoute avec effarement nos économistes, journalistes et hommes politiques (Président de la République inclus) guetter anxieusement la fin de la crise et le retour de la croissance. Tel est le refrain qui court sur toutes les antennes : « C’est-y pour ce soir, c’est-y pour demain ?…»

Mais, pour ma part, la question que je me pose est celle-ci : N’ont-ils vraiment rien compris ? Leur naïveté est-elle sincère ? Ou bien manquent- ils simplement du courage nécessaire pour expliquer à leurs concitoyens que la croissance industrielle, telle que nous l’avons connue depuis cinquante ans, est définitivement close et que désormais, inéluctablement, et pour la planète tout entière, l’ordre du jour est : « croissance zéro ».  Ce qui ne signifie absolument pas que l’avenir est sans espoir, bien au contraire.

Il faut seulement regarder les réalités en face et bien comprendre que la société de consommation-gaspillage appartient au passé, que le mythe productiviste nous a jetés dans le mur et que nous devons changer radicalement de mode de vie, non pas pour devenir plus pauvres, mais pour devenir plus heureux.
N’oublions pas que le mot « croissance » désigne un phénomène obligatoirement éphémère. Rien dans la vie ne peut croître indéfiniment, pas même un arbre. Mais « croissance zéro » ne signifie pas « décroissance », seulement affinement et meilleure efficience de ce qui a crû.

La crise financière et économique mondiale n’est qu’un bouillonnement de surface qui offre l’avantage de nous avoir arrachés à nos rêves dorés.
Nous ne pouvions pas continuer ainsi sans aboutir à des catastrophes imparables au cours des dix prochaines années. Le destin vient de nous offrir un avertissement. Sachons en tirer toutes les conséquences, et nous pourrons peut-être éviter le pire.

Crise et consommation

Que voyons-nous aujourd’hui se dérouler sous nos yeux : une très forte augmentation du chômage, particulièrement dans l’industrie automobile, qui était considérée jusqu’ici comme le moteur même de la croissance.
Les ouvriers licenciés se révoltent, séquestrent leurs patrons et hurlent à l’injustice. Mais pourquoi ne s’en prennent-ils pas aux vrais « coupables », c’est-à-dire à leurs concitoyens, à ces salauds de Français qui ont décidé d’attendre un an ou deux de plus que d’habitude avant de changer de voiture, ou qui s’adonnent au covoiturage ou qui ont décidé de faire du vélo ?
Ce sont bien ceux-là qui sont responsables de leur chômage, non ? Car ce n’est pas par plaisir que les patrons licencient, mais parce qu’ils n’arrivent plus à remplir leurs carnets de commandes.

Quand le consommateur ne veut plus consommer, le travailleur ne peut plus travailler. C’est d’une simplicité confondante.
Mais qui oserait imaginer ce scénario : Des ouvriers de chez Renault saisissant au collet dans la rue n’importe quel quidam et lui criant dans les oreilles : « Alors, tu la changes ta bagnole ou on te casse la figure ? ! » Impensable !

Surtout que nous avons déjà dans les banlieues « sensibles » des équipes très efficaces de brûleurs de voitures ; on ne peut vraiment pas faire plus. Mais au fait, pourquoi tant de gens se mettent-ils à moins acheter ?

Serait-ce à cause de cette crise dont la radio leur parle chaque matin, mais dont, à vrai dire, et à l’exception des nouveaux chômeurs, ils ressentent très peu les effets ? Je n’y crois pas une seconde.

La crise économique n’est qu’un prétexte commode. La vérité, c’est que les citoyens-consommateurs dans leur ensemble sont enfin devenus sensibles à la crise profonde, la crise démographique, écologique et sanitaire qui détruit la planète à petit feu et compromet l’avenir de leurs enfants.
Mais le citoyen-lambda a d’étranges pudeurs. Il craint de révéler qu’il devient intelligent. Des fois qu’on se moque. Alors il serre les cordons de sa bourse en disant que c’est à cause de la crise. Puisque tout le monde le dit, ce n’est pas compromettant…

Désormais, nous devons impérativement passer du « toujours plus » au « toujours mieux », stopper la croissance quantitative pour passer à la valorisation qualitative, et cela en tous domaines.

Quant aux nouveaux chômeurs de l’industrie automobile, ils feraient mieux de se reconvertir sans attendre dans les panneaux solaires ou la géothermie, car ce sont les industries de l’avenir. L’auto, ça craint !

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Comments (59)

  • France Répondre

    Merci, Pierre Lance, d’avoir le courage de dire que nous sommes en décroissance.
    Tout ce qui a un commencement a une fin.
    Parler de croissance indéfinie, nos politiques nous prennent pour des imbéciles! Impossible sur planète terre!
    La réalité, nous sommes entrés dans le cycle de la décroissance. L’automobile française? Même le plus sauvage des sauvages sait qu’une voiture allemande, c’est incomparablement mieux. Le cinéma français? Y étant tous communistes, on a produit que des films misérabilistes ou à thèse anti-capitaliste, qui fatiguent le spectateur, qui préfère le cinéma américain. Un de nos fleurons, la couture? Tout est commandé en Chine, vite fait mal fait. Le tourisme? Les prix exorbitants et la disparition de la cuisine traditionnelle ont fait privilégié les autres pays. Etc…
    Et au lieu de s’adapter à la décroissance en limitant l’excès de consommation, comme de ne pas faire décoller un avion ( souvent à vide) toutes les 5mn à Roissy, ou d’éteindre la nuit les illuminations de la Tour Eiffel, non, au contraire on augmente les dépenses en faisant venir, comme disait Edith Cresson, la misère du monde entier. (Sans s’occuper de la nôtre).

    20 août 2013 à 15 h 44 min
  • sas Répondre

    a iosa…

    lE BONHEUR DE QUELQUES UNS FAIT ALLEGREMENT LE MALHEUR DES AUTRES …..je pense que 50% de la dette de la sécu est générée par des malfaçons, des détournements ,des abus et autres choses……qui comme dans chaque bonne invention émanent des loges est méthodiquement organisée……a commencer par le comité d entreprise de la CGSS et du quarteron de syndicaliste initiés qui le trustent…..

    …..il faut purger tout cel de suite…..sinon c’est l édifice entier qui va imploser….il lézarde depuis un moment…..et les déremboursements n y font rien….

    sas

    25 mai 2009 à 13 h 34 min
  • IOSA Répondre

    SAS@….

    Honneur et rigueur ne rime pas avec menteur et voleur….Quoique ?

    Alors bonheur rime  avec spolieur…. dans un certain sens uniquement.

    IOSA

    22 mai 2009 à 23 h 58 min
  • sas Répondre

    A iosa….

    a BON ! ! ! !  CONCEPTE INTERESSANT…..surtout lorsque ces heures incongrues….. de la profession libérale dépendante de la securité sociale….contribue par des faux a agraver le trou déjà béant ???? donc sous contrôle 128 /24……ce qui sous entend qu elle se faisait rembourser des heures fictioves ….pour 1 millions d euros ?????

    …..mais il est vrai iosa que personne dans la fonction publique ne controle quiconque et quoi que ce soit…..d où le gros bordel ambiant…..le meilleurs systeme de soin du monde et le meilleur syteme sociale…..de l univers…

    ……mais qui est en faillite de 3 000 milliards d euros…..donc qui pour alléger ou sauvegarder 2 ou trois gfénérations(avec disparités) va condamner les 10 ou 20 générations suivantes qui auront peau de balle…..juste des dettes et des dettes et encore des dettes….

    MAIS APRES NOUS LE DELUGE…..hein ….après le scandale et les sanction des faris des parlementaires anglais….je rêve d un retour enfin a l honneur et à la rigueur en france.

    la fiscalité en serait colossalement allégée…

    sas

    22 mai 2009 à 14 h 23 min
  • IOSA Répondre

    SAS@……

    L’Etat n’est pas là pour compter les heures de travail fait dans une journée……parce que se sont nos poches qui paient la tournée !

    D’ailleurs, il a fallut combien de temps avant qu’un quidam honnête se penche sur la véracité qu’une journée compte réellement 24 heures ?

    Amicales salutations.

    IOSA

    ps: je défie quiconque de regarder sa montre 24 heures d’affilé et sans tricher bien évidemment.

    22 mai 2009 à 1 h 56 min
  • sas Répondre

    Les abus sociaux….

    GUADELOUPE LA cgss PORTE PLAINTE …contre une infirmière censée travailler 128 heures par jours….elle a établie pour plus d 1 millions d euros d acte a se faire rembourser par la sécu…..

    c’est du délire…..fausses oprecription, travail au noir, emplois de personne non déclarées pour des soins relevant d autres qualifications….

    ….combien comme ça dans les îles ?????

    sas

    nb) et en france …

    19 mai 2009 à 13 h 02 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Kamarad : J’ignore si votre tante en avait, mais j’admire la puissance de l’argument. Cela dit, puisque, à vous en croire, “la liberté n’existe pas”, je me demande vraiment pourquoi vous venez discuter ici. Car si vous n’êtes pas un tout petit peu libre, aucune de vos paroles n’a la moindre valeur. Vous dites que j’abhorre la solidarité ? Pour exprimer ce que j’en pense, le mieux est que je vous recopie ci-dessus un chapitre de mon livre “Le Fils de Zarathoustra” : DU SERMON DE LA SOLIDARITÉ A quelque temps de là, s’approchant de l’agora où il avait coutume de prendre la parole, Pramantha vit qu’un harangueur avait pris la place. Tant mieux, se dit-il. Il est bon que chacun s’exprime. Voyons quelle sorte de message nous délivre ce tribun. – Mes amis, disait celui-ci, j’espère que vous tous qui m’écoutez ne manquez de rien. Mais vous n’êtes pas sans savoir que pour beaucoup de vos semblables les temps sont difficiles et que nous devons penser aux déshérités, aux défavorisés et aux démunis. La société dans laquelle nous vivons est trop compétitive et ceux qui n’en peuvent suivre le rythme ni satisfaire les exigences sont bien souvent abandonnés sur le bord du chemin. Je vous en conjure, ne les oubliez pas. Car tous les hommes sont solidaires et celui qui a doit partager avec celui qui n’a pas. La foule applaudissait unanimement, quoique mollement, ce discours entendu depuis tant de siècles qu’il semblait surgi des plus vieux sermons religieux qui aient bercé les utopies de même que les hypocrisies de toute l’humanité. Quelle nouveauté sous le Soleil ! Cependant, le bon apôtre avait remarqué que Pramantha n’applaudissait pas ses paroles. Aussi, probablement pour pimenter quelque peu la banalité de son discours, jugea-t-il opportun de défier cet auditeur peu enthousiaste. – Tu ne sembles pas approuver mes propos, dit-il en s’adressant à Pramantha. Ne te sens-tu pas solidaire de tes frères humains ? Ne crois-tu pas que nous devons apporter notre aide à ceux qui ont eu moins de chance que nous ? – Tu parles de chance ? répondit Pramantha. Si tu sais ce qu’est la chance, tu es un bien grand savant. Quoique j’y ai maintes fois réfléchi, j’avoue ne pas être moi-même bien certain de ce qui l’amène à se manifester, de ce qui l’attire ou de ce qui la repousse. Et je me demande souvent si ce qu’on nomme la chance n’est pas un autre nom de la justice. Mais je me garde ici de rien affirmer, tant il est vrai que d’épais voiles recouvrent encore les secrets de la vie. Ce que je sais seulement, c’est que ceux qui ont «de la chance» paraissent le plus souvent ne pas l’avoir volée. Certes, on observe parfois des personnes très chanceuses qui ne font pas montre de mérites particuliers. Mais ce sont là des exceptions, dont il serait d’ailleurs utile d’étudier avec soin tous les antécédents. En revanche, j’ai maintes fois constaté que le commun des mortels était fort enclin à désigner chez autrui sous le nom de chance des prospérités qui découlaient, de toute évidence, de l’inventivité, du courage et de l’industrie des prétendus chanceux. – Ce n’est pas la question, répondit le tribun. Quand bien même ceux qui sont prospères l’auraient mérité par leurs audaces et leurs efforts, cela les dispense-t-il de porter assistance à ceux qui, pour toutes sortes de raisons connues ou inconnues, n’ont pu échapper à un sort misérable ? – Peut-être te dirai-je oui, répondit Pramantha, si je pensais que cela soit utile à forger pour tous un meilleur futur. Hélas, je crois bien que ce ne soit tout le contraire et qu’en agissant de la sorte on engage toute l’humanité dans la voie de la décrépitude. Laisse-moi te dire une vérité que personne n’ignore vraiment, mais que nul n’ose plus prononcer ni même accepter d’entendre et que cependant tu vas écouter, si réellement tu veux connaître l’essence de la solidarité. Cette vérité, c’est la loi du progrès par la nécessité. Depuis l’aube des temps, aucun être au monde ne s’est élevé au-dessus de sa condition originelle si ce n’est poussé par la nécessité. Nécessité de survivre, d’abord, donc nécessité matérielle, économique et technique, en un mot extérieure à l’être. Nécessité d’hypervivre ensuite, donc nécessité spirituelle, éthique et esthétique, en un mot nécessité intérieure, induite par la volonté de puissance. La nécessité matérielle règne encore sans partage dans le monde animal, et pour une large part encore dans le monde humain. La nécessité spirituelle n’apparaît, semble-t-il, que dans l’être humain, mais seulement lorsqu’il est parvenu à vaincre la première nécessité. Dès lors, si, au nom d’une solidarité immédiate et sommaire, tu effaces ou réduit par trop pour l’individu cette première nécessité, tu lui voles sa victoire et, lui offrant sa survie, tu le prives à jamais de l’hypervie, et tu le prives même de toute élévation. Autrement dit, tu sacrifies son futur à son présent. Pis encore, tu prives toute l’humanité des forces intimes de progrès qui lui permettraient d’atteindre un jour la surhumanité et tu mets en panne toute l’évolution de l’espèce. C’est du moins ce que tu ferais si par malheur on t’écoutait, si tous ceux qui t’applaudissent étaient convaincus et se mettaient en peine de faire ce que tu leur demandes. Fort heureusement, pour la plupart, ils ne font que semblant. Ce faire-semblant a toutefois une terrible conséquence. Il conforte dans son pouvoir le monstre froid qu’on nomme l’Etat, et celui-ci, s’autorisant des tièdes et insincères applaudissements que tu recueilles, impose autant qu’il le peut la «solidarité obligatoire», c’est-à-dire le pillage des créateurs au profit des parasites. Mais je vais te dire maintenant de qui je me sens moi-même solidaire. Je suis solidaire de l’arbre qui s’accroche au flanc de la montagne et qui glisse obstinément ses racines dans les failles du rocher pour aspirer le sel des pierres, en tirer sa force et résister vaillamment à toutes les tempêtes. Je suis solidaire du castor qui édifie patiemment la digue de terre et de branchages qui calmera le flot du torrent et où il abritera sa famille. Je suis solidaire de l’oiseau migrateur qui franchit les océans et qui, bravant tous les dangers, construit quand il le faut son nid aux antipodes et picore inlassablement les graines nourricières semées aux quatre vents. Au sein de l’humanité enfin, je suis solidaire de tout être qui lutte, laboure, pioche, creuse, cherche, découvre, invente, construit, crée, s’applique, s’efforce et s’évertue. Si celui-là a besoin d’aide pour mener son oeuvre à bien, il peut compter sur mon bras, mes braises et ma bourse. Mais je ne serai jamais solidaire de tous ceux qui croient que le monde leur doit quelque chose seulement parce qu’ils ont eu l’audace de naître et l’outrecuidance de se reproduire. Ainsi parlait Zarathoustra-le-Jeune.

    16 mai 2009 à 1 h 27 min
  • Kamarad Répondre

    Cette citation de Frédéric Bastiat, "Si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible" vaut bien celle-ci :

    "Si ma tante en avait…"

    Oui, parce que :

    Primo la liberté n’existe pas,

    Deuxio, comme vous abhorrez la solidarité et la redistribution des richesses, les facultés de beaucoup ne leur permettraient même pas de manger tous les jours à leur faim,

    Tertio, comme nous vivons sur une planète aux ressources quantativement limitées, rien ici-bas ne peut être incessant.

    Quant à dire que l’échec du capitalisme est dû à un excès d’économique keynésienne, c’est aussi stupide que de prétendre que l’échec du communisme provient d’une non rupture avec le capitalisme. (Puisque l’économie de l’ex-URSS, comme celle de la Chine, était en réalité du capitalisme d’état)

    7 mai 2009 à 21 h 38 min
  • TOM Répondre

    @Daniel

    Petite rectification: J’ai bien précisé le montant en francs, par en euros, soit 1000 francs = 150 euros, afin de faciliter une comparaison avec notre situation, il y a 20 ans.

    Slts

    7 mai 2009 à 15 h 58 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Eh bien, je vois que je vous ai tous plongés sur vos calculettes. Bravo. La comptabilité est une belle chose, mais elle exige une grande précision. Je veux bien que Kamarad nous fasse un compte “à la louche”, mais celui de Bagou est plus précis. Ce qui ressort à l’évidence de ces comptes, c’est que ce sont les loyers qui plombent les budgets. Car ce sont les seules dépenses qui ont beaucoup augmenté au cours de ces dernières années. Pourquoi ? Parce que nous sommes victimes d’une crise permanente du logement et que la demande étant très supérieure à l’offre, il n’y a pas de concurrence et les prix, du moins jusqu’à la crise, étaient sans cesse tirés vers le haut. On ne construit pas assez, mais on se heurte une fois de plus au problème démographique. C’est très joli de faire des enfants, mais quand ils grandissent, il faut les loger, et plus il y a de monde et moins il y a de place, aurait dit M. de La Palice. (Et je ne parle même pas des immigrés sans papiers qui ont le culot d’exiger des logements.) À siniq : Oui, je maintiens que 1500 euros mensuels suffisent à vivre, même en payant son loyer, mais il est évident qu’ils ne permettent pas beaucoup de fantaisies et qu’il ne reste pas grand’chose dans la tirelire à la fin du mois, comme le démontre Bagou. Je n’ai pas dit que c’était la richesse, mais seulement que ce n’était pas la misère. Et il faut toujours avoir sa calculette dans sa poche, c’est un fait. Il n’en reste pas moins que près de 20 millions de Français jouent au loto, et à toutes sortes d’autres jeux d’argent, sur lesquels l’Etat rafle près de 70 % des mises. Je les comprend très bien et je ne le reproche à personne, car l’espoir aide à vivre. Il n’empêche qu’il faut bien trouver l’argent des paris quelque part dans les “budgets de misère”. Et puis, les salaires officiels, c’est une chose, mais il ne faut pas oublier la débrouille et les à côtés, les rentrées occasionnelles dont on ne parle pas. Notre enseignant Bagou, par exemple, ne donnerait-il pas quelques cours particuliers qu’il aurait oublié de mentionner dans ses recettes ? À grutjack : Vous déformez mes paroles et les “contradictions” que vous m’attribuez sont en réalité celles de votre entendement. Je n’ai jamais dit qu’il fallait compter sur la conquête de l’espace pour résoudre la crise, car ce serait idiot. À Kamarad : Vous vous complaisez dans l’aveuglement : C’est précisément l’économie keynésienne qui est à l’origine de nos difficultés. Hayek et Friedman sont de purs génies et si vous les avez lus (mais j’en doute) et n’avez pas compris la logique imparable de leurs raisonnements, je vous plains de tout mon coeur. Vous devriez lire au moins Frédéric Bastiat. Il a dit notamment ceci, qui est une pure vérité : “Si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible.” Autrement dit, l’Etat collectiviste n’est qu’une gigantesque entreprise de détournement de fonds. À tous : Je ne pourrai pas répondre à mes commentateurs la semaine prochaine, car je serai en voyage. Un voyage de plus de mille kilomètres en TGV première classe. Mais je vous rassure quant à mon budget : ce voyage est complètement gratuit grâce à mes points “S’miles” accumulés. Elle est pas belle la vie dans notre doulce France, même sans fric ?

    6 mai 2009 à 1 h 08 min
  • Daniel Répondre

    TOM:      Votre soirée à 2 à 1000 € gâche un peu vos arguments.  A ce prix s’agit-il vraiment de romantisme?.

    Par contre votre dernier paragraphe résume bien vos interventions.  …."Les conséquences risquent d’être terrible, car à la moindre secousse notre système lesté par sa dette abyssale, va s’effondrer, un peu comme le secteur bancaire avec les fameuses "subprimes! "…

    Et le bon peuple cherchera un bouc émissaire pour le sacrifier afin de ne pas reconnaitre qu’il a participé à cette folie, et qu’il en aurait même pris davantage…  Combien sont prêts à faire la p…. pour du fric facile?.     

     Il y a des régles préexistantes que la vie nous impose.  On finira par comprendre.  

    La dernière intervention de SAS est un exemple concrêt parmi des millions ou chacun imagine que l’argent public est sans fin, à l’exemple de la fonction publique et des milieux politiques.   

    5 mai 2009 à 21 h 37 min
  • bagou Répondre

    je gagne 1401 euros nets par mois (enseignant), ma femme ne travaille pas.

    -580 euros de loyer

    -450 euros de nourriture et fournitures quotidiennes diverses

    -29 euros d’abonnement internet

    -50 euros d’abonnement portable

    -25 euros de prélèvement gdf

    -25 euros de prélevement edf

    -50 euros de transports urbains

    -100 euros de vêtements

    -> reste un peu moins de 100 euros pour épargner, gérer les imprévus et payer les impôts.

    ma situation n’a rien d’exceptionnel, elle est même très commune , c’est ça qui est grave en France

    5 mai 2009 à 18 h 50 min
  • grepon Répondre

    " la boîte de Pandore a été ouverte et le système commence aujourd’hui à montrer ses limites : il faut produire toujours moins cher pour que le consommateur puisse acheter, mais en produisant moins cher, on appauvrit fatalement le consommateur, car le chômage augmente, la précarité s’installe durablement, les salaires sont tirés par le bas, la protection sociale et le principe de solidarité volent en éclats."

    C.A.D. que Kamarade est un Luddite.     

    Kamarade, vous parlez la de croissance de la productivite comme c’etait la peste, alors que c’est la croissance de la productivite qui a permis la majorite des humains en occident de vivre mieux aujourdhui que les rois d’antan.   Sans blague.

    Aujourdhui votre probleme en Europe c’est A) une decroissance chez les europeens de souche(ce qui donne une civilisation qui va en veillissant), B) un etat qui bouffe tout(ce qui empeche investissements dans methode encore plus productifs), ET bien sur C) la croissance impressionnante d’une population etrangere hostile a la votre, et qui ne valorise pas l’education(source de productivite).    Perso, il est claire pour moi que B), c.a.d. bie trop d’etat providence, est la cause de A), et C) a ete le resultat, peut-etre previsible, de la solution choisi par l’etat pour remedier a A).   

    But Europe sure was fun while it lasted….

    5 mai 2009 à 16 h 10 min
  • TOM Répondre

    à Pierre LANCE

    Comparons le salaire actuel d’un salarié débutant dans sa profession, son secteur d’intervention, élément facile à vérifier au vue des rémunérations proposées sur le site de l’ANPE, avec le salaire d’un débutant il y a 20 ans ! Faîtes-vous même l’exercice par rapport à votre activitée ….. Vous vous rendrez alors compte, que les salaires sont largement équivalents, selon les cas, les propositions de salaire sont inférieures, aujourd’hui !

    Regardons l’évolution de la courbe représentant le prix des loyers, ou bien de l’acquisition d’un logement … Allons, avec Madame, partager un moment romantique au Restaurant, il vous en coûtera au minimum 100 euros (soit près de 700 francs), n’oublions pas un petit apero pour ouvrir la soirée, un petit verre après le restaurant, je ne parlerai pas du coup concernant le paquet de cigarettes, ni de la disco, ayant passé l’âge! Vous pouvez, facilement estimer une sortie nocturne aujourd’hui autour de 1000 francs pour 2 personnes. Comparez la même sortie il y a 20 ans, vous verrez, le prix n’a pas doublé, il a été multiplié par 5, voir plus!

    Pourquoi? Parceque le commerçant, de même que le propriétaire, la PME ou l’entreprise, répercute toujours l’augmentation des taxes sur son produit ….. Faites le calcul ne serait-ce qu’un instant? Nos salaires n’ont pas doublé ou triplé, ils sont restés stationnaires! Les impôts eux ont explosé …

    Quant aux produits manufacturés en Chine, ils ne compensent en rien la perte, ce sont des biens poluants et jettables, leur durée de vie et leur qualité ne compensent en rien le semblant d’une baisse des prix, ils ne font que justifier le processus de délocalisation qui nous tire un peu plus vers un désastre économique.

    Pour ce qui du système de santé, il est évident que le laxisme ambiant dans notre pays en particulier consistant à attribuer des droits à tout va au premier arrivé! Sans aucun système de contrôle en place, nous améne tout naturellement à une augmentation de l’impôt.

    Je reste, sans vouloir exagérer, car il y aurait encore tellement de choses à dénoncer en matiére fiscale, que nous sommes et restons Champion du Monde en ce qui concerne notre pression fiscale en concurrence avec cette grande démocratie qu’est la Chine, que le probléme principal de la France aujourd’hui réside essentiellement dans le niveau de taxation, et qu’il impacte directement, notre croissance, fléau que nos voisins traversent eux aussi avec moins d’ampleur, il est vrai, mais qui hélas tend à se généraliser, en Occident, grâce notamment à l’élection bien pensante des US.

    J’ai donc tendance à croire que cette situation à ses limites, et que nous nous en sommes rapproché de maniére très dangereuse, aujourd’hui. Les conséquences risquent d’être terrible, car à la moindre secousse notre système lesté par sa dette abyssale, va s’effondrer, un peu comme le secteur bancaire avec les fameuses "subprimes"! Quelles seront les conséquences lorsque tout le monde sera ruiné, suite à la faillite d’états …..

    5 mai 2009 à 13 h 28 min
  • sas Répondre

    Comme d habitude une analyse en trompe l oeil et subjective….

    Seule une et même partie de la population abuse massivement des aides et dess remboursements en tous genres……

    …..une autre grande partie qui bosse et qui cotise N A DE FAIT DROIT A RIEN,JAMAIS RIEN…..pas plus pour les rares depenses médicales onnereuses qu elles subissent une fois en 20 ans (dent, lunettes etc,etc)……pas de cure payée par la sécu…..pas d allocation logement……pas un rond pour agrémenté et amélioré la vie de leurs 1 ou 2 enfants…..pas d aide aux vacances ou activitées……bref en plus d etre immorale notre securité sociale juste là pour l etranger souffreteux est devennu par un calcul de con plus que d aphoticaire dyscriminatoire pour les nationnaux……

    …….mon dieux qu il serait bon de publier les chiffres…….combien coute une veuve d un fonctionnaire , atteinte de diabete et autre maladie due principalement a "la surabondance et a la non retenue"….qui a 3 piqures par jour…une garde malade de nuit et une femme de menade jour pour un maintein à domicile……

    …..j ai un exemple et je suis sur le cul……ML mercedes pour la piqouze du matin…..X5 BMW pour cette de l après midi…….et entre les 2 c’est une subaru WRX que je vois sur place pour les soins….

    ;……le côut collectif de cet assistannat à 1 personne me parait représentatif du bordel institué en france et dans les dom tom…. prohibitif…..de la follie…

    sas qui n’a jamais été a l hôpital de sa vie…..n’est jamais malade…n a jamais déposé un arrêt maladie de sa vie…..à 50  ans je ne coute rien à la société….et malgré moi ,je lui rapporte….malheureusement…

    ps si de temps en temps : consommation de fervex pour des coups de froids…

    sas pense qu il devrait y avoir un plafond de remboursement pour tous les clients de la sécu; exemple 2 ou 3 X le montant des cotisations encaissées…..

    sino,n ce sont toujours les mêmes qui benficient de la gratuité….et les autres sont cocus…

     

    5 mai 2009 à 13 h 20 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Barthélémy : Dans ma dernière réponse, je me suis retenu de vous dire, mais j’ai peut-être eu tort, qu’il paraît tout de même beaucoup de livres donnant une vision beaucoup plus créative et constructive de notre civilisation en pleine mutation. On parle rarement de ces livres à la télévision, dominée par les snobs et les conformistes, mais ils existent tout de même. Je les cite le plus souvent possible dans “Les 4 Vérités”, mais combien les lisent ? En tout cas, je crois que votre vision serait plus optimiste si, par exemple, vous lisiez le dernier des miens : “Le Fils de Zarathoustra” (Editions Véga/Trédaniel) qui offre de nombreuses pistes de régénération de notre civilisation. (26 euros port inclus à “L’Ere nouvelle”, BP 171, 06407 Cannes cedex). À Daniel : Merci. Un mesquin va sûrement vous accuser de me passer la brosse à reluire, mais nous l’écraserons de notre indifférence. Les pisse-vinaigre sont incapables de ressentir la sincérité de la louange. À TOM : Quand on a raison sur le fond, il n’est pas utile d’exagérer. Le pouvoir d’achat des Français ne baisse pas depuis 20 ans, bien au contraire. Il ne baisse que depuis 3 ou 4 ans, et très peu. Mais personne ne veut tenir compte des fortes dépenses nouvelles des ménages en produits électroniques : ordinateurs, téléphones portables, consoles de jeux, télévisions extraplates, voitures suréquipées, GPS… Tout cela coûte cher et augmente les difficultés des familles et la tentation du surendettement. D’autre part, il ne faut pas considérer comme des impôts les franchises médicales et tout ce qui sert à renflouer illusoirement la Sécurité sociale. Les Français sont totalement déraisonnables et consomment trois fois trop de médicaments. Nos gouvernants ne sont peut-être pas à la hauteur, mais nos concitoyens le sont-ils ?

    5 mai 2009 à 0 h 53 min
  • Kamarad Répondre

     

    Pierre Lance, vous ne voulez pas nous dire comment il est possible de s’en sortir avec 750 € et c’est votre droit, alors je vais faire un calcul à la louche, pour une famille de trois personnes. (Ce ne sont pas des montants qui correspondent à ma propre situation, car elle n’est pas représentative)
    • Nourriture : 600 €
    • Logement : 600 €
    • Habillement : 100 €
    • Impôts : 50 €
    • Transports : 50 €
    • Mutuelle : 100 €
    Soit pile poil : 1500 €
    Je ne chiffre pas l’éducation des enfants, car trop variable, et je répète que ce sont des montants moyens et grossiers, que vous pouvez rectifier si vous les trouvez exagérés, mais à la condition de le justifier.
    Vous noterez qu’il s’agit là du strict nécessaire et qu’il n’est pas tenu compte des petits accidents de la vie, comme le lave-linge qu’il faut remplacer, ni des gros, comme une maladie grave. (Ce qui pourrait vous arriver demain)
    Ne sont pas comptabilisés non plus les factures d’électricité, d’eau, de téléphone, du garagiste, du chauffagiste, de l’assureur, du syndic de copropriété et tant d’autres choses…
    Autrement dit, avec 1500 €, une famille de trois personnes arrive à survivre en calculant au plus juste, mais ne peut pas partir en vacances, ni surtout goûter au superflu, sauf à s’endetter.
    En abandonnant l’économie keynésienne pour suivre aveuglément les préceptes libéraux, la boîte de Pandore a été ouverte et le système commence aujourd’hui à montrer ses limites : il faut produire toujours moins cher pour que le consommateur puisse acheter, mais en produisant moins cher, on appauvrit fatalement le consommateur, car le chômage augmente, la précarité s’installe durablement, les salaires sont tirés par le bas, la protection sociale et le principe de solidarité volent en éclats.
    Imputer l’origine de la crise à l’épisode des subprimes est une fable à dormir debout : il ne fallait pas donner de prix Nobel à des économistes d’opérette appointés par le grand capital, comme Friedrich von Hayek ou Milton Friedman.
    4 mai 2009 à 21 h 32 min
  • grutjack Répondre

    A Pierre Lance.

         Il faudrait vous décider. Ou bien la croissance est un "mirage", le mot croissance désigne un "phénomène obligatoirement éphémère", la croissance industrielle est "définitivement close", ou bien elle connaît simplement une période d’essoufflement pour ressurgir un jour, irrésistible, avec la conquête de l’espace.
        Regarder les réalités en face, c’est bien. Regarder ses propres contradictions en face, c’est encore mieux. Comment un homme qui se prétend un écologiste pur et dur, au point d’envoyer à ce sujet des lettres ouvertes aux ministres de la République, peut-il se réjouir à la perspective de la fantastique dépense d’énergie et de la gigantesque pollution terrestre que provoquerait une véritable conquête de l’espace ? Les fusées interplanétaires ne sont pas propulsées par des moulins à vent, que je sache.
        Oui, nous possédons les machines et la technologie nécessaires pour débarquer un jour sur Mars et même au delà. Mais des questions fondamentales restent sans réponse. L’homme est un animal terrestre. Comment pourrait-il s’adapter à un environnement complètement différent, par exemple à une faible gravité ? On ne peut pas vivre perpétuellement avec une combinaison et un casque de cosmonaute. Et comment va-t-on se nourrir ? On n’est même pas sûr de trouver de l’eau sur les autres planètes. D’autre part, si on envisage une colonisation qui serait simplement une exploitation des ressources du monde sidéral (par exemple des minerais de la Lune), avec des retours fréquents sur la Terre, cela vaudra-t-il vraiment le coup ? Les colossales dépenses consenties pour les frais d’exploitation et les voyages aller-retour ne compenseront-ils pas largement les bénéfices fournis par ces minerais ?

    4 mai 2009 à 20 h 27 min
  • sas Répondre

    A tous les naifs , attardé et gens fouttres de ce site…..pro naguybocsien déconfit…surtout

    L’agité de Neuilly n’a t il pas déclatré lors de la campagne présidentielle que l etat etait pas assez endetté et les français non plus ????(dixit le gazier)…..qu il n’eatit pas normale que l etat s endette et pas les français…..sa première pouf :" j ai du sang espagnole et russe dans les veine et je suis fière de ne pas avoir de sang français…(dixit lex 1 ere dame de france)

    Alors s il vous plait …arrêtez d être con c’est fatiguant angoisssant d’appartenir à des gens de ce calibre…..

    ……vous me faites mal à mon ulcère…..

    Vous devriez être content , c’est a peu près la seule promesse qu il tiendra le bateleur orientale……après avoir vendu notre stock d or au plus bas…..d’avoir remué et réveiller les racailles sans leur faire peur….d’avoir fait fuir les petit créateur et découragé les bossuers…..d’avoir transposé sur le sol gaulois des huerres tribales etrangères…..d’avoir surprotégé et gavés les puissants et les riches aux détriment des travailleurs et des plus modestes….installé durablement les revendications communautaristes…..

    …..et donc de ruiner la france et les français…..bref niquer les goyims

    sas donne acte

    4 mai 2009 à 19 h 52 min
  • siniq Répondre

    Sans couper les cheveux en quatre

    1500 € par mois suffisent à vivre selon Monsieur Lance, certes mais à condition de ne pas avoir de loyer à payer , pas de famille à nourrir même sans tomber les familles à plusieurs enfant ;ce que Monsieur Lance considère comme un crime contre la Terre, de vivre dans une région où il fait toujours chaud car le fuel, le bois ou autre combustible permettant de se chauffer ne sont pas gratuits même l’ électricité d’ origine éolienne n’est pas sans frais, l’ installation de ces énormes ventilateurs de doit pas être donnée simplement pour le transport des pales de cette dernière.

    Avec l’ exode rural, les commerçants sont de plus en plus éloignés et même en mangeant BIO, il faut se déplacer ou faire déplacer ces derniers en véhicule adapté pour un commerce itinérant donc les produits de première nécessité sont facturés plus cher, la vente par Internet idem. Les livreurs de ces marchandises ne se déplacent pas en véhicule électrique mais en camionnette diesel et le gasoil est des carburant qui a le plus augmenté ces dernières années et un peu de pollution en plus cela ne fait pas de mal. Il y a bien le jardinage mais la Terre a ses caprices et les récoltes espérées ne sont toujours pas au rendez vous à l’ heure dite, manger des carottes bio ou pas durant plusieurs jours, c’est peut être bon pour les yeux mais au bout d’ un moment cela doit exaspérer pourtant un cake de carotte c’est excellent. Quand aux loisirs même nos aïeux en avaient, ils ont changé depuis les années quarantes et je ne vois au nom de quel loi, je ne pourrais pas me consacrer au « Tuning » ou d’ autres passions, je sais notre « Yoyo » du site va regarder des films ouzbeks en VO pour 4€ par séance dans son cinéma du quartier. Je ne fais pas du Jaures dans le texte mais j’ essaye de démontrer qu’ il est difficile de vivre avec la somme indiquée par M Lance comme une grande richesse surtout si plusieurs personnes doivent vivre dessus que l’on habite en ville ou dans les champs.

    4 mai 2009 à 17 h 31 min
  • TOM Répondre

    Quand un entrepreneur rétribu près de 80% de son CA sous forme de taxes, sans compter l’imposition indirecte, et que le salarié lambda en paie donc forcément autant puisque les charges patronales, gros morceau de l’impôt lui sont occulté à travers son employeur, on peut facilement comprendre un ralentissement économique grandissant qui dure déjà depuis presque 30 ans. On peut mesurer, notamment pour les actifs d’il y a 20 ans, la perte en pouvoir d’achat, et la comparer à l’augmentation de la pression fiscale sur la même période. Tout celà, afin d’alimenter sans cesse le populisme de nos dirigeants qui se succèdent depuis 81! Est-ce que le peuple est idiot? Ou bien victime? Quand je vois notre président actuel, et la maniére dont il a trahi sont électorat, pas d’augmentation, vous dites !!!!! Que faites-vous alors des nouveaux impôts depuis son élection, franchises médicales, taxes pour copie privée, la taxe sur les poissons, sur les ordinateurs, et sur les mutuelles, le gouvernement de Sarkozy a créé pas moins de 20 nouveaux impôts ou nouvelles taxes, il avait promis le contraire! En effet, Sarkozy n’a pas été élu pour augmenter les impôts. Mais pour en créer… La France était déjà à l’agonie en 2006, quel est aujourd’hui l’état de la classe moyenne ….. Pour qui paie t’on toutes ces taxes? Pour notre armada d’élus en tout genre, pour leur retraite avant l’heure et mandats, cumulés! Et sur-cumulés pour d’autres! Pourquoi les entreprises délocalisent à votre avis, si ce n’est pour des raisons fiscales? Demandez à n’importe quel expert-comptable honnête de France et de Navarre, ce qu’il conseillera à des proches quant à créer une structure sur notre sol ? La pression fiscale qui alimente depuis maintenant 30 ans les pseudos-criminels qui dirigent ce pays, et aujourd’hui l’Europe, pourquoi pas le Monde, aura tout détruit, nos emplois ainsi que le consomateur occidental "riche". Je réitére cependant mon optimisme dans une majorité de la population qui commence à comprendre, tant au niveau Français qu’Européen (posez-vous la question combien de pays aurait avalisé la consitution Européenne par voie référendaire?), que les gens qui ménent le pays ont maintenant dépassé les limites, et que bientôt, l’heure des comptes va sonner, ils pourront toujours expliquer "qu’il n’est pas facile de gourverner", que faire du populisme fait partie du jeu électoral, mais dès lors on ne pourra plus accuser la masse, d’être silencieuse ….. Les têtes tomberont …

    4 mai 2009 à 14 h 29 min
  • Daniel Répondre

    Pierre Lance:    vous nous donnez( le mot donner est très approprié) une leçon sur ce qu’est la véritable élite:

    – elle donne l’exemple,

    – elle démontre que l’esprit n’a pas besoin de compensations matérielles,

    – elle démontre par ses choix que les compensations matérielles ne peuvent constituer une récompense, et qu’au niveau de l’élite, l’argent ne doit plus être une récompense mais mieux : un outil.

    Si vos positions et arguments sont aussi souvent originaux, c’est qu’ils s’appuient non pas sur le seul mental mais en premier sur le vêcu.  Authenticité… Merci.  

    4 mai 2009 à 13 h 46 min
  • sas Répondre

    Comme prévu et prévisible?l europe entame une procédure contre la FRANCE pour dépassement des critères de maastricht…..

    décidément : le parti de l etranger à l extérieur continu sont oeuvre sur fond de programme des iluminatis et ……et leur home lige à l intérieur pour mieux nous défoncer…..

    on est mal…..et les français qui hesitent toujours….

    sas

    4 mai 2009 à 13 h 07 min
  • Pierre LANCE Répondre

    Il se passe une chose très curieuse : J’ai l’impression que les personnes qui paraissent ici me contredire sont en réalité profondément d’accord avec moi sur le fond et qu’elles s’amusent à couper les cheveux en quatre. À grutjack : Que la conquête de l’espace se réalise un jour ne fait pas l’ombre d’un doute, parce que l’exploration de leur milieu environnant jusqu’à ses plus extrêmes limites est une constante chez tous les êtres vivants. Je ne crois pas que cette conquête, lorsqu’elle se réalisera par étapes, fera hurler de rire qui que ce soit. De plus, je ne veux pas “arrêter la croissance”, je constate qu’elle se ralentit toute seule par nécessité et que nous devons désormais qualifier plutôt que quantifier. Concernant la conquête de la Lune, vous oubliez que sa principale motivation se trouvait dans la concurrence russo-américaine. Dès lors que les Américains y étaient arrivés les premiers, l’affaire était réglée du point de vue politique, et cela ne valait pas le coup de continuer à se ruiner pour une Lune qui n’avait pas grand’chose à donner. À quoi il faut ajouter qu’une conquête de l’espace ne peut être rentable que si l’on trouve d’abord la technologie performante pour pouvoir aller très loin très vite. Soyez assurés que beaucoup de gens y travaillent en toute discrétion. À Barthélémy : Les quatre aspects de la barbarie moderne que vous citez me semblent très intéressants, bien que le terme de “décadence” leur convienne mieux que celui de “barbarie”, mais admettons que l’une conduise à l’autre. Toutefois, il me semble que vous oubliez l’essentiel, à savoir que les vraies valeurs de civilisation : esthétique, éthique, créativité, ont toujours été, à toute époque, l’apanage d’une minorité éclairée. Et c’est toujours le cas, mais on ne la voit guère à la télévision. Or, il ne faut pas confondre les apparences d’une société avec sa réalité profonde. Pour ne prendre qu’un exemple : ” La méconnaissance de la beauté d’une oeuvre” est le fait d’une cohorte de décadents qui encombre les grands médias avec les grotesques fabrications de l’art-comptant-pour-rien, mais une multitude d’artisans et d’artistes de la France profonde réalise des merveilles dans une semi-obscurité et assurent la continuité de l’esthétique française. À Kamarad : Il ne faut pas détester l’argent. Il appartient à chacun de lui donner une bonne odeur, tant de la manière dont il le gagne que de la façon dont il le dépense. D’accord pour ce que vous appelez les “dépenses indispensables”. Après quoi, je ne sais pas trop ce que vous appelez “consommer”. En ce qui me concerne, ma consommation principale est l’électricité de mon ordinateur sur lequel je m’amuse à vous débiter mes salades plusieurs heures chaque jour (livres et articles inclus). Comme cela suffit à mon bonheur, je n’ai guère besoin d’autre chose. Et je peux reprendre à mon compte vos propres confidences : je ne fume pas, je ne veux pas de téléphone portable et je ne vois aucun intérêt à glisser sur la neige. Plus fort que vous, je n’ai même pas de vieille Citroën. Et de plus, ce que vous appelez dans les indispensables des “dépenses de santé” (vous voulez dire des dépenses de maladie, car la santé ne coûte rien) je n’en ai pas la moindre. Je ne suis pas un ascète et je ne manque de rien, mais je n’ai que des plaisirs simples et gratuits : marcher au soleil et nager dans la Méditerranée (j’habite au bord) ne me coûte pas un kopeck. Je veux bien admettre que beaucoup de gens préfèrent vivre de façon plus coûteuse, mais je maintiens que 1500 euros par mois, ce n’est pas la misère, quoi que prétende la CGT.

    4 mai 2009 à 1 h 10 min
  • Kamarad Répondre

    Les dépenses indispensables sont la nouriture, le logement, l’habillement, les impôts (sur le revenu et locaux qui sont le fondement d’une vie sociale), les transports pour se rendre à son lieu de travail, les sommes nécessaires à l’éducation de ses enfant, aux dépenses de santé…

    Vous prétendez boucler votre budget avec 750 € et je suis entièrement disposé à vous croire, mais l’arithmétique ne se satisfait pas de l’à-peu-près et commande de placer une somme en regard de chacun de ces postes.

    Comme je suis facétieux, je m’interroge sur ce qu’il vous reste pour "consommer" : doit-on le compter en roupie de sansonnet ou en millièmes d’euros ? Peut-être trouvez-vous alors votre bonheur sur Radin.com ?

    (Je ne souhaitais absolument pas amener le débat sur votre comptabilité personnelle, mais c’est vous qui avez choisi ce terrain)

    Puisque nous en sommes aux confidences, je ne fume pas, ma Citöën frise les quinze ans d’âge, je ne veux pas entendre parler de cette saloperie de téléphone mobile et le ski m’insupporte.

    Pour tout vous dire, je déteste l’argent, mais je vous accorde que c’est là un privilège de ceux qui n’en manquent pas.

    3 mai 2009 à 17 h 25 min
  • Barthélémy Répondre
    Monsieur Lance, au sujet de l’im-monde:
     
    Je faisais référence à Jean-François Mattéi, remarquable philosophe dans son livre " La barbarie intérieure, Essai sur l’immonde moderne ". Rien à voir avec le sens où vous l’interprétez, et dans ce sens, on ne peut qu’ être entièrement d’accord avec vous, je n’ai pas oublié l’histoire. Dans son essai sur l’im-monde moderne, J-F. Mattéi considère, avec Georges Steiner aussi que notre monde civilisé a perdu  " la bataille du sens " . C’est à dire, et c’est là où je voulais réellement en venir, que la barbarie n’est plus justement dans les guerres et les conflits armés ( du moins pour l’ Europe ) mais dans les oeuvres d’art et de pensée car elles ont renoncé à toute forme de transcendance. La Barbarie est partout présente sous l’aspect d’un " malaise " destructeur dans la civilisation. Zweig et bien d’autres avait diagnostiqué "cette inimaginable rechute de l’humanité dans un état de barbarie". Tocqueville craignait lui aussi que les individus esseulés des sociétés ( dissociétés) démocratiques (et inorganiques) ne retombent ou ne retournent vers la barbarie.
     
    Une question que l’on ne se pose jamais par exemple " une société totalement inorganique est-elle vivable et dans quelle condition ?"  Alors, moi je veux bien "la famille, valeur refuge", je dirais aussi valeur de confort jusqu’à une certaine limite. Il suffit de voir le sort réservé aux vieux, les hospices sont saturés. "Sénioreries", pour parler en poliquement correct .
     
    Mais cette rechute dans la barbarie est-elle un simple accident historique ou la caractéristique majeure des temps que nous vivons? ( l’im-monde moderne)
     
    En fait, à quoi reconnaît-on le barbare de notre époque moderne? A ces quatre traits conjugués de ressentiment selon Wolfe qui s’inspire de PLaton et des grecs:
     
    1/ La méconnaissance de la beauté d’une oeuvre, c’est-à-dire l’ignorance.( Le relativisme moderne )
    2/ La dénégation de ce qui est élevé, et le déni de l’excellence selon Goethe, c’est-à-dire la prétention.( l’égalitarisme progressiste)
    3/ L’incapacité d’accomplir un geste créateur, c’est-à-dire l’impuissance. ( la soumission à  l’état, la statodépendance )
    4/ La volonté confuse de destruction, c’est-à-dire la régression. ( l’exaltation des droits, MES droits ).
     
    Je ne suis pas "passéïste", je n’adore pas le passé en tant que passé et ne considère pas que la valeur des choses réside dans leur ancienneté, mais le présent s’il n’est pas fécondé par tout le passé, n’est gros d’aucun avenir.
     
    " Un nouvel homme est né …" " Demain ne ressemblera pas à aujourd’hui…" etc… Ces phrases symbolisent à merveille l’optimisme démocratique. Nous avions une chance extraordinaire à saisir à une époque, reconstruire un monde vivable enrichi et fécondé par les leçons du passé mais sans faire du passé table rase.
     
    Mais patatra ,de nouveau, après l"effondrement du mur de Berlin, les socialo-communistes tels des virus qui mutent éternellement, ayant lamentablement échoué économiquement, ont  décidé de s’occuper de nous sociologiquement, psychologiquement et culturellement. L’entreprise de dévastation sur les esprits a commencé et un retour au réel est-il encore possible. Il faudrait un jour faire une étude sur ce sujet.
     
    Jean Raspail, http://jeanraspail.free.fr/divers.htm LA PATRIE TRAHIE PAR LA RÉPUBLIQUE
    3 mai 2009 à 11 h 05 min
  • grutjack Répondre

        Les cogitations sidérales de MM. Sembour et Lance me laissent perplexe. Luc Sembouir nous promet une future conquête de l’espace qui fera "hurler de rire" aux dépens des malheureux écologistes d’aujourd’hui. Pierre Lance trouve l’idée séduisante, ce qui est curieux de la part d’un homme qui voudrait arrêter la croissance.
        A mon avis, ce n’est pas une idée séduisante, mais plutôt une vieille lune (c’est le cas de le dire). Selon les premiers prophètes de la croissance, la conquête de l’espace aurait dû avoir lieu au vingtième siècle. A la fin des années soixante, lorsque les astronautes américains sont arrivés sur la lune , on a vécu une période de grande effervescence. Des hommes d’affaire avisés ouvraient des agences de voyage de l’espace et acceptaient de longues listes d’attente de gens impatients de visiter la Voie Lactée. Et puis, tout cela s’est arrêté, ou presque. Que s’était-il donc passé ? Sans aller jusqu’à prétendre, comme certains, que les Américains ne sont jamais allés sur la lune, il semble bien que quelque chose n’a pas tourné rond. Mais quoi exactement ?
        Ce qui me chiffonne encore plus, c’est que Sembour ne prévoit pas cette conquête de l’espace avant un ou deux siècles, "si l’humanité survit jusque-là". Pourquoi cette longue attente ? N’avons-nous pas toute la technologie nécessaire ? Et pourquoi cet étrange mélange de paradis scientifique et d’apocalypse ? Si d’immenses catastrophes menacent l’existence même de notre espèce, on retournera plutôt à l’âge de la pierre, comme disait Einstein. Ou doit-on s’attendre à un nouveau Déluge, dont les survivants sortiront transformés, capables de vivre confortablement sur d’autres astres ?

    3 mai 2009 à 5 h 18 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Barthélémy : Nous allons vers l’immonde ? Auriez-vous jeté à la poubelle tous vos livres d’Histoire, cher ami ? Nous VENONS de l’immonde. L’empire romain était déjà une montagne d’immondices. L’Inquisition catholique, la Saint-Barthélémy, les dragonnades, la terreur robespierriste, les folies napoléoniennes, les tranchées de Verdun, le génocide arménien, l’holocauste hitlérien, le goulag stalinien… Nous ne sommes jamais sortis de l’immonde. En sortirons-nous en ce siècle-ci ? J’ose à peine l’espérer. Et pourtant, il me semble apercevoir quelques signes encourageants. Mais il me semble que votre vision passéiste vous empêche de les voir. Disparition de la famille ? Vous plaisantez. Elle est la plus forte des valeurs-refuge. La crémation, une mode de l’immonde ? Je n’y suis pas très favorable, mais je ne vois pas en quoi elle est plus immonde que le pourrissement dans une boîte. Vous êtes du “Camp des Saints” ? Moi aussi, figurez-vous. Jean Raspail a parfaitement vu clair, sauf sur un point : il n’avait pas prévu que les associations catholiques allaient favoriser l’invasion. À Kamarad : On ne peut pas vivre décemment avec 1500 euros par mois ??? !!! Vous vous moquez du monde ! La plupart des gens que je connais vivent avec bien moins que cela, et l’affreux bourgeois que je suis avec la moitié. D’où sortez-vous donc ? Seriez-vous un gosse de riche ? Cela expliquerait certaines de vos positions nourries d’un vague remords et vous ne seriez pas le premier dans ce cas. Au fait, qu’appelez-vous les “dépenses indispensables” ? Y incluez-vous le paquet de cigarettes, la voiture neuve, le téléphone portable, les vacances de neige ? La formule “surtout que” est parfaitement correcte, même si “d’autant plus que” est plus académique. “Surtout que” figure dans tous les dictionnaires, accompagné il est vrai de “fam.” ou de “pop.” Mais je peux, dans les conversations de ce forum, être familier ou populaire quand cela me convient ou me semble adéquat. Piscem natare doces.

    3 mai 2009 à 1 h 03 min
  • grepon Répondre

    "Mais c’est justement toute la question : il faut survivre jusque-là. Et pour le moment, ce pari n’est pas du tout gagné, si nous ne modifions pas radicalement nos manières de produire et de consommer, et surtout d’enfanter."

    Cher Pierre, la seule moyenne qui va pour limiter tout ce que vous voulez limiter d’urgence, c’est d’installer des gouvernement authoritaire centralise liberticide.   Mais nous avons deja vu les resultats au dernier siecle.   Les degat sur l’environnement et les humains ont ete enorme, et il ny a pas de raison a croire que ce sera different aujhourdhui.  Ca peut etre bien evidemment pire:   Vue le pouvoir destructrice disponible au gouvernements aujourdhui, il vaut mieux que l’humanite trouven des moyens de "survivre jusque-la" =par une route qui limite le pouvoir des gouvernements=.  

    La decroissance de l’Europe va avoir comme consequence la remplacement des Europeens par des gens religieuses(alors que vous etes athee activiste), qui se foutent epurdument des Lumieres, et qui se epurdument au carree de "l’ecologie".   Cette descroissane est le resultat naturel de l’ecrasement de l’individu et du privee par les gouvernements europeens sur plusieurs decennies d’affile.   Donc, la facon le plus sure de sauver d’abord les europeens, l’environnement de l’Europe, et de la planete est d’enlever les impots et reglementations tres rapidement et de facon spectaculaire, pour mettre le main morte des gouvernments centraux en echec.  A la suite, les europeens de souche se remettraient a se reproduire et a investir.  Pour ce qui en est de la nature environnant, ben, il se trouve que les proprietaires d’une chose sont les plus motivees a veillier sur cette chose.   C’est les tierce parties ou encore pire les tierces parties anonymisee(c.a.d. gouvernements centraux) font font le pire.  Voir la catastrophe economique ET environmentale ET demographique qui a ete l’URSS.   J’ajouterais meme que parmi les pires destructions environmentale aux Etats-Unis ont ete le fait du gouvernement, avec de tres serieuses degats sous FDR et Truman par exemple…l’epoch le plus tout-a-letat que les Etats-Unis a jamais vu(jusquici…).

    Pour ce qui en est du Club de Rome et autres Luddites et intellos et pseudo-intellos sur le temps qui ont essaye d’elever les consciences avec des previsions de catastrophes, leur record est facilement ridiculisable.   VOYONS.   Pour etre un scientiste on est oblige de faire des previsions qui peuvent etre mise a faux ("falsifiable" predictions en anglais, goolge "Popper" pour voir plus claire).   Le Club de Rome a emis une liste de metals et autres ressources qui allait etre totalement epuise, et pour de bon, ==avec des dates precises===…des dates qui sont toutes deja depassee.   Ils se sont trompe de facon encore plus spectaculaire, car l’epuisement des matieres premieres en question n’est toujours pas en vue, et loin de la.   En effet, le cout ce sur le marche, adjuste pour l’inflation, des matieres premieres en question n’ont  pas augmente depuis les previsions du Club de Rome…malgre une decuplage impressionnat de la production industrielle a travers le monde depuis.  

    Tout s’est passe comme si, si vous laissez les acteurs privees du marche libre agir, les penuries prevues par les intellos, pseudo-intellos, gouvernmentaux et divers autres genies rois-philosophes N’ARRIVENT PAS.   Par contre, quand les gouvernements s’en occupent, c’est la penurie en toute choses:   a commence par boulot, bebes, bouffe, quand ce n’est pas production en trop.   Le marche ne se trompe pas sur ‘offre et la demande pour tres longtemps.   Ici aux states nous avons toujours les "aides" a l’agriculture datant de Great Depression qui assure sur-productions et sous-productions tutti-frutti, "price supports", et exportations et tarifs qui ecrasent les pay en developpement.   :e socialisme tue, mais pas forcement sur place.  Ca a drolement de capacites a faire durer miseres et hecatombes a l’autre bout de la planete.

    2 mai 2009 à 20 h 13 min
  • chevalier teutonique Répondre

    La Droite guérisseuse ! De mieux en mieux ! Monsieur Lance, on fait du bien à ceux qui ont le coeur pur, et du Mal à ceux qui ont le coeur impur, pas l’inverse. J’espère que vos riches le comprendront.

    2 mai 2009 à 15 h 28 min
  • DrHouse Répondre

    Une "bonne" pandémie est autrement plus profitable que les spéculations philo-idéologiques…

    Pace e salute

    2 mai 2009 à 15 h 25 min
  • vox populi Répondre
     A Florin
     
    En 1954, mes parents ont acheté leur première voiture, une traction avant Citroën 11 CV d’occasion, et dès lors, le dimanche, très souvent, nous prenions l’autoroute à Saint-Cloud direction l’ouest pour nous enivrer d’air pur et de campagne : c’est l’actuelle A13 dont le premier tronçon, Saint-Cloud / Orgeval, a été inauguré en…1941 !!! Toutefois, vous avez un peu raison quand même en ce sens qu’avant 1970 et la liaison nord / sud qui a été la première réalisation de grande envergure, le réseau autoroutier n’était pas très étoffé.
     
    Pour ce qui est du nucléaire, il est à placer dans la liste de tête des monstruosités créées par l’Homme pour ses « besoins » et pour sa « sécurité » énergétiques. Ce qui serait du plus haut comique si les conséquences n’en étaient pas aussi graves. Dans ce domaine, le débat n’aurait pas dû se situer au niveau de la science, de la technologie et de l’économie, mais au niveau de l’éthique et de la conscience. Ce qui aurait alors conduit à écarter résolument cette technologie mortifère. Avoir toujours présent à l’esprit que la radioactivité ne se voit pas, ne se sent pas, ne s’entend pas, qu’elle peut être là à notre insu et qu’elle fait de sérieux dégâts  .   Egalement que, comme déjà expérimenté, on peut compter sur les « responsables » pour la transparence sur ces questions.  
     
    On peut avoir une information indépendante (et bien différente des discours lénifiants officiels et des spots idylliques d’AREVA) en allant sur :
             http://www.sortir du nucléaire.fr
             ww.criirad.com 
     
    Les alternatives crédibles existent, et la frugalité énergétique est aussi une des clés du changement.
     
      
    2 mai 2009 à 13 h 09 min
  • Daniel Répondre

    Barthélémy : "Au vu du monde dans lequel nous vivons, je ne peux croire qu’aux vertus éducatives de la catastrophe. En cela, je reste très optimiste." 

    Quel bon résumé pour qui observe les hommes  et leur surprenante manière de prendre des coups qu’ils ont cherchés sans les vouloir, de s’assagir, puis de chercher à nouveau la m..  dans des voies non encore explorées… .  Et pourtant, même lentement, globalement ça progresse!. Heureusement que Dieu sait où Il nous mème! ou pour ceux qui préfèrent:  heureusement que la Vie sait où elle nous mène!.  

     Avec cependant, des vies différentes en fonction de la curiosité individuelle face aux multiples routes qui "mènent à Rome".   

    Pardon Pierre Lance, l’expression est symbolique et c’est compris comme tel dans le language commun. Et si vous avez mieux comme expression, ne vous gênez pas, j’essaie d’être curieux…. 

    Par ailleurs  vous écrivez :   "A Luc Sembour :  Vous êtes de plus en plus drôle. Il est utopique de vouloir limiter la croissance ? Ne vous êtes-vous donc pas aperçu qu’elle était en train de se limiter toute seule ? Votre image du brin d’herbe est excellente, mais vous la mettez à l’envers. C’est vous qui voulez tirer sur la croissance pour qu’elle s’élève, mais ça ne marche pas comme ça. " .      Pour moi Luc Sembour dit la même chose que vous, à savoir qu’il est utopique de vouloir limiter la croissance … comme il a été utopique de vouloir la forcer.  Nous avons bien d’autres chats à fouetter auparavant.  

     

    2 mai 2009 à 11 h 51 min
  • Barthélémy Répondre

    Au vu du monde dans lequel nous vivons, je ne peux croire qu’aux vertus éducatives de la catastrophe. En cela, je reste très optimiste.

     

    2 mai 2009 à 8 h 10 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Drazig : Si les Français sont coincés, leur gouvernement l’est tout autant. Actuellement, il ne peut ni augmenter les impôts, ni les diminuer. Les augmenter, c’est abaisser le pouvoir d’achat et la consommation. Les diminuer, c’est affaiblir ses possibilités d’intervention, qui sont aujourd’hui nécessaires. Il les a tout de même un peu diminués, mais pas autant qu’il faudrait, et les impôts locaux vont augmenter, ce qui annulera cette diminution. Qui oserait prétendre qu’il est facile de gouverner ? À Luc Sembour : Vous êtes de plus en plus drôle. Il est utopique de vouloir limiter la croissance ? Ne vous êtes-vous donc pas aperçu qu’elle était en train de se limiter toute seule ? Votre image du brin d’herbe est excellente, mais vous la mettez à l’envers. C’est vous qui voulez tirer sur la croissance pour qu’elle s’élève, mais ça ne marche pas comme ça. Pour que la croissance industrielle de ces dernières années puisse continuer à la même allure, il eut fallu que l’énergie à bas prix soit toujours disponible, que toutes les forêts de la planète ne soient pas en cours de destruction, que les terres épuisées puissent continuer à produire par la seule grâce de la chimie, etc, etc. Or, tout cela est terminé. Et les gouvernements ne cherchent pas à s’auto-limiter; ils sont tout simplement, comme les particuliers, limités par la force des choses. Conquérir d’autres planètes ? C’est une idée très séduisante à laquelle je souscris volontiers. Mais, comme vous le dites fort justement, ce sera pour ” dans un ou deux siècles, si le monde humain a survécu jusque là”. Mais c’est justement toute la question : il faut survivre jusque-là. Et pour le moment, ce pari n’est pas du tout gagné, si nous ne modifions pas radicalement nos manières de produire et de consommer, et surtout d’enfanter. À Florin : Il y a très longtemps que toutes les énergies renouvelables ont été découvertes, mais on les a volontairement laissées en plan, parce que le lobby nucléaire et le lobby pétrolier ont noyauté l’Etat et les ont étouffées. Mais le pétrole et même l’uranium s’épuisent. Alors on va s’efforcer de rattraper le retard en énergies naturelles, s’il n’est pas trop tard. Par exemple, toutes les constructions françaises au sud de la Loire devraient être couvertes de panneaux solaires. Ce devrait être fait depuis vingt ans. On commence seulement. Et tout le reste à l’avenant. Et bien entendu il va falloir impérativement mettre en veilleuse toutes les productions énergophages ou leur trouver des substituts. Il va falloir faire travailler nos imaginations.

    2 mai 2009 à 1 h 00 min
  • sas Répondre

    Le mirage de la croissance , vaut celui de la démocratie……

    Ce n’est certaienement en se la racontant ,et en niant les évidences que les français et leurs modèles gouvernementaux ,vont redresser la barre du Titanic…

    Il semble que notre destin soit desormais scéllé……si tous le cons aux chômages, les licenciés economiques, les cocus de la sécurité publique,les sens le sous sociale et les privé de justice ne comprenenent pas que dans tous les domaines , les nationnaux sont servit après tout le monde……sont les cocus qui payent…et n ont plus de droits dans leur propre pays….qui depuis peu ne cache même plus le parti de l etranger au pouvoir….

    c’est que réellement les carottes sont cuites….je ne sais si le défilé du 1 Mai du FN etait volontairement présenté par les médias aux ordres et noyautés….comme un parterre dissiminé ,peuplé de vieux et de ringards….

    MAIS SI IL N Y A PAS DE SURSAUT EN JUIN AUX EUROPEENES….je craints fort que nous devions nous habituer à parler de la FRANCE au passé…..

    Jean Marie en encore raison sur ce sujet…..n’en déplaise aux cons….

     

    sas

    1 mai 2009 à 21 h 20 min
  • vox populi Répondre
     A Florin
     
    En 1954, mes parents ont acheté leur première voiture, une traction avant Citroën 11 CV d’occasion, et dès lors, le dimanche, très souvent, nous prenions l’autoroute à Saint-Cloud direction l’ouest pour nous enivrer d’air pur et de campagne : c’est l’actuelle A13 dont le premier tronçon, Saint-Cloud / Orgeval, a été inauguré en…1941 !!! Toutefois, vous avez un peu raison quand même en ce sens qu’avant 1970 et la liaison nord / sud qui a été la première réalisation de grande envergure, le réseau autoroutier n’était pas très étoffé.
     
    Pour ce qui est du nucléaire, il est à placer dans la liste de tête des monstruosités créées par l’Homme pour ses « besoins » et pour sa « sécurité » énergétiques. Ce qui serait du plus haut comique si les conséquences n’en étaient pas aussi graves. Dans ce domaine, le débat n’aurait pas dû se situer au niveau de la science, de la technologie et de l’économie, mais au niveau de l’éthique et de la conscience. Ce qui aurait alors conduit à écarter résolument cette technologie mortifère. Avoir toujours présent à l’esprit que la radioactivité ne se voit pas, ne se sent pas, ne s’entend pas, qu’elle peut être là à notre insu et qu’elle fait de sérieux dégâts  .   Egalement que, comme déjà expérimenté, on peut compter sur les « responsables » pour la transparence sur ces questions.  
     
    On peut avoir une information indépendante (et bien différente des discours lénifiants officiels et des spots idylliques d’AREVA) en allant sur :
             http://www.sortir du nucléaire.fr
             ww.criirad.com 
     
    Les alternatives crédibles existent, et la frugalité énergétique est aussi une des clés du changement.
     
      
    1 mai 2009 à 19 h 49 min
  • citoyen Répondre

    Il nous faut changer nos mentalités. Ne plus penser ainsi : “aujourd’hui nous pouvons manger des fraises à toutes les saisons”! C’est cette façon de penser qui fait de nous des consommateurs à temps plein! Pourquoi vouloir à tout prix manger des fraises durant toute l’année? Et pourquoi vouloir changer de voiture tous les 6 mois? Pourquoi travaillons nous pour remplir nos maisons de choses que nous jetons au bout d’un certain temps ? pour les remplacer par d’autres ,et ainsi de suite durant des années! Il suffit de se rendre dans une décheterie pour constater à quel point nous sommes conditionnés par l’hyper consommation. Que laissons nous aux générations futures? On s’en fiche va t’on me dire, ce qui compte c’est de vivre le moment présent! Je ne suis pas ultramilitantecolo mais je n’ai pas le droit de détruire dès l’instant que je suis conscient du mal que je peux faire! Cette crise est manifestement une bonne chose, si elle nous permet de réaliser à quel point nous avons été abrutis d’accepter ce système! Qui d’ailleurs ne permet qu’aux puissants de gagner de l’argent, voyez à qui l’état renfloue en millions d’euros les caisses! Pourquoi ne distribue t’il pas cet argent à nous qui faisons en sorte que ces puissants s’enrichissent! A nous qui travaillons sans cesse pour eux durant la majorité de notre vie! Avez vous demandé votre Privat Budget? informez vous auprès de votre pésident de régions! ADRESSEZ VOUS A VOTRE PRESIDENT DE REGION, IL S’EST ENGAGE AVEC SON GOUVERNEMENT A METTRE EN PLACE LE 1er Janvier 2009 le Private Budget WHF ou Revenu Mensuel EU, lors de la réunion du Comité Européen des Régions des 27 pays de l’Union Européenne a Bruxelles les 8 -11 Octobre 2008, en présence de Mr Michel DELEBARRE Pdt CER et a démissionner de leurs fonctions si au 1er Juin 2009 ils n’avaient pas mis en place le Private Budget WHF, sachant que tous les politiques qui se présentent a un mandat électif doivent appliquer le programme World Human Facility qui est la mise en place pratique des Droits Humains Convention de Genève Faites copie de la présente en double exemplaire, indiquez dessus votre nom – adresse – Tel, et rendez vous auprès de votre Gouvernement Président de Région, Faire tamponner dater et signer par les services compétents vos exemplaires de la présente, leur en laisser un, et faire des copies afin de pouvoir vous en servir pour faire valoir votre droit, – Vous pouvez, par exemple et toujours avec le même principe de signature tampon et date, déposer un exemplaire dont vous gardez toujours un original en preuve d’accuse réception, auprès des services financiers de l’Etat : Trésor Public, Services des Taxes… demandant votre Private Budget WHF, ou son équivalent en crédit d’impôts ou payer vos frais de Justice ou autre, Ainsi vous ne perdez pas d’argent et, en plus vous obligez les fonctionnaires a apprendre a travailler pour les populations et a respecter les 30 articles des Droits Humains Convention de Genève qui sont la base de tous nos DROITS Monsieur le Président du Gouvernement Régional, Région de : ………….. Monsieur……….. Je vous demande, selon les lois en vigueur dans les 27 pays de l’Union Europeenne et en respect des Traites Internationaux permettant a mon pays …………… de sieger a l’ONU United Nations, de me verser mon Private Budget WHF, dont le montant est du depuis le 1er Janvier 2009 au ………. Soit 1.000,-EURos par mois x …………….. = ……………… Mes coordonnees : Nom ……………………………….. Prenom …………………………….. Adresse ……………………………. ………………………………………………………………………………………… ……… Tel …………………………………… Demande faite en double exemplaire et remise en mains propres le :……………………… Nom et qualité de la personne qui a pris ma demande à la Présidence de la Région : ……………………………………………………………………………… Signature : Tampon de gouvernement Président de Région : Rappelons que 192 pays ont signe le programme World Human Facilities WHF-Des Ambassades Diplomatic Permanent Rep IET sont ouvertes dans tous les pays pour recevoir les populations et les aider à développer leur bien-être dans leur pays.

    1 mai 2009 à 19 h 31 min
  • tuxfriend.linux Répondre

        Ce qu’on oublie, c’est que nous avons atteint un niveau de vie tellement plus haut que nos grand-pères n’auraient pu l’espérer. Pourtant ils étaient plus heureux que nous avec des conditions de vie bien moindres. Maintenant que nous vivons comme les riches de leur époque nous sommes malheureux, parce que nous sommes nés sans but et sans valeurs, nous somme nés enchainés par l’ignorance. Et le peuple se met à montrer du doigt le système libéral qui a pourtant permis notre si grande richesse… et il souhaite des réformes sociales, alors que l’économie est le moteur du social et non le social qui est le moteur de l’économie. Le seul moyen pour que nous soyons sauvés de nous mêmes est d’éduquer nos enfants, faire retrouver ses valeur et ses repères à une société qui finira par sombrer dans le chaos.

    1 mai 2009 à 19 h 05 min
  • Magny Répondre

    C’est comique comme les dirigeants se rengorgent dans tous les médias d’avoir tiré les leçons des crises précédentes , et principalement celle de 1929 , et optent pour l’attitude du plus décrié des leaders politiques de l’époque , Hoover , qui essayait de rassurer tout le monde en disant que la croissance était au coin de la rue .

    Demain ça ira mieux , promis-juré … après la pluie vient le beau temps … mais trop de beau temps ne peut durer éternellement , et la canicule c’est pas bon non plus pour les cultures et les hommes mon bon monsieur . 

    Est-ce un bien , est-ce un mal ? telle est la question … le saurons nous même au seuil de notre mort ?

    1 mai 2009 à 16 h 09 min
  • Kamarad Répondre
    Voilà un article de Pierre Lance « globalement positif », comme aurait dit tonton Georges. (Marchais)
    Malgré quelques divergences d’opinions :
    1) « Quand le consommateur ne veut plus consommer, le travailleur ne peut plus travailler. C’est d’une simplicité confondante. »
    2) « La vérité, c’est que les citoyens-consommateurs dans leur ensemble sont enfin devenus sensibles à la crise profonde, la crise démographique, écologique et sanitaire qui détruit la planète à petit feu et compromet l’avenir de leurs enfants. »
    Il ne vient pas à l’esprit de l’auteur que la majorité des salariés (ceux qui gagnent aux alentours de 1500 € net) ne PEUVENT plus consommer, une fois les dépenses indispensables effectuées. Je m’étonne toujours de la déconnexion des réalités qui habite le bourgeois.
    3) « Car ce n’est pas par plaisir que les patrons licencient, mais parce qu’ils n’arrivent plus à remplir leurs carnets de commandes. »
    Les patrons licencient chez nous sous la pression des marchés et des actionnaires, soit pour embaucher en des pays à faible coût de main d’œuvre afin de pouvoir vendre leur camelote moins cher que le concurrent, soit pour investir dans des activités plus rentables et moins aléatoires.
    Enfin, pour l’amoureux de la langue française, la locution « surtout que » n’est pas correcte.
    1 mai 2009 à 15 h 08 min
  • Barthélémy Répondre
    @ Monsieur Pierre Lance.
    Vous dites:
     
    "Je crois que vous avez parfaitement raison. Et ce que l’on nomme pudiquement le "multiculturalisme" sera bientôt totalement intenable, car certaines populations aux moeurs archaïques seront incapables de s’adapter au monde nouveau qui doit se construire. Si nous ne modifions pas radicalement notre laxisme en matière d’immigration, les pays occidentaux déboucheront inexorablement sur les guerres civiles."
     
    Moi qui suis de l’ancien monde qui n’est jamais que le monde de toujours je voudrais savoir ce que vous entendez par " nouveau monde qui doit se construire " ? Je ne vois qu’un ancien monde que l’on est en train de détruire mais à par celà, j’ai bien plutôt l’impression que nous allons lentement mais sûrement vers  " l’immonde " selon l’expression de J.F. Mattéi que vers le " nouveau monde ".
     
    Pour ce qui est de la "construction" nouvelle, je ne vois que destructions et disparitions. Destructions et disparitions de la famille, des frontières, de la grande et petite patrie, du concept de race, de la culture, des attaches, du rôle du père, du passé, de l’héritage,de l’ identité, de la transcendance et même dans certains cas du nom de famille et des tombes dans les cimetières puisque la crémation ( la disparition en fumée qui nous va si bien ) est devenue la nouvelle mode de l’immonde. Notre immonde moderne est même parvenu à substituer à la philosophie de la vie la SEULE et unique sociologie de l’existence. 
     
    Vous dites " Si nous ne modifions pas radicalement notre laxisme en matière d’immigration, les pays occidentaux déboucheront inexorablement sur les guerres civiles."
     
    Mais pour modifier quoi que ce soit, il faut être capable d’analyser le réel, et le réel est brouillé par les utopies politiquement correctes, historiquement correctes, religieusement correctes, etc…etc…. Je suis du " Camp des Saints " de Jean Raspail, car nous serons envahis par l’immigration massive que personne ne pourra endiguer. En fait, nous aurons le choix entre la guerre ou la capitulation. Depuis que l’Europe est devenue munichoise, je ne me fais aucune illusion sur la capacité à réagir de nos hommes politiques et sur l’issue des évènements. Mais à l’Europe de Münich, certains, à une époque, ont répondu fort heureusement par la résistance. Une seule question dès lors se pose et elle est abyssale: quel est l’avenir de la démocratie dans une telle situation ?
     
    1 mai 2009 à 15 h 05 min
  • Florin Répondre

    à Pierre Lance :

    En 1970, quand le Club de Rome était en train d’"élucubrer", la France n’avait même pas son premier kilomètre d’autoroute !!! Fallait-il ne plus en construire du tout ?

    Autour des villes il y avait encore des bidonvilles : fallait-il ne pas construire des maisons et apparts en dur ?

    Vous dites "la décroissance du pétrole devra s’accompagner d’une forte croissance d’énergie photovoltaïque, marémotrice, éolienne, géothermique, etc". C’est clair qu’un jour il n’y aura plus de pétrole et qu’il faudra trouver autre chose.

    Mais, de grâce, ne dites pas que l’on a déjà trouvé, car ce n’est pas vrai !!!!

    A l’exception du nucléaire, il n’y a à ce jour AUCUNE ALTERNATIVE SERIEUSE en matière d’énergie. Je ne parle pas d’éclairer un phare en Bretagne côtière, mais de l’énergie nécessaire pour produire l’acier, l’aluminium et bien d’autres produits énergophages.

    Et encore, le nucléaire ne règle rien en matière de consommation mobile, (avions, véhicules,…)

    On pourra toujours améliorer les rendements énergétiques, de fonctionnement, de transfert et de conversion d’un type d’énergie à un autre. Mais sans aller au-delà de 100 %  !!!!

    Et j’ai comme l’impression que même à un taux de conversion solaire/électricité de 100 %,
    le RER ne reçoit pas assez de soleil pour bouger dans les tunnels … En revanche, il est vrai que lorsqu’il fait beau, comme aujourd’hui, j’accepte de prendre le vélo … C’est ça l’énergie solaire …

    1 mai 2009 à 13 h 08 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Il est aussi utopique de vouloir arrêter ou limiter en quoi que ce soit la croissance du monde, que de tirer à la main sur un brin d’herbe pour le faire pousser plus vite.

    Les utopies sont toutes très dangereuses comme celle qui consistait à vouloir construire un monde entièrement communiste.

    La croissance mondiale suivra ses propres règles en dépit de tout. Il est toujours tentant de geler la croissance, de faire un moratoire de ceci ou cela, de tenter d’éviter plus ou moins totalement des nuisances évidentes.

    Un des problèmes à tout ça est que tout gouvernement qui s’astreindra à s’autolimiter dans tous les domaines pertinents, sera aussi celui qui se mettra en général en position de plus grande faiblesse dans la compétition internationale et donc amenuisera la portée de son influence, la valeur et l’attrait de son exemple, etc…

    L’univers sidéral est infini et sa conquête est à peine égratignée. Il me semble que, très probablement, dans un ou deux siècles, si le monde humain a survécu jusque là, les soucis légitimes du Club de Rome feront hurler de rire les intellectuels du moment, autant que nous amusent  les délibérations d’autrefois sur le sexe des anges.

    LS

    LS

     

    1 mai 2009 à 12 h 20 min
  • drazig Répondre

    Tout à fait d’accord avec Tom: diminuez les impôts encore et encore et les Français sauront bien se reconvertir. Mais là, ils sont coincés à se demander comment ils pourront payer leurs impôts. Paralysés, ils attendent le déluge.

    1 mai 2009 à 10 h 18 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À Lambda : S’il vous plaît : pas d’apostrophe à davantage. À Luc Sembour : Je ne m’attendais pas à ce que vous deveniez si amusant. Ce que vous appelez les “élucubrations” du Club de Rome, c’était un cri d’alarme tout à fait prophétique que nous n’avons pas voulu entendre et nous sommes aujourd’hui au pied du mur. J’admire que vous puissiez dire “L’invalidation de ces thèses n’est plus à faire”, alors que c’est au contraire leur éclatante validation qui nous saute à la figure. Heureusement, vous devenez un peu plus réaliste en parlant ” du déplacement des domaines dans lesquels il y a croissance “, et là vous dites ce que je dis d’une autre manière en parlant de “valorisation qualitative”. Mais la croissance de l’informatique ne peut se comparer à celle de la sidérurgie, par exemple, en termes d’empreinte sur l’environnement. Quand je parle de “croissance zéro”, je parle d’une nécessité globale au sein de laquelle il y aura d’énormes disparités. Il est évident que la décroissance du pétrole devra s’accompagner d’une forte croissance d’énergie photovoltaïque, marémotrice, éolienne, géothermique, etc., le but étant évidemment la décroissance des pollutions, sans laquelle la santé et la longévité humaines ne seraient bientôt plus qu’un souvenir. À Daniel : Jean-Paul Fargue disait : “La qualité, c’est de la quantité assimilée”. C’est évidemment vers cela que nous devons tendre. À grepon : Je crois que vous avez parfaitement raison. Et ce que l’on nomme pudiquement le “multiculturalisme” sera bientôt totalement intenable, car certaines populations aux moeurs archaïques seront incapables de s’adapter au monde nouveau qui doit se construire. Si nous ne modifions pas radicalement notre laxisme en matière d’immigration, les pays occidentaux déboucheront inexorablement sur les guerres civiles.

    1 mai 2009 à 0 h 44 min
  • IOSA Répondre

    "Si le prix du carburant expliquait la baisse de consommation, expliquez-moi pourquoi la consommation est restée à la baisse malgré la chute des cours. "

    Parce que paralellement à la baisse du carburant, donc du coût des transports des denrées et autres produits de consommation……..Personne de la grande distribution n’a baissé ou fait répercuter cette baisse au coût des produits, ce qui veut dire que même en stagnation du prix de vente, le prix de revient à été réduit augmentant ainsi la marge bénéficiaire.

    Et ce n’est pas 10 euros d’économie mensuel sur le budget carburant qui permet une virée familiale au resto.

    Et quand la nouvelle taxe du carbone sera en activité, les gens achèteront encore moins, puisqu’ il aura  répercussion sur les produits par le biais de l’augmentation du coût du transport.

    Et comme c’est toujours le quidam qui paie l’addition……il ira chercher là où c’est le moins cher de quoi subsister (magasins chinois), tout comme le font les grandes entreprises en délocalisant dans des pays moins taxé et dont la main d’oeuvre est bien moindre qu’en France, au détriment de la qualité des produits, bouffe y comprise.

    IOSA

    30 avril 2009 à 22 h 04 min
  • ozone Répondre

    "" Il manque encore beaucoup de choses." ? Pas du tout. Il y a même beaucoup trop. Les gaspillage sont énormes. Les transports, stockages, conservations et distributions sont si peu rationnels que près du tiers de la nourriture est finalement jetée ou perdue. Expliquez-moi "

    Vous avez raison,mais cela va dans le "pack" du systéme de marché,pour maintenir les prix "bas"(??) il faut promouvoir le "choix du consommateur",il faut donc inévitablement fournir en permanence plus que ce qui peut étre consommé,donc,a péremption on ne peut que basarder,sans tenir compte du cout réel qui a mis le produit dans les rayons.

    30 avril 2009 à 21 h 42 min
  • TOM Répondre

    Le probléme et tout le Monde le sais, et l’oubli ! C’est la pression fiscale grandissante, particuliérement dans ce pays, mais partout en général, d’où le profilage d’une nouvelle Nomenclatura au niveau mondial, le G20, n’appelant qu’à croîte quant à lui !

    Quand on voit comment les impôts, directs et indirects, csg passant de 0,5 à 12,1% en moins d’une décennie se sont envolés, sans parler des impôts fonciers (+15% dans plusieurs région pour 2009), sans parler des indirects, radars, repression à la clée ….. On peut mieux comprendre pourquoi le consomateur lambda mécaniquement réduit sa consomation, Robin des Bois collecte plus, pour mieux se remplir les poches, avec sa propagande incessante, genre discrimination positive, misére ambiante, sans papier, SDF … Le Français responsable pour tous ces maux, dont la colonisation, doit en conclusion, au travers de cette bonne pensée unique bien faisante, gauchiste, passer à la caisse, par des prélèvements obligatoires qui eux sont croissants. On ne peut conjuguer croissance économique, et croissance fiscale, le consomateur moyen se trouve forcément impacté dans sa maniére de dépenser, et pour survivre, il s’adonne tout naturellement à limiter ses dépenses ….. On peut y trouver des avantages, environnementaux, afin par exemple de consolider cette pensée unique, mais le peuple à son insu, dérive peu à peu, de façon exponentiel par les temps qui courent vers un Monde bien plus fascite, dans un grand paradoxe, vis à vis de la propagande ambiante.

    La Liberté, cadeau que Dieu a fait à l’Homme, est irréssistiblement convisquée à l’Homme par une poignée d’autres, avec toutes ses conséquences néfastes … Historiquement, l’Homme s’est toujours révolté lorsqu’on a tenté de lui reprendre ….. Ce n’est plus qu’une question de temps, la révolte des classes moyennes, majoritaires approche …

    30 avril 2009 à 13 h 52 min
  • sas Répondre

    Voilà ce qui arrive lorsqu on se trompe de spécialité…..faites faire de l économie par des philosophes….et ca donne ça….

    fussent ils anglo-saxon…..adepte de la méthode Coet…..en tête LAGARDE qui aurait du continuer a stagner dans son officine yankkees….

    car dès qu elle annonce quelque chose c’est une monumentale connerie(en economie j entend car peut être eut elle été meilleur pour la météo…)…..et lorsqu elle est en service commandé pour nous expliquer que la relance est à nos portes ou les hypothétiques croissances…..que même un gamin de 6 ans pourrait contesté avec sérieux….ca tourne au grottesque et à l amateurisme pathétique….digne de notre ripoublique bananière…

    Où sont les pros,,,?????

    sas

    30 avril 2009 à 13 h 48 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A Grepon, je partage votre avis bien argumenté sur L’Europe de l’Ouest qui est très durablement plombée, particulièrement la France.

    Les croissances spectaculaires surviendront néanmoins même si c’est surtout aux USA-Canada et un peu partout en Asie. Le bouillonnement de technologies nouvelles catalysées par les ordinateurs va à mon avis toujours s’accélérer et surprendre tout le monde. Ceci peut très bien évidemment déboucher sur des conflits majeurs, des cataclysmes météo ou sanitaires, etc…Les croissances des zones survivantes pourront alors être d’autant plus élevées, mais tous les cas de figure sont possibles. 

    Vous écrivez: "Peut-être bien que la croissance a deux chiffres peut exister en parallèle avec une guerre civile Européenne". Oui, d’autant plus que cette guerre civile aurait commencé en France depuis l’an 2000 environ, selon certains policiers écrivant sur ce sujet.

    LS

    30 avril 2009 à 10 h 33 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À IOSA : Si le prix du carburant expliquait la baisse de consommation, expliquez-moi pourquoi la consommation est restée à la baisse malgré la chute des cours. Vous avez raison en ce qui concerne les petits prix, pour lesquels l’euro et le franc sont aisément confondus. C’est pourquoi les personnes qui s’excusent de continuer à faire la conversion ont tort de s’excuser, car ce sont elles qui ont raison. Personnellement, je m’oblige à convertir systématiquement en francs tous les prix inférieurs à 20 euros, et je conseille à chacun de le faire. À Florin : La bouffe vient de Chine ??? Quelle bouffe ? L’état de la planète empire encore de jour en jour en effet, pour la simple raison que le nombre des humains continue d’augmenter. En revanche, d’énormes améliorations sont en route dans l’industrie occidentale, où les prises de conscience se multiplient. La tendance à trop polluer devrait s’inverser dans les toutes prochaines années. Et d’ailleurs il le faut. Jusqu’ici, les pays développés polluaient beauoup plus que les autres, mais bientôt ce sera le contraire, ce qui, me direz-vous, fera globalement match nul. Sauf que la santé des populations dans les pays émergents va se dégrader à grande vitesse s’ils ne se mettent pas très vite, eux aussi, à l’écologie et surtout à la dénatalité. ” Il manque encore beaucoup de choses.” ? Pas du tout. Il y a même beaucoup trop. Les gaspillage sont énormes. Les transports, stockages, conservations et distributions sont si peu rationnels que près du tiers de la nourriture est finalement jetée ou perdue. Expliquez-moi pourquoi un yaourt fabriqué en Normandie est vendu à Strasbourg ou à Marseille le même prix qu’au Havre ? C’est de la folie pure ! Le remède serait pourtant simple : la TVA sur un produit devrait être majorée de 1 % par tranche de 20 km entre le lieu de fabrication et le lieu de vente. Il faudra sans doute y venir. ” Pendant des décennies encore, il faudra travailler plus pour vivre mieux.” Non, il faudra travailler mieux et consommer mieux avec beaucoup moins d’énergie. Sinon, l’humanité ne survivra pas.

    30 avril 2009 à 0 h 45 min
  • grepon Répondre

    "Les stagnations, décroissances ou disparitions, seront bien sûr, plus que compensées par des croissances à 2 chiffres, dans une foule d’autres domaines.    "

    Hmmm.  Mais la distribution geographique de la reprise va etre inegale.  Prenons l’Allemagne. 

    Malgre le niveau d’education et la qualite de l’infrastucture et la culture de rule of law, le capitalisme, et tout le reste, toujours est-il que la population de l’Allemagne va en vieillissant..rapidement.  Sans miracle technologique qui decuplera la productivite de facon inattendu, les relativement peu de jeunes en allemagne vont etre ecrase par impots pour payer les retraites avant que tout ce casse  politiquement, d’un facon ou d’un autre.  La demographie de l’Italie, de l’Espagne, de la Grece, et de la Russie sont bien sur encore pire, bati sur une base probablement inferieur sur le plan capitalistique.  

    En Hollande ou en France la demographie va presque bien d’apres les stats officiels, MAIS ces stats ne parlent pas de la distribution des cultures et valeurs.   En contraste profonde par exemple avec le Japon, ou il y a implosion demographique, stagnation economique, mais culture homogene, l’Europe, et aujourdhui pas mal des vieilles nations europeennes comme la France, sont, disons, "multiculturelles" et cette tendance va en accelerant.  En contraste avec le cas particulier du Japon, les valeurs en Europe ne sont pas homogenes, pas homogene du tout, entre les vieillisants dependants plutot europeens de souche…..et les jeunes plus fortement, disons le encore comme ceci "multiculturelles."  Le consensus au niveau nationale n’est plus possible sur comment gerer une crise profonde, etant donne les clivage culturelle terribles.    

    Quand ca crise tres fort, ben, les nationalismes et preferences ethniques vont tres probablement reprendre le dessus sur toute la construction superficielle Kumbaya-Peace-Love qui semble reigner aujourdhui.    Car l’etat providence ne va plus pouvoir supporte les couts, ni retrouver acheteurs pour les dettes qu’ils vont essayer de vendre.  Sans la manne tombant de l’etat Providence, fin de consensus. 

    La decroissance rapide, et facons de depopulation en Europe peuvent retrouver alors leurs vieilles formes familieres aux historiens, du moins en  ce qui concerne l’Europe de l’ouest.   Ce qui irait mal pour le reste du monde, probablement, mais L’Europe n’est plus le centre du monde.   Peut-etre bien que la croissance a deux chiffres peut exister en parallele avec une guerre civile Europeenne.

     

     

    29 avril 2009 à 23 h 43 min
  • Daniel Répondre

    P. Lance: " nous devons changer radicalement de mode de vie, non pas pour devenir plus pauvres, mais pour devenir plus heureux."
    "Mais « croissance zéro » ne signifie pas « décroissance », seulement affinement et meilleure efficience de ce qui a crû."

      Il me semble que la dite "croissance" continuera à porter ce nom sauf que ce mot reprendra le sens qu’il n’aurait pas du perdre puisqu’il s’agit de qualifier ce qui relève de "l’humain".  Je ferai remarquer que chacun sur ce site passe son énergie à déplorer la décroissance des valeurs humaines et que je ne vois pas beaucoup de satisfaits parmi ceux qui s’expriment. En fait, pour des humains, la croissance de la qualité de vie et de pensée prévaut sur la quantité. Non seulement la qualité prévaut mais elle engloge la juste quantité qui n’a de sens qu’au service de la qualité.  C’est incontournable et cela se produit par la force comme l’essentiel des virages que nous prenons, virages accompagnés de prises de conscience…  même si beaucoup ont besoin de la mode puisqu’elle constitue leur conscience et leur "culture".  

    Il y a "déplacement des domaines dans lesquels il y a croissance" (Luc Sembour) . 

    MERCI cependant à cette période d’expansion rapide et à tous ceux qui ont ramé pour la quantité car ce sont aussi ces "excés"  qui nous dotent aujourdhui des capacités et moyens techniques pour organiser la qualité.  Cependant, à l’échelle du monde, il y  a encore un redoutable chantier en perspective pour développer  une pensée de qualité avec l’infirmité mentale des islamistes qui ne veulent surtout ni de la quantité (sauf à la voler, mais ils ne sont pas les seuls envieux)  ni de la qualité puisqu’ils perdraient ainsi leur pouvoir sur les hommes.  

     

    29 avril 2009 à 22 h 15 min
  • ozone Répondre

    Une bonne grippe new look = de la croissance en plus

    29 avril 2009 à 18 h 44 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    "Croissance zéro" est un slogan complètement fallacieux qui ne signifie rien. Il rappelle les élucubrations du Club de Rome et du rapport Meadows de 1972. L’invalidation de ces thèses n’est plus à faire.

    La croissance est plus que jamais à l’ordre du jour, accélérée par la puissance de travail chaque jour accrue de l’ensemble du parc des ordinateurs, et des milliards de chips calculateurs variés, omniprésents partout dans le monde, eux-mêmes en formidable croissance à tous points de vue.

    La crise actuelle est seulement une accélération,  brutale et assez spectaculaire, du déplacement des domaines dans lesquels il y a croissance. Les stagnations, décroissances ou disparitions, seront bien sûr, plus que compensées par des croissances à 2 chiffres, dans une foule d’autres domaines.    

    LS

    29 avril 2009 à 16 h 24 min
  • Lambda Répondre

    Puisque je suis concerné….
    Je ne crois guère non plus que les gens soient devenus raisonnables. Il me semble tout simplement que les gens ont moins de possibilités de dépenser : l’argent se faisant plus rare – taxes obligent (ou plutôt, désobligent…), et prix des produits courants de plus en plus élevés, malgré les statistiques officielles consciencieusement truquées.
    L’écologie ? Cela me fait un peu rigoler. C’est tout simplement une manne à exploiter, et ceux qui en profitent ne s’en privent pas (Al Gore, Hulot, Eoliennes, Panneaux solaires, etc.). La pollution existe, c’est indéniable, elle vient d’abord de la surpopulation. La plupart des vivants respirent : d’où émission de CO2, qui ne pollue pas plus qu’autre chose, mais qui est désigné comme coupable. Normal, il en fallait bien un ! Ce qui fit une magnifique opportunité pour taxer un peu plus la voiture pourtant déjà taxée à outrance ! D’après les spécialistes, un bœuf pollue plus qu’un 4X4. Si tout le monde n’a pas forcément un 4X4, par contre, tout le monde mange, et donc, il faut produire d’avantage de nourriture, ce qui produit d’avantage de pollution, surtout quand la production est forcée.
    La soi-disant "sagesse" des gens me paraît assez douteuse, je crois d’avantage à l’obligation de rentrer dans le moule… Et la mode est un impératif de survie pour certains : se dédouaner du groupe leur serait fatal. Hier, il était ringard de faire des économies, aujourd’hui, c’est "tendance"… Qui en a décidé ? La mode !
    Le mot "croissance" en matière d’économie, m’a toujours fait hérisser le poil. Comme le dit fort justement l’auteur, la croissance n’est qu’un état temporaire, lequel amène généralement à un autre stade appelé "adulte". Alors, au lieu de parler bêtement de croissance, il vaudrait certainement mieux parler – ou plutôt d’envisager une ère nouvelle : celle de l’adulte. L’adulte serait responsable, il serait capable d’estimer ses besoins, et renoncerait à un surplus néfaste, ce qui ne veut pas dire se priver forcément, même d’un superflu occasionnel. Là serait probablement un meilleur mode de vie. Mais voyant comment nous sommes menés, ramenés, conditionnés, avilis, manipulés et spoliés – surtout par ceux qui prétendent défendre nos intérêts, je me dis que cette ère nouvelle n’est pas encore pour demain.
    Allez braves gens continuez à espérer la croissance, l’espoir fait vivre…

    29 avril 2009 à 11 h 28 min
  • Florin Répondre

    "La vérité, c’est que les citoyens-consommateurs dans leur ensemble sont enfin devenus sensibles à la crise profonde, la crise démographique, écologique et sanitaire qui détruit la planète à petit feu et compromet l’avenir de leurs enfants."

    Que Dieu vous entende, M. Lance ! Mais permettez-moi d’en douter …

    Si demain j’achète mon kilo de sucre 0,96 au lieu de 1,20, (simple changement d’enseigne) cela "entraîne" une "décroissance". Le sacrosaint PIB baisse  – mais moi je m’en fous, mon café aura le même goût qu’avant … Ma vie ne change pas, et globalement la marge de certains baisse un peu.

    Les ventes de, disons, chaussettes en France, restent stables, seule l’origine des produits est différente. Les gens consomment, mais différemment, voilà tout. ET, d’un point de vue écologique, le fait que la marchandise vient de plus loin (de Chine, pour être précis) qu’avant, n’est pas une amélioration : à la conso de matière première vient se rajouter le transport sur des milliers de km. Certes, on pourrait, si l’on verse dans la talibano-écologie, se réjouir que ce soient les Chinois qui supportent, CHEZ EUX, une pollution industrielle devenue invivable.Eh oui, le chômeur (français ou pas) ne pollue pas, lui …

     Mais GLOBALEMENT, la planète est dans un état pire de jour en jour.

    Si les gens renouvellent moins souvent leurs véhicules, doit-on se réjouir ??? Sûrement pas : car ils roulent quand-même, dans de vieux tacots pourris, polluant en diable. On en voit des exemples tous les jours. Plus le pays s’appauvrit, plus les tacots ont la vie longue et belle. A Cuba, on bichonne encore les vieilles américaines des années ’50 (je vous laisse deviner leur conso au km …).

    Certes, la plupart des besoins humains sont finis (limités, plafonnés). Même Bill Gates ne mange pas dix fois par jour, ni ne roule en dix véhicules à la fois. Et certes aussi, le monde occidental s’approche le plus de cette totale satisfaction des besoins matériels. D’où l’idée, ancienne, datant des années ’70, des "limites de la croissance".

    Cependant, à y regarder de plus près, on en est encore loin d’avoir satisfait tous les besoins COLLECTIFS. Regardez attentivement autour de vous : malgré les investissements massifs de l’après-guerre, on se fait transporter encore aujourd’hui COMME DU BETAIL (faites un tour à Paris, aux heures de pointe, vous comprendrez). (Petite parenthèse, on doit cela en partie à cette municipalité de gauche, qui a restreint les transports en surface, sans en rajouter en sous-sol; eux, bien évidemment, circulant avec des bagnoles munies de girophares).

    Il manque encore beaucoup de choses, d’un point de vue QUANTITATIF, avant de pouvoir dire "on en a, COLLECTIVEMENT, assez".

    On entend des appels, risibles, à limiter l’éclairage domestique, l’Europe des téchnocrates a même banni les ampoules classiques (formidable coup de pouce pour certains industriels, bravo pour leur lobbying !!!). MAIS, à coté de cela, la PLUPART de nos habitations sont mal isolées thérmiquement, mal insonorisées etc. Changer les ampoules revient à vider l’océan avec une cuillère …

    Désolé, M. Lance : pendant des décennies encore, il faudra travailler plus pour vivre mieux.

    29 avril 2009 à 1 h 47 min
  • IOSA Répondre

    Pas mal l’article, mais je ne suis pas sur que le concitoyen lambda soit devenu un modèle de vertue ayant pour cause le souci primordial de la sauvegarde de la planète.

    Ce qui me semble bien plus probable…c’est que le carburant coûte très cher avec la taxation d’état, tout comme il en est des produits de base surtaxée après une envolée des prix depuis l’avènement de l’euro.

    Actuellement, le 10 cents d’euros pour la majorité de la distribution alimentaire (petit boulanger du coin y compris) n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan.

    Il n’y a qu’à regarder la collecte annuelle des pièces jaunes, c’est devenu la multiplication des petits pains.

    Plus personne ne remarque les augmentations à coup de 10 cents, parce qu’ un faux message est passé avec pour but….de nous faire croire que 10 cents c’est 10 centimes de francs.

    La croissance ? Ce ne serait pas par le plus grand des hasards, ce fameux slogan du "Travailler plus pour gagner plus" ? La suppression des 35 heures ? la prime verte pour les autos qui polluent moins ? les 1000 euros pour la casse des autos ?

    La croissance ce n’est pas uniquement lorsque l’on a quelque chose à vendre, c’est surtout lorsqu’il y a quelqu’un qui veut acheter ce nous avons…..et nous n’avons rien de concurentiel à proposer, absolument rien !

    Même la bouffe vient de Chine parce que moins chère que celle que la France peut proposer à ses concitoyens.

    De sa suffisance la France n’est plus autosuffisante…….voilà le problème de la croissance.

    IOSA 

     

    29 avril 2009 à 1 h 02 min

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