Le « modèle social français » à crédit

Le « modèle social français » à crédit

Le « modèle social français », le Président Sarkozy s’en réclame, et répète sans arrêt que c’est lui qui a valu à la France de s’en sortir « mieux que les autres ». Mais, de façon très claire, les autres candidats tiennent le même langage, ils reprochent simplement au Président de n’avoir pas respecté le modèle dans toute sa rigueur : pas assez de social, trop de complaisance à l’égard des riches, des grandes sociétés et des banques. Belle unanimité, qui ne résiste pas à un rappel synthétique de quelques données. Elles font apparaître que le « modèle social » a été surtout un « modèle fiscal ».

Depuis 2007, plus de 40 nouvelles taxes ont été introduites en France et le taux de chômage a atteint en décembre 2011 presque 10 % de la population active (environ trois millions de chômeurs), un record depuis les années 1990. Les records risquent d’être battus car de nouvelles taxes sont annoncées pour le début de l’année 2012 – une TVA sociale (une augmentation de la TVA) et (si possible) une taxe sur les transactions financières – et les perspectives dans le domaine de l’emploi sont très sombres.

Conclusion; Pour la droite comme pour la gauche, pas de marge de manœuvre face à la crise. Avec laréduction des dépenses publiques, la seule réforme qui pourrait provoquer un « choc » économique pour la France, c’est une réforme fiscale.

La France est un pays en « faillite » qui se révèle incapables de réduire ses dépenses de 2 % ( 40 milliards ) et n’a comme solution que des augmentations d’impôts ( 15 milliards de plus en  2012, TVA, CSG, taxes sur la finance, etc., après les 20 milliards de 2011 !) C’est un manque de courage suicidaire.

Avec un parti socialiste qui a toujours été le parti de l’impôt, de la dépense par et pour la fonction publique, le pire est donc à venir, pas de quoi être rassurés pour l’avenir en 2012. A droite nous conservons une économie étatique de « socialisme » rampant et d’assistanat, avec des taxes et des impôts spoliateurs.

Notre pays fait la chasse aux riches, aux entrepreneurs et s’étonne de voir fuir le gibier ! Cela malgré nos 56 % de dépense publique, record du monde. Et avec pour credo que la France est un pays ultra-libéral !

Les prélèvements « fiscaux et sociaux » sur le travail représentent 71,3 % du salaire moyen. Un pourcentage hallucinant… ne reste que 28,7 % dans notre poche !

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Comments (8)

  • Mandrake Répondre

    @Quintus Cincinnatus: vous êtes en train de vous contredire.

    Le mot "fascisme" désigne un système autoritaire, étatiste et corporatiste.  La définition de Thomas Sowell est que le fascisme commence dès que les politiques se mettent à dicter aux entreprises privées ce qu’il faut faire dans des domaines qui ne sont pas de leur ressort. Que dites-vous de l’obligation d’avoir la parité hommes-femmes dans les CAs? D’où cela vient-il? Ce n’est qu’un exemple. Quant à la fiscalité qui s’apparente plus à de la terreur fiscale et au système de sécu et de pensions monopolisé par l’état qui fait ce qu’il veut sans qu’on puisse échapper à son emprise, il s’agit bien là d’autoritarisme, de racket et de chantage, non? Quant au corporatisme, la France est dirigée plus par les syndicats, l’entrisme franc-maçon radical-socialiste et leurs idéologies liberticides que par la démocratie réelle au sens où on l’entend habituellement. Et donc la France subit un régime qui ne dit pas son nom. Mais elle est de fait, sinon fasciste au sens qu’on attribue généralement à ce mot, du moins fascistoïde. Le terme "fasciste" a été utilisé par provocation (et ça a marché), mais "fascistoïde" ou "crypto-fasciste" est le terme qui convient mieux. Dans cette veine, je vous recommande le livre "Le fascisme blanc: mésaventures de la Belgique" de Marcel Paquet (de frites). Le diagnostique qu’il fait s’applique aussi à la France en bien des domaines. 

    Quant au people shows, je ne vois pas de quoi vous parlez. 

    1 février 2012 à 12 h 47 min
  • Mandrake Répondre

    @Quintus Cincinnatus: vous êtes en train de vous contredire.

    Le mot "fascisme" désigne un système autoritaire, étatiste et corporatiste.  La définition de Thomas Sowell est que le fascisme commence dès que les politiques se mettent à dicter aux entreprises privées ce qu’il faut faire dans des domaines qui ne sont pas de leur ressort. Que dites-vous de l’obligation d’avoir la parité hommes-femmes dans les CAs? D’où cela vient-il? Ce n’est qu’un exemple. Quant à la fiscalité qui s’apparente plus à de la terreur fiscale et au système de sécu et de pensions monopolisé par l’état qui fait ce qu’il veut sans qu’on puisse échapper à son emprise, il s’agit bien là d’autoritarisme, de racket et de chantage, non? Quant au corporatisme, la France est dirigée plus par les syndicats, l’entrisme franc-maçon radical-socialiste et leurs idéologies liberticides que par la démocratie réelle au sens où on l’entend habituellement. Et donc la France subit un régime qui ne dit pas son nom. Mais elle est de fait, sinon fasciste au sens qu’on attribue généralement à ce mot, du moins fascistoïde. Le terme "fasciste" a été utilisé par provocation (et ça a marché), mais "fascistoïde" ou "crypto-fasciste" est le terme qui convient mieux. Dans cette veine, je vous recommande le livre "Le fascisme blanc: mésaventures de la Belgique" de Marcel Paquet (de frites). Le diagnostique qu’il fait s’applique aussi à la France en bien des domaines. 

    Quant au people shows, je ne vois pas de quoi vous parlez.         

    1 février 2012 à 9 h 21 min
  • Anonyme Répondre

     

    J’ai vécu dans votre futur, et ça n’a pas marché.

    Vladimir Boukovsky (comparant l’Union Européenne à l’URSS)

    31 janvier 2012 à 14 h 52 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Arrêtez avec ce marronnier politico-mediatique qu’est devenu dans vos bouches et vos textes l’adjectif  "fasciste" … par définition  : le fascisme est  un régime autoritaire , nationaliste et dont l’assise sociale  est  le CORPORATISME… pour bien raisonner encore faut il avoir les bonnes définitions *
    * et ce n’est pas en regardant et en écoutant  les people shows que vous deviendrez compétents !

    31 janvier 2012 à 14 h 35 min
  • Odette Répondre

    Au train où vont les choses, la France finira bien vite comme l’ex-URSS. Avec les taxes à tout va, c’est 50 % de la population qui se trouve à présent plus ou moins dans la misère. Sans le moindre espoir d’en sortir. Quel fou voudrait encore entreprendre en France ? Plus aucun avenir pour la jeunesse dont le désarroi fait peine à voir (livre “les corps indécents”). C’est à la France à s’adapter à l’évolution du Monde. Il y a urgence si on ne veut pas faire de ce pays, un pays du tiers-monde, un pays de nécessiteux voir même une nouvelle Corée du Nord.

    31 janvier 2012 à 8 h 44 min
  • Karo Répondre

    Que les prélèvements fiscaux et sociaux soient en France de 71,3% du salaire moyen est une réalité à faire savoir et à répéter sans fin. Le “modèle” français UMPS a en tout cas fait faillite, et le dernier président à l’avoir présidé doit d’urgence être débarqué. Quand la présidence aura cessé de s’appeler fourberie, on pourra peut-être recommencer à espérer. L’heure de François Bayrou va peut-être sonner, beaucoup de Français vont s’en rendre compte d’ici avril.

    30 janvier 2012 à 20 h 55 min
  • Mandrake Répondre

    Le "modèle" social français relève du socialo-fascisme. Socialo-fascisme économique, car il ne laisse aucune issue. Il est obligatoire. Appelons-ça le "fascistanat". En effet, que ceux qui veulent du socialisme s’associent et construise le socialisme avec LEUR argent, mais qu’ils laissent le nôtre tranquille. Par ailleurs, de par les principes généraux du droit, le socialo-fascisme, qui décide de tout à la place de tout le monde (le montant des pensions, le barême dees salaires, l’éligibilité aux remboursemens des soins de santé et leurs montants, etc.), pourrait facilement être interdit puisqu’il est une violation des libertés individuelles. En plus, il fonctionne comme une pyramide à la Ponzi ou à la Madoff. Ceux-ci ont fait ou font de la prison. Par contre l’état, lui, fait chaque jour et à très grande échelle ce que Madoff et Ponzi ont fait à petite échelle et durant des périodes relativement brèves. Et il y en a qui en redemandent. Après il dfaut pas se plaindre que ce "modèle" caduque et périmé ne marche évidemment pas, la faillite de la sécu ne datant pas d’hier soir.  

    30 janvier 2012 à 18 h 15 min
  • LAURANCEAU GEORGES Répondre

    Les députés des années 1880 l’avait déja écrit : le Socialisme ne peut conduire qu’à la guerre civile et à la ruine èconomique.

    Soyons heureux , nous y sommes !

    30 janvier 2012 à 17 h 41 min

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