Le premier président antiaméricain des USA
Moins de six mois se sont écoulés depuis l’arrivée au pouvoir de Barack Hussein Obama et sa politique étrangère a montré ses limites, et sa dimension médiocre, voire, parfois, très proche du nauséabond.
Le nouveau pensionnaire de la Maison Blanche parlait d’« espoir » et de « changement ». Il a surtout montré qu’il savait trahir les espoirs de changement démocratique dans les régions du monde où règnent dictature et tyrannie et qu’il réservait l’espoir aux dictateurs et aux tyrans. Les États-Unis ont changé, effectivement, et un Président américain est là qui ne parle plus de liberté et de dignité de l’être humain, mais de stabilité et d’équilibre, quitte à ce que stabilité et équilibre impliquent de passer les droits de l’homme à la trappe.
Il ne s’agit pas d’un retour au réalisme, comme certains le disent : les pires adeptes du réalisme gardaient un minimum de principes, ce qui n’est pas le cas d’Obama.
Il ne s’agit même pas de relativisme : un relativiste place tous les régimes sur un pied d’égalité. Obama, lui, a ses préférences. Et ces préférences le tournent vers les régimes hostiles aux valeurs fondamentales des États-Unis.
J’ai écrit ailleurs, citant les mots de mon amie Nidra Poller, qu’il était le premier Président antiaméricain des États-Unis. Plus que jamais, ces mots offrent une description effroyablement exacte du personnage.
Vis-à-vis de l’Amérique latine, Obama, d’emblée, a montré ses préférences pour les frères Castro, Daniel Ortega, Hugo Chavez. En Asie, il a, dès février, envoyé des signaux de faiblesse en direction de la Corée du Nord et a très vite dépêché Hillary Clinton à Pékin pour qu’elle dise aux potentats locaux que les États-Unis ne les importuneraient plus avec des questions de liberté de parole.
Si Obama a fait preuve de froideur avec tous les dirigeants européens qu’il a rencontrés, il en est deux en direction de qui il a envoyé des messages d’ouverture : Poutine et Medvedev. L’Afrique subsaharienne ne l’intéresse pas et les atrocités commises au Darfour sont désormais très loin de ses préoccupations : l’assassin qui règne à Khartoum est incriminé pour crime contre l’humanité, mais il est aussi membre de l’Organisation de la Conférence Islamique, ce qui, pour Obama, semble valoir toutes les disculpations imaginables.
Concernant le monde musulman, il a annoncé ses positions au Caire. Il n’a pas trouvé de talibans modérés en Afghanistan et au Pakistan, mais il n’a pas renoncé à en chercher. Il n’a cessé, semaine après semaine, d’envoyer des émissaires dialoguer avec Bachar el Assad en Syrie, Hassan Nasrallah au Liban, Mahmoud Abbas à Ramallah, les dirigeants du Hamas à Gaza et, bien sûr, ceux de la République islamique d’Iran où c’était possible.
Les élections libanaises ont infligé une défaite relative au Hezbollah, donc aux interlocuteurs qu’avait choisis Obama. Les élections iraniennes et les émeutes qui s’en sont suivies ont, je l’ai souligné en ces colonnes la semaine dernière, montré que le peuple iranien en avait bien davantage qu’assez du régime des mollahs.
Obama a mis un peu plus de huit jours pour tenir un discours porteur d’un soutien minimal aux aspirations des Iraniens. Il a attendu pour cela que le soulèvement soit écrasé dans le sang, les cadavres, et la barbarie. Il attend sans doute désormais une « normalisation » de la situation. Et en attendant que celle-ci vienne, il commence à retirer des troupes d’Irak afin que les terroristes reprennent leurs activités.
Il s’emploie aussi à déstabiliser le seul pays démocratique stable et le seul allié fiable des États-Unis dans la région : Israël. Sa préférence très visible, là, va aux dirigeants « palestiniens » et, sans jamais rien exiger de ces derniers, il pointe sans cesse du doigt ce qui est, selon lui, le « problème majeur » qui bloque toute perspective de paix : l’existence de villages juifs en Judée-Samarie. Faire d’Israël, comme un dictateur arabe ou un mollah iranien sanguinaire, le bouc émissaire de toute une région est adopter une attitude mentale indigne.
Les faits montrent ainsi chaque jour davantage qu’Obama est le premier Président antiaméricain des États-Unis. Et parce que j’aime les États-Unis et la liberté, je suis, comme des millions d’Américains, très en colère.
Comments (43)
Je ne peut croire qu’on laisse écrire de tel ineptie sur ce blog, pour une fois qu’un président d’une supposé démocratie se montre tel qu’il est vous pourriez au moins reconnaitre qu’il n’essai pas de passé pour autre chose car si je me souviens bien son prédécesseur est de loin le plus fieffé menteur que la terre est connu. de toute manière ceux qui sont encore assez crédule pour croire que nous vivons en démocratie peuvent allez se recoucher merci!
@ Jaures
Arrêtez de raconter n’importe quoi : cette crise n’est pas systémique mais provoquée, et beaucoup de monde l’a vu venir même si les médias officiels ne l’ont pas annoncé, à part quelques présentateurs vite écartés.
Grepon pourrait sûrement vous donner le nom du présentateur financier d’une grande chaîne US qui a pété les plombs en direct en annonçant la crise plus d’un an avant qu’elle se produise. J’ai acheté moi même en France à la FNAC un livre d’un économiste Français qui la prévoyait et en annonçait le scénario au début de 2007. Nuriel Rubini entre autres l’avait prévu, comme beaucoup d’autres, et même le congrès US s’en inquiétait : un certain républicain nommé McKain avait tenté de faire voter au congrès des lois restraignant les risques, rejetées par les démocrates évidemment.
Beaucoup de monde mettait en cause les emprunts subprime, surtout les banques, mais lorsqu’elles refusaient de préter aux insolvables des minorités elle avaient droit à des PROCES attentés entre autres par un certain avocat nommé Barack Obama avant qu’il siège au congrès.
Tout ceci est vérifiable sur internet et dans la littérature non-gauchiste, cette crise n’est PAS systémique, l’éclatement de la bulle des subprimes a été volontairement provoqué par la banque centrale US avant qu’elle fasse trop de dégâts parce qu’elle était devenue totalement incontrôlable par les moyens légaux normaux donc par le congrès. Comme Freddie Mac et Fannie Mae donnaient énormément d’argent aux démocrates et que les républicains n’avaient pas une majorité suffisante, les démocrates bloquaient toutes les tentatives légales pour corriger le système. Les autorités monétaires US, donc Ben Bernanke, ont alors du se résoudre à jouer sur le système monétaire et les taux d’intérêts pour faire éclater cette bulle de force. Toute l’historique peut être retracée sur le site de JP Chevallier qui en donne tous les détails. Allez là : http://www.jpchevallier.com/ et vous trouverez dans les archives tout ce qu’il faut.
@+
Jaures <<comme les scolastiques qui, même face aux preuves scientifiques, persistaient à dire que le soleil tournait autour d’une Terre plate>>
L’économie n’a jamais été une science exacte c’est plutôt une science des tripes et/ou des vices humains. Allez donc voir sur Internet il n’y a pas mal de sites qui traitent de la théorie du chaos, c’est la seule qui puisse tant soit peu expliquer les comportements irrationnels. G.Milliere essaie de faire la part des choses entre ce qui se laisse extrapoler du visible et du palpable, il n’a aucune obligation de résultat.
Les nombreux prix Nobel en cette matière ont chacun déjà élaboré pas mal de théories sur la marche de l’économie. Aucune de ces théories n’est parfaite et aucune n’a pu prévoir l’ampleur de la crise actuelle. D’ailleurs qui aurait la sagacité de prédire quand elle va s’arrêter ou comment le monde va s’en sortir? Le Gosplan de l’ex URSS était planifié par une armée de statisticiens, de mathématiciens et de cybernéticiens. L’URSS s’en est-elle mieux tirée pour cela?
Le site des 4V n’a d’autre part émis aucune obligation de visite, ceux qui pensent que c’est un canard qui débite des insanités ont la grande liberté d’aller brouter ailleurs.
L’ineffable Jaurès dit:
"Personne à l’époque ne faisait allusion à Fannie et Freddy, coupables aussi dérisoires que l’âne de la fable. Personne ne mettait en cause, bien au contraire, les emprunts accordés à la va-vite à des ménages insolvables, proies idéales de spéculateurs sans scrupules."
Evidemment Jaurès n’a jamais rien lu, à part les organes de presse du parti: le Monde, le Nouvel Obs., Libération et presque tout le reste de la « grande » presse en France…
Comme le poisson dans son bocal qui croit que le monde fait 30 cm de diamètre, Jaurès ose faire un petit saut hebdomadaire très audacieux au-dessus de la surface de son eau glauque-socialiste pour consulter les très brefs articles de 4V. Hélas, sans aucun profit pour lui jusqu’à aujourd’hui, puisqu’il croit que seul 4V professe des opinions ultra-minoritaires, mal étayées, d’une dissidence incongrue, plus que suspectes, et de toutes façons sans rapport avec SA réalité.
à Le TROLL:
dans un post qui s’est perdu je me permettais de poser la même question que vous sur le devenir des fonds détournés par le très habile financier juif Bernard MADOFF.
Comme l’avait compris le grand chimiste français LAVOISIER "rien ne se perd, rien ne se crée". 65 milliards de dollars versés en liquide à MADOFF par des investisseurs et intégralement reversés en liquide par MADOFF aux investisseurs qui les ont précédés dans la pyramide de PONZI et aux rabatteurs, n’ont en aucune façon pu être "mangés" par MADOFF, même s’il en a détourné une toute petite partie pour mener très grande vie.
Dans ma seconde petite patrie, à Palm Beach, 33480 Floride, de très nombreuses familles juives ont été fortement délestées par MADOFF, voire ruinées. Elles ne mâchent pas leurs mots concernant l’escroc du siècle. Mais, comme disent les américains « your crash is my cash », et d’autres furent forcément plus heureuses, mais infiniment plus discrètes.
Il est stupéfiant que les médias arrivent à faire le black-out sur ce point sans que les questions ne fusent de toutes parts…Et que font les procureurs en charge…?
LeTroll:<<ce que l’on exige, ce sont des réponses à ces questions>>
Oubliez le, LeTroll, autant demander à l’État français ce qu’il fait avec les sous des contribuables et pourquoi bon an mal an les dettes augmentent jusqu’à atteindre des sommets astronomiques. Ces questions aussi mériteraient des réponses*) mais elles sont systématiquement occultées.
*) elles auraient le mérite de garnir un peu mieux l’assiette quotidienne de tout un chacun.
"Où est passé l’argent ?"….."Malheureusement, à cette question simple, aucun média, aucune radio, aucune télévision, aucun expert économique, aucun chroniqueur judiciaire ne répond…"
Bien sur que non, car c’est une question revelant une ignorance econonmique franchement atroce, que ce soit voulu, ideologique, ou gagner honnetement: Quelqu’un qui pose une telle question revele, en posant la question, qu’il ne sait meme pas ce que c’est "l’argent". A partir de la c’est une perte de leur temps de vous engagez sur le sujet. Voila pourquoi personne de serieux ne vous reponds.
Quand quelqu’un eduque un minimum en economie vous dit "Argent" ils ne vous parlent pas evidemment pas du metal qui se trouve dans la table periodique des elements. Mais ils ne parlent pas tellement des billets en papier marque "Euro" ou"Dollar" ou "Yen" non plus. Comment ca? Parceque meme si ces billets sont effectivement de l’argent, ils ne representent qu’une infime fraction de "l’argent" qui existe.
Pour voir mieux, allez googler le mot "Money Supply" et concentrez vous sur les divers definitions d’argent, y compris les M1, M2 et Cie. Apres etude, question bonus: posez vous la question si oui ou non les miles "Frequence Plus" et similaires ne sont pas, eux aussi, des formes d’argent. Apres relfection, venez poser des questions sensees.
"Personne à l’époque ne faisait allusion à Fannie et Freddy, coupables aussi dérisoires que l’âne de la fable."
Personne sur les4verites peut-etre, MAIS au Congress, les Republicans y sont alle une bonne douzaine de fois depuis 2003 environs, RALANT que les activites de Fannie et Freddie risquaient des degats terribles bien au dela du marche immobilier ou secteurs financiers annexes. L’Administration Bush a emis le meme argument, avec force, a plusieurs reprises. Les Democrats, nous les avons, videos CSPAN a l’appui, niant tout risque, et/ou disant que si risques il y avait, ils valaient bien le resultat: c.a.d. pauvres voteurs insolvables (et fiablement Democrats) capable d’acheter des maisons.
Quand en Avril 2008 Millière niait l’existence de la crise, un modeste salarié répondant au sobriquet de Jaures écrivait ceci pour commentaire:
"Qui a dit que la crise actuelle serait comparable à celle de 1929 ? Personne de sérieux. Qui peut honnètement savoir quelles seront les conséquences de la crise actuelle ? Pareillement. Que Millière cesse donc ses augures péremptoires, surtout quand il écrivait le 13 mars 2005 dans un article intitulé "La doctrine de l’administration Bush" ce qui suit:
"Les baisses d’impôts déjà accomplies vont se trouver approfondies et devenir permanentes par le biais de la loi. Une grande réforme des système de santé est également à l’ordre du jour. Bush a placé l’une et l’autre dans une perspective claire: celle de la construction d’une "ownership society", société de propriétaires."
Qui était clairvoyant ? Personne à l’époque ne faisait allusion à Fannie et Freddy, coupables aussi dérisoires que l’âne de la fable. Personne ne mettait encause, bien au contraire, les emprunts accordés à la va-vite à des ménages insolvables, proies idéales de spéculateurs sans scrupules.
Il n’y a plus qu’aux 4V que l’on nie l’existence d’une crise systèmique, comme les scolastiques qui, même face aux preuves scientifiques, persistaient à dire que le soleil tournait autour d’une Terre plate.
AVE
Sarah Pallin démissionne pour de plus hautes ambitions, enfin le lobby militaro-industriel s’est décidé et a choisi son futur candidat , faites chauffer la colle!
Bonne nouvelle pour tous les traîne-sabres ( hou! le vilain mot!) la Troisième mondiale est en route…
VALETE